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Commentaires de livres faits par Freelfe

Extraits de livres par Freelfe

Commentaires de livres appréciés par Freelfe

Extraits de livres appréciés par Freelfe

date : 25-06-2012
Parler de ce livre est un peu difficile. Les leçons du Mal est le deuxième livre que je lis de Thomas H. Cook, grand auteur anglophone plusieurs fois récompensé. Ma découverte de cet auteur ayant été un véritable délice, et ayant plusieurs fois voulu retenter l'expérience d'un nouveau roman, c'est avec joie que je postulais pour Les Leçon du Mal.
Mais donner un résumer de ce livre m'est un peu compliqué et j'ai d'ailleurs trouvé le résumer de la quatrième de couverture légèrement déformé et le genre "policier" légèrement trompeur.

De fait, nous allons suivre en narration interne, "je", le professeur Jack Branch, enseignant, au lycée de Lakeland, des cours sur le Mal. Ce professeur, célibataire, vient d'un milieu aisé et la chance lui a plutôt sourit pour le moment. Mais voilà qu'il va nouer une "étrange" relation avec Eddie Miller, le fils d'un meurtrier. Et Jack va lui suggérer d'écrire sur son père dans la cadre d'un travail donné dans son cours.

Les deux personnages principaux sont Jack et Eddie. Comme je l'ai dit plus haut, Jack Branch enseigne des cours sur le Mal, autrement dit, ils racontent des histoires où le mal est incarné, matière plutôt subjective ai-je trouvé... Il est un peu compliqué de décrire le personnage à cause du style du roman, dont je parlerai plus loin. Néanmoins, j'ai trouvé que ce personnage peut-être un peu naïf et très optimiste, était quelqu'un d'agréable à vivre. Malheureusement, il se transforme en quelqu'un de taciturne et de méfiant vers la fin du bouquin et commet d'irrévocables erreurs à cause de cette paranoïa et de cette jalousie qui m'ont néanmoins paru justifiée.
Eddie Millier, le second personnage principal, est un jeune homme qui vit très mal le fait d'être "le fils du tueur de l'étudiante" (c'est tout à fait normal !) Il vit renfermé sur lui-même, se noie dans la masse, est taciturne... et pourtant, il ne demande qu'à être aidé. Il manque de confiance en lui, chose qu'il pourrait trouver en Jack Branch, ainsi que d'un "père" adoptif. Néanmoins, la trace de son ascendance régnera perpétuellement sur lui, ombre d'un passé irrévocable et d'une fatalité que rien n'effacera : chose que ce roman démontre bien.
Ce sont deux personnages attachants. Mais, et on s'en rend compte après coup, nous ne pouvons nous défaire de la méfiance que nous éprouvons pour Eddie, malgré la pitié qu'il peut nous inspirer. C'est tout le travail de l'auteur : Eddie restera "le fils du tueur de l'étudiante."

Du côté de l'histoire, dressée quelque part dans le passé mais assez proche de nous (je dirais les années 50/60), pas de défaut particuliers si ce n'est deux remarques que je souhaite tout de même faire. Tout d'abord, j'ai trouvé que le genre "policier" ne convenait pas à ce roman. Du moins, c'est une opinion personnelle, mais je ne m'attends pas à ça d'un policier.
Ensuite, j'ai trouvé la quatrième de couverture trompeuse : on nous parle de la disparition d'une fille et tout accuse Eddie. Or, cette disparition est un évènement certes majeure pour l'histoire, mais qui ne concerne qu'une vingtaine de pages ! Or n'était-ce pas là le roman policier ?
Et toujours dans cette quatrième, on termine en posant la question : "Le Mal se donne-t-il un héritage ?" et j'ai trouvé que le livre ne traitait pas vraiment la question. Du moins aurait-elle pu être plus approfondie et plus explicite, peut-être si l'histoire avait été présentée complètement différemment...

Il est cependant un fait incontestable : l'auteur possède une qualité d'écriture et un style de narration qui démontre un talent certain. Cependant, le style de ses romans est particulier et pourra en déstabiliser plus d'un, voire même déplaire ! C'est justement ce style particulier qui me plait vraiment, et qui donne un côté philosophique à ce livre, mais qui ne convient pas au côté "policier". De fait, l'histoire est racontée par Jack Branch après le fait, alors que c'est un vieux monsieur. Il revient sur cette époque de sa vie, et ce sont des mots/expressions comme "malheureusement" "si j'avais su" "mais je ne savais pas encore"... qui sèment le suspense et nous suggèrent de sinistres présages. Dans ce roman, nous avons aussi des bouts d'un procès dont nous savons rien (nous ne comprenons pas qui est l'accusé de la victime et c'est aussi le suspense du livre).

Le roman est découpé en cinq parties mais j'avoue ne pas toujours avoir compris les séparations. L'histoire est entraînante malgré de longs passages narratifs qui pourront déplaire à beaucoup et qui pourtant se lisent très facilement et très tranquillement grâce à la plume de l'auteur. Je n'ai trouvé à ce roman, aucune longueur malgré ces longs passages narratifs sur les remises en question/interrogations de Jack. En fait, je n'ai vraiment rien à reprocher à ce livre. Alors, pourquoi n'est-ce pas un coup de coeur comme Les feuilles mortes ? [que je vous recommande vivement !!]

Bien qu'ayant vraiment apprécié ma lecture, et ayant un plaisir certain à me replonger chaque fois dans le livre et un fois commencé, ne ressentant pas l'envie de le reposer, je n'ai pas été transportée. Peut-être parce que la manière dont a été traité le sujet ne m'a pas convenu ? Parce que je m'attendais à autre chose ? Ou peut-être le sujet m'attirait-t-il moins ? Je ne saurais dire. Bien que ce ne soit pas un coup de coeur, je ne regrette en rien ma redécouverte de l'auteur et je considère cette lecture comme agréable et je ne manquerai pas de faire découvrir l'auteur autour de moi !

Un mot sur la fin ? Triste comme l'auteur nous le fait sentir dès le début mais celui-ci ne souhaite pas faire pleurer son lecteur et nous restons à distance du drame. Cependant, j'ai beaucoup aimé la dernière page à laquelle je m'y attendais sans m'y attendre.

Que conclure ?

Le style particulier de l'auteur ainsi que les qualités d'écriture, nous dresse une histoire différente de ce que l'on pourrait s'attendre mais agréable et très intéressante. Les personnages y sont intéressants et attachants, l'histoire est bien menée et finement ficelée. L'auteur mène le lecteur habilement à une conclusion certaine : On ne peut s'empêcher de juger les personnes par leur nom, par leur ascendance ou par leur famille même si ces personnes sont radicalement différentes. Les seules remarques que l'on pourrait faire seraient que le genre "Policier" ne convient pas trop et que la quatrième de couverture laissait aspirer à autre chose.
Je recommande donc ce livre à ceux qui ont lu et aimé d'autres livres de cet auteur, aux amateurs de policier bien que ce ne soit pas du policier pur et dur mais plutôt un roman qui fait réfléchir et une recherche sur son identité.

Je remercie une dernière fois le forum Livraddict pour ce partenariat et la découverte de cette agréable lecture !
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Rêves Hantés est le onzième recueil de nouvelle de la saga The Midnight Library, rédigée par Nick Shadow. et publiée aux Editions Nathan J'ai décidé de lire ces nouvelles séparément et non pas tout d'un coup comme je le faisais d'habitude (il faut environ 30min pour lire un nouvelle). Et j'ai beaucoup aimé ma lecture !

La première nouvelle, "Rêves Hantés", met en scène Alfie, un jeune garçon de treize ans, qui va passer un week-end chez sa grand-mère. Obligé de dormir dans le lit de son oncle mort au même âge que lui, il va se mettre à faire d'horribles cauchemars, avec un moine sans tête qui le poursuit...
Ce fut une nouvelle intéressante et haletante avec des courses poursuites qui mettaient pas mal de suspense. Je suis vraiment bien rentrée dans l'univers !

La seconde, "La course", est la nouvelle que j'ai préféré du recueil. On y suit Annabelle, qui est une fana d'athlétisme et qui va participer à un championnat très important. Son entraîneur lui met beaucoup de pression et lui glisse un petit conseil pour aller plus vite : il lui dit de s'imaginer une adversaire invisible devant elle, que Annabelle va surnommer Alizé la futé.
Cette nouvelle est construite différemment puisque contrairement à la précédente, le tableau n'est pas dressé tout de suite : on continue d'en apprendre jusque la fin de la nouvelle. C'est le "pourquoi" de cette nouvelle qui fut vraiment très intéressant !

La dernière, "Danse de carnaval", nous présente trois protagonistes : Adam, Sam et Martina, qui se retrouvent tous les jours à un foyer avec d'autres jeunes de leur âge. Pour le carnaval, la ville les a autorisé à fabriquer leur propre char et ils ont pris pour thème : "Les dieux Mayas"...
J'ai été étonnée par la fin car il y a un détail que je n'avais absolument pas prévu et j'ai été "agréablement"surprise !

Etant habituée au style de l'auteur, il m'est relativement facile de prévoir les fins des nouvelles. J'ai justement trouvé que ce recueil innovait et était plus intéressant car ils y avaient plus de nouveautés, de retournements, de choses qu'on ne pouvait pas prédire.
Le style de l'auteur est toujours aussi fluide. Les nouvelles, dressées dans un style fantastique/épouvante, se lisent vites et sont agréables.
C'est un recueil que je ne peux que recommander si vous voulez tester cette saga et cet auteur, sachant que les tomes peuvent se lire complètement indépendamment mais qu'on s'habitue rapidement au style de l'auteur...
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date : 19-06-2012
Nous voici à Manhattan, le 9 septembre 2012. Un jour ordinaire, avec des personnes ordinaires qui reçoivent une enveloppe kraft. Ce qu'il y a à l'intérieur ? Aucune idée. Mais ces messieurs et mesdames tout le monde se mettent à exploser à droite et à gauche sur tout le territoire des Etats-Unis. Terroristes ou victimes ? Au premier point de vue, aucun point ne relie ces personnes et surtout, il n'y aucune revendication, ni aucune cible précise...
Sam Pollack et Liz McGeary vont devoir enquêter et arrêter ces death walkers, ces marcheurs de la mort, qui explosent sans crier gares !

Non-Stop est le premier roman que je lis de Frédéric Mars, mais pas le dernier. Ce beau pavé de 670 pages est publié aux Editions Hachette, dans la collection Blackmoon, et nous emmène dans un thriller aux premiers abords haletant !

