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Le Chevalier servant



Description ajoutée par Underworld 2017-04-04T23:05:36+02:00

Résumé

Orpheline dès son plus jeune âge, Rosamond Mareshall a été placée sous la tutelle d'Aliénor de Montfort, soeur du roi Henri III Plantagenêt et épouse de Simon de Montfort. A douze ans, on la fiance à Rodger de Leyburn, intendant du prince Édouard, que ce dernier entend récompenser en lui faisant épouser une riche héritière.

Cinq ans plus tard, Rosamond est sommée de rejoindre celui qui doit devenir son époux. Furieuse, la jeune fille tente de se soustraire à ce mariage forcé. En vain : elle doit s'incliner devant la décision royale.

Séduit par la beauté et l'intelligence de Rosamond, Rodger déploie des trésors de délicatesse pour apprivoiser celle qui doit devenir sa femme. Peu à peu, Rosamond tombe sous le charme et s'épanouit en découvrant la sensualité dans les bras de Rodger.

C'est alors qu'une guerre civile éclate. Rodger est rappelé par Édouard pour mater une révolte des barons menée par Simon de Montfort.

* * *

Orphaned at a young age, Rosamond Marshal is a royal ward of Eleanor de Montfort, sister of King Henry III and wife of the renowned warlord Simon de Montfort. Under the worldly countess's tutelage, Rosamond learns not only the skills of a chatelaine, but how to wield her female power by dressing exquisitely, conversing wittily, and charming men mercilessly. As she reaches young womanhood, the beautiful heiress is fearful of leaving the security of the de Montfort household and fulfilling her betrothal to the powerful bachelor knight Rodger de Leyburn. Just as Rodger devilishly outmaneuvers Rosamond's strategems to break their betrothal, Prince Edward will accept none of Rosamond's excuses to forestall her marriage. For the prince is determined to reward Rodger, his dearest friend, with a wealthy, noble wife.

Slowly Rodger woos Rosamond, convincing her that his love extends beyond her estates and her wealth. But no sooner does Rosamond become Rodger's wife and experience all the exquisite ways a man can love a woman than she finds herself and her husband on opposite sides of a bloody civil war. For Rodger is fighting alongside Prince Edward and the king to quell the barons' rebellion, led by none other than Rosamond's beloved guardian, Simon de Montfort.

With the gripping storytelling, vibrant historical detail, and powerful insight into a woman's heart that have made her one of the most popular authors of romantic fiction, Virginia Henley sweeps readers into the most captivating and wildly passionate love story of her career.

* * *

Loyalties collide in New York Times bestselling author Virginia Henley's The Marriage Prize. Henley demonstrates her much vaunted command of historical detail in this romantic tale set in the midst of the royal intrigue of King Henry III's court. Henley's reliance on actual characters in large part contributes to the realism and magnetism of the growing relationship between feisty Rosamond Marshall, a royal ward, and Rodger de Leyburn, Prince Edward Plantagenet's powerful steward. The pair was betrothed five years earlier when Rosamond was only twelve, but Rosamond rebels against marrying a man she doesn't know to further others' political agendas.

When Rodger pledges to woo her, Rosamond finds herself indulging in torrid fantasies of the dynamic knight who would be her husband. Caught up in the struggle for the throne between Prince Edward and Rosamond's beloved guardian, the warrior Simon de Montfort, who is leading a revolt among England's barons, Rosamond must come to terms with her feelings for the sensual man who has pledged his life and his loyalty to Prince Edward and his troth to her. Henley fashions a fascinating tale of the kind of love that legends are made of!

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Classement en biblio - 46 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par VibiaSabina 2017-04-13T15:59:11+02:00

Le lendemain matin, Rosamond choisit une robe aux manches brodées de perles et au décolleté carré, dont la couleur lavande s'accordait à la couleur de ses yeux. Elle aimait les belles toilettes pour elles-mêmes, mais aussi parce qu'elles accroissaient sa confiance en elle. Elle saisit un grimoire sur les propriétés des herbes et des plantes qu'elle étudiait et gagna prestement l'office où elle expérimentait en secret de nouveaux onguents destinés à soulager les douleurs de. l'accouchement et à en faciliter le déroulement.

