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Commentaires de livres faits par Lady-Stardust

Extraits de livres par Lady-Stardust

Commentaires de livres appréciés par Lady-Stardust

Extraits de livres appréciés par Lady-Stardust

date : 10-03-2018
Fan de la première heure de sa saga phare Le Trône de fer, avec 12 tomes lus bien avant la sortie de la série TV. Convaincue par Armageddon Rag, et récemment enchantée par son recueil Dragon de glace : ma prédilection pour ce cher George n'est désormais plus à prouver !
[...]
Voici quelques souvenirs livrés en vrac...
Une peinture des personnages : Un Capitaine très charismatique !
Un équipage qui tire aussi son épingle du jeu, et nous fait ressentir l'esprit de corps qui peut s'établir sur un bateau, avec des personnages tous sacrément bien campés.
Un mystérieux associé au regard inquiétant.
Et j'ajouterais que George R.R. Martin ne faillit pas à sa renommée désormais légendaire de nous servir des méchants bien gratinés et détestables. Si vous connaissez Le Trône de fer, vous savez combien il excelle en la matière ;-)

Une bouffée d’atmosphère : Imaginez une traversée sur le Mississippi, ce fleuve incroyable, à bord de l'un de ces mythiques bateaux à roues à aubes. Je les ai imaginés, s'entrecroisant en faisant hurler leurs sifflets pour se répondre. Et j'ai même cru entendre le tchunka-tchunka-tchunka-tchunka sonore de leurs roues barattant l'eau.

Des émotions esquissées : De l'éblouissement face aux descriptions de ce bateau incroyable : le Rêve de Fevre.
Une forme de fièvre, à la lecture des nombreux et troublants poèmes répandus dans le sillage du vapeur, durant tout le récit.
De l'effroi, à l'évocation de l'Ozymandias, un bateau sombre, peint en noir, qui navigue uniquement de nuit, avec un tapis couleur de sang et des miroirs qui ne reflètent pas les damnés qui déambulent à son bord.
Et un transport renouvelé, confirmant que ce cher George est vraiment fort (fan, j'vous disais ;-) ).

Un regret éventuel : Ne pas être montée à bord pour sillonner le Mississippi sur l'un de ces vapeurs.

Un souvenir particulier : Un extrait du poème de Lord Byron, Ténèbres.

Une conclusion : Évoqué comme la rencontre entre Bram Stoker et Mark Twain par certains critiques, et par G.G.R. Martin lui même, pour moi ce roman restera une célébration à ce fleuve incroyable qu'est le Mississippi, ainsi qu'un hommage rendu à la grande époque de la navigation à vapeur, et un beau et envoûtant roman vampirique *_*
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Impatiente de retrouver l'engouement suscité par La Compagnie des menteurs, celui-ci ne fût malheureusement pas à la hauteur de mes attentes !
Le souvenir que je garde de cette histoire est celui d'une succession de PLOUFS, voyant tous mes espoirs tomber à l'eau, et couler, un à un :(
[...]
Force est de constater que Karen Maitland n'a pas su m’ensorceler sur ce coup-là, mandragore ou pas, la potion s'est avérée inefficace, dommage...
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date : 10-03-2018
Ne le dites à personne, mais... j'ai un petit rituel de nouvel an : franchir le seuil de la nouvelle année en compagnie de Neil Gaiman !

Pourquoi ? Mais parce que Gaiman est le meilleur passeur qui soit, pardi ! C'est LE Maître des clés. Vous ne le saviez pas ? Bah maintenant, vous le savez !
Il est celui qui ouvre les portes d'univers parallèles et insoupçonnés. Qui déverrouille les grilles d'accès aux mondes souterrains, et c'est aussi lui qui détient le fameux sésame pour entrebâiller les passages secrets et les portails dérobés, derrière lesquels se dissimulent des endroits bien flippants, et peuplés d'étranges créatures, pas toujours très recommandables. J'dis ça, j'dis rien ;-)
Et là, je sais ce que vous vous dites :
- Ok, c'est reparti !!! Elle a encore fumé la moquette, comme la dernière fois avec Ça...
D'abord, je n'ai pas de moquette, tenez-vous-le pour dit !
- Alors elle s'est tapée sa bouteille de Chèpakoi le soir du 31, elle a comaté, et voilà le résultat !
Nan mais, c'est quoi ces accusations ? Il n'est pas nécessaire de picoler pour se faire un bon trip ! Bon, c'est fini ? On peut discuter sérieusement maintenant ?

Donc, je reprends : J'ai quitté 2017 en m'engouffrant dans ce Neverwhere (avec un taux d'alcoolémie en dessous du niveau de la mer, je le précise au cas où), et lorsque j'en suis ressortie... nous étions en 2018 ! Si si ! C'est dingue, N'est-ce pas ?
Et maintenant, curieux comme vous êtes, vous désirez savoir ce que j'ai fait pendant ce laps de temps ? J'en étais sûre !

Eh bien... Disons que... c'est compliqué ^_^
NON, je n'ai pas tout oublié !!! C'est juste que pour votre propre sécurité, je me dois de rester discrète, et même de me faire un peu oublier, pendant quelques temps peut-être...

Je peux seulement vous assurer qu'il s'en est passé des choses ! Tellement de choses... Par exemple, je suis allée à Londres ! Aux deux, en fait... le Londres d'en haut, le normal quoi ! Et l'autre, celui d'en-bas... (mince, ça sent la boulette ça 0_o).
J'ai fait des tas de rencontres, comment dire... plutôt étonnantes et déstabilisantes ! J'ai vu un ange, un Marquis, une grosse bébête, et j'ai même copiné avec des rats (heu, re-boulette...).
J'ai visité des lieux, disons... insolites, voire très bizarres ! Il y a trop de secrets là-dessous, et pas tous très jolis-jolis à voir, et encore moins à raconter... Ce que je ne ferais en aucun cas, vous l'avez bien compris (là, j'ai fait gaffe, no boulette !).
Déjà, parce que vous me prendriez pour une foldingue (comment ça, c'est déjà fait ?).
Mais surtout parce que je risque de m'attirer de gros... très gros ennuis, et de me faire remarquer par deux zigotos absolument cauchemardesques.

Vous ne me croyez pas ? Très bien !!! Alors le mieux, c'est encore de vous laisser le découvrir par vous même, mais à vos risques et périls... Mais vous ne pourrez pas dire que je ne vous avais pas prévenu ^^
Et si vous y allez, passez le bonjour à Dame Po... à... Personne !
Je ne connais personne ! Nobody !! Nessuno !!! D'ailleurs, je n'ai jamais mis l'ombre d'un orteil là-bas. Pour le réveillon ? J'étais chez moi, tranquillou, à lire... Bien sûr que j'ai des témoins ;-)
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date : 10-03-2018
À un élan de nostalgie pour les : 1984 de George Orwell, Le Meilleur des mondes d'Aldous Huxley, où encore Fahrenheit 451 de Ray Bradbury, s'est greffée la curiosité et l'envie de sortir de mes étagères un roman dystopique plus "ancien" et peu souvent évoqué.
Attention, il ne s'agit pas d'une antiquité non plus ! Il n'a que 38 ans (deux de moins que le premier film Blade Runner, soit dit en passant), mais a été nommé, en son temps, pour les prix Locus et Nebula du meilleur roman, et revient régulièrement dans des listes de romans d'anticipation préférés chez certains lecteurs.