L'histoire commence le 9 septembre 2012, à deux jours de l'anniversaire du 11 septembre 2001, et s'étalera sur trois jours. Nous allons suivre divers personnages à la fois. Mais les plus importants me semblent être Sam Pollack, Liz McGeary et Stanley Cooper. En citer d'autres pourraient vous donner des indices...
Sam Pollack est un flic du NYPD (New-York Police Départementale je crois). C'est un flic intelligent, stratégique, avec une excellente mémoire et qui comprend rapidement bons nombres de choses. Mais c'est aussi un flic perdu et dépressif depuis l'attentat du 11 septembre 2001 qui coûta la vie à sa femme. Il semblerait qu'il se reproche quelque-chose... Ses relations avec sa fille Grace, jeune fille d'environ 17/18 ans, sont un peu compliquées. On s'attache rapidement à Sam qui est vraiment quelqu'un de profond, de sincère, de courageux mais aussi très simple et têtu.
Lic McGeary est la petite amie d'enfance de Sam (mais ça n'a pas marché...). Elle travaille dans une autre agence policière dont j'ai oublié le nom (pas FBI, ni NYPD). C'est une femme au tempérament très fort, qui n'hésitera pas à débloquer le passage à coup de fusil si on le lui bloque ! Liz m'a immédiatement plu ! Elle ne se laisse pas marcher sur les pieds et s'impose dans ce monde essentiellement masculin. Elle peut paraître froide aux premiers abords, mais on apprend à la connaître au fil du livre !
Stanley Cooper est le premier président noir américain, mais l'auteur a fait le choix de ne pas reprendre le nom du président actuel. C'est un politicien, et il pense sans arrêt à sa futur réélection. Avec Benton (un flic que j'ai détesté du FBI), il est certainement le personnage qui évolue le plus dans l'histoire (qui évolue car on le découvre mais aussi parce qu'il revoie ses propres considérations (même si parfois, on se demande s'il ne calcule par tout...))

L'histoire démarre fort. J'ai dévoré les 300 premières pages et le livre partait droit vers un coup de coeur ! Le suspens est à son comble, les explosions s'enchaînent. J'ai trouvé horrible de nous présenter les death walkers avant leur mort. Ca donnait un côté tragique et terrifiant qui correspondait au livre. J'ai aussi beaucoup aimé les Contre-la-montres qui me stressaient et qui faisaient tourner les pages à grande vitesse ! Malgré une multitude de personnages et beaucoup d'abréviations, j'ai adoré ces 300 premières pages. On y découvre les personnages principaux, les suspects, les "méchants". Car on suit beaucoup de personnages et parfois, on voit le point de vue des "méchants" sans savoir qui s'est... C'est un côté qui m'a beaucoup plus, mais qui pourrait en perdre plus d'un. Et malgré le gros spoil de la quatrième de cover qui nous apprend ce qui relie ces personnes (on ne l'apprend qu'à la 270ème page), le coup de coeur était là.

Passé ces 300 pages (sur 670), le roman passe de 5 à 3... Les abréviations se succèdent, compliquent le texte inutilement. Certes, il y a un glossaire mais quand vous avez des phrases du genre "XDF contrôle ABC qui donne la possibilité au NGJ de déclencher le projet F2J7... " [de mon invention ^^] ça devient lourd, compliqué et on perd le lecteur. Les innombrables noms ont commencé à me peser et j'oubliais la plupart pour ne retenir d'eux qu'un rôle. L'action se tasse. Bien que l'enquête avance en permanence, elle prend aussi de mauvais chemins et j'ai eu l'impression d'être menée par le bout du nez pour au final, me perdre. Pendant un moment, j'ai eu l'impression d'un creux et de longueurs, que les explications n'en étaient pas, seulement des rallonges qui nous embrouillaient, et les rebondissements étaient là que pour nous donner quelques trucs à nous mettre sous la dent (mais si en plus ils étaient faux...) On voyait l'histoire de diverses horizons et certains savaient des trucs que d'autres savaient pas et on ne savait plus qui savait quoi de qui.
Puis à un moment, il y a eu une rupture. Je ne pourrais expliquer où, mais l'auteur m'a perdu et je suis arrivée à la fin en me disant : "Hein, c'est ça ? Nan, mais j'ai rien compris ! C'est quoi l'intérêt de tout ça ?" Et c'est bête de ne pas comprendre la fin quand même ^^

Conclusion

Malgré des qualités d'écriture et de structure indéniables, malgré une première partie parfaitement réussie, le roman s'essouffle. La faute aux explications trop compliquées, aux multiples abréviations qui n'apportent rien à l'histoire et peut-être à cause de nombreux personnages et de nombreuses visions de l'histoire : L'auteur finit par perdre son lecteur. Sans parler du magnifique spoil dans la quatrième de cover !
Peut-être l'auteur aurait-il dû raccourcir de 200 pages son roman, enlevant une majeure partie des explications trop compliquées (et pas forcément intéressantes...) pour se concentrer sur une fin plus inventive et plus surprenante (et plus compréhensible pour les lecteurs qu'il perd en cours de route ^^)
Si ce roman m'a déçu au final après une première partie très prometteuse, il demeure une lecture agréable mais que je ne recommanderais pas forcément à tout le monde.
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date : 13-06-2012
Dans ce nouveau livre de Gemma Malley, l'auteure nous entraîne dans un monde où les sentiments n'ont plus leur place. Opérés de l'amygdale du cerveau qui contrôle nos émotions, les habitants de la Cité vivent heureux et étiquetés de A, Admirable, à D, Déviant voire E...
Evie est une B, Bienfaisante. Son avenir semble tout tracé : elle va épouser Lucas, un A haut placé dans le gouvernement et deviendra elle-même A dans l'avenir... Sauf que Evie porte le mal en elle, qu'elle tente désespérément de cacher à sa famille qu'elle décevrait : Evie rêve, Evie pense de mauvaises choses, Evie n'aime pas se sentir à ce point enfermée dans ces règles contraignantes et surtout, Evie aime Raffy en secret. Mais Raffy est un C... Cependant, quand ce dernier devient subitement E, deux alternatives s'offrent au jeune homme : accepter d'être réopéré et enfermé jusque la fin de sa vie, ou fuir. Evie décide alors de le suivre dans sa fuite, au-delà des murs de la Cité, sur le territoire des Maudits...

Sentiment 26 de Gemma Malley est un roman dystopique de 320 pages. Nous y rencontrons une toute nouvelle société au lendemain de ce qui paraît avoir été une troisième guerre mondiale. Une société qui se pose sur un fait plutôt "réel" puisque cette amygdale pourrait réellement être le problème de certaines maladies comme la dépression ou la schizophrénie (des tests sont encore en cours aujourd'hui). Sauf que dans cette société, ce sont tous les sentiments qui sont bannis...

Notre héroïne se nomme Evie et elle a seize ans. Travaillant pour le gouvernement, elle est considérée comme une Bienfaisante. Une vie idéale paraît toute tracée puisqu'elle est promise à Lucas, un A haut placé. Evie est vraiment une jeune fille très attachante (qui me rappela beaucoup Anna de le première trilogie dystopique de l'auteure que je vous recommande soit dit en passant) qui plus est intelligente, réfléchit, patiente, courageuse et sensible. Elle aime Raffy d'un amour sincère même si elle va aussi se découvrir une attirance pour un second personnage.
Le deuxième personnage important du livre est Raffy, alias Raphaël, le beau brun ténébreux. Raphaël est un C en passe de devenir un E. Les E sont des personnes très dangereuses, qu'il faut réopérer et garder sous surveillance à vie. De fait, une personne étiquetée E disparaît de la société et ne revoit plus jamais sa famille. C'est le destin qui attendait Raffy s'il n'avait pas fait le choix de fuir. Le jeune homme est tout le contraire de la douce et calme Evie. Impétueux, parfois violent, il se laisse dicter par la colère qui l'habite perpétuellement. Il est néanmoins courageux et protecteur envers Evie mais je l'ai trouvé parfois injuste avec celle-ci. De fait, je n'ai pas trop aimé ce personnage, je trouvais que Evie méritait mieux...

L'histoire du livre est fluide et très agréable. Je ne sais pas si l'on peut parler de suspens à proprement dit mais les pages se tournent agréablement et rapidement. Ici et là, nous avons quelques rebondissements très intéressants. La société de la Cité est très bien décrite même si elle aurait peut-être pu être exploitée davantage. Sauf que c'est un tome unique, du moins me semble-t-il : le livre se suffit vraiment à lui-même et même si on ne sait pas précisément ce qu'il va advenir de certains personnages, je ne ressens pas la nécessité d'une suite...

Quelques défauts ? On pourrait reprocher le triangle amoureux peut-être trop stéréotypé avec le beau brun ténébreux et le beau blond calme et attentif (perso, mon choix s'est porté sur celui-ci...). Mais du côté de l'histoire, je ne trouve rien à lui reprocher. Il manquait un chouïa pour que ce livre soit un coup de coeur... Mais un chouïa de quoi ? Je ne peux le dire.

En conclusion :

Un livre qui se suffit à lui même, avec des personnages attachants et une société très intéressante à découvrir. Pas d'actions de grandes envergures ou de suspens insoutenable, le roman ne s'y prêtant pas vraiment. Des rebondissements bien sentis, une belle histoire d'amour avec des sentiments sincères. J'ai beaucoup aimé cette dystopie que je recommande à ceux aimant le genre et à ceux voulant découvrir le genre et/ou l'auteure. Personnellement, je ne m'attends pas à une suite, je ne sais d'ailleurs pas s'il y en a une de prévue.
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Nous quittions le tome 1 avec Cahyl et Glark qui fuyaient leur société respective. Dans ce second tome, nous retrouvons nos deux amis dans leur fuite et leur découverte du monde, fort dangereux. Mais s'ils s'étaient fait une idée bien précise de leur nouvelle vie, leurs convictions vont peu à peu s'effriter devant l'ampleur du danger qui les entoure. Pourront-ils un jour rejoindre leur peuple alors que l'un serait discriminé et l'autre tué ?

Au bord du mal est le deuxième tome de la superbe trilogie de Nadia Coste : Fedeylins, publié aux Editions Gründ dans la collection roman. Un premier tome qui avait mis la barre très haut pour la série. Qu'en est-il du second ?

Dans cet univers fantaisiste, Cahyl est un Fedeylins, une sorte de petite fée, et Glark un gorderive, qu'on pourrait apparenter à un crapaud.
Cahyl est un "sans-marque" : Dans son peuple, tout le monde possède une marque derrière son oreille, qui l'attribue à une caste. Pas Cahyl. Après une enfance renfermée et solitaire, et un don d'empathie de plus en plus encombrant, la vie de notre héros bascule le jour de l'extraction de ses ailes (son passage à l'âge adulte). Sa fuite avec Glark va avant tout le faire mûrir et montrer son courage. Mais on va aussi y découvrir un orgueil quelques fois démesuré du Fedeylins (ce qui m'a donné envie de lui donner des claques) et une certaine fragilité de la part de ce peuple. En effet, Cahyl a toujours été surprotégé et il se trouve bien faible face notamment, aux maladies et aux infections.
De son côté, Glark est considéré comme un traître depuis qu'il a fuit la quête suicidaire attribuée à bons nombres de guerrier par son peuple. Si dans le premier roman, le gorderive m'avait paru plutôt "simple" et pas très intelligent, ce second tome nous apprend à mieux connaître ce personnage fidèle et courageux. Il va être très protecteur envers Cahyl qui ne le méritait pas toujours. Je me suis vraiment attachée à Glark.

