Le Navire écarlate

C'est une BD jeunesse que j'ai beaucoup aimé et que j'ai trouvé riche.

Une plongée amusante, et avec une mise en scène intéressante autour du thème de l'art et de la peinture. J'ai trouvé qu'il y avait eu un effort de développer au maximum ce thème et j'ai beaucoup aimé cela.

L'aventure de Malo et de sa grand-mère Zita est assez rythmée et originale avec ses pirates de l'art qui représente l'art des graffeurs, de la rue et c'est très chouette à retrouver dans un tel ouvrage pour ce public. Ce voleur de peinture est bien pensé, et le personnage de la muse tout autant. J'ai trouvé que l'on avait tous les éléments autour de la thématique de l'art et de l'artiste dans les moindres détails et bien adapté pour le public visé.

Malo n'a pas confiance en lui, ni en ses dessins, Zita est une artiste reconnue qui expose, c'est vraiment une chaîne intéressante.

Les planches sont superbes, j'ai vraiment trouvé que le coup de crayon était frais et bien choisi, tout comme la palette de couleurs qui est en adéquation avec cet univers jeunesse et l'art dont il est donc question.

C'est beau, doux et bien rythmé. On retrouve à la fois la frustration de la production artistique, un questionnement sur les diverses formes d'art, mais aussi une aventure qui se lit facilement, rapidement et avec plaisir. Une bonne approche autour de cette thématique à garder à l'esprit.

Une belle couverture, un titre accrocheur et me voilà en train de lire cette bande dessinée.

C’est une bande dessinée coloré avec de joli illustration, l’histoire peut être lu très jeune et s’adapte facilement à un jeune public comme à des adultes.

J’ai bien aimé la fluidité de l’histoire et son originalité. Dans cette bande dessinée on se retrouve avec l’art et la peinture mise en avant dans une histoire de petits fils et grand-mère.

Une histoire tout en légèreté avec un fils conducteur qui tient bien la route, des rebondissement original et bien trouvé.

Un plaisir vrai plaisir à lire et je suis contente de l’avoir découverte.

Malo est le petit fils de la célèbre peintre Zita. fasciné par l'art de sa grand-mère, il souhaite suivre sa trace un jour... mais son estime de soi reste très basse et il ne peut s'empêcher de se comparer à son ainée. Lorsque le duo embarque sur un étrange bateau volant, ils ne sont pas au bout de leurs surprises : l'équipage n'est composé que de pirates des arts !

Une BD très mignonne qui évoque l'art mais également la confiance en ses capacités et la volonté de s'améliorer. C'était frais très doux avec un trait rond qui accentue le coté jeunesse du titre.

bref, une chouette petite BD, qui est accessible dès le plus jeune âge ! ^^

Le navire écarlate c'est une histoire de relation entre une mamie artiste et son petit fils qui manque de confiance en lui. Ils sont tous les deux artistes. L'art est au centre de cette histoire et d'ailleurs, l'ouvrage débute par la touchante citation suivante : "À celles et ceux qui ont un jour tenu un crayon pour s'évader."

J'ai apprécié le concept, l'univers et le contextes étaient intéressants. La grand-mère est trop marrante même si elle aide pas trop l'anxiété de son petit fils qui est peu sûr de lui.

La palette de couleur est agréable. Ce sont des tons un peu doux et atténués (mutés).

Les thèmes abordés sont, entre autres, l'amour de l'art, la créativité, l'acceptance de soi, la vision que l'on a de soi et de ses propres capacités. Trouver des choses belles, quand d'autres y sont indifférents. L'art est extrêmement important pour certains et pour d'autres ce sont juste des gribouillis sur des toiles. On explore aussi le fait de devoir prendre des décisions pour protéger ses proches. Il y a de l'action, de l'aventure, des dilemmes. La question de l'art est au centre.

Je n'ai pas trop apprécié les interventions de la police qui a trop empiété selon moi sur ce qui était intéressant parmi les deux autres camps. Ils coupaient le récit et la magie. Pas compris trop ces antagonistes parfois.

L'amitié naissante entre Milo et Cyane était touchante. Elle essaie de le pousser à prendre confiance en lui et en son art. Ils s'entraident.

Une fin émouvante et poétique.

(3,25/5)