Les religieuses avaient été scandalisées en découvrant Rosamond en train de lire un traité originaire de Cordoue, alors centre incontesté de la médecine. Il contenait non seulement des renseignements sur les propriétés analgésiques des plantes mais aussi une liste d'herbes contraceptives telles que le dracaena. Les nonnes la sermonnèrent, et lui expliquèrent que les analgésiques étaient réservés aux soldats blessés. Rosamond rétorqua vivement que, d'après ce qu'elle en savait, les douleurs de l'enfantement justifiaient amplement l'usage de sédatifs. Il s'agissait là de douleurs naturelles qu'une femme se devait d'endurer, insistèrent les sœurs, et Rosamond capitula. Elle continua néanmoins ses recherches à l'insu de tous, fournissant aux futures mères de Kenilworth les remèdes tant désirés.

Rosamond posa le livre et se mit à examiner les baies de laurier qu'elle avait cueillies et attachées en bouquets afin de les conserver. Elle se réjouit de constater que, loin de pourrir, elles avaient parfaitement séché. Elle consigna une note dans son ouvrage, puis huma le nouveau parfum, à base de pétales de rose, de fleurs d'abricotier et d'huile d'amandes douces, qu'elle venait de créer. Celui-ci lui plut : elle eh mit une goutte entre ses seins et, prise d'une impulsion soudaine, décida de grimper sur les remparts pour voir les soldats qui continuaient d'affluer à Kenilworth.

L'Avon avait été partiellement détourné afin de remplir le fossé creusé autour des murailles, et le seul moyen d'accès au château se faisait par une chaussée en terre menant à une herse. Le soleil matinal scintillait sur l'eau et Rosamond songea que c'était là le plus bel endroit du monde. Son cœur bondissait de joie à l'idée que les combats étaient terminés. Elle mit la main au-dessus de ses yeux et tenta d'identifier les divers étendards, mais, de loin, hommes et bannières se ressemblaient tous, et elle quitta les remparts au regret de ne pas avoir aperçu sir Rickard de Burgh.

S'étant mise en retard pour la leçon avec frère Adam, elle se précipita dans le couloir au bout duquel se trouvait l'escalier de pierre conduisant à la bibliothèque. Tout à coup, à quelques mètres devant elle, elle vit sir Rickard. Folle de joie, elle pressa encore le pas.

— Sir Rickard !

Il ne l'avait pas entendue. Elle hésita une seconde avant de l'appeler de nouveau, mais, après tout, quel mal y avait-il à souhaiter la bienvenue à un chevalier ?

— Sir Rickard? répéta-t-elle en s'approchant.

Il se retourna, et le cœur de Rosamond bondit en découvrant les larges épaules revêtues d'une cotte de mailles, les cheveux de jais et les yeux verts. Mais ce n'étaient pas les yeux verts qu'elle s'attendait à voir. Ceux-là étaient si hardis qu'elle se mit à balbutier :

— Vous... vous n'êtes pas sir Rickard!

— Hélas, non !

Le regard de l'inconnu la parcourut de la tête aux pieds, s'attardant sur sa chevelure dorée qui flottait librement sur ses épaules, ses extraordinaires yeux lilas et sa bouche sensuelle. Ses jeunes seins arrogants pointaient sous le décolleté de sa robe, et sous celle-ci, il imagina sans peine des jambes interminables.

— Ferai-je moi aussi l'affaire, chérie ? fit-il d'un ton narquois

Rosamond se raidit et le fusilla du regard.

— Sûrement pas !

La ressemblance entre ce rustre insolent et l'homme de ses rêves la rendit inexplicablement furieuse.

— Comment osez-vous me fixer aussi impudemment ? Il prit une expression amusée.

— J'admirais votre beauté, ma douce.

— Certainement pas, vous me scrutiez comme si...