Dès les premières pages, on retrouve immédiatement ses marques et l'écriture fluide et simple de l'auteure nous entraîne tout de suite ! Contrairement au premier tome où il n'y a avait aucune action, ou presque, celui -ci nous présente nos personnages en continuel mouvement. C'est un contraire très satisfaisant, où nous avons le loisir de découvrir d'autres peuples mentionnés dans le premier tome, et surtout, de voir les confrontation des cultures et de pointer une nouvelle fois les incohérences et les "mensonges ?" dits par les Pères fondateurs. Cependant, n'espérez aucune révélation dans ce tome ! L'action s'enchaîne certes rapidement, avec des fins de chapitre en suspend qui nous font dévorer le livre, mais aucune explication concernant l'absence de marque de Cahyl. Ni son empathie qui prend beaucoup plus de place dans ce tome !

Je ne sais si on peut parler de défaut ou de points négatifs pour ce superbe livre, mais il y a quand même quelques remarques que j'ai envie de faire. La première, est un passage creux dans le livre. Peut-être était-ce parce que j'étais fatiguée, mais dans la première moitié du roman, j'ai trouvé une redondance d'actions avec Cahyl qui était sans cesse malade, blessé ou faible. Et c'est à ce passage que l'orgueil du Fedeylins pointe son nez et j'ai trouvé que ça ne correspondait pas vraiment au personnage. Pour moi, Cahyl est quelqu'un de doux et je ne comprenais pas pourquoi il envoyait paître le pauvre Glark...
Deuxième remarque : j'ai trouvé certaines réaction de nos amis, tout de même adulte dans leur monde, complètement puériles ! C'était du genre "Tu me dis non, alors je te boude." Bien que l'amitié de Cahyl et Glark est mise à rude épreuve durant le roman, car ils se côtoient tous les jours et se disputent souvent, je trouvais quand même cela... très gamin.

Quant à la fin, je l'ai trouvé satisfaisante mais toute de même un peu rapide et bizarre (ceux qui ont lu le livre me comprendront peut-être) notamment le dernier chapitre où je me disais qu'il y avait anguille sous roche. Et visiblement non. Mais les trois dernières lignes remettent l'action en cours... et pour mon plus grand damne, je n'ai pas le tome 3 sous la main !

Bien que rien ne soit suggéré, je ne m'enlève pas dans la tête que Cahyl serait un nouveau Père fondateur (surtout, n'hésitez pas à me partager vos propres suggestions et ce que vous pensez ! J'adore faire ça !)

Que conclure sur ce livre à la cover magnifique ?

Ce fut tout simplement un nouveau coup de coeur ! L'écriture est toujours aussi envoûtante, les personnages sont toujours aussi attachants. Bien que nous passons d'un roman calme à un roman en perpétuel mouvement, j'ai été amplement satisfaite par la tournure des situations et la découverte des peuples environnants. En gros, une superbe roman malgré une fin peut-être un peu trop simple et un petit passage creux !

Je recommande vraiment cette série à tous le monde, pour y découvrir un monde merveilleux et séduisant ! Il peut se lire dès 10 ans mais conviendra autant aux petits qu'aux grands ! Si vous hésitez encore : foncez !!!
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Dans ce petit roman, nous retrouvons Albert, le premier maître de Joey dans Cheval de Guerre, maintenant âge de soixante ou soixante-dix ans. Et il semblerait que Albert est un petit secret qu'il aimerait bien délivrer à son petit fils...

Le secret de grand-père est un petit roman de la plume de Michael Morpurgo, publié aux Editions Folio dans la collection cadet (c'est à dire les premières lectures.) C'est un roman très jeunesse, destiné à partir de 9 ans, avec 120 pages environ, écrit en gros caractère et illustré.

Albert est un grand-père plutôt bougon, avec un fort caractère mais quand même gentil et surtout avec un grand coeur. Il m'a fait penser à son père (cf Cheval de guerre) et j'ai trouvé ça amusant. Le livre se compose de deux parties car il y a une histoire imbriquée dans l'histoire principale.

Dans l'histoire principal, nous suivons "l'action" du point de vue du petit-fils. Bien que cette partie soit bien écrite, elle ne m'a que moyennement emballée, certainement car c'était très jeunesse et que le secret... ben il est destiné à un jeune lecteur. De plus, j'ai noté quelques problèmes de narration : un manque de ponctuation qui entraînait des confusions et je me suis plusieurs fois demandé qui parlait, surtout à un passage. Hormis ce petit détail, l'histoire principale reste intéressante mais très jeunesse.

La seconde partie, intitulé L'histoire de grand-père, m'a nettement plus plu pour un détail débile : Ayant regardé le film Cheval de guerre par Steven Spielberg, je m'étais fait la réflexion, en lisant le livre du même nom, qu'une scène importante du film, celle du pari, avait complètement été inventée par le réalisateur. Mais pas du tout puisque c'est ici que l'on retrouve cette scène, avec le père d'Albert qui a fait un pari fou contre un vieil ennemi. Du coup, j'ai beaucoup aimé cette partie, et j'ai aimé retrouver l'ambiance du film, cette-fois parfaitement retranscrite.

Pour conclure sur ce petit livre ?

C'est un petit roman très jeunesse accessible dès 9 ans qui m'a plutôt plu en définitive, malgré une première partie très jeunesse et plutôt moyenne car un petit défaut de narration a freiné ma lecture. Mais la seconde partie m'a nettement plus plu et je garde un avis plutôt positif de ce roman !
Je le recommande à ceux qui ont lu Cheval de guerre (c'est assez intéressant de voir Albert vieux) et aux jeunes lecteurs.
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A l'aube de la première guerre mondiale, Joey est acheté sur un coup de tête par le père d'Albert. Entre le jeune garçon de 14 ans et le cheval va se créer un lien inimaginable et indéfinissable. Malheureusement, par soucis d'argent, Joey est vendu au capitaine Nicholls et part faire la guerre en France. A partir de ce moment, il va enchaîner diverses maîtres avec pour but de retrouver son seul vrai maître : Albert...

Cheval de guerre de Michael Morpurgo est un livre qui se dresse entre l'Angleterre et la France durant la première guerre mondiale. Ce petit roman de 170 pages, dressé dans un style davantage jeunesse, nous amène à suivre un cheval, Joey, un demi-pur-sang, engagé malgré lui dans l'armée. Si on peut certes noter une certaine intelligence ainsi qu'une certaine robustesse, il faut bien avouer que Joey a aussi beaucoup de chances de tomber sur de bons maîtres. Car, bien que courageux, c'est avant tout un cheval naïf, jeune, perdu et qui a besoin de personnes autour de lui. Nous sommes assez loin de l'image du cheval héroïque que nous renvoyait le film... Il faut cependant souligner le trait caractéristique du livre : nous y suivons les pensées d'un cheval, ce qui est plutôt innovant je trouve.

L'histoire en elle-même est sympathique, le style d'écriture fluide et prenant. Tout au long du livre, nous avons le loisir de découvrir quelques illustrations, que j'ai trouvé quelques fois hors contexte mais que j'ai tout de même apprécier.

Mais si ce roman avait toutes les qualités d'un livre jeunesse sympathique, et malgré le talent indéniable d'écriture de l'auteur, il y a quelque chose qui m'a rebuté, sans que je sache vraiment quoi. J'ai tout d'abord noté une absence d'émotion, mais peut-être est-ce parce que je n'ai pas trop accroché, bien que le personnage de Joey soit assez attachant...
De fait, ce roman fut pour moi un os et j'eue beaucoup de mal à le lire. Je mets cela sur le compte du film. En effet, le livre et le film sont complètements différents. L'image de Joey est très différente entre les deux supports et surtout, l'histoire du livre est complètement différente de celle du film... et aussi moins bien, malheureusement. Je n'ai pas ressenti les émotions que je recherchais, j'ai trouvé qu'il n'y avait même pas d'émotion dans le livre !
J'ai donc comparé le livre au film pendant une bonne partie du bouquin et c'est malheureusement en cela que le roman fut une déception : j'ai trouvé que le livre ne valait absolument pas le film...

Que peut-on conclure de ce livre ?

Faisant abstraction du film, le livre est intéressant, notamment par le fait de suivre les pensées d'un cheval. L'écriture est fluide et maîtrisée mais nous demeurons dans de la jeunesse, donc le style est plutôt simple. Si Joey est un cheval robuste et courageux, il faut aussi noter qu'il est naïf et complètement perdu, et qu'il a la chance d'avoir de bonnes personnes autour de lui. J'ai trouvé d'ailleurs cela bizarre de mettre en avant le fait que les hommes s'inquiètent davantage des chevaux que des humains (désolée, ce n'est pas ce que je ferais...)
Malheureusement, le livre ne vaut pas le film (selon moi) et je pense que les personnes doivent faire une choix : lire le livre OU regarder le film car ils seront forcément déçus par l'un ou par l'autre !
Je recommande ce livre aux enfants dès 10/11 ans. Pour ceux qui souhaitent découvrir cet auteur, je leur recommande plutôt Le Soldat Peaceful !
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date : 16-05-2012
Oleg Lerner est un jeune juif de douze ans, enfermé dans le ghetto de Varsovie. Il lui arrive cependant d'en sortir clandestinement afin de se procurer quelques vivres. C'est donc en-dehors du ghetto qu'il se trouve quand celui-ci est brûlé, les habitants déportés ou exécutés ou certains parvenant à s'enfuir. Sans nouvelle de de sa famille, Oleg va tenter de s'engager dans la résistance et tenter de retrouver les siens...

Publié aux Editions Syros dans la collection les uns les autres, L'Odyssée d'Oleg Lerner est écrit par Larissa Cain qui a été elle-même enfermée dans le ghetto de Varsovie. Rédigé dans un style plutôt jeunesse, ce petit roman de 140 pages et quelques nous ramène à l'époque de la sombre seconde guerre mondiale et la Soah. Nous y suivons Oleg, jeune garçon de douze ans mais ayant perdu son insouciance trop tôt, courageux et intelligent bien que quelques peu impatient ! On s'attache rapidement à Oleg qui aurait pu être n'importe quel jeune juif de cette cruelle époque ! Il va rencontrer pas mal de monde dans son aventure pour survivre, des personnages dont nous ne saurons pas, malheureusement, leur devenir pour la plupart. Quand bien même cela est compréhensible, j'aurais aimé savoir ce qui arrivait à certain des personnages secondaires.