Avec un roman de ce genre, vous ne serez pas surpris d'apprendre que le XXVe siècle dépeint ici est sinistre et déprimant. D'ailleurs aucune date précise ne filtre avant le dernier chapitre pour millésimer ce monde .On ne parle plus en mois ou en année, mais en bleus ou jaunes pour se représenter le temps passé.
Une façon de nous aviser que le temps, et l'histoire elle-même, n'ont plus de signification pour le peu d'humains qui restent sur terre, puisqu'ils ne travaillent plus, ne raisonnent plus, ne communiquent plus, ne savent même plus lire, ni même ce qu'était un livre !
Le propos central de l'auteur tourne effectivement auteur de cette idée, que l’abrogation de la lecture et la prohibition de l'accès à la connaissance engendreraient l’aliénation et l'effondrement à terme de l'humanité. Et que par opposition, de la résurrection du savoir naîtrait la rédemption du monde des hommes et l'accès à leur libération.

Toutes ces thématiques ne sont pas nouvelles, et je vous mentirais en disant que cette histoire déborde d'originalité, tant les thèmes évoqués ont déjà été traités dans bon nombre de romans ou de films. Mais son attrait n'est pas là !
J'ai d'abord été frappée par la simplicité et la pureté du style, entraînant une aisance à faire défiler les pages assez étonnante, et qui pour moi, s'apparente à de l'habileté.
La surprise m'attendait aussi au tournant face à la poésie teintée de mélancolie de certaines scènes, et ce, dès le premier chapitre, sur le toit de l’Empire State Building. Je me suis d'ailleurs fait la réflexion comme quoi le titre original de "Mockingbird" était bien plus beau que celui de la traduction.
[...]
L'impression que ce roman n'est pas une dystopie traditionnelle ou un roman de SF classique perdurera en moi ! Je garderai à l'esprit l'image d'une parabole aux contours philosophiques, centrée sur l'âme humaine, la force de l'amour, le recouvrement de toutes les libertés, en passant par celle de vivre ou de mourir. Le futur de l'humanité pourra-t-il être secouru par le pouvoir de la connaissance ? C'est une petite lueur d'espoir qui refusera de s'éteindre une fois le livre refermé.
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date : 30-11-2017
Ron Rash est un auteur américain qu'il me tardait de découvrir ! Ce roman (The Cove), a remporté le Grand prix de littérature policière en 2014, et a été bien classé dans la liste des best-sellers du New York Times.
Je crois que rarement un lieu m'a semblé aussi oppressant que ce vallon au début de ma lecture ! Une terre d'ombre, comme le révèle bien son titre. Inquiétante, et dominée par d'immenses falaises, qui nous écrasent dès les premières pages, le soleil s'y faisant trop rare et l'horizon inexistant.
Et pourtant, pourtant... si ce n'était pas cet endroit qu'il fallait craindre le plus, mais plutôt la stupidité et la folie des hommes ?
[...]
Rapidement, le danger nous semble plus présent dans le village que dans cet endroit sauvage et préservé qu'est le vallon. L'isolement doit-il être le prix à payer pour fuir le comportement hostile des villageois ? Est-il permis d'y laisser entrer l'amour, comme un rayon de soleil ? Peut-on espérer voir le bonheur s'y inviter un jour ?
Difficile à croire, tant ce qui prédomine, est la sensation d'un brouillard chargé d'une tragédie prochaine qui s'épaissit de pages en pages pour aboutir à un dénouement pour lequel je m'étais préparée, fort heureusement...
Avec ce roman, je constate une fois de plus que je suis sensible à ce genre littéraire qu'est le "nature writing". J'aime quand la nature prend le premier rôle et qu'elle s'extériorise dans toute sa puissance. L'auteur en est amoureux, cela se ressent à chaque pages, et il sait nous la rendre intimidante et majestueuse à la fois.
[...]
Ron Rash nous offre ici un condensé de son talent avec ce thriller dramatique ! En peu de pages, il parvient à faire naître une intensité qui augmente crescendo. Il zoome sur un lieu sauvage et d'apparence inhospitalière, comme ce vallon ombreux, pour que les exactions des hommes et l'injustice de la guerre nous apparaissent derrière un verre grossissant, encore plus cruelles et affligeantes.
Je suis ressortie de cette terre d'ombre avec une envie de ciel bleu et d'horizon dégagé, comme après avoir essuyé un sinistre orage ! De ses prémices jusqu'aux détonations finales, en passant par toutes les étapes : atmosphère lourde, nuages noirs et chargés d’électricité qui s'avancent inexorablement, etc... j'ai senti le tonnerre gronder et se rapprocher, dans l'attente de la fulgurance irrémédiable de la foudre qui allait s'abattre...

Voilà ma prédilection pour la littérature américaine une fois encore furieusement renforcée ;-)
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date : 23-11-2017
Attendez un peu de lire comment Ça m'est tombé dessus... Et accrochez-vous, parce que Ça va vous faire frissonner !!!

Un soir, portes et fenêtres closes, prise d'une harassante séance d'errance télévisuelle, - autrement dit de zapping forcené - subitement mon cœur manque un battement, ou deux...
N'ai-je pas aperçu un ballon du coin de l’œil, qui flottait devant la porte de la salle de bain restée allumée ?
Pfff, n'importe quoi ! Peut-être devrais-je penser à réduire ma consommation de pastilles à l'absinthe ?
Je me tortille sous ma polaire, un peu mal à l'aise de ressentir quelques frissons alors que le thermomètre de la chambre est à 28° (bah quoi, j'suis une fille du sud moi, 28° avec une polaire, quoi de plus normal ? ^^).
Un courant d'air peut-être ? Où la porte du congélo mal fermée ?
[...]
Plusieurs centaines de pages plus tard, vous voulez vraiment savoir dans quel état je suis ?
Pas du tout indemne (sans rire, vous aviez remarqué ? :D ), mais surtout bouleversée, émue, impressionnée, vivante, et enivrée d'émotions fortes.
Je ne sais pas si les égouts sont définitivement débarrassés de Ça mais je sais qu'il restera dans mon bourrichon un sacré bout de temps ! Caché, ou juste endormi, jusqu'aux 27 prochaines années...