— Comme si je voulais coucher avec vous ? Quelle vanité ! De toute évidence, vous êtes une petite vierge froide qui aurait besoin de se dégeler. Je m'en vais aux bains, si vous avez envie de m'accompagner, un plongeon dans l'eau chaude ne pourra que vous faire du bien.

Rosamond s'apprêtait à le gifler mais, plus rapide, il attrapa sa main au vol et la porta à ses lèvres.

— Hum, quel merveilleux parfum d'abricot et d'amandes... On en mangerait!

Ses dents brillaient comme s'il allait la dévorer.

— Lâchez-moi, malappris, ou je crie.

— Dans l'espoir que le valeureux sir Rickard accoure pour vous sauver ?

Rosamond s'emporta.

— Je n'ai nul besoin d'un homme pour me secourir! Elle tenta de lui décocher un coup de genou dans le bas-ventre, mais buta contre la protection métallique de la cuirasse. Les yeux de l'homme lancèrent des éclairs.

— Un plongeon dans l'eau chaude ne pourra que vous faire du bien ! persifla-t-elle avec un sourire suave.

Il la suivit d'un regard flamboyant tandis qu'elle dévalait les marches.

— Ne vous inquiétez pas, jolie petite furie, nous nous reverrons !

Il secoua la tête, à la fois irrité et impressionné par l'agressivité de la jeune fille, puis éclata de rire.

En début de soirée, les femmes, à Kenilworth, avaient coutume de se retrouver dans le salon. La comtesse .avait une dame de compagnie chargée de sa garde-robe et une dizaine de couturières, mais toutes les suivantes étaient elles-mêmes capables de broder une manche ou de réparer une tapisserie, et beaucoup de jeunes servantes apprenaient à coudre. Ce moment où les femmes du château se réunissaient pour converser était considéré comme l'un des plus agréables de la journée.

Les femmes étaient tout excitées lorsque Rosamond fit son entrée. Apparemment, lord Edouard était arrivé, et, à les écouter, l'héritier du trône était un véritable dieu. Ses compagnons étaient si beaux et si charmants que les préposées aux bains s'étaient disputées pour savoir qui s'occuperait d'eux.

Tous les yeux se tournèrent vers Bertha, la robuste jeune femme chargée des bains, afin qu'elle confirme leurs dires. Celle-ci ne put s'empêcher de renchérir:

— L'un des jeunes gens s'appelle Dick et l'autre Rod, quels noms virils !

— Ne vaut-il pas mieux juger un homme à son esprit ? intervint Rosamond avec un sourire.

Nan, sa dame de compagnie, cligna de l'œil.

— La nuit, j'aime mieux les muscles que le cerveau ! Allons, venez, ma belle, il est temps de vous préparer. Il faudra que vous soyez resplendissante, ce soir.

Quand Rosamond regagna ses appartements, Demoiselle avait déjà revêtu sa nouvelle robe grenat aux manches de soie blanche brodée.

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Commentaires récents

Commentaire ajouté par phanie-j-c-g 2017-10-01T14:28:58+02:00
Argent

une couverture assez jolie un résumé intéressant une histoire plaisant, mais des détails historiques beaucoup trop longs et nombreux, cela alourdie considérablement la lecture.

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Commentaire ajouté par Vitany 2017-02-10T20:59:39+01:00
Pas apprécié

Abandonné au premier tiers...

C'était mon dernier essai de cette autrice, je n'adhère pas du tout à son style que je trouve extrêmement vieillot.

De plus, j'étais complètement perdue face à l'abondance de personnages, noms, alliances, mariages, clans et j'en passe ! Un vrai sac de noeuds incompréhensible !

Mais l'écriture et les histoires de Virginia Henley plairont sûrement à d'autres !

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Dates de sortie

Le Chevalier servant

  • France : 2011-02-16 - Poche (Français)
  • USA : 2001-07-03 - Poche (English)

Activité récente

Titres alternatifs

  • The Marriage Prize - Anglais
  • The Marriage Prize - Anglais
  • The Marriage Prize (Medieval Plantagenet #3) - Anglais
  • Nacht der Verführung - Allemand

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Note globale 7.4 / 10

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