Le livre se lit très rapidement, l'écriture nous entraîne et Oleg est plutôt attachant. Malgré un livre agréable et intéressant, nous pouvons aussi mettre en avant quelques défauts avec notamment, cette impression qu'Oleg ne grandit pas. Or, il prend 5 ans entre le début et la fin du livre, cinq années qui ne se ressentent pas pour le lecteur : Oleg paraît toujours le même entre ses douze et ses dix-sept ans...
Autre petits "problèmes" que je souhaite mettre en avant : l'auteur ne parle jamais du nazisme, seulement des Allemands. Pour un livre destiné à un publique relativement jeune, je pense qu'il est important de modérer ses propos tout de même : tous les Allemands n'étaient pas des nazis, loin de là ! On en parle certes peu, mais il y a eu de la résistance en Allemagne avec des Allemands qui ont protégé des juifs !

Ces deux petits défauts notables n'entravent cependant rien de l'histoire et du livre. Nous avons plaisir à suivre Oleg dans son aventure peu approfondie en émotions : j'avoue que je m'attendais à pleurer mais il n'en fut rien.

Que peut-on en conclure ?

Un récit qui demeure agréable malgré quelques petits défauts. Peu d'émotion mais beaucoup de courage dans ce livre ! Nous ne pouvons qu'admirer la force du petit Oleg, sa force et son combat pour gagner sa liberté et celle de sa famille !
Quand bien même n'est-ce pas un roman mémorable, destiné davantage à la jeunesse d'ailleurs, c'est un roman fort sympathique et une auteure à découvrir !
Pour les jeunes gens, à partir de 10 ans !
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Le garçon qui aimait les bébés est un petit livre de 70 pages, écrit par Rachel Hausfater-Douïeb et édité par les Editions Thierry Magnier. On y suit Martin, dans une époque proche de la nôtre, qui partage une passion sans borne et parfois dérangeante, pour les bébés, malgré les moqueries de son entourage. Quand sa copine Louise tombe enceinte, il y là voit le plus précieux cadeau que la vie peut lui offrir.

Martin est un garçon sympathique auquel on n'a pas vraiment le temps de s'attacher à cause de la petitesse du roman. On peut cependant noter une grande maturité pour son âge.

Le roman en question étant petit, il est plutôt dur d'en parler. L'histoire est relativement simple, sans plus de suspense que cela. Elle se déroule rapidement, avec un enchaînement des évènements sans rebondissement, mais le roman ne s'y prête pas. J'ai trouvé que le style d'écriture donnait un trait de poésie au roman.

Cette maison d'Editions traite souvent de faits de société. Dans ce roman, je pense que l'auteur veut mettre en avant le fait qu'un garçon puisse avoir une passion pour les bébés aussi bien qu'une fille sans avoir à subir de moqueries !

Que peut-on en conclure de ce tout petit livre ?

Un roman un peu court mais poétique. Une lecture agréable que je vous invite à découvrir.
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Dans ce livre, nous suivons Pénélope Green, une jeune fille de bonne famille qui vient tout juste de perdre son père et qui se retrouve un peu seule au monde, orpheline. Elle décide de se prendre en main après quelques mois de deuil et de suivre les traces de son paternel, qui était journaliste pour un journal prestigieux. Pour sa première enquête, elle reprend un dossier que son père a brûlé sur son lit de mort et dont elle n'a aperçu qu'une adresse qui va la conduire dans les quartiers malfamés de Londres...

Publié aux Editions Carterman, La chanson des enfants perdus est le premier tome de la nouvelle série de Béatrice Bottet : Pénélope Green. Ecrit dans un genre plutôt d'aventure, ce roman d'un peu plus de 300 pages nous entraîne dans une société anglaise de 1880 où devenir journaliste pour une femme de son rang est absolument scandaleux ! (pour une femme tout court je crois !)

Nous y suivons Pénélope Green qui sort tout juste du deuil de son père. C'est une jeune fille au caractère bien trempé, féministe jusqu'au bout des ongles (mais vu l'époque et les remarques incessantes qu'elle doit essuyer de la part d'une gente masculine bien machiste, il y a de quoi !) et un peu du genre "Je fais ce que je veux !" Si on peut la décrire comme étant courageuse, dire qu'elle n'a pas froid au yeux... je dirais surtout d'elle qu'elle assez intrépide et plutôt imprudente. On se rend rapidement compte que même si elle transgresse dans son milieu, elle a quand même vécu dans un monde de richesse où tout allait bien (ou mieux que dans les quartiers malfamés de Londres) et qu'elle ne connait absolument rien au "monde" qu'elle va découvrir. Intrépidité et imprudence qui côtoient une naïveté qui va bien lui jouer des tours ! Elle se méfie pourtant assez mais pas comme il faut, accordant sa confiance peut-être un peu trop rapidement avec certains personnages (avec raison ?). C'est aussi une jeune femme qui aime se faire obéir !
Bref, une héroïne bien comme il faut malgré quelques fois où l'envie de la rappeler à l'ordre nous saisit !

Le petit défaut de ce bouquin bien plus qu'agréable, à la limite du coup de coeur quand même !, est une trame assez facile à deviner (peut-être que le côté "young" est majeur dans ce livre...) mais qui est rattrapée par une écriture fluide et qui nous entraîne très rapidement, retranscrivant émotions avec parfois trop de précision (ce qui nous horrifie), justesse et simplicité. Malgré cette trame rapide à deviner qui gâche les coups de théâtres, nous avons là une très belle aventure, avec n'empêche quelques faits notamment impossible à deviner et un roman assez... horrifiant par certains abords, par certains personnages. La fin est tout simplement... Wahou ! et c'est vraiment cette impression qui reste à la fin du livre. Les cinquante dernières pages se dévorent quand bien même on avait déjà deviné... On ne s'attend pas à ça, à ces évènements, à ce dénouement, à cette horreur (ce n'est pourtant pas un roman d'horreur mais j'en suis ressortie avec cette impression : "horrifiée" ! )

Autant vous dire que je ne m'attendais absolument pas à ça et que j'en suis plus que ravie ! J'ai lu le livre d'une traite : les pages se tournent très rapidement, l'aventure est vraiment prenante (même quand on pense avoir deviné ! (et qu'on a raison !)) et c'est avec plaisir que j'attends le prochain tome !
J'omets de parler des personnages secondaires avec intention car ce sont justement ces personnages que j'ai jugé intéressants, horrifiants notamment ceux venant des quartiers malfamés, (ce qui traduit bien une différence de condition !)

Pour ceux l'ayant lu :
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C'est Herbert Cox que j'ai trouvé horrifiant à la fin du livre ! Ce mec était vraiment devenu fou !!!
J'ai aussi trouvé le titre trop révélateur ! Perso, c'est celui-ci qui m'a rapidement mis sur la piste...


Que peut-on conclure de ce petit livre ?

C'est vraiment un livre différent ce qu'on pourrait s'attendre ! Il a vraiment su me surprendre malgré une trame assez simple à deviner, par l'évolution des personnages, par les émotions auxquels je ne m'attendais pas ! L'écriture de l'auteure nous saisit et nous entraîne ! L'héroïne est attachante, bien qu'on n'aimerait parfois la rappeler à l'ordre ! Un roman que peut-être certain décriront comme trop jeunesse, mais qui a su me séduire et qui n'est pas passé loin du coup de coeur ! J'attends la suite avec impatience ! (suite qui malgré la fin de l'aventure dans ce tome, aura tout de même une certaine continuité avec celui !)

Je le recommande à tous, dès 13/14 ans, pour une lecture agréable et simple ! Je ne le recommande pas forcément aux personnes amateurs de grande enquête, mais aux autres : Pénélope Green saura vous séduire ! (je pense !)
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Tout est clairement expliqué dans ma vidéo mais voilà, j'ai abandonné ce livre au bout de 100 pages. Aussi, ça ne va être une chronique pour expliquer pourquoi j'ai aimé ce livre, mais pourquoi je ne l'ai pas apprécié.

Elément jouant en la défaveur du livre : j'ai lu les deux premiers tomes il y a quasi deux ans. Mais j'ai beaucoup aimé ces deux premiers romans, avec quasi un coup de coeur pour le second ! J'appréhendais donc le retour à cet univers que j'avais quitté depuis longtemps.

La séparation entre le tome 2 et le tome 3 ? Aucune. On ne dirait pas qu'on change de bouquin, mais qu'on change de chapitre. Il n'y a aucun récapitulatif. Et même si je suis un cas à part avec mes deux ans, je trouve quand même cela bizarre ! Il y a dû avoir quelques mois de différence entre les deux romans quand même...
Enfin, malgré cela, petit à petit, j'ai recommencé à retrouver mes marques, même si je n'arrivais plus à me souvenir des détails...

Cependant, au bout de 100 pages, que se passe-t-il ? Rien. Sinon leur histoire d'amour niaise du "Je t'aime, mais je te fais souffrir, je dois te quitter, mais non mon amour..." bref, ce n'est pas sans nous rappeler Twilight. Oh ! Détail important : l'histoire d'amour de ce livre a toujours été niaise XD Mais avant j'aimais (parce qu'elle ne faisait pas 100 pages !)

Je crois que, le problème majeur de ce livre, est qu'il s'adresse à un public plus jeunesse, genre collège/lycée. Et je crois que le problème avec moi, c'est que j'ai grandi. C'est rare que je trouve un roman TROP jeunesse mais là, se fut le cas. Plutôt que de passer un mauvais moment lecture et garder un mauvais souvenir de cette série, j'ai préféré refermer le livre et abandonner la série.

En lisant les chroniques autour de moi, j'ai remarqué que beaucoup disait que le début du livre était très long !!! Je pense que j'ai arrêté dans cette partie, avant que l'action démarre. Je sais qu'en ce moment, je ne laisse pas beaucoup leur chance aux livres...

Alors, que pouvez-vous conclure de cette chronique négative ?

Je pense qu'il est important que vous vous fassiez votre avis par vous-même. Comme je le répète, j'ai adoré les deux premiers tomes ! Néanmoins, je pense que ce livre se destine à un public plutôt très adolescent. Mon but n'est pas de descendre le livre, qui a quand même une certaine notoriété. Mais je m'imaginais mal lire encre 3 livres derrière celui-ci avec ces personnages et cette histoire d'amour.
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Nous suivons Mercy, mécanicienne à Tri-Cities, qui n'est pas totalement humaine : Elle est métamorphe. Alors que sa vie se déroulait sans trop d'anicroche, elle découvre un soir un cadavre devant sa porte et la maison de son voisin sans dessus-dessous. Son voisin, Adam, l'alpha de la meute de Tri-Cities, a été agressé et laissé quasiment mort tandis que sa fille Jessica, alias Jesse, a été enlevée. Mercy décide de leur venir en aide et va tout faire pour retrouver Jesse.

L'appel de la lune est le tome 1 de Mercy Thompson, publié aux Editions Milady et écrit pas Patricia Briggs. C'est aussi pour moi, le premier roman bit-lit adulte que je lis.
L'histoire se déroule dans le Montana, en Amérique, dans une époque proche de nous. Mercy y vit paisiblement, en tant que mécanicienne, tout en côtoyant des créatures de la nuit style faës, vampires, loup-garous... Si on ne nous la décrit pas physiquement, on se rend rapidement compte que Mercy a un caractère bien trempé ! Têtue, voire plutôt bornée, elle a le chic de faire ce qui lui plait ! Mais c'est aussi quelqu'un de courageux et de fidèle. Elle est intelligente et possède un côté un peu fragile, ai-je trouvé par certains abords. Son passe-temps favori ? Mettre en rogne Adam, avec qui elle semble avoir quelques affinités !

Du côté des actions, l'histoire s'installe très rapidement. On rentre rapidement dans l'histoire. La mythologie des loup-garous est rapidement abordée mais sans trop de détails, comme si le lecteur connaissait déjà tout. Ce qui rend le début un peu brouillon car on nous lance des mots style "Marrok" sans trop nous expliquer le sens.Cependant, ce dernier (le sens) arrive rapidement pendant notre lecture.
Les actions s'enchaînent assez rapidement, nous laissant peu de répit. Il y a une foule dense de personnages secondaires, surtout des loup-garous mais aussi quelques vampires ou faës. Cependant, ces personnages secondaires restent assez superficiels ce qui nous permet de les intégrer facilement et de s'attacher à eux plutôt rapidement, en apprenant à les découvrir peu à peu.

Si dans la vidéo je ne trouve aucun défaut, après réflexion, un détail me chiffonne. Dans ce livre, la mythologie vampire est légèrement abordée. Sauf qu'il n'y a qu'un scène de vampires et après réflexion, je n'y trouve d'ailleurs au intérêt (ou pour la suite ?!)

L'écriture est rapidement prenante et fluide. L'auteur insère quelques traces d'humour ici et là, ce qui est fort agréable : nous allons du petit sourire au petit rire ! Ce sont souvent les réparties de Mercy, entre ironie et humour, qui nous tirent un sourire.
Dans ce premier tome, pas de scène de sexe, juste quelques flirts (un bon point pour le livre !) malgré une couverture qui pourrait laisser présager le contraire.

Ce premier livre peut être lu en un tome unique : la fin est une vraie fin, on a toutes les réponses que l'on cherchait. Peut-être cela intéressera-t-il les gens qui hésitent à tenter cette série !

Que peut-on conclure de ce premier tome ?

Un écriture fluide pour des actions denses et qui s'enchaînent rapidement. Un monde intéressant et bien abordé. Des personnages attachants et une héroïne à fort caractère. Pas de triangle amoureux pour le moment mais quelques flirts et allusions cependant. Le tout pour un livre charmant et entraînant, que je recommande assez aux personnes qui ont envie de découvrir la bit-lit sans prise de tête !
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Bouleversé par les derniers évènements, comme l'enlèvement de sa mère, Indiana ne voit cependant pas les choses se calmer, mais pire, empirer. Ainsi, grâce à son don, découvre-t-il le corps de Seamus, entre la vie et la mort. Malheureusement, il n'a pas le temps de s'apitoyer car les vampires débarquent, à la recherche des fous qui ont été libérés de la Clinique. Dont les plus puissants vampires : les Seigneurs. Quelles sombres manigances préparent Brandkel et quel sera le prix à payer ?
Quoi qu'il en soit, Indiana Teller va tenter de déjouer les sombres machinations qui se trament dans l'ombre, en tentant de préserver les gens qu'ils aiment, se préserver lui-même et préserver son secret.

Publié aux Editions Michel Lafon, ce second tome, Lune d'été, poursuit la lignée du premier. Sophie Audouin-Mamikonian nous capte dès les premières pages dans une aventure à couper le souffle. Après avoir développer la mythologie des loup-garous dans le précédent tome, voici qu'elle développe celle des vampires, ma foi très intéressante.

Côté personnage, les anciens évoluent et de nouveaux apparaissent. Indiana devient beaucoup plus sûr de lui, plus perspicace et encore plus habile et rusé. Quant à Katerina, qui va en subir de belles pendant ce tome, nous la découvrons davantage. Si pendant un moment, nous la trouvons égoïste, nous changeons rapidement d'avis en voyant sa force et son courage. Son caractère s'affirme et elle prend ses positions.
Du côté de la Meute et de la famille d'Indiana, nous percevons vraiment et avec force les liens et l'amour qui relie les membres entre eux. La grand-mère d'Indiana, Amber, est mis davantage en avant et nous apprenons à la connaître, derrière cette couverture de femme froide et austère. Axel, devenu chef de Meute des Semis, est toujours présent fidèle et mystérieux. Quant à Chuck, nous avons tout le loisir d'apprécier ses maladresses. Et nous faisons plus amplement connaissance avec Dave qui, bien que restant un personnage très secondaire, est présent à quasiment chaque moment.
Le nouveau personnage central est une vampire, Annabelle. Froide, forte et belle, nous mettons un moment avant de cerner ce personnage. Mais au cours du roman, nous apprenons à la connaître et nous nous y attachons, bien qu'un climat de méfiance règne...
Mais c'est surtout Tyler que nous découvrons dans ce roman. Notre avis ne cesse de changer durant tout ce tome, entre la pitié, la compassion, puis le dégoût et la détestation. C'est un personnage qui évolue beauoup et nous ne savons que penser de ce garçon arrogant et torturé par son père. Cependant, notre avis est définitivement fait à la fin du roman : méchant ou gentil ? (par beaucoup d'impression, il me rappelait Drago dans HP)

L'histoire de ce roman est haletante et nous enchaînons actions et rebondissements sans pouvoir nous arrêter. Chaque chapitre met en doute nos convictions et les découvertes. Nous nous mettons à voir des complots partout, à soupçonner tout le monde. Nous avons quelques coups de théâtre bien sentis et imprévisibles. Même si le don de rebrousse-temps en une nouvelle fois, laissé en arrière, il est néanmoins davantage présent et essentiel.

La fin est à couper le souffle et nous laisse sur notre faim : vivement le prochain tome !

Que devons-nous conclure de ce roman ?

Ce livre est un livre très dangereux : impossible de le refermer une fois commencer ! L'histoire et l'action démarrent immédiatement et les rebondissements s'enchaînent les uns aux autres. Actions, coups de théâtres, amour, amitié, trahison... Ce second roman coup de coeur nous entraîne dans une histoire à couper le souffle !
Je le recommande grandement aux amoureux du fantastique, à ceux qui aiment Sophie Audouin-Mamikonian et à ceux qui hésitent : foncez !
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Ce livre met en scène Indiana Teller, fils d'un loup et d'une humaine, qui, pour le plus grand damne de sa famille, est humain. Après le meurtre de son père par sa mère et parce que cette dernière est devenue folle, Indiana vit avec ses grand-parents, Les Alpha Suprêmes des loup, élus démocratiquement.
Après une enfance solitaire parmi la meute, Indiana obtient de ces grand-parents l'autorisation d'aller à l'université contre la promesse qu'il ne tombe pas amoureux d'une humaine afin que Indiana épouse et ait des enfants avec une louve, et donc des louveteaux... Surtout, ils espèrent qu'il ait hérité du don de sa mère : le don de pouvoir remonter le temps...
A l'université, Indiana rencontre Tyler Brankel, fils du pire ennemi de son père, et Katerina O'Hara, une humaine dont il tombe éperdument amoureux... comme Tyler. La vie aurait pu être plus ou moins paisible malgré ce petit détail contrariant si un échafaudage ne lui était pas tombé dessus, déclenchant ainsi ses pouvoirs... Accident ou tentative de meurtre ?

Publiée aux Editions Michel Lafon, Sophie Audouin-Mamikonian nous offre une nouvelle série avec ce premier tome d'Indiana Teller : Lune de printemps. Une série axée sur la mythologie des loup-garou, notamment pour ce premier tome.

Ce premier tome met en scène Indiana, nom du chien d'Indiana Jones (marrant quand on sait qu'il vit avec des loups ^^). C'est un jeune homme immense, avec des cheveux blonds aux pointes noires. Indiana est vraiment quelqu'un de courageux, de fidèle et de très intelligent. Au fil du livre, on le voit s'affirmer davantage face aux loups...
Il y a aussi Katerina, une jeune visiblement très belle, forte et courageuse mais aussi fragile. Vivant plutôt pauvrement, elle se tue dans ses études afin de pouvoir rembourser les prêts de son père... Si elle ne voit pas que Indiana est amoureux, elle repousse sans cesse Tyler, précisant ne pas vouloir de petit ami car cela la déconcentrait de ses études.
Quant à Tyler, c'est un fils à papa, arrogant, qui déteste Indiana mais qui n'hésite pourtant pas à le protéger... Si on le trouve plutôt courageux et même sympathique à un moment, on a plutôt tendance à le détesté à la fin du roman...

L'histoire commence en parlant de l'enfance d'Indiana et on n'arrive à l'université qu'au bout d'une centaine de pages. Le début pose vraiment bien l'histoire, sans qu'il ne se passe grand chose : on apprend à découvrir les loups, et la famille d'Indiana. Si la famille paraît austère et n'aimer Indiana que par intérêt, on découvre au fur et à mesure, un amour sincère.
Mais l'aventure ne commence réellement qu'au bout de 100 pages, quand il arrive à l'université et que l'échafaudage lui tombe dessus. S'ensuit une suite innombrable de coïncidences et d'évènements bizarres qui s'enchaînent les unes aux autres et nous empêchent de pouvoir reposer le livre !
Le style d'écriture est fluide, avec un peu d'humour ici et là. Malgré quelques défauts notés ici et là, avec notamment la thématique du rebrousse-temps peu, voire presque pas du tout, abordée dans ce tome, nous sommes accrochés au livre sans plus pouvoir s'arrêter. Les pages sont cependant grandes et pleines d'écriture et ne se tournent pas forcément rapidement mais cela, on ne l'aperçoit plus à la fin !

Que peut-on en conclure ?

Que ce fut un véritable coup de coeur ! J'ai été emportée par la plume de l'auteur et l'histoire. Je n'ai juste qu'une hâte : me plonger dans la suite !
Une histoire bien ficelée, du suspense, de l'action, de l'amitié et de l'amour... Le tout mélangé dans un cocktail qui vous enivra et vous empêchera de pouvoir refermer le livre ! Un de ces livres que je qualifierais de livre dangereux : Une fois commencée, impossible de le refermer !

Je le recommande aux fans de Sophie Audouin-Mamikonian et à tous ceux qui hésitent à le lire ! Ce livre est une pure merveille !
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Troisième cycle du Monde Emergé, Légendes du Monde Emergé est une suite quasiment directe de Guerre du Monde Emergé. C'est pour cela que je recommande de lire ce livre après avoir lu le cycle II pour une meilleure compréhension.

Dans ce nouveau livre, nous découvrons deux personnages. Notre héroïne, Adhara, est une jeune fille qui s'est réveillée au beau milieu d'un pré, amnésique. Attaquée par deux brigands, elle est sauvée par Amhal qui s'attache à elle et qui lui promet de l'aider à retrouver son passé... Mais une maladie inconnue apparaît brusquement et se propage très rapidement dans Le Monde Emergé. Celui-ci se retrouve bien vite avec d'innombrables morts. Mais si cette maladie n'était là que pour servir les sombres desseins du mal ?

Dans ce nouveau roman de 530 pages, Le destin d'Adhara, publié aux Editions Pocket Jeunesse, Licia Troisi nous dépeint deux personnages totalement différents mais auxquels on s'attache immédiatement.

Adhara est la pureté à l'état pure. Elle est d'une fragilité sans équivoque, que l'auteur nous fait parfaitement ressentir au travers des pages. Elle se retrouve dans un monde dont elle ne se rappelle rien, complètement perdue. Elle s'attache à Amhal comme une bouée de sauvetage avant que les sentiments ne deviennent bien plus.
J'ai beaucoup aimé ce personnage, qui évolue en une jeune fille forte et combative. Je me suis immédiatement attachée à elle, avec une envie de la protéger de ce monde. C'est une héroïne très différente de Nihal ou Doubbhée, les précédentes, mais que j'ai vraiment adoré et que j'ai hâte de retrouver !

Quant à Amhal, il a quelque chose de ténébreux en lui. Apprenti chevalier du dragon, il vit avec un monstre, une rage qui survient à n'importe quel moment et qui le rend fou, qui le fait tuer et aimer ça. Il a très peur de faire du mal à Adhara mais celle-ci à aussi le pouvoir de le faire se maîtriser et de l'apaiser. C'est une sorte de paix que trouve Amhal auprès de cette jeune fille impuissante et terrifiée.
Si ce personnage évolue, il le fait beaucoup moins que Adhara. J'ai trouvé ce personnage attachant mais auquel j'aurais bien foutu quelques claques. Je ne comprends pas comment il puisse être aussi aveugle !!! (vous comprendrez en lisant le livre...)

Si l'on pouvait lire Guerres plus ou moins séparément de Chroniques, on ne peut lire Légendes sans avoir lu Guerres et je recommande même d'avoir lu Chroniques avant ! Bref, je recommande vraiment la lecture de la série dans l'ordre chronologique afin de comprendre l'horreur qui se joue dans ce roman. Car une nouvelle fois, l'auteur ne nous ménage pas et nous dresse un scénario... horrible pour tous les fans de la série. Pendant tout le roman, on est en train de prier pour se tromper... Et cette horreur est ce qui nous fait avaler les pages.

C'est vraiment l'un des sentiments principaux de ce livre, "l'horreur" dans le sens qu'on ne veut pas qu'il se passe ce qui se passe. Puis, survint l'incompréhension, le "Pourquoi ?"...

Le rythme du roman est saisissant. Les actions s'enchaînent mais la quête ne commence pas dans ce tome. Ce qui est une différence avec les deux cycles précédents mais certainement pas un défaut ! J'ai vraiment aimé découvrir Adhara et Amhal. Et j'ai vraiment très hâte de lire le prochain tome !

En conclusion

Un roman... bouleversant et effroyable, un retournement auquel je ne m'attendais pas de la part de l'auteur. Un livre dont on reste accroché pour savoir si la fatalité va l'emporter... Du rythme, des actions, et un suspense... Ne reste désormais qu'un seule question : Pourquoi ?! En tout cas, je ne lui ai trouvé aucun défaut !
Je recommande ce livre seulement après avoir lu au moins le cycle II et encore mieux les deux premiers cycles pour une meilleure compréhension.
Et je recommande cette série aux amoureux de la fantasy ! Et pour ceux qui ont aimé Nihal, vous allez adorer Adhara alors foncez !!!
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Dans ce dixième tome publié aux Editions Nathan, The Midnight Library de Nick Shadow nous ouvre les portes de trois nouvelles nouvelles (bouh, vilain jeu de mots !). Je tiens à préciser que les tomes de cette série peuvent se lire indépendamment les uns des autres. Chaque tome est un recueil de 3 nouvelles dans le genre épouvante-fantastique.

Dans ce tome-ci, la première nouvelle se prénomme "Issue fatale" et donne son nom au recueil. Elle met en scène quatre adolescents, Emma, Matt, Abby et Tyler. Ces quatre amis sont en sortie scolaire pour visiter la reconstitution vivante d'un village de colons en Amérique. Sauf que ce village est un peu trop réel...
C'est un nouvelle agréable mais dont on devine très rapidement la fin quand on est habitué au style de l'auteur. Elle est néanmoins sympathique, le style de l'auteur est fluide et on est rapidement pris par l'histoire.

La deuxième nouvelle, "Le Concierge", nous présente à nouveau quatre adolescents, Alex, Jason, Ben et Richard, qui se réunissent rituellement chez l'un d'eux pour regarder un film. Cette fois-ci, c'est chez Alex et il leur propose un film d'horreur...
C'est certainement la meilleure nouvelle du recueil. J'étais pas très à l'aise en la lisant, un peu angoissée quand même ! Cette histoire a été très intéressante car je n'ai pas vu tout de suite où l'auteur nous emmenait...

La dernière nouvelle, et celle qui m'a le moins plu, se prénomme "Objet trouvé". On y découvre Joe, qui trouve un portefeuille...
J'ai été plutôt déçue car celle-ci n'était pas du tout innovante et très prévisible. Nick Shadow a écrit plusieurs nouvelles de ce genre dans ses recueils précédents...

En conclusion, que dire de ce tome 10 ?

Issue Fatale demeure un recueil intéressant mais ne sera pas mon préféré. Une nouvelle très intéressante, une décevante et une agréable, je vous encourage néanmoins à découvrir cet auteur dont le style d'écriture est fluide et prenant.

Si vous voulez lire un recueil, je vous recommande L'ultime partie, mon préféré, ou Les voix.
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Nous retrouvons notre Jasper pour un début pour le moins étrange puisque, convoqué à l'Association, personne n'est là pour l'accueillir. Le hasard fait qu'il est embarqué malgré lui dans une filature et jamais notre héros n'a été réputé curieux (non, jamais ^^)...

Que dire de ce roman ? Ma mère l'a trouvé moins bien mais pas moi. Comme les précédents tomes, j'ai été embarquée par l'histoire et le style. Une fois lancée, il fut dévoré en 1h30, comme les précédents. Cependant, il est présenté un peu différemment. Le tome précédent avait déjà commencé à changer de présentation. Pour moi, cela ne m'a pas plus ou déplut : je dévorais les pages.
L'écriture et le rythme sont égaux à eux-même. Du point de vue de l'histoire, aucun changement : aucune réponse pour de nouvelles interrogations. Une fin qui nous laisse en plein suspense et effroi... Cependant, j'ai du mal à m'imaginer que le tome sept, le prochain donc, soit le dernier. J'ai au contraire, l'impression d'être en plein milieu d'une série et je suis curieuse de voir comment l'auteur va conclure.

Côté histoire, nous découvrons davantage Rose tandis que le mystère entoure Walter. Nous apprenons aussi à découvrir les agents stagiaires Nina et Jules. Quant à Ombe, elle rôde dans la tête de Jasper sans trop qu'on sache pourquoi...

POUR CEUX AYANT LU LE LIVRE !

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La mort du Sphinx m'a surprise, moi qui pensais qu'il était méchant ! J'ai été étonnée de découvrir que Rose était une sorcière. Par contre, la fuite de Walter m'atterre !
Quant à Nina, bizarrement, je me méfie un peu. Enfin, ça fait un peu coup de foudre et ce n'est pas vraiment le genre de l'auteur !

Ma conclusion

Un tome qui se poursuit dans la lignée de la série. Toujours de l'action, toujours des énigmes, toujours des questions sans réponse ! Que ceux qui hésitent encore à lire la série n'hésitent plus !
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date : 13-03-2012
Mon avis

La reine des mots a été publié par les Editions Flammarion et écrit par Armand Cabasson. Ces 448 pages peuvent impressionner mais les caractères sont plutôt grands et les pages bien aérées ce qui nous fait tourner ces pages beaucoup plus vite que l'on y croirait.

Ce livre n'est pas du tout un roman fantastique mais plutôt dans le genre Histoire de vie. Dressé dans une époque contemporaine, il met en scène Jenny, en proie à une sorte de dépression. Cette adolescente, sage et bonne élève, se met à tout détruire sur son passage ! Evidemment, elle va atterrir chez un psychiatre qui va l'aider à trouver ce qui ne va pas.
Jenny est quelqu'un de sympathique et d'attachant mais je ne garderai pas d'elle un souvenir mémorable. Elle adore la lecture et manie les mots avec dextérité. Elle a énormément d'imagination et s'invente rapidement des choses. Ce côté m'a beaucoup plus au départ, après moins.

Afin de garder un peu de suspense pour le livre, je ne vous en dévoilerais pas plus concernant les personnages ou l'histoire. Pourquoi ? Parce qu'en fait, ce livre n'a pas vraiment de suspense ou d'aventure et on comprend vite où l'auteur nous emmène et quel est le "problème" de Jenny. Pas de coup de théâtre non plus, c'est une histoire qui se lit simplement, que l'on découvre tranquillement. Ne prenez pas ce point comme négatif : cette absence d'action correspond entièrement au style du livre et ne lui enlève rien !

Même si l'écriture de l'auteur est maîtrisée, les personnages plutôt attachants et l'histoire, bien que relativement simple, assez prenante ; et bien que je sois rentrée immédiatement dans ce livre, je me suis aussi rapidement lassée. C'est en effet, de mon point de vue car je sais que ce roman fut un coup de coeur pour l'un de mes partenaire, le gros point faible de ce roman, notamment quand on n'a pas la possibilité de le lire d'un coup. J'ai en effet trouvé ça un peu long, avec beaucoup de description quand Jenny s'embarque dans ses histoires. Le problème, c'est que le mal-être de Jenny, on en trouve très rapidement la cause alors, même s'il y a quelques rebondissements, l'histoire tourne rapidement en rond. Mais ceci s'explique certainement avec le temps de lecture aussi. Je pense qu'une personne le lisant en deux jours ne ressentira pas cet essoufflement...

