La découverte du radium fait une entrée fracassante dans les Etats-Unis des années 1920.
L’élément miracle, découvert par Marie Curie, baigne l’Amérique de son aura phosphorescente.
1918, Edna Bolz s’installe aux côtés de Grace, Katherine, Mollie, Albina et Quinta devant les établis d’USCR. Elles vont y peindre des cadrans de montres, avec cette peinture si spéciale qu’elle permet de lire l’heure dans le noir.
Lip. Dip. Paint.
Trois mots, trois gestes qui les mèneront à leur perte.
- Mademoiselle, votre maillot de bain ne me semble pas en règle.
- Pardon ? Mais ! Vous... vous n'allez pas mesurer mon maillot de bain ?!
- Si. La taille entre le bas du tissu et le genou n'est pas réglementaire. Vous vous exposez à une amende de 10$.
- Quoi ?! Monsieur l'agent ! S'il vous plaît, je suis juste là pour passer du bon temps avec mes amies ! Regardez : si je tire dessus, y a plus de problème ! REGARDEZ !
- Bon. Ça ira pour cette fois; mais que je ne vous y reprenne plus.
...
- Non mais ! Je t'en ficherai de la taille de mon maillot. Ça va pas non ?
Une très belle BD aux crayons de couleur (plutôt pour ado et adulte), qui se base sur des faits réels. On y suit l’histoire de plusieurs jeunes femmes américaines dont Grace et Mollie qui peignent des cadrans de montre avec du radium... avec le slogan « Lip. Dip. Paint » lourd de sens. Je recommande +++
Une excellente bande-dessinée réalisée avec huit crayons de couleurs avec des teintes violacées et vertes. Les graphismes sont singuliers à la dessinatrice. J'ai passé un bon moment à suivre le groupe d'amies jusqu'à leur inévitable et triste fin. L'histoire vraie derrière la BD mérite d'être racontée et surtout pas oubliée pour les femmes, le droit du travail et la reconnaissance des maladies professionnelles.
Une histoire vraie que je ne connaissais absolument pas et que j'ai aimé découvrir à travers cette BD aux graphismes doux aux couleurs pastelles. Le style de dessin est très épuré et simple, rendant le récit un peu métaphorique et onirique à certains passages bien que le sujet soit très grave et sérieux. L'histoire de ces femmes est juste incroyable et je trouve que le support BD fonctionne très bien.
Des personnages attachants et drôles. Les rappels de la conditions de vie des femmes de l'époque sont intéressants mais parfois un peu forcés. Les dessins et la mise en page sont magnifiques.
Une BD que je suis ravie d'avoir lu afin de découvrir la vie de ces femmes. C'est une histoire très dure et poignante. J'ai également beaucoup apprécié les dessins.
Je dois avouer qu'il m'est arrivé parfois d'être perdue dans l'histoire, mais peut-être était-ce moi qui n'était pas totalement concentrée.
Je suis ravie de l'avoir emprunté à la médiathèque, car pour le prix je la trouve un peu courte.
Lu en septembre 2021. Un album instructif et nécessaire, que j'ai découvert parmi les nouveautés du lycée à la rentrée.
Il s'agit d'une tragédie moderne et d'une dénonciation encore bien trop tardive. Le progrès scientifique et son lot de dommages collatéraux, comme ici la vie sacrifiée de milliers d'ouvrières aux États-Unis et au Canada dans les années 1920. L'on ne peut qu'admirer le courage, l'esprit de solidarité et de résistance de cette poignée de femmes ayant osé défier le système !
J'ai beaucoup apprécié. J'ai adoré ce groupe de femmes, liées à la base par leur amitié, puis pas la détérioration des unes et des autres.
J'ai beaucoup remarqué les problématiques liées à la place des femmes à l'époque (je mettrais ma main au feu que si ça avait été des hommes qui avaient a travailler avec du radium, l'affaire n'aurait jamais été étouffée de cette manière).
Bref un bel ouvrage historique et féministe, entièrement dessiné au crayon de couleur sur des tons de violet et vert, ce qui lui donne un charme particulier.
Cette bande dessinée met en avant les destinées malheureuses de jeunes femmes travaillant en usine aux Etats-Unis, en 1920, sur la fabrication de cadrans de montres en utilisant une peinture phosphorescente à base de radium.
Souvent, les films, livres, BD, qui parlent d’un sujet choisissent un évènement majeur, important, fort.
Là, c’était déjà plus difficile au départ puisqu’on part d’une histoire méconnue, oubliée et qui n’a pas beaucoup marqué l’Histoire…
Alors si, à la fin, un petit encart dit en quoi ce qui est raconté ici a marqué la suite dans la vie des ouvriers.
Sauf que ce n’est pas le propos de la BD…
Celle-ci parle surtout de relations humaines entre femme (le Sex and the City des années 30), pendant une bonne moitié de l’opus.
Quand enfin, on arrive au sujet, au drame, au procès, c’est traité sur bien moins de page, ça passe vite, on n’a pas le temps de mesurer pleinement l’ampleur du drame alors que c’est cette partie qui m’aurait intéressé plus que la sortie à la plage ou la fête foraine…
Au moins, ça a le mérite de mettre en avant un fait que je ne connaissais pas. Avec un joli travail stylistique sur les couleurs et les formes qui correspond bien à l’époque dans laquelle le récit prend place.
Résumé
La découverte du radium fait une entrée fracassante dans les Etats-Unis des années 1920.
L’élément miracle, découvert par Marie Curie, baigne l’Amérique de son aura phosphorescente.
1918, Edna Bolz s’installe aux côtés de Grace, Katherine, Mollie, Albina et Quinta devant les établis d’USCR. Elles vont y peindre des cadrans de montres, avec cette peinture si spéciale qu’elle permet de lire l’heure dans le noir.
Lip. Dip. Paint.
Trois mots, trois gestes qui les mèneront à leur perte.
(4ème de couverture)
Afficher en entier