Pourquoi ? Vous tenez vraiment à savoir qu'est-ce que Ça m'a fait ?
Il m'a fait trembler, ressentir la terreur des cauchemars et l'intensité de la folie incarnée, la laideur des monstres, et la résurgence des peurs enfouies...

Mais ce roman a été avant tout un catalyseur !
Le catalyseur de l'amitié, avec un A plus gigantesque que l’Annapurna ! Il a surtout révélé la force d'une alliance, forgée dans la magie de l'enfance et la puissance des serments !
Les griffes du monstre perdent de leur tranchant face à la bouffée d'admiration et de tendresse éprouvées pour les personnages ! Des frayeurs pour cette bande de ratés, dont on aimerait faire partie, naît un bouillonnement d'admiration et d'amour.
Une tempête de sensations, j'vous dis ! Un coup de cœur ! Et une flopée de ha-ha-ha-ha aussi :D
Rien que Ça ! C'est dingue, pas vrai ? !!!
Ah, j'oubliais : « LES CHEMISES DE L’ARCHIDUCHESSE SONT SÈCHES, ARCHI-SECHES ! »
Et maintenant : Bip bip !!! ;-)
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Bluffée par ma découverte de Daryl Gregory avec "Nous allons tous très bien, merci", c'est avec engouement que je me suis tournée vers cet autre titre !

Séries, films, BD's, et romans de zombies ne se comptent plus ! Un sujet qui commence sérieusement à faisander, à l'image de la chair de ses protagonistes :) Mais quand un titre se détache de la masse gémissante, autant le signaler !
[...]
Avec L'éducation de Stony Mayhall, il nous démontre une fois de plus qu'il sait s'y prendre avec les créatures terrifiantes, allant même jusqu'à nous les rendre attachantes !
Voilà donc une histoire qui renouvelle la représentation du zombie de bien belle manière !
[...]
Ce roman est une vraie bouffée d'air frais dans l'atmosphère confiné de la mouvance zombiesque !
Différent des stéréotypes habituels, l'auteur nous offre le parcours initiatique d'un être souffrant de la monstruosité de son état et de la peur qu'il engendre, pour devenir le porte-drapeau des minorités opprimés. Le personnage irradie de sa lumière malgré son teint cadavérique, et les nombreuses mutilations subies n'altèrent en rien l'humanité qui se dégage de cet attachant personnage.
Loin des scènes dégoulinantes d'hémoglobine que recèlent ce genre d'histoires, l'angoisse est là malgré tout, mais pas pour les même raisons que d'habitude. Même si la menace de La Grande Morsure plane, et que l'inquiétude pour les souffleux (vivants) monte, le sort de Stony nous est cher !
Daryl Gregory nous apprend à éprouver de l'empathie pour ce qui nous terrorise, il brouille avec subtilité la ligne de démarcation entre beauté et monstruosité.
N'attendez plus pour découvrir son univers ;-)
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À la vue de "Sherlock Holmes contre Jack l'Éventreur" sur la couverture, toutes les sirènes et projecteurs de ma gigantesque PAL ont failli s'affoler ! Évitant de peu le tintamarre, je me suis engouffrée en toute discrétion dans le quartier de Whitechapel remplie d'une curiosité impatiente !

Réunir le plus grand détective de tous les temps, et un tueur en série aussi mythique que Jack the Ripper, n'est pas un exercice facile à exécuter, même si diablement tentant ^^ Et puis il faut bien admettre que la littérature n'a pas été chiche face à la renommée de ces deux-là, ils sont si inspirants ! Mais fort heureusement, cela n'a pas empêché Lyndsay Faye de s'y frotter malgré tout, et de réussir son coup avec une grande habileté !!!
[...]
Dès le début, le lecteur ressent le souci du détail ainsi que la volonté de Lyndsay Faye de rester dans un cadre de cohérence digne de l'univers holmésien. Elle dit d'ailleurs dans ses remerciements de fin d'ouvrage que L’amour de l’Holmésologie est profondément ancré en elle, ce que l'on veut aisément croire sur parole tant la passion qu'elle nourrit pour le personnage émane du roman.
Même si je ne me compte pas parmi les spécialistes, cette nouvelle aventure du détective confronté au monstrueux Jack a un petit côté bluffant qui pourrait presque la faire passer pour un authentique épisode jusqu'alors méconnu d'Arthur Conan Doyle, tellement l'élève semble s'être imprégnée de son Maître, jusque dans le style même.

Lyndsay Faye s'est également servie de la mine de renseignements que lui ont apportés les spécialistes de Jack l’Éventreur, les Ripperologues comme on les appelle, afin que la jonction de ce duo soit redoutable !
[...]
De lames surgissant d'on ne sait où, en courses-poursuites impromptues. De découvertes macabres, en rebondissements inattendus. De suspects aperçus, en fausses pistes reconnues... Le jeu du chat et de la souris fonctionne bien, et j'ai vraiment apprécié de m'y trouver mêlée.
J'ai tout de suite été prise au collet par l'ambiance glauque et sordide des ruelles sombres, et par la cruauté impitoyable des meurtres, faisant s'intensifier les sentiments d'impuissance et d'incompréhension à l'unisson des tourments de notre Sherlock préféré.

Je me suis demandée comment Lyndsay Faye allait s'arranger avec la fin ? Quand on sait que les suspects de l'affaire sont multiples, et que les pistes nombreuses ont été brouillées plus d'une fois, c'était un sacré défi que de trouver un final préservant la digne et implacable logique holmésienne !
Et je peux dire bravo, le pari est réussi !!!

Pas besoin de sortir votre loupe et de chercher d'autres indices pour savoir si j'ai aimé ou pas ce roman ! Je crois que les preuves sont suffisantes pour un verdict sans appel ;-)
Rendez-vous est d'ailleurs déjà pris pour en découdre avec Le Dieu de New York, the next time ;-)
AFFAIRE CLASSÉE !
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Précisons d'abord que c'est le premier roman de Susanna Clarke, et qu'elle mit près de 10 ans à l'écrire... Mais lorsque vous connaîtrez le pedigree de l'animal, vous comprendrez pourquoi ^_^
Voyez un peu :
En 2005, Prix Locus du meilleur premier roman, Prix Hugo du meilleur roman, Prix World Fantasy du meilleur roman, roman de l’année par le Time Magazine, Prix des Lecteurs du Livre de Poche, il a même été proposé pour le Man Booker Prize de 2004.

Et ce n'est certainement pas moi qui vous dirais que ce palmarès n'est pas amplement mérité, tant j'ai adoré cette histoire, et la plume qui nous la raconte !

C'est le style qui m'a séduite en premier. Distingué sans être pompeux, il m'a immédiatement donné l'impression d'entrer dans l'un de ces grands classiques de la littérature anglaise du XIXème que j'affectionne tant. Il n'est pas étonnant que certains critiques aient fait le rapprochement avec du Jane Austen, auteure préférée de Susanna Clarke d'ailleurs.

