Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
714 790
Membres
1 013 825

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

L'empereur, c'est moi



Description ajoutée par 21la 2013-04-02T21:35:46+02:00

Résumé

Ce livre est une histoire vraie. L'autoportrait d'un enfant en colère, qui mène une guerre sans merci, contre lui-même et contre les autres. Un enfant autiste Asperger. Aujourd'hui, forage de l'autisme est passé. Le guerrier aux bras nus est devenu un adulte serein. Alors, il a décidé de replonger en enfance. Au fil des chapitres, il nous entraîne avec lui. Il a quatre ans, huit ans, douze ans. Il a peur. Il se cogne à l'absurdité de la vie comme un papillon contre une lampe. C'est net, juste, étrange, cruel parfois. Les larmes sont étouffées et la tendresse jaillit comme l'éclair. Un texte fascinant dans la lignée des grands récits sur l'autisme

Afficher en entier

Classement en biblio - 66 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par juliendu08000 2013-03-31T20:43:00+02:00

Quand je rêve, je vois une image, je bloque cette image et j’entre dans mon rêve. Ces images s’entrechoquent, disparaissent et reviennent. J’ai peur qu’elles ne s’échappent. Alors je les dessine. Et elles existent. À l’école, on me regarde en souriant et on me dit que je suis un « cerveau lent ». Ils ne savent pas comme les images défilent vite dans ma tête. Je leur réponds intérieurement, puisque « répondre » au professeur est interdit, que si je suis un « cerf-volant », qu’attendent-ils pour me lâcher ? Dans ma tête, je tâche d’y passer le plus de temps possible, et ça ne plaît pas vraiment aux autres. Je rêve endormi, je rêve éveillé. Je suis un rêveur, comme ils disent.

Le monde n’aime pas les rêveurs : ils doivent être surpuissants et beaucoup plus malins que la moyenne s’ils veulent y trouver leur place. Sinon ils n’auront aucune chance et finiront dans la benne à ordures. Voici le sort qui m’est réservé si je continue à rêver, ou du moins si cela se voit. Seulement, sans mes images et mon rêve, je suis mort. Un pantin mort. Dont les fils seront tirés par un manipulateur secret qui s’occupe de rêver pour les autres. C’est ça qu’ils veulent : détruire les images que j’ai dans la tête pour m’imposer leur « rêve » à eux. Leur sombre songe dont je ne veux pas faire partie. Figurant du rêve général et formaté, ça ne m’intéresse pas. Ce sera sans moi et moi sans vous.

Je connais bien la forêt et je ne crains pas les fantômes. Ils savent que je les respecte et que je ne suis pas venu pour les chasser. Malheur à celui qui les méprise : il sera changé en ver de terre.

Je marche dans la forêt, toujours avec une épée en bois. Le monde n’aime pas les rêveurs. Je dois m’entraîner. M’entraîner à me battre et à résister pour rêver.

Le fantôme siffleur m’a soufflé une idée aujourd’hui. Il m’a appelé le « petit dragon ». Ce sera le début de mes bandes dessinées. Elles raconteront l’histoire du petit dragon. Difforme, le petit dragon est rejeté par son clan dès sa naissance parce qu’il ne peut pas cracher de feu. À l’école, les fantômes ont disparu. Ils n’aiment pas cet endroit et moi non plus. Les lieux sans fantômes me désespèrent. Alors je reste avec les images qui tournent dans ma tête, les images que les fantômes m’ont soufflées. À l’école, on m’empêche de traduire ces images. Elles sont « hors sujet ». Alors je me dis qu’une existence de fantôme me plairait bien. Bien plus que celle d’un écolier en tout cas. Je ne veux pas entendre les voix et les cris autour de moi. Je préfère le silence. Je suis le fantôme de l’école.

Afficher en entier

Ajoutez votre commentaire

Ajoutez votre commentaire

Commentaires récents

Commentaire ajouté par Teeneo 2023-05-11T03:08:50+02:00
Argent

Excellent pour rentrer dans la tête d'un neuroatypique. Ce livre m'a replongée dans mon propre parcours en enfance. Merci

Afficher en entier
Commentaire ajouté par GladysditeRaton 2023-02-04T17:05:35+01:00
Pas apprécié

Bonjour,

Un enfan différent, mais je crois qu'on est tous particulier

Je ne fais pas l'éloge de la différence, mais je ne la mets non plus pas au sommet de l'éloge idéaliste

Avoir le sentiment que l'on perd le sens de la réalité, des responsabilités, du respect de chacun(e), de rester dans son monde de victimisation au nom des agissements non conformes de l'approche de l'autisme, de n'avoir pas l'impression d'être pris pour une personne à part entière, dans le respect que l'on se doit d'avoir à l'égard de toute personne, de chercher à comprendre la situation, d'avoi une approche humaine, un regard attentif: c'est normal

De vouloir rester hors société au nom de sa différence, de demander la compréhension, le respect, sans en avoir en retour pour la majorité du monde: voilà ce qui ressort de la lecture de ce livre et cela me met mal à l'aise

En effet, je pense que c'est dangereux,pour soi et pour les autres, que l'on soit autiste ou pas d'ailleurs, car on se prend pour le roi du monde, sans limite

Ne pas avoir de cadre, voler tel un électron libre, faire ce que l'on a envie,et puis c'est tout: ce n'est pas conseillé pour le commun des mortels, car on devient extrêmiste dans ses attitudes, radical

Encore une fois, j'appuie sur cela parce que je pense qu'actuellement il y a une mode béatfiante, une mouvance, un fait de société récurent, relatif à cet aspect par rapport à l'autisme

