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Hier, les oiseaux



Description ajoutée par dadotiste 2018-04-24T00:41:55+02:00

Résumé

Présentation de l'éditeur (Le livre de poche, 2018) :

La planète est exsangue, ravagée par la pollution, la guerre, la maladie. Les Sumner, de riches propriétaires terriens, pressentent que l’effondrement du monde est proche.

Ils décident de construire à Bear Creek, dans leur domaine de Virginie, un centre de recherches scientifiques et d’y organiser la vie en autarcie.

Après le cataclysme, les hommes et les femmes se révèlent stériles et disparaissent en quasi-totalité.

Créer des bébés par clonage semble pallier la reproduction sexuée.

Mais, au fil des générations, les clones sont-ils encore des humains ?

Le retour inflexible de la Nature va-t-il obliger une microsociété à bout de ressources à franchir les frontières pour explorer le monde ?

Publié en 1976, Hier, les oiseaux, devenu un classique de la science-fiction, interroge avec une implacable acuité un avenir possible de l’humanité.

Prix Nebula et prix Hugo du meilleur roman.

Traduit de l’anglais (États-Unis) par Sylvie Audoly.

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Classement en biblio - 18 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par Gilles51 2018-12-09T15:40:57+01:00

Grand-père Wiston l'avait emmené une fois au sommet, quand il avait douze ans. Il se souvenait de cette journée, chaude et paisible comme celle-ci, et grand-père Wiston s'y était rendu tout droit, à pas vigoureux. Au sommet, son grand-père s'était arrêté et avait touché le fût d'un chêne.

- Vois-tu, David, cet arbre a vu les Indiens dans cette vallée, et les premiers colons, et mon arrière-grand-père quand il est venu ici. C'est notre ami, David. Il connaît tous les secrets de la famille.

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Commentaires récents

Commentaire ajouté par kadeline 2022-10-02T17:17:23+02:00
Argent

Le point de départ d’hier les oiseaux est une famille de propriétaires terriens qui anticipe une apocalypse épidémique et climatique. Les chefs de familles ayant toujours veillés à avoir des représentants de tout corps de métier même des chercheurs, ils organisent leur isolement. On suit cette organisation mais aussi la vie/survie pendant des siècles et des siècles. Le coeur de la survie est liée à la recherche génétique avec clonage… On va toucher le coeur de la bioéthique, la science permet-elle la survie de l'espèce ? Quand la génétique est devenue toute puissantes, est-on encore face à des humains ou les clones finissent-ils par être quelque chose d’autre ?

C’est un roman facile d'accès et difficile à lâcher qui permet de mener des réflexions pertinentes et passionnantes sur des sujets qui pourraient prendre de l’ampleur. J’ai juste un bémol envers ce texte qui banalise des relations consanguines avant même la phase d’isolement. Le coup de coeur était proche pour ce prix Hugo et Locus.

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Commentaire ajouté par mistinguette60 2021-09-16T18:43:43+02:00
Bronze

Je ne lis quasiment jamais de science fiction et je dois dire que cette lecture est assez accessible. J'ai bien aimé le découpage de ce livre. Cela nous permet de voir différentes étapes dans ce monde post apocalyptique et surtout au niveau de la "colonie".

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Commentaire ajouté par Do 2019-05-21T16:40:16+02:00
Diamant

Quand, en raison de la pollution, les irradiations, les guerres, les épidémies..., le monde a atteint son point de non-retour, l’humanité dépérit. Hommes et femmes sont devenus stériles. Ayant vu se profiler ce déclin, une riche famille dans une vallée de l’état de Virginie décide de construire un hôpital qui cache dans ses sous-sols un grand laboratoire où naitront les premiers clones, de bétail, et humains.

Si dans la première partie, on suit tout particulièrement le scientifique à l’origine de la multiplication de ces êtres alors encore humains, la deuxième section du livre met l’accent sur Molly, une clone qui possède un lointain gène de la créativité. C’est son talent et sa sensibilité à l’égard de la nature (qui entretemps a repris pleinement son droit) qui vont la différencier des autres. Ces autres qui vivent dans une fourmilière où chacun(e), lié(e) au groupe issu de la même souche de clonage, à son rôle à jouer. Rôle dont il est très mal vu et d’ailleurs quasi impossible de s’écarter à cause des liens fortement empathiques entre les membres de chaque noyau, ressenti comme un corps entier.

Et quand cela arrive (dans le dernier volet de l’histoire) par un enfant considéré par tous comme un élément perturbateur de cette espèce désormais éteinte nommée « homme », on essaye de le rejeter pour préserver la communauté...

Dès la deuxième partie, on comprend rapidement à quelles réflexions l’auteure veut nous amener : est-ce que l’individualité a sa place dans une société qui souhaite (sur-)vivre et évoluer, étant donné que le passé n’a pas été probant ? Ou est-ce que, à l’instar d’une communauté bâtie sur l’exemple de certains insectes (abeilles, fourmis...), elle a une meilleure chance de survivance ? Qu’est-ce qui reste de l’essence de l’homme à force de le copier à l’indéfini ?

La troisième partie du livre s’insère alors de façon logique dans ce récit science-fictif (nominé par les prix Hugo et Locus en 1977) et elle ne fournit pas seulement des possibles réponses mais aussi un brin d’espoir.

L’écriture de Kate Wilhelm reste très naturel tout au long du livre. Elle ne s’étale pas sur des explications scientifiques, les presque vagues évocations du « comment » des procédés de clonage ne servant qu’à poser les bases de l’histoire. La Nature y prend une grande place et vivant moi-même à l’orée d’une forêt une grande partie de l’année, je n’avais aucun mal à entendre ou ressentir, comme certains personnages du récit, les « murmures des arbres » qui nous rappellent que c’est la nature qui est sensée nous créer et non les artifices des hommes.

C’était une lecture fascinante qui m’a remuée...

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Commentaire ajouté par jukebox_fr 2018-08-06T20:58:08+02:00
Or

https://jukeboxcornerblog.wordpress.com/

J'ai peu l'occasion de lire de la science-fiction, même si je voudrais changer cela. C'est un genre que j'explore surtout au cinéma, mais quand j'ai la possibilité de lire des oeuvres écrites par des femmes, je le fais avec plaisir. Dans ce domaine, on a trop souvent le point de vue unique des hommes, et une sensibilité toute féminine peut faire toute la différence quand les mêmes thèmes et sujets sont abordés.

Je ne sais pas si on peut qualifier Hier les oiseaux de saga familiale, en tout cas il en prend les traits, bien que de façon tout à fait originale. Il commence par la dernière génération de cette famille très riche qui voit venir la fin de l'humanité dans tout un tas de signes avant-coureurs et se prépare à l'affronter. Quand en effet, les temps apocalyptiques surviennent, elle est prête, à l'abris, et a pris des dispositions pour perdurer sur le long terme, clonage inclus.

Le récit se déroule donc sur trois parties distinctes mettant en avant trois périodes précises: le avant et pendant la catastrophe, avec les ainés (les derniers humains survivants), puis le après la catastrophe, jusqu'à la cinquième génération de clones. 

Nous suivons des personnages en particulier, hommes et femmes, tous affiliés à la même famille, qui contribuent au projet de survie de l'humanité en travaillant sur leur propre ADN, puis leur descendance qui perpétue la tradition de recherche scientifique. Et au fur et à mesure de leur évolution, que les nouvelles générations clonées prennent de l'importance en nombre et en compétences au sein de la dernière poche de survivants, un fossé se crée qui va chambouler tous les rapports établis jusque là par l'espèce humaine. Aux vues de leurs capacités particulières, peut-on encore considérer ces clones comme y appartenant ?

