Commentaires de livres faits par Eurylia
Extraits de livres par Eurylia
Commentaires de livres appréciés par Eurylia
Extraits de livres appréciés par Eurylia
Je sais bien que c'est un peu le principe de base des séries de créer une ellipse pour quelque chose qui aurait pu se régler en 10 minutes mais là ça me pèse vraiment avec le recul. J'ai refermé le livre perplexe et la nuit et l'insomnie aidant à faire un peu le tri, j'ai le sentiment d'avoir été inutilement baladée par des méchants qui ne sont pas vraiment méchants mais en fait si parce qu'on ne sait pas vraiment pourquoi ils agissent comme ils le font...
Enfin, un petit mot sur l'édition magnifique des Moutons Électriques car, au-delà du contenu, le contenant est lui aussi très soigné avec une couverture rigide, un beau papier assez épais et des illustrations à chaque page qui accompagnent à merveille la lecture. L'ouvrage parfait à se faire dédicacer du coup (et encore un grand merci à Stefan Platteau pour sa gentillesse et ses jeux de mots).
Les aventures de toute la petite troupe continuent même si j'aurais aimé plus de passages sur Althéa, Brashen et Ambre qui sont un peu en retrait par rapport à Malta, Kennit et Hiémain qui ne sont pas les personnages que je préfère même si je sens que je vais probablement changer d'avis en avançant dans le cycle.
Je fais encore une petite pause pour la LC de juillet mais je pense que j'y reviendrai très vite.
En dehors de ça, le récit est très intéressant et les personnages, comme toujours, sont très travaillés, très "humains" dans toutes les nuances que cela peut recouvrir. J'ai adoré George et son combat pour vivre une vie "normale", Heather que son héritage familial a rendue très amère et même le psychiatre Haber que j'ai adoré détester. L'histoire en elle-même flirte très souvent avec la dystopie et sa recherche constante du meilleur des compromis possible pour vivre dans un monde parfait avec toutes les conséquences que ça peut avoir. Le livre n'étant pas très long, peut-être que je le relirai dans quelques années pour tenter d'y voir plus clair au sujet de la fin...
Par contre, la traduction est franchement nulle et la mise en page de l'ebook également. Je pensais avoir affaire à une traduction datant des années 70 (et là j'aurais pu pardonner) mais non, elle date du début des années 2000. Sincèrement, qui aurait l'idée de traduire "Black Power" ? J'ai mis 30 bonnes secondes à comprendre quand j'ai lu "pouvoir noir", et ce n'est qu'un exemple parmi d'autres. La typographie des : et ; est aussi systématiquement à revoir. Je ne sais pas comment est la version poche papier mais l'ebook est à déconseiller.
En résumé, je ne recommanderais pas ces nouvelles si l'on ne connais pas les cycles dont elles sont tirées car je pense qu'on y perd grandement en intérêt et en immersion.
Je me suis laissée porter par les 200 pages de l'histoire sans trop me poser de questions, gardant seulement en tête ce que l'auteur m'en avait transmis et j'ai passé un bon moment en compagnie de James, Élise, Mila et Jorg. L'univers est intéressant et m'a semblé cohérent, j'ai apprécié pour une fois que le cadre se déroule en Pologne et pas dans une grande ville occidentale (dont on sous-entend d'ailleurs habilement qu'elles sont devenues des taudis suite à la suprématie des grandes villes africaines). Le roman évoque beaucoup l'intolérance et les inégalités sociales, deux thèmes qui me sont suffisamment chers pour me faire définitivement adhérer au propos.
Bref, une excellente petite découverte dont je n'attendais finalement pas grand chose et qui s'est révélée plus profonde que prévue. Ce ne sera pas ma lecture de l'année mais j'ai tout de même passé un bon moment et c'est tout ce que j'en demandais. À noter que les deux nouvelles qui accompagnent le roman sont très intéressantes également, notamment cette centrée sur Mila présente à la fin de l'édition poche.
Je ne sais pas si c'est le fait d'avoir fait une longue pause pendant ma lecture mais j'ai trouvé les deux derniers chapitres un peu plus prenants que le reste du livre, on rentre un peu plus concrètement dans l'action et j'ai presque été tentée de commencer la suite.