Ma conclusion

Malgré un début prenant, j'ai senti ce roman s'essouffler. Mais l'histoire demeure intéressante et les personnages sont assez attachants. Je vous le recommande seulement si vous avez la possibilité de le lire en moins d'une semaine. Dès 12/13 ans
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Attention, à ne pas lire si vous n'avez pas lu le deuxième tome ! Vous pouvez juste lire la conclusion sinon...

Nous retrouvons notre Doubhée, en mission avec Theana, dans le but de tuer Dohor. D'un autre côté, Sennar et Lonerin poursuivent un autre but et encore à côté, Ido et San se rendent dans le Monde Immergé pour s'y cacher.
Mais si ces trois missions étaient vouées à l'échec ?

De 541 pages, ce dernier tome de ce second cycle est un peu plus épais que les deux précédents. Mieux aussi ? Vous allez voir...
Tout d'abord, un point sur les personnages !

Contrairement à Nihal, à laquelle je m'étais attachée immédiatement, Doubhée ne m'a pas franchement emballée dans les précédents tomes. Froide, sauvage, j'avais un peu de mal à la saisir et surtout, je n'aimais pas la manière dont elle traitait Lonerin... Mais à la fin de ce tome, j'avais vraiment appris à la connaître et je me suis vraiment attachée à elle. J'ai trouvé que, contrairement au deux précédents, elle paraissait plus humaine... Il faut dire, qu'un évènement majeur arrive ! (et j'en suis bien contente, vous verrez !)

Parmi les anciens personnages, j'ai été très déçue par Sennar. C'est un vieillard aigri, injuste, parfois méchant avec Lonerin ou San ! Bien que je comprenne sa douleur et sa tristesse, cela n'excuse pas tout !
Quant à Ido, je l'ai aussi trouvé vieilli mais c'est vraiment un personnage qui est marqué dans mon estime et il n'en ait pas descendu...

Lonerin ne m'a pas vraiment marqué dans ce tome. Au final, son rôle devient un rôle relégué au second plan alors que c'est un acte majeur qu'il doit accomplir. Pour cela, j'ai été déçue aussi. Par contre, j'ai adoré découvrir Theana ! C'est vraiment une jeune fille courageuse. Même si on la trouve un peu stupide de partir avec Doubhée, on apprend à la connaître. Elle va devenir une alliée de poids pour notre héroïne.

Et mon personnage préféré, celui qui m'a fait le plus pleurer, c'est San, le petit-fils de Nihal. Il lui ressemble tellement !

Et concernant l'histoire ? Qu'en dire ?
Tout d'abord, nous suivons quatre groupes environ, en parallèle. C'est une approche que j'aime beaucoup. Cependant, le groupe de Sennar-Lonerin m'a beaucoup déçu. J'ai aimé découvrir qui était San et Theana. Ce sont vraiment deux personnages très attachants.
L'aventure est semée de rebondissement, le doute quant à la fin plane longtemps : Comment cela va-t-il finir ? Qui va survivre ? Nos deux anciens héros, Ido et Sennar, sont-ils encore de taille ? La nouvelle génération vaincra-t-elle ? Pleins de questions auxquelles nous avons des réponses que j'ai trouvé logique, qui tombent sous le sens.

J'ai pleuré pas mal de fois dans ce livre (pleuré ou presque), je l'ai vraiment trouvé poignant, notamment avec San. C'est certainement mon personnage préféré ! (après Nihal !)

Concernant la fin même de la série, je resterai vague : elle m'a parfaitement convenu, excepté un point... Du moins, j'espère avoir la suite dans le nouveau cycle car il y a un personnage pour qui ça se finit un peu en suspend...

En conclusion :

J'ai eu plaisir à lire ce livre, même si j'ai mis beaucoup de temps, au final, il en valait vraiment la peine. Malgré quelques longueurs, je suis bien rentrée dans l'histoire, j'ai appris à aimer les personnages et à les connaître. Ce tome et cette série ne sont pas des coups de coeurs pour moi, mais ça vaut le détour !

La question que l'on me pose souvent : Cette série vaut-elle celle de Nihal ?

La réponse va être franche : pour moi, ce cycle est un cran en dessous de celui de Nihal. J'avais vraiment eu un coup de coeur pour la première série mais pas pour celle-ci. Néanmoins, c'est une bonne série, que je recommande vraiment pour les amoureux de fantasy. Et pour ceux qui hésitent encore, je vous conseille vraiment de la lire ! Vous ne serez pas déçu.
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Cahyl est un Fedeylins, une sorte de petite fée. Mais contrairement aux autres, il n'a pas de marque derrière l'oreille qui indique son destin, il n'a pas de destin... Va-t-il trouver sa place parmi les siens ?

Les éditions Gründ nous présente le premier tome de la série Fedeylins de Nadia Coste : Les rives du monde. C'est de la fantasy, mais pas de la fantasy à la Tolkien... Nous sommes dans un monde merveilleux, de la même manière qu'un conte. En fait, je comparerais ce livre à un conte.
Nous suivons Cahyl, un Fedeylins sans marque... Il tente de cacher ce secret, car que se passera-t-il si on découvre qu'il est un sans-marque ? Mais cela l'obsède, il a l'impression de ne pas avoir sa place parmi les siens. Il est très renfermé sur lui-même et son seul ami est un crapaud, les pires ennemis des Fedeylins : Glark,. Cahyl possède aussi un don : celui de ressentir les émotions...
Bref, Cahyl n'est pas comme le commun des Fedeylins.

Que dire de ce livre ? Tout d'abord, il ne se passe rien. Le premier tome raconte simplement la vie de Cahyl, jusque sa transformation en Mudelyns. Et c'est tout. Et pour autant, j'ai été complètement enchanté par ce livre ! Malgré l'absence totale d'action ou de suspense, j'ai été envoûtée par ce monde et la plume de l'auteur. On découvre vraiment bien le monde des Fedeylins, leurs coutumes, leurs croyances... Bref, un premier tome qui nous pose vraiment bien et avec précision, les fondements de cette société. Je ne me suis pas ennuyée un seul instant !

Je ne sais pas trop quoi dire sur ce roman, sinon qu'il faut le lire pour comprendre ce qu'on ressent. J'ai trouvé ce livre mignon, enchanteur et j'ai vraiment hâte de connaître la suite des aventures !

En conclusion : Je vous recommande ce livre, qui est une sorte de conte pour les grands, qui nous transporte dans un monde tout mignon et très intéressant. Cahyl est un personnage qu'on apprécie et j'ai vraiment hâte de connaître la suite de ces aventures !
Pour tous, dès 12 ans !

PS pour ceux qui ont lu le livre ! :
Spoiler(cliquez pour révéler)
Je pense que Cahyl est une sorte de Nouveau Père Fondateur !
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J'ai trouvé ce petit livre de 150 pages à la bibliothèque. J'avais envie de quelques choses de différents de mes dernières lectures qui sont plus fantastique/fantasy/dystopie, de pleurer un peu et d'un roman cours que je ne traînerais pas cent-cinquante ans. Bref, je ne m'attendais à rien de ce livre, juste de me vider un peu la tête.

La voix derrière la porte est un petit roman de 150 pages et quelques, qui se lit en une petite heure. Il parle de Daze, alias Daisye de son vrai prénom, une petite fille de onze/douze ans, qui a perdu sa mère depuis... quelques années. Mais un soir, elle entend sa voix derrière la porte. Jusque là, rien d'étrange : les fantômes sortent la nuit. Mais quand elle commence à l'entendre la journée... elle pense devenir folle. Bref, elle a été très affectée par la mort de sa mère et tente de vivre le plus normalement possible entre un petit frère encombrant et un père un peu maladroit.

En lisant le résumer, je m'attendais à tout, sauf à ça. Pour moi, Daze était atteinte d'une psychose, elle entendait des voix... Bref, je ne m'attendais pas à la situation de ce livre qui mélange un peu tout. Du fantastique à la SF pour au final revenir à de l'Histoire de vie... J'avoue que ça m'a beaucoup déstabilisée. Mais au final, nous avons un magnifique coup de théâtre, vraiment imprévisible.
Pourquoi tout fonctionne dans ce livre ? Parce qu'il est très cours et que les pages se tournent très vite. Malgré un début déroutant qui m'a laissé perplexe, je suis ressortie de ce livre en larmes, saisie et bouleversée.

En conclusion, voici un petit livre vraiment sympathique que je vous conseille pour une lecture un peu plus young adulte. Daze est intéressante, l'histoire vraiment bien menée malgré un début déroutant.
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Gwendolyne a hérité du don ancestral de sa famille : elle est la dernière voyageuse dans le temps... Sauf qu'elle n'était absolument pas préparé à cela et qu'elle se retrouve complètement perdue, dans un univers inconnu, avec le risque de se retrouver deux siècles en arrière toutes les deux heures...

Kertin Gier signe ici le premier tome de sa saga de genre fantastique : Rouge rubis, publié par les Editions Milans. L'histoire de ces 300 et quelques pages, se déroule entre l'époque d'aujourd'hui et quelques siècles en arrière. Nous y suivons Gwendolyne, une jeune fille presque comme les autres, vivant dans une famille un peu farfelue, entre grand-mère qui l'ignore, et tante et une cousine plus ou moins hautaine... Ce que j'ai aimé chez elle, c'est... tout ! Gwendolyne est vraiment quelqu'un de charmant, courageuse, avec du caractère. Je me suis sentie proche d'elle car d'une certaine manière, c'est aussi quelqu'un de très simple, qui ne cherche pas à se faire remarquer et qui accepte les évènements malgré toutes ses incertitudes et les mystères.
Bien évidemment, elle n'est pas seule : il y a aussi sa meilleure amie, avec laquelle on s'amuse vraiment bien ! C'est la joie de vivre incarnée, elle ne met jamais en doute la parole de son amie, l'aide même... Bref, l'amie idéale !

Du côté mec, il y a... Gidéon (hum... tout de suite, le nom, c'est pas la côte) qui est un gros c**, snobinard... Bref, je l'aime pas et je ne suis pas la seule. La seule chose qu'il a pour lui, c'est qu'il est beau (d'après les yeux de Gwendolyne...) De fait, il n'évolue pas vraiment. Il prend la pauvre Gwendolyne de haut, et même s'il change d'avis sur elle au cours du roman, je ne l'ai pas apprécié.