Par le biais de son monde post-apocalyptique où le clonage devient la dernière chance de survie, Hier les oiseaux aborde tour à tour des thèmes très intéressants comme les liens du sang, l'évolution, ce qui définit l'espèce humaine, la différence entre une personne et un être vivant, les droits, devoirs et libertés de chacun, la nature, l'écologie et plus largement l'avenir de l'humanité. 

Les messages sont intelligents, bien amenés, bien traités et compréhensibles en dépit d'un fond scientifique bien présent (et ma lecture en VO). Malgré son âge et son aspect confidentiel, Hier les oiseaux est un très bon roman qui mérite d'être remis en avant, dont le contenu donne suffisamment de détails scientifiques pour être crédible et suffisamment génériques pour ne pas être datés. Par cet aspect intemporel et ses thèmes toujours d'actualité, il fait le travail et le fait même très bien.

La réflexion est portée par un récit qui joue sur le confinement des protagonistes mais, sur le dernier tiers, tourne à l'aventure et à l'exploration dangereuse et vitale au dehors de l'espèce d'arche de Noé que représente le centre scientifique. On sent que Kate Wilhelm mène tout ça d'une main de maître en nous proposant le point de vue de trois personnages marginaux qui représentent chacun une des facettes importante de l'humanité. Elle s'applique à ne pas lasser son lecteur, à rendre les transitions les plus naturelles possible pour l'amener à saisir tous les enjeux et le guider jusqu'à la conclusion. J'ai juste regretté que la dernière partie soit si longue avant l'épilogue, car une fois tous les messages délivrés et la finalité cernée, c'était assez redondant.

Bref, un roman que je conseille à tous ceux qui veulent découvrir du post-apo avec une approche plus douce et moins stéréotypée que la majorité de la production actuelle.

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Commentaire ajouté par Maks 2018-06-07T22:36:14+02:00
Diamant

Écrite en 1976, l'histoire de "Hier, les oiseaux" est toujours aussi plausible et réaliste, les sujets abordés sont effrayants et servent une épopée passionnante à travers 3 générations différentes, le roman est donc découpé en trois parties distinctes dont les liens se font par la descendance du personnage principal de chaque période.

Ce découpage est vraiment intéressant car il permet de voir l'évolution des événements à long terme sans casser le rythme, on a donc en 360 pages un concentré d'infos qui ne laisse pas un moment de répit au lecteur, cela permet une immersion totale donnant envie de ne jamais s'arrêter de lire pour connaître le dénouement.

Les thèmes abordés sont : la survie de l'humanité après avoir essuyé de multiples catastrophes ayant quasiment éradiquées toutes vies sur la Terre, le repeuplement de la planète, le clonage humain et ses conséquences, l'écologie et l'environnement, l'aventure et l'exploration, les liens du sang et les rapports aux autres. Un panel vraiment attrayant vous en conviendrez.

Les personnages sont bien construits, que ce soit les principaux ou même tous les autres.

Côté visuel, on s'imagine vraiment bien le tableau que Kate Wilhelm nous propose, c'est détaillé sans être indigeste.

Finalement, vous ne serez pas étonnés que cette lecture m'a énormément plue et que le coup de cœur est bien ancré, je sais que je me souviendrai longtemps de ce livre car il m'a marqué, je le conseille à tous lecteurs car il n'est pas compliqué à lire et est d'une intelligence rare.

Voir la chronique sur mon blog :

https://unbouquinsinonrien.blogspot.com/2018/04/hier-les-oiseaux-kate-wilhelm.html

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Date de sortie

Hier, les oiseaux

  • France : 2018-04-11 - Poche (Français)

Activité récente

Yapafe l'ajoute dans sa biblio or
2019-03-15T17:49:19+01:00

Évaluations

Les chiffres

lecteurs 18
Commentaires 5
extraits 4
Evaluations 9
Note globale 8.33 / 10

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