Je pense globalement que j'ai commencé cette monumentale série à un moment où je n'avais pas du tout l'esprit à commencer un tel marathon. L'univers mis en place au fur et à mesure semble bien ficelé et la quête principale, bien que très classique, semble très passionnante mais l'ensemble reste beaucoup trop lent et dense pour la capacité que j'ai à accorder à mes lectures en ce moment. Je reviendrai avec plaisir voir ce que deviennent les divers compagnons quand je serai plus disposée à leur accorder mon entière attention car leurs aventures ont tout de même réussi à piquer ma curiosité.
Je me suis sentie à plusieurs reprises perdue au milieu d'une foule de personnage sans trop savoir au fond ce qu'ils faisaient là. Le seul passage qui m'ait réellement accrochée est la rencontre entre les Lysandre, Hermia, Démétrius et Héléna alors que les deux garçons sont sous la coupe du sortilège d'Obéron.
C'est la pièce de Shakespeare qui, sur le papier, m'attirait le plus et au final je lui ai nettement préféré Macbeth.
Si les références à la célèbre famille créée par Charles Addams sont omniprésentes et pleinement assumées, j'ai trouvé à Timothy un petit côté Nobody Owens qui m'a beaucoup plu.
Je m'interroge néanmoins sur la présence d'une référence à l'Allemagne nazie dans le résumé et du thème "dictateur" car je trouve le récit finalement assez intemporel dans son approche qui est plus axée sur la différence et le fait de croire ou ne pas croire mais peut-être que ça mériterait une seconde lecture parce que je suis passée à côté de quelque chose.
Je lirai la suite avec plaisir et avant longtemps, j'ai hâte d'en savoir plus.
En terminant ce tome, j'avais envie de lire la suite, ce qui est plutôt bon signe. Je me demande bien ce que vont donner ces annales maintenant sous la houlette de Roupille.
Une bonne BD pour aborder le thème de la Résistance avec les enfants.
Comme toujours, l'univers fourmille d'inventivité à chaque page et les personnages s'étoffent de plus en plus. J'espère d'ailleurs que l'on reverra un peu plus l'oncle, la tante, Bérénilde et Archibald dans le dernier tome.
Je ne pense pas lire la suite car je trouve qu'avec cette fin justement, la série se tient très bien et je préfère rester sur ces bons souvenirs que de risquer d'être déçue par Last Order.
La narration est intéressante et amusante, le tout se lit rapidement et est très fluide malgré les choix structurels du texte et la mise en page.
En gros, je ne suis pas du tout déçue d'avoir lu ce livre grâce à la LC mais il m'a surtout donné envie de découvrir l’œuvre originale, si possible en version bilingue pour profiter aussi des sonorités, et surtout avec l'humour de Pouchkine.
En revanche, le découpage de la VF se sent beaucoup et de la même manière que je ne voyais pas quoi faire d'autre que commencer le tome 2 à la fin du tome 1, je vais tout de suite enchaîner sur le tome 3.
La seule chose que je regrette est d'avoir lu un commentaire qui dévoilait une partie de la fin de l'histoire avant d'avoir fini le livre ce qui m'a un peu gâché l'attente...
Je recommande de lire en complément la nouvelle "Fichu chaudron" qui est disponible gratuitement en ebook. Elle apporte des précisions sur certains personnages qui sont plutôt surprenantes.
Je conseille de la lire après le roman pour ne pas se gâcher une partie de l'intrigue.
De petits récits plein de poésie et de tendresse qui mettent à mal avec malice pas mal de travers de l'âme humaine. À lire et à relire.
J'ai adoré retrouver Snibril, Forficule, Fléau et Glurk que j'avais découverts dans le recueil "Les Dragons de Château-Croulant" ainsi que l'ambiance et le bestiaire du Tapis. Mais je crois que ce m'enthousiasmait dans de courts récits a eu peine à me tenir en haleine sur tout un roman pourtant pas si long. Je pense que c'est un livre que je relirai avec mes enfants d'ici quelques années pour avoir le plaisir de le redécouvrir aux côtés d'yeux et d'esprits plus neufs et plus prompts à s'émerveiller du génie de l'auteur (parce qu'on y retrouve déjà tout ce qui fait le sel des romans de Pratchett, non seulement l'humour mais aussi tous les thèmes qui lui sont chers).