L'Angleterre y est glorifiée dans tout ce qu'elle détient de légendes ancestrales, nous imprégnant totalement de la croyance que le berceau de la magie est bien originaire de ses terres.
Pour le prouver, l'auteure créé le personnage fictif de John Uskglass, dit Le Roi Corbeau, disparu depuis des siècles, il fût le souverain grâce auquel la magie se déversât sur le monde entier, créant des routes entres les mondes féeriques et celui des humains.
Les annotations relatives à la légende de ce Roi Corbeau sont prodigieusement considérables ! Répertoriées en fin d'ouvrage, elles donnent une envergure impressionnante de précision à cet héritage mystique créé de toutes pièces par S. Clarke. Chapeau bas !!!

La relation entre les deux magiciens est une source d'intérêt grandissant à mesure que l'un influence l'autre, et vice-versa. Jusqu'à la fin, on se demande comment elle va évoluer. Les jalousies vont-elles assombrir l'aube de leur amitié ? Mesquinerie, rivalité, et même perfidie, sèment la discorde et nous absorbent dans des conjectures étonnantes !

La féerie est ici représentée par un garçon-fée particulièrement cruel ! "Le gentleman aux cheveux comme du duvet de chardon" est un personnage vraiment très réussi, qui s'est introduit dans le monde des humains à cause de Norell, et qui va tout au long du roman instiller une atmosphère malfaisante.
Maître du manoir des Illusions-perdues, les victimes de ses enchantements sombrent dans l'aliénation sans parvenir à se faire aider.
La frontière entre raison et folie est un thème important du récit. Strange lui-même se prête à des expériences afin de découvrir si la lisière entre les deux ne mérite pas d'être franchie afin d'accroître ses pouvoirs magiques, donnant lieu à des pages absolument captivantes !

Je vais m'arrêter là, mais vous imaginez bien qu'avec ses 1144 pages (en format poche), je pourrais encore continuer longtemps ;-)
C'est un roman qui se déguste posément. Ne venez pas y chercher des scènes d'action retentissantes sous peine d'être déçu(e)s ^^ Ici nous sommes dans la lenteur maîtrisée, dans le souci du détail, le temps nécessaire à une immersion british travaillée et appuyée.
Les personnages sont nombreux mais jamais on ne s'y perd tant le savoir-faire est éprouvé, à l'image d'un ballet, les chorégraphies sont si subtilement exécutées que tout paraît fluide et étourdissant à la fois.

Qualifié de chef-d'œuvre par certains critiques, je ne peux que me ranger de leur côté tant mon appréciation sera définitivement scellée par l'éblouissement que me laisse cette lecture !

En 2015, la BBC produit Jonathan Strange & Mr Norrell en mini-série de 7 épisodes. Je vais laisser s'écouler un peu de temps avant de la regarder, histoire de faire perdurer la magie du roman ❤
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date : 09-06-2017
Kate Mosse est une auteure anglaise qui partage sa vie entre le Sussex, et la ville de Carcassonne. D'ailleurs, l'intrigue de son célèbre roman Labyrinthe, ayant remporté un British Book Award, se déroulait dans la cité de Carcassonne.
Cette région française semble exercer sur elle une étrange fascination, puisqu'une fois encore, dans Sépulcre, Kate Mosse nous emmène dans ce beau département de l'Aude, pour y mettre en scène un thriller historique teinté d'ésotérisme, et déployé autour de deux époques, mais aussi de deux jeunes femmes aux destins étroitement mêlés et racontés en alternance.
Pour être tout à fait honnête, le récit de 1891 a nettement remporté ma préférence, et me donne envie de dire qu'il se serait presque suffit à lui-même !
[...]
J'ai particulièrement aimé l'ambiance gothique qui plane sur le mystérieux Domaine de la Cade. Une ombre maléfique s'y tapit, et prend consistante à mesure que les pages se tournent, provoquant très vite chez le lecteur l'envie d'en savoir davantage ^^
La douce et fantasque Léonie mérite aussi une mention spéciale, et pourrait presque être une héroïne à la Brontë ^^ [...]
Lors des retours dans le présent, il est vrai que ce que découvre Mérédith en 2007 apporte un éclairage supplémentaire sur certains événements du passé. Mais malgré cela, je me suis beaucoup moins passionnée pour son histoire personnelle, hormis les passages en corrélation avec Léonie.
Habituellement, j'aime beaucoup les sauts entre deux époques, et l'idée que deux fils conducteurs soient prédestinés à se rejoindre vers l'apogée me stimule toujours.
Mais là, j'ai ressenti un déséquilibre durant la partie contemporaine.
[...]
C'est donc avec un sentiment mitigé que j'ai quitté ce Sépulcre.
Avec le recul de quelques jours, je constate que s'estompe déjà l'histoire de Mérédith, et qu'elle ne fera pas le poids face au charme opéré par la fiévreuse Léonie.
Mais même si le souvenir jalousement gardé de cette atmosphère gothique de 1891 se fera au détriment des chapitres de 2007, je sais maintenant que Kate Mosse détient certaines clés ouvrant sur un passé fantastiquement romanesque !
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date : 01-05-2017
Cette lecture fût un pur moment de légèreté !
Silène Edgar a trufFÉE cette petite histoire de jeu de mots et d'expressions qui nous font sourire à répétition, sa plume est FÉEconde de petites trouvailles !
Idéale le temps d'une pause-caFÉE, on se surprend même à regretter qu'elle ne soit pas plus étofFÉE car l'idée de cette double-vie humaine / FÉErique est plutôt FÉEstive ;-)
Vous apprendrez que n'est pas forcément FÉE qui veut, mais que si vous êtes FÉErue de FÉErie, cela pourrait bien interFÉErer en votre faveur ^_^
Vous découvrirez aussi que le statut n’est pas réservé qu'au sexe FÉEminin. Et qu'elles sont toutes diFÉErentes, certaines pouvant être de vraies FÉElones, et d'autres assez FÉEroces.
J'ai bien envie de FÉEdérer autour de cette novella toutes les FÉES qui s'ignorent encore, simplement parce que leurs rêves s'évaporent au réveil, où qu'elles se croient un peu trop FÉElées de FÉErie ! Ne soyez plus FÉEbriles devant vos contes préFÉErés, mais laissez-vous ébourifFÉE sans complexe !

Sans être FÉEnoménale, cette petite histoire offre une bonne boufFÉE de rêves, et fait triomFÉE les amoureux de FÉErie qui se reconnaîtront en la lisant :)

*Toute faute d'orthographe éventuelle, ou simple manquement aux règles de conjugaison ne sont qu'interFÉErences purement et FÉEriquement involontaires !
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Il est toujours bon de se tourner vers les fondamentaux, c'est pourquoi ma curiosité est allée vers un texte étant considéré comme l'un des premiers romans de Fantasy, édité avant même que le genre soit nommé ainsi !
Ce roman, La Fille du roi des elfes, écrit en 1924, se situe entre le conte merveilleux et la fantasy épique. Il est réputé comme étant son chef-d'œuvre, et après avoir lu que tout amateur de fantasy se devait de le posséder dans sa bibliothèque, je n'avais plus qu'à obtempérer docilement ;)

Oubliez la traditionnelle phrase « Ils se marièrent et vécurent heureux », ce qui nous est conté ici est ce qui vient ensuite...
Dunsany raconte ce qui se passe APRÈS le mariage entre un mortel rattaché aux choses de la terre, et une princesse fille du Roi des Elfes, immortelle et issue du Royaume Enchanté.

La prose est poétique et nous emmène sur des chemins contemplatifs mettant à l'honneur la nature dans toute sa splendeur et diversité. Celle-ci est mise en scène en grande pompe si j'ose dire, et témoigne de la place d'honneur que veut lui donner l'auteur.
Dunsany y restitue l'imprégnation des collines et pâturages de l'Irlande de son enfance et de leur atmosphère légendaire. L'enchantement et la musique de l’antique Tara n'est jamais très loin dans cette histoire merveilleuse.

Lord Dunsany était un chasseur passionné, et cela se ressent énormément dans cette histoire. Les (trop longuets à mon goût) passages de chasse à la Licorne, frénésie du chasseur avec ses chiens lancés à la poursuite de leur proie, trahissent de l'enthousiasme de l'auteur pour cette activité. J'avoue qu'ils m'ont rebuté, laissant mon attention se relâcher plus d'une fois.

En revanche, j'ai apprécié sa façon de décrire les terres imaginaires du Royaume enchanté, de matérialiser sa frontière avec la terre des hommes, et de la faire refluer lorsque le prince cherche à retrouver Lirazel retournée chez son père.
Le franchissement entre les deux mondes est au cœur du récit, l'un étant figé dans une immobilité perpétuelle, tandis que dans l'autre, le temps s'écoule inexorablement.

L'arrivée de la magie dans le monde des humains met en lumière tout le talent de Dunsany pour nous parler des esprits magiques et des êtres fantastiques ! Cette histoire est digne des meilleurs contes classiques pour enfants, mais dans un style, et parfois même avec une certaine emphase réservés aux adultes qui n'enlèvent rien à son côté fabuleux.

Je mentirais si je disais que je me suis laissée emporter par ce roman ! L'écriture est trop lyrique, le style un peu vieillot et contemplatif en comparaison de la Fantasy tonitruante d'aujourd'hui. Certains passages ont laissé poindre l'ennui, je l'avoue... Mais je ne regrette en rien cette découverte qui m'a plongée à la source de la Fantasy, et qui détient cette aura féerique des textes fondateurs étant à l'origine de ce genre que j'aime tant !!!
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Avez-vous envie de bousculer vos habitudes en matière de romans policiers avec ce titre cocasse ? Est-ce que cette couverture vous fait, vous aussi, un peu penser à Dick Tracy ? Etes-vous prêts à vous lancer dans une enquête de dingue, et sur les traces de coupables furieusement baroques, afin de constater que le mélange fantasy urbaine et roman noir à l'ancienne peu fonctionner épatamment bien ?
Alors ce titre est pour vous !

Soyez-en avertis, ça va déménager ! Et pour l'occasion, vous ne serez pas de trop pour enquêter aux côtés de l'excellent détective privé Marc-Aurèle, et de son ami Etienne, policier enquêteur à la BCE (mais non, pas la Banque Centrale Européenne, voyons... nous parlons du Bureau des Crimes Extrêmes, bien sûr !), tous deux accompagnés de l'épatant Premier de la Classe (ah, ce personnage, quel réussite !)...
Ils ne savaient pas dans quel micmac féerique ils allaient s'embarquer ! Ils étaient même à mille lieux de s'imaginer que les fées pouvaient être aussi déjantées, et leur langage si fleuri ^_^
Il faut dire, à leur décharge, comment se préparer à une telle enquête ?

Terminés les clichés version Clochette ! Place à la mouture signée Berrouka, nettement plus contemporaine et truculente !
Effrontées, voire carrément irrespectueuses, elles portent des prénoms d'une mixité florale délicieusement farfelues ; Avouez que Jaspucine, Myosotelle, Chrysancynthe, et j'en passe... ça ne s'invente pas !
Elles ont aussi un goût en matière de tenues vestimentaires, ou de déco pour leurs palais féeriques des plus kitsch...
Et sont toujours prêtes à se tirer un carreau d'arbalète dans le dos, où à se traiter de jolis noms d'oiseaux commençant par un S, suivi d'un A, puis d'un L... et de trois autres lettres formant un tout des plus comment dire ? éloquent... Hum ! Hum ! :D

Allez, ne faites pas semblant de regarder ailleurs ! Je sais que ces fées-là ne vous laissent pas insensibles ! Vous croyez vraiment que je n'ai pas vu votre sourcil gauche tressauter à plusieurs reprises à la lecture de ces petits extraits ? Ne faites pas votre timide, elles vous intriguent ces ahurissantes demoiselles ! Vous vous demandez même ce que les guillotines viennent faire dans cette histoire, n'est-ce pas ?
Je perçois d'ici combien cela vous démange de démêler cette conspiration féerique de haut vol, de mettre un pied à l'époque de la Révolution Française, d'empêcher les échanges de bébés entre fées et humains, de jouer de l'arbalète...
Mais surtout, vous ne pouvez nier que vous mourez d'envie de vous marrer un bon coup, hein ? :D

Ne croyez pas que j'ai laissé mes manières au vestiaire, comme nos copines les fées de cette histoire, parce que je suis encore sous l'influence de l'un de leurs enchantements ? Que j'y ai laissé ma tête moi aussi, ou même que j'ai respiré de la weed échappée d'entre les pages pour m'embrouiller les neurones...
C'est juste qu'une histoire aussi facétieuse et festive, pimentée de péripéties et de répliques si bidonnantes, justifie bien de sortir toute échevelée d'une telle aventure féerique ;-)
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Approchez ! Ecoutez ! Vous l'entendez ? Le murmure d'Esclarmonde est toujours là ! Il continue de souffler sur le domaine des Murmures, si longtemps après...
Tendez bien l'oreille et vous percevrez le récit tragique d'une recluse, celui de la fille du seigneur des Murmures, qui à l'age de 15 ans, demandât à se faire emmurer plutôt que d'accepter d'épouser Lothaire, le jeune homme arrogant que lui avait choisi son père.

Je suis entrée dans ce roman sans rien savoir de l'histoire. Seuls les avis positifs et le fait qu'il ait remporté le Goncourt des Lycéens en 2011 sont à l'origine de ce choix de lecture, et je m'en félicite, car à posteriori, je ne sais pas si l'histoire d'une réclusion volontaire m'aurait appâtée de prime abord ^^
Surtout que ce roman est beaucoup plus que ça !

C'est d'abord un titre, si beau à murmurer...
Et une histoire dans laquelle on entre sans pouvoir en ressortir avant la fin, barricadés que nous sommes entre des lignes toutes en poésie, ardentes et d'une accaparante beauté !

Une confession d'outre-tombe, dans laquelle d'autres figures féminines volontaires, comme Bérengère, la gigantesque et sensuelle servante qui connaît tous les secrets des fleurs, ou Douce, la belle-mère d'Esclarmonde, capable d'administrer le fief des Murmures à la place de son époux lorsqu'il part en croisade, sont les symboles de la condition des femmes et de leur absence de liberté au Moyen-Âge.
C'est aussi un récit où le merveilleux médiéval est esquissé, faisant de cette recluse une quasi sainte élevée au rang de messagère divine. Les peuples viennent la consulter le jour, lui confier leurs péchés, et écouter la voix de Dieu à travers elle, tandis que la mort elle-même semble avoir abdiqué des environs du domaine depuis son emprisonnement.
La nuit, ses rêves de captive la font voyager jusqu'à Jérusalem auprès des croisés, de Barberousse, partageant leurs souffrances sous un soleil impitoyable, amenant leurs lots de morts, terreurs et violences, au sein même de sa cellule.
J'ai cherché à savoir s'il existait un Domaine des murmures dans la vallée de la Loue, la rivière du roman. Si des ruines se trouvaient en un lieu où le secret d'Esclarmonde aurait trouvé refuge, mais il semblerait que Carole Martinez ait sorti cet endroit de son imagination, élevant ce récit au rang de légende.

En sortant de ma zone de confort avec ce roman, je ne pensais pas me laisser claquemurer dans une histoire aussi puissante, allant bien au delà des murs de ce reclusoir...
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date : 03-03-2017
22/11/63 : une date que je ne suis pas prête d’oublier, Le King aura veillé à ce qu’elle reste dorénavant gravée !
C’était avant ma naissance, mais comme tout le monde, j’ai en mémoire les images, toujours aussi impressionnantes, de l’assassinat de J.F. Kennedy. Elles font partie de ces moments tragiques et intemporels de l’histoire, que l’on a toujours connus sans pouvoir leur donner une réelle consistance. Je réalise après coup que ce drame était un peu flouté dans mon esprit, et rendu presque fictif par la brutalité de l’acte. Le fait que tout un tas de théories ait circulé après, dans un contexte politique très particulier, et autour d’un Président comme Kennedy, n’a pas aider à le rendre moins nébuleux !

Mais ça c’était avant ! Avant que je lise ce roman et que je me retrouve propulsée à cette époque. Avant que Stephen King n’imagine un terrier (c’est comme ça que l’appelle son héros) pour retourner dans le passé, et n’y emmène ses lecteurs avec lui !

Et surtout, je sais maintenant combien le passé est tenace, et à quel point il ne veut pas être changé !

Peut-être avez-vous déjà entendu parler de l’effet papillon :
« Le battement d'ailes d'un papillon au Brésil peut-il provoquer une tornade au Texas ? »
Partant du principe qu’un acte, aussi insignifiant soit-il, peut engendrer une catastrophe quelque part, vous imaginez bien que retourner dans le passé n’est pas sans risque.
Mais si vous aviez le pouvoir d’empêcher des événements terribles de se produire, le feriez-vous ?
Tenteriez-vous de faire obstacle au carnage d’une famille dont vous connaissez l’unique survivant ?
Seriez-vous tenté de réparer une injustice, où un accident improbable ?
Lorsque l’on sait ce qui va se produire, comment rester indifférent ?
Mais comment mesurer l’ampleur des répercussions de nos actes sur le futur ?

Ce roman fût une expérience renversante ! Une virée dans le passé aux côté d’un héros impressionnant, comme seul Le King sait les modeler et nous les rendre tellement attachants ! Un bouquet d’émotions sur plus de mille pages ! Du grand, du très grand King !!!

Et pour finir, le King dit dans la postface :
« Mon fils, le romancier Joe Hill, a relevé certaines conséquences induites par le voyage dans le temps qui m’avaient échappé. C’est aussi lui qui a eu l’idée de cette fin, différente et meilleure que celle que j’avais imaginée. Joe, tu déchires. »

Oh que oui Joe, cette fin, elle déchire !!! ;-)
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À peine arrivée au large, je suis bien contente d'avoir emmené mes lunettes de plongée car dès les premières lignes du prologue le spectacle est au rendez-vous ; me voici immergée sous l'eau à observer l'éveil d'un groupe d'une vingtaine de serpents de mers à la crinière empoisonnée et aux écailles étincelantes.
Et là, ça y est, je sais que je viens de mordre à l’hameçon...
J'avais quitté L'assassin royal avec des dragons fraîchement éveillés, et pour nos retrouvailles, Robin Hobb me promet d'emblée de sillonner les mers aux côtés de serpents extraordinaires, comment résister *_*
Contrairement à l'AR, où l'on suivait un jeune héros sur une longue période, depuis son apprentissage jusqu'au but ultime de son destin, ici c'est l'existence de plusieurs protagonistes d'importances qui se révèle en même temps.
Les présentations avec les personnages prépondérants de l'histoire se font directement dans le grand bain, l'immersion est totale, et une fois l'étonnement passé, aucun risque de boire la tasse tellement l'envie de nager à l'unisson avec eux est grande ! Néanmoins, certains plus charismatiques que d'autres se détachent rapidement du filet… [...]
Et puis, il y a les vivenefs, LES grandes merveilles de ce récit. Elles m'ont littéralement transportée !… [...]
Tous les personnages, ainsi que les navires époustouflants de ce premier tome, naviguent dans des eaux poissonneuses de péripéties à venir, tels des petits fleuves prêts à rejoindre la grande mer du récit, ils charrient dans leur courant des promesses d'aventures fabuleuses !
Avec son Vaisseau magique, Robin Hobb m'a littéralement harponnée ! La magie de son univers m'appelle comme le chant des sirènes, et je suis extrêmement impatiente de remonter à bord !
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Ce troisième tome est incontestablement celui que j'ai préféré ! Non seulement notre héroïne a pris de l'envergure (quoi de plus normal après tout ce qu'elle a traversé ^^), mais elle doit aussi assumer les choix qu'elle a fait.
Entre la religion du Christ, et celle des anciens dieux, que va devenir l'homme ? De cette interrogation, le récit va nous amener à nous interroger sur les conséquences des bouleversements advenus et leurs implications.
Des alliés ou adversaires improbables vont donc surgir tout au long de l'histoire car l'enjeu qui se dévoile peu à peu prend une dimension insoupçonnée.
L'avenir de l'humanité, rongé par un mal terrible, est entre les mains de Thya, rien que ça !
Estelle Faye nous parachute dans des tas d'endroits différents, fabuleux ou terrifiants, nous ouvre des horizons incroyables, nous fait passer d'un monde à l'autre en quelques lignes, et s'entoure de personnages de la mythologie aussi divers que variés.

Une trilogie riche et fourmillante de références mythologiques, et qui a frôlé le coup de cœur ! Il s'en est fallu de peu, et mon envie de suivre la carrière littéraire d'Estelle Faye en ressort renforcée !
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J'avais terminé le tome précédent avec l'irrésistible envie de retrouver Thya et ses acolytes, ce qui est déjà un excellent signe, vous en conviendrez ^_^ Mais aussi avec l'intime conviction que le meilleur était à venir ! Beaucoup de pions s'étaient mis en place mais étaient restés en suspens, attendant leur heure !
La pléiade de personnages "secondaires" que l'auteure à intégrés à l'histoire est pour moi, c'est LE grand atout de cette trilogie !
Les références aux mythologies étrusques, grecques et romaines alimentent et enrichissent la distribution en œuvrant pour ou contre la quête de Thya.
Autour des différentes déités, déambule tout un petit monde d'êtres mythologiques ; faunes, ondines, petits sylvains êtres d'écorce, fées, dragons, et tant d'autres..., qui suivent les traces de l'oracle, sur laquelle pèse l'avenir du monde, même si elle n'en a pas encore conscience
Ainsi, j'ai fait la connaissance de Culsans, le dieu étrusque aux deux visages, ouvreur de portes, et d'une grande importance dans le récit.
De Tirésias, premier devin de la mythologie grecque, qui détient un avertissement crucial pour l'avenir du monde.
Des Dieux Voilés, des divinités étrusques mystérieuses, impénétrables, situées dans le désert au-delà du vide, et essentielles à la suite du récit.
Autant vous prévenir ; ce 2ème tome se termine sur un événement qui nous pousse obligatoirement vers le suivant ;-)
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Trois belles couvertures qui illustrent à merveille une trilogie qui m'a ouvert avec enchantement et curiosité mêlées la Voie des Oracles, et m'a emmenée aux confins du royaume des devins et des dieux antiques.
Ajoutons à cela toute une galerie d'êtres empruntée à la mythologie qui, pour ma part, m'a particulièrement charmé ! Ce premier tome terminé, je me suis jetée sur la suite, ne pouvant laisser attendre les personnages, trop impatiente de connaître la suite de leurs aventures, mais surtout de leurs destins ;-)
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date : 31-12-2016
Rien de mieux qu'un conte signé Neil Gaiman pour passer d'une année à l'autre ^_^
J'ai été très agréablement surprise par ce conte ! Il est effrayant par bien des aspects, et nous entraîne dans un monde hallucinatoire sinistre où l'autre mère de Coraline, avec ses boutons noirs et brillants cousus à la place des yeux et ses mains griffues, est vraiment flippante !
En fait tous les personnages sont réussis, même les plus improbables, et je décerne sans hésiter le prix du second rôle au chat qui n'a pas de nom !
Le voisinage et l'environnement extérieur de la maison sont remaniés dans une version cauchemardesque de la réalité dans laquelle Neil Gaiman parvient à nous embarquer aux côtés de sa jeune héroïne faisant preuve de beaucoup de hardiesse jusqu'à la toute fin de l'histoire.
Un dernier petit conseil s'impose après cette lecture : Munissez-vous toujours d'un caillou troué avant de vous aventurer en terrain inconnu, ça peut servir !
Voilà donc un titre de plus de l'auteur qui ne peut que me pousser à en lire beaucoup d'autres ! Et je sais déjà que "Stardust" sera certainement le prochain ;-)
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date : 22-12-2016
Ne me demandez surtout pas depuis combien de temps ce titre était dans ma bibli... je sais juste que cela faisait une éternité, et que je suis impardonnable de l'y avoir laissé si longtemps ^^ Si si, impardonnable, constatez par vous-mêmes :
1) Un roman fantastique et de science-fiction ayant pour thème principal le voyage temporel (j'adore !).
2) Qui contient un savant mélange de références historiques, de mythologie égyptienne, et évoque de nombreuses cultures (Tout ce que j'aime ^^).
3) Qui fait revivre des auteurs et œuvres de la littérature britannique du xixe siècle (c'est énorme !)
4) Qui nous immerge dans le Londres de 1810 plus vrai que nature (là, je n'y tiens plus !)
5) Et considéré comme le meilleur roman de l'auteur, aux critiques unanimes et aux nombreux Prix (*)...
STOP ! N'en jetez plus, la cour est pleine !
Ici Tim Powers fait preuve d'une sacrée maîtrise, et je me demande s'il n'a pas emprunté lui-même une de ces brèches temporelles tellement son rendu des bas-fonds du Londres de 1810 est immersif !
Cette histoire construite avec un souci du précision qui force le respect, nous prend dans le courant de ce fleuve qu'est le temps, avec pour compagnon de voyage un Doyle à bien des égards stoïque et valeureux ! On souffre et espère avec lui, tout en se demandant quelle va être l'issue de tous ses déboires.
Les engrenages du temps ne se grippent jamais sous la plume de Tim Powers, au contraire, son encre semble les avoir huilés à la perfection, de sorte qu'aucun paradoxe ne survient, tout en évitant l'écueil d'explications dans lesquelles on pourrait s'enchevêtrer.
Les références historiques et littéraires parsèment savamment le récit , et sont renforcées par des citations à chaque début de chapitre, ajoutant du savoir au plaisir !
En résumé : Une découverte captivante qui me permets de terminer l'année en beauté ! Un roman maîtrisé de A à Z et d'une grande intensité, à découvrir AB-SO-LU-MENT !!!
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Avec Alessandro Baricco c’est toujours pareil ; lorsque je referme un de ses romans, j’ai toujours la tête à l’envers, et les émotions tourneboulées !
Après Novecento (mon préféré !), et Soie, une fois encore l’étonnement, le ravissement, ainsi qu’une certaine forme d’enivrement ressurgissent, comme si l’on m’avait jeté un charme !
D’ailleurs, pour moi cet auteur est en quelque sorte un magicien des émotions, et ce n’est pas un hasard si la quatrième de couverture de celui-ci évoque une fugue musicale, puisqu’en plus d’être un écrivain, A. Baricco est aussi un musicologue. Il n’est pas non plus étonnant de découvrir que son parcours a été enrichi par des études de philosophie ^^
Voilà pourquoi il y a de la magie dans ses romans, puisqu’ils sont écrits telle une partition, et ont le pouvoir absolument unique que peuvent avoir la musique et la philosophie !
Les romans d’Alessandro Baricco ne se racontent pas, ils se lisent, et celui-ci encore plus que les autres !
Pour moi, le tic-tac des secondes s'est arrêté le temps d'une lecture, pour se caler sur le diapason de Quinnipak, cette petite ville n'apparaissant sur aucune carte de géographique, mais qui pourtant restera gravée sur mon cœur !
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Premier tome de la saga Amelia Peabody, qui en compte un bon petit paquet, ce petit roman policier ne payant pas de mine au départ, m'a permis de passer un moment distrayant et bien sympathique !
À l'origine de cette réussite, rendons à César ce qui appartient à César, je place en première place le désopilant duo Amélia / Radcliffe.
Pour être honnête, j'ai rapidement déficeler les bandelettes de la momie en question, et ce qui se cachait en dessous n'a provoqué aucune surprise tant la réponse m'a semblé évidente !
Mais cela ne m'a pas empêchée de m'amuser, tant pour le côté humoristique "so british", que pour l'ambiance aventurière de l'époque dans laquelle se concentre tout le charme de l'histoire. L'envie de prendre une tasse de thé à leurs côtés, sous le puissant soleil égyptien, aura compensé le manque de consistance de l'intrigue policière !
Amélia la baroudeuse, est un sacré numéro, et j'ai refermé le livre en me disant que des retrouvailles avec elle seraient bien plaisantes, d'autant que je suis certaine que sa nouvelle passion pour l'archéologie va l'entraîner vers de nombreuses et divertissantes aventures !
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Loin d’être une "Vaporiste" pure et dure, je suis toujours partante pour un roman steampunk !
Le steampunk, c’est un peu la promesse des trois FFF = Folies Folles Furieuses. On peut même dire que c’est un genre littéraire où toutes les excentricités peuvent se mélanger, pour nous offrir un maelstrom d’idées et d’objets extravagants, une sorte de fourre-tout rétrofuturiste dans lequel on adore se perdre le temps d’une lecture.
Et ce roman colle tout à fait à ces préceptes puisqu’il nous catapulte dans une Angleterre fourmillante d’imagination !

Cet univers "Post-Horde" était vraiment génial, mais a souffert (à mon goût) de trop peu de temps et de décryptage au regard des passages romantico-érotiques qui, pour le coup, étaient parfois un peu redondants !
Je sais que le steampunk n’est pas voué au décorticage, c’est pourquoi je pense qu’il faut le prendre comme il est, et l’apprécier tel quel, sans vouloir forcément tout analyser ! C’est un peu comme du "clé en main", livré sans manuel d’utilisation, et cela fait partie de son charme ! C’est pourquoi je serais très indulgente avec ce titre, car il remplit bien son rôle de divertissement, et suis certaine qu’il plaira à bon nombre d’adeptes du genre ! La gente féminine, et partisane d’une littérature plus dévergondée y trouvera également son compte ;–)
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Ce roman n'a pas le pouvoir envoûtant des Chroniques des vampires, il faut bien le reconnaître ! Mais malgré que l'on ne puisse comparer Ramsès au Prince Lestat, j'y ai retrouvé la "patte" Rice à de nombreuses reprises.
En effet, le thème de l'immortalité (cher à l'auteure) est encore au centre de cette histoire. Mais ici, ne vous imaginez pas un Ramsès pourvu de canines, ce serait un peu trop cliché pour du Rice vous ne croyez pas ? C'est un Ramsès devenu immortel grâce à un élixir, qui se voit traverser les siècles sans prendre une seule ride !
Bon, je vous l'accorde, l'idée n'est pas follement originale, mais sous la plume d'Anne Rice la banalité n'a pas sa place ! Elle n'a pas son pareil pour vous plonger dans une ambiance toute particulière, où l'angoisse monte sans que l'action y soit forcément pour quelque chose.
La première partie de l'histoire est incontestablement celle que j'ai préférée ! Le mystère planant autour de la momie, son retour en Angleterre, et la fascination teintée de terreur qu'elle inspire exposée dans le salon londonien de l'égyptologue retrouvé mort dans le tombeau juste après sa découverte. Tout est la pour faire monter la tension ; des yeux qui semblent vous fixer, un soupir ou le bruissement d'un tissu..., est-ce une bandelette de la momie qui a glissé ?
Le pari d'utiliser un personnage emblématique pour lui faire traverser les siècles, et d'en faire une momie légendaire revenue à la vie est remarquablement tenu, et fait de ce roman un roman fantastique qui se lit bien (comment pourrait-il en être autrement avec une telle plume !), mais qui n'est pas de ceux qui me laisseront un souvenir impérissable. L'auteure m'ayant habituée à bien meilleur, je n'en suis devenue que plus exigeante !
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Ahhh, si je me laissais aller, je débuterais par une série d’éloges !!!
Tout d’abord, avec un tel titre, impossible de ne pas céder à son appel ; il promettait tellement… Une ébauche de rêve à lui tout seul *_*
Et je peux vous dire que le réveil m’a trouvée toute chamboulée, bouleversée même ^_^
Je ne connaissais pas l’écriture d’Ayerdhal, voilà encore une lacune que je regrette d’avoir si tardivement corrigée ! Et surtout, pourquoi faut-il qu’un tel auteur nous ait quittés le 27 octobre 2015 ? En lisant sa biographie, je me dis que nous avons perdu un grand Monsieur ce jour-là, et cela me rend triste…

D’emblée, j’ai été conquise par les moments de grâce où la plume du poète Karel se faisait l’intermédiaire de l’auteur, et derrière ses mots, je ressentais toute l’inspiration et la justesse d’Ayerdhal. De même, à travers les paroles de Parleur, toute sa pertinence, son humanisme, et son désir d’abolir les inégalités !
Cette histoire est une utopie, de la trempe de celle qui nous nous font toucher du doigt combien la fraternité pourrait changer le monde, pourrait même nous sauver nous-mêmes.
Un rêve qui prend peu à peu réalité en haut d’une colline, et qui veillées après veillées, défie les injustices et le pouvoir des puissants.

C’est aussi un récit qui vous prend aux tripes et vous fait aimer ses personnages au point de souhaiter ardemment qu’ils survivent. On se surprend à ne plus vouloir les quitter, à trembler pour eux, à vouloir protester à leurs côtés en s’exposant sans broncher aux bâtons de la Garde, ou en entonnant la Gigue de la Gabelle, cette chanson de protestation contre une taxe de plus, les condamnant à d’arbitraires et cruelles restrictions au profit de ceux qui les rançonnent sans cesse davantage.

Ce roman est une ode à la liberté, un hymne à la solidarité, un cantique à la gloire des affranchis, une symphonie de la fraternité, et évidemment un chœur de mille voix qui résonnera longtemps dans mon esprit après l’avoir perçu…

Coup de cœur donc pour ce roman magnifique, qui a remporté le Prix Ozone ! J’ai envie de dire « seulement ? » tellement je le place tout en haut, parmi les grands ! ❤
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