J'ai été immédiatement entraînée par cette histoire ! Le thème n'est pas très commun tout d'abord, les personnages sont vraiment attachants et pas trop compliqués à cerner ce qui installe rapidement un lien avec le lecteur. Enfin, l'écriture est simple, fluide et entraînante.
L'histoire en elle-même, ne démarre pas tout de suite. Il faut attendre une centaine de pages avant que Gwendolyne soit une voyageuse et que l'histoire commence vraiment. Mais je ne me suis pas ennuyée pour autant !
Ce tome pose vraiment bien le monde dans lequel vit Gwendolyne, les principes et les bases même si tout demeure légèrement floue. Le mystère s'installe rapidement avec une certaine Lucy et un certain Paul. La fin m'a parut un peu rapide, je reste complètement sur ma faim ! L'histoire démarrait à peine... Du moins, pour être plus exacte, l'aventure commençait à peine et nous achevons le livre avec une envie intenable de savoir !

Un autre point positif, c'est que l'histoire d'amour n'est pas encombrante (en fait, elle n'apparaît même pas dans le livre, pourrait-on dire). Ca change un peu des coups de foudre !

J'ai trouvé la fin... truquée (pour ceux qui l'ont lu, je parle de la fin, dans l'église...) et fausse. Comme si ça faisait partie d'un plan...

En conclusion : Ce livre a été pour moi un coup de coeur que j'ai dévoré en même pas deux jours malgré le peu de temps que j'avais (un trajet d'une heure en train quand même) tant j'ai été emportée ! Une aventure vraiment bien construite, un livre qui pose de bonnes bases pour les prochains tomes qui promettent d'être palpitants, des personnages attachants, du mystère, une écriture parfaite, un peu de nouveauté... que demandez de plus ?

Je le recommande aux amoureux du genre, à ceux qui en ont marre des vampires, à ceux qui veulent découvrir autre chose... à tous dès 12 ans !
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NB : Je fais ma critique à chaud ! La première partie contient des spoilers pour ceux qui n'ont pas lu le deuxième ! La seconde partie, cachée, est seulement pour ceux ayant lu le livre !

Nous retrouvons notre héroïne Katniss, dans le district Treize, qui tente de se rétablir. Rapidement, on lui demande de devenir le symbole de la rébellion : le geai moqueur. Mais pourquoi le deviendrait-elle ? Et quel prix devra-t-elle payer si elle accepte ?

Autant prévenir les futurs lecteurs : n'attendez aucune compassion de la part de l'auteur ! C'est une révolte, une guerre, et une guerre est toujours impitoyable ! C'est l'un des points forts du livre : le semblant de réalité que l'auteur met en place en n'épargnant personne...

La plume de l'auteur dans ce dernier tome est certainement la meilleure ! Le suspense est à son comble, les actions s'enchaînent, et l'horreur est dépeinte avec tact, sans en faire trop mais toute la suggestion est là. Les personnages évoluent et je suis d'accord avec les décisions de l'auteur...

En bref : ce tome est pour moi un coup de coeur, aussi horrible soit-il. Je suis encore toute retournée par cette fin mais l'auteur à, selon moi, fait le bon choix ! J'admire véritablement le courage des personnages même si quelques passages ont valu une relecture afin de mieux comprendre certaines suggestions...

A partir de maintenant : SPOILERS !

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Le déroulement de l'aventure tombe sous le sens, le dénoue aussi. Pour moi, Coin méritait autant de mourir de Snow après ce qu'elle a fait ! Mais était-il nécessaire de faire mourir Prim ? J'aimais tellement ce personnage ! J'ai d'ailleurs du relire trois fois le passages car il semble que j'ai refusé de lire les mots qui étaient écris ! Je crois que j'étais vraiment en état de choc ! Ce roman m'a véritablement absorbée et j'avais l'impression de connaître vraiment les personnages !

Je suis contente de Katniss choisissent Peeta ! C'est ce que j'espérais ! Et puis, ça tombe sous le sens : seul lui pourra comprendre ce qu'elle a vécu. De plus, je rends aussi Gale responsable en partie de la mort de Prim. Mais bien avant, je l'aimais de moins en moins, à jouer son gros dur...

A la fin, Katniss en ressort traumatisée et je trouve ce point vraiment très bien de la part de l'auteur ! Elle nous le fait vraiment bien ressentir, à quel point sa vie est détruite mais surtout, ce que j'ai aimé, c'est que contrairement à souvent, il y a ce traumatisme qui ressort ! Généralement, le héros reste le héros, on ne le voit pas s'effondrer à ce point malgré toutes les épreuves ! Cela rend Katniss plus humaine ! Pour moi, c'est vraiment un très bon point qu'elle ait pris le temps de décrire ces passages !

J'ai aussi appris à apprécier Haymitch qui se conduit presque en père auprès de Katniss. Finalement, ces deux là n'étaient pas fait pour s'entendre et finissent en se veillant l'un sur l'autre !

Le point négatif, est la fin de la bataille. Beaucoup l'ont décrite comme expédiée et c'est vrai que c'est dommage que Katniss n'y participe pas activement... Au final, elle l'apprend par la bouche de tiers alors qu'il serait tombée sous le sens qu'elle y participe activement... C'est aussi une autre approche, peu commune et intéressante !
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date : 29-01-2012
Brusquement, toutes les personnes de plus de 15 ans disparaissent à Perdido Beach. Pourquoi ? Comment ? Et que vont devenir tous ces enfants sans plus personne pour les digérer ?

Publié aux Editions Pocket Jeunesse, ce gros roman de 586 pages me faisait de l'oeil depuis un moment (ma bibliothèque a fini par décider de l'acheter). Pour beaucoup, cette lecture a visiblement été agréable voir un coup de coeur. Je classerai ce roman dans le genre "Fantastique".
De fait en démarrant ma lecture, je m'attendais à quelque-chose de vraiment bien.

Les premières lignes attaquent directement l'histoire : le prof d'Histoire de Sam disparaît. Pouf, envolé !
Sam, c'est notre héros. Il va bientôt avoir quinze ans. C'est quelqu'un de courageux mais qui préfère rester invisible, ne pas trop se montrer. J'ai beaucoup aimé Sam mais il m'a aussi agacé à force de vouloir toujours être modeste et faire celui qui "n'a jamais demandé ça..." "je ne veux pas être le chef..." Au final, j'ai eu l'impression qui refusait de prendre sa part de responsabilité et que c'est un peu de sa faute si tout déraille. Même si ces choix sont aussi compréhensibles, il m'a aussi énervé.
Parallèlement, nous suivons Lana. J'ai trouvé cette stratégie de l'auteur un peu étrange car au final, Lana n'a qu'une importance très modeste et des chapitres entiers lui sont destinés. Je m'attendais à ce que l'auteur nous fasse un beau coup de théâtre mais non...
Autres personnages secondaires intéressants et que nous suivons, il y a Astrid, la fille dont Sam est amoureux et qui est super intelligente ; Quin, l'ami jaloux et Edilo, le personnage qui m'a le plus plu. Et aussi Pete, qui ne fait rien mais qui a son importance...

Pour faire un résumer des personnages, j'ai trouvé beaucoup de stéréotype dans l'histoire, pas de grandes innovations. Mais cela n'a pas non plus entravé l'histoire.
Les pages se tournant vite et l'histoire s'installant immédiatement, je suis rentrée rapidement dans l'histoire. Sauf que au alentours de la deux centièmes pages, le ton à commencer à s'essouffler et des longueurs sont apparues. L'auteur fait tourner en rond ses personnages pendant un bon moment avant que l'inévitable ne se produise. La fin est rapide, sans trop d'explications. Nous restons sur notre faim.

Au final, que dire de ce roman ? C'est une histoire intéressante, innovante par le thème mais qui s'essouffle et qui comporte quelques longueurs. De fait, j'ai tout de même passé un agréable moment mais je ne lirais pas le deuxième tome tout de suite...
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Je n'ai pas apprécié ce livre...
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La note exacte serait plus 4,5/5 car ce roman n'est pas passé loin du coup de coeur !
Quand j'ai commencé ce roman, j'ai été étonné par le nombre de personne qui me disait ne pas connaître cette série de Scott Westerfeld. Les spoiler sont cachés !

L'histoire se passe à la veille de la première guerre mondiale. Dans ce tome, différentes nations sont déjà entrées en guerre. Nous suivons Alek et Déryn dans une nouvelle aventure.

Publié aux Editions Pocket Jeunesse, Béhémoth est le deuxième tome de la série de Scott Westerfeld : Le léviathan. Ce roman de quelques 480 pages, est, comme le précédent, imagé. En effet, nous avons le plaisir de pouvoir bien faire correspondre les inventions de l'auteur à ce qu'il attend. Cette nouvelle série est dressée dans un genre qui mélange de la Science Fiction avec des évènements historiques (une postface en fin de roman nous aide à différencier le vrai du faux!).

Il y a deux personnages principaux.
Tout d'abord Deryn, une jeune fille qui se fait passer pour un garçon à bord d'un vaisseau de guerre de la navy britannique. Elle est l'aspirant Dylan Sharp, courageux, exemplaire, fidèle et loyal. C'est vraiment une jeune fille que j'admire et à laquelle je me suis très attachée !
Puis, il y a Alek. Alek est le fils de l'archiduc/prince/duc (un noble ^^) assassiné à Sarajevo qui est, par sa mort, "responsable" de la guerre. Il est aussi le descendant légitime de l'Autriche-Hongrie et c'est pour cela que ces "amis" deviennent subitement ces "ennemis". Il se voit contraint de fuir son pays afin de sauver sa vie. Bien que j'apprécie beaucoup ce personnage, courageux, je le trouve aussi très naïf et on voit qu'il est né dans la dentelle..

SPOILER pour ceux n'ayant pas lu le premier tome !
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A la fin du premier tome, nos héros se retrouvent, bon gré, mal gré, à bord du léviathan. Ils tentent de cheminer ensemble vers Constantinople. Nous voyons rapidement des liens d'amitié s'installer entre eux deux, bien que jamais Deryn ne lui avoue être une fille. J'ai aimé voir l'évolution de ces relations au cours de ce roman et les solides liens d'amitié entre eux, malgré les évènements.
FIN !

Que dire de ce second roman sans spoiler ? C'est un excellent tome. L'auteur montre toujours autant d'imagination ! Il est complètement dans la continuité du premier et encore une fois, le roman s'achève en plein mystère ! (il faut attente septembre 2012 pour le dernier tome !). Les actions s'enchaînent sans répit ! On n'a pas le temps de s'ennuyer, il y a toujours un évènement qui arrive mais nous ne sommes pas non plus brutalisés. Nos deux personnages évoluent et j'ai vraiment hâte de connaître le fin mot de l'histoire ! J'apprécie énormément les dessins de l'auteur, c'est vraiment très utile !

Pour conclure : un roman sans défaut apparent, avec une écriture maîtrisée. Une belle aventure que je recommande aux amateurs de la SF "douce" (pas la "pure/dure") et aux fans de cet auteur !
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