S'en se rendre compte que l'on est entraîné comme dans une béatitude admirative de certains aspects de la personnalité de l'intéressé(e), sans relever ce qui ne doit pa être tout de même

Car l'intelect est développé chez cette catégorie et apte à comprendre le b à b de la vie, vu qu'un enfant se pose déjà en bas âge des questions d'adulte

Ce n'est pas pour autant qu'on doit tout excusé quant à un comportement devenant déviant, non par incompréhension, mais par désir de rester dans le spectre où on a placé la personne

Afficher en entier
Commentaire ajouté par rabanne73 2021-12-20T20:10:10+01:00
Bronze

Lu en 2016. Je découvrais Hugo Horiot, écrivain et également acteur de théâtre. Même si j'avais été davantage émue par d'autres témoignages sur l'autisme, celui de Hugo Horiot m'avait également touchée.

Un récit d'un long combat contre lui-même, les autres, le monde extérieur, les normes sociales, éducatives et morales...

(NB : la postface écrite par la mère de l'auteur - l'écrivaine Françoise Lefèvre - est bouleversante !)

Afficher en entier
Commentaire ajouté par Antiigone 2021-05-15T16:59:09+02:00
Bronze

Une plongée introspective dans la tête d'Hugo/Julien, enfant puis adolescent autiste qui cherche sa place dans ce monde avec lequel il est en incessante révolte et en décalage. On suit son parcours de vie à travers ses pensées bien tranchées qui nous immergent dans son système cognitif particulier. Ses relations aux autres, à l'éducation, à la société, tout y est décrit et analysé avec verve et courage. Un récit brillant, clôturé par quelques notes de sa mère, célèbre romancière.

Afficher en entier
Commentaire ajouté par luciemichaud 2019-01-10T18:00:03+01:00
Diamant

Captivant et poignant ! L'écriture est intéressante, on se plonge bien dans le recit.

Afficher en entier
Commentaire ajouté par allie 2017-01-31T21:21:07+01:00
Lu aussi

Ce récit est vraiment poignant. J'ai été étonné par les pensées de ce petit garçon, on n'imagine décidément pas tous ce qui peut se passer dans la tête des autres et encore moins de ces enfants autistes qui sont encore si mals compris.

Ce livre est un témoignage d'une grande franchise, en effet Hugo Horiot ne mâche pas ses mots dans certain passage. Je trouve qu'il y a un paradoxe dans ce livre entre la force voire parfois la violence dans les pensées de ce si jeune garçon et à la fois une grande fraglité que l'on devine à travers les événements qu'il relate.

Afficher en entier
Commentaire ajouté par Erudia 2016-01-02T17:45:02+01:00
Argent

Un bien intéressant et original témoignage d'un autiste engagé dans un combat pour que la France progresse dans sa prise en charge.

Afficher en entier
Commentaire ajouté par Elyaes 2015-07-03T13:53:08+02:00
Lu aussi

Il s'agit d'un témoignage puissant de souvenirs d'un enfant Asperger. Le lecteur est propulsé en plein coeur de ses pensées, de sa conception du monde plus que particulière, de ses envies et de ses doutes, de ses peurs, de ses combats et de sa différence, une différence qu'on arrive enfin à appréhender et, qui sait, à comprendre. La relation mère-fils est elle aussi sublimée, d'un côté par la lutte de l'une pour que son enfant s'épanouisse, marche, parle, et de l'autre par l'amour inconditionnel de celui qui, jusqu'à ce que Julien devienne Hugo, n'a qu'un désir : retourner dans le ventre de sa mère, là où la poussière d'étoile l'a façonné, pour être à l'abri de ce monde qui tourne, et, avant tout, des autres. Ce livre est marquant, par la force des mots enfin lâchés de la part d'un enfant qui a souffert, devenu adulte et libéré de ses tourments par son amour du théâtre.

Afficher en entier
Commentaire ajouté par Gomette 2013-09-28T19:32:37+02:00
Lu aussi

J'ai été impressionnée par le combat qu'il a mené, et de l'age à partir duquel il a commencé. Je n'ai pas de souvenirs antérieurs à 5 ans, et la précision avec laquelle il décrit ses pensées à 3 ans est fascinante.

Force est de constater le peu de moyens mis en place pour ces enfants, mais il faut avouer que les suivre n'est pas non plus évident.

Il est vrai que les méthodes sont controversées, que certaines ne conviennent pas à tous les enfants, mais la recherche fait ce qu'elle peut et cette maladie qui n'en est pas une est difficile à percer.

J'ai apprécié le livre, la complexité et l'organisation de cet homme, mais sa conclusion est, bien que légitime, un peu violente. La conclusion de sa mère par contre était parfaite !

Afficher en entier
Commentaire ajouté par Eden86 2013-07-04T09:02:41+02:00
Bronze

J'ai bien aimé, mais Hugo est parfois difficile à suivre. Pour autant, on comprend bien toute sa souffrance d'avoir été cet enfant différent, Julien.

Un témoignage simple, mais efficace pour comprendre son décalage, son envie de retourner dans le ventre de sa maman et sa lutte contre le monde entier...

Afficher en entier

Dates de sortie

L'empereur, c'est moi

  • France : 2013-03-28 (Français)
  • France : 2015-02-25 - Poche (Français)

Activité récente

Teeneo le place en liste or
2023-05-11T02:50:03+02:00
M5ng l'ajoute dans sa biblio or
2019-09-01T23:54:15+02:00

Évaluations

Les chiffres

lecteurs 66
Commentaires 11
extraits 9
Evaluations 18
Note globale 7.67 / 10

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode