Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre
navigation
sur
notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces
outils,
nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des
publicités.
Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et
l'art.
Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans
ces
domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des
offres
pertinentes.
Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien
vouloir
désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à
vous
fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et
tendances de
la
littérature et de l'art.
Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités
et
cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.
Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.
Cordialement,
L'équipe BookNode
P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre
option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée,
sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement,
cliquez ici.
En vérité, l’insurrection contre mes parents, contre la pauvreté, contre ma classe sociale, son racisme, sa violence, ses habitudes, n’a été que seconde. Car avant de m’insurger contre le monde de mon enfance, c’est le monde de mon enfance qui s’est insurgé contre moi. Je n’ai pas eu d’autre choix que de prendre la fuite. Ce livre est une tentative pour comprendre.
É. L.
Édouard Louis est écrivain. Ce premier roman, traduit dans une vingtaine de langues, a rencontré un succès critique exceptionnel à travers le monde.
« D’une force et d’une vérité bouleversantes. »
Annie Ernaux
« La grâce d’un roman mêlant avec audace l’ordure et la lumière. »
Pourtant j'ignorais moi aussi les causes de ce que j'étais. J'étais dominé, assujetti par ces manières et je ne choisissais pas cette voix aigüe. Je ne choisissais ni ma démarche, les balancements de hanches de droite à gauche quand je me déplaçais, prononcés, trop prononcés, ni les cris stridents qui s'échappaient de mon corps, que je ne poussais pas mais qui s'échappaient littéralement de ma gorge quand j'étais surpris, ravi ou effrayé.
Un roman qui nous saisit pour nous balancer un peu plus loin, sonné.
L’absence de cohérence temporelle constitue autant de débris de vie ramassés comme une tentative pour les recoller entre eux.
Des accents de sincérité incroyables, assez rare dans un roman. L’auteur ne nous épargne rien : la misère, la découverte de la sexualité, les odeurs, ses émotions… Emotions qui semblent parfois incongrues. C’est d’ailleurs ce qui fait l’étrangeté du roman : la difficulté à comprendre les personnages. Edouard Louis tente au mieux de reconstituer ses ressentis de l’époque du collège, mais les autres ? On n’est pas dans leur tête et on a du mal à ressentir pour eux autre chose que de la pitié, voire même du dégoût.
C’est un roman « sale », qui ne fait pas dans le politiquement correct, qui relate la vérité sans fioriture. La vie dans ce village du Nord, qui semble tellement surréaliste aux personnes n’ayant qu’une vague idée qu’un tel univers existe encore, de nos jours, en France.
On pourrait dire que c’est un « roman social », avec d’une part une réflexion sur l’homosexualité et d’autre part une description d’une routine dans un village pauvre (où seules trois familles envoient leurs enfants passer un baccalauréat général : celle du maire, celle de la gérante de l’épicerie et celle du principal du collège).
J’ai été surprise d’apprendre que Eddy Bellegueule était bel et bien son nom de naissance, qu’il a obtenu le droit de changer en 2013. Au vu du titre, j’étais persuadé qu’au contraire, « Eddy Bellegueule » était un surnom, comme le diminutif d’Edouard et un patronyme conçu pour se moquer de lui. Ce roman et le changement de nom illustrent parfaitement la volonté de l’auteur d’ « En finir avec Eddy Bellegueule », quitter le monde qui ne voulait pas de lui, exprimer sa vraie personnalité, mettre en valeur son identité.
C'est aussi un roman-espoir : peu importe le destin qui semble nous attendre, la fuite est toujours une solution (fuir, c’est aller autre part, non ?).
Depuis le temps que j’avais envie de le lire, j’ai été décontenancée par le contenu, mais ce fut une bonne découverte !
Excellent livre, une écriture très fluide pour un jeune auteur de 21 ans, parfois crue mais nécessaire pour expliquer son enfance en tant que jeune homme homosexuel dans un milieu social défavorisé.
J'ai lu dans les commentaires précédents qu'il n'y avait pas de leçon à tirer de ce livre et je ne suis absolument pas d'accord, il suffit de lire la dernière ligne pour trouver une leçon, et il y en a bien d'autres tout au long du récit, même si elle ne sont pas explicites. Il ne faut pas oublier que ce livre n'est pas un roman mais une autobiographie et l'histoire ne peut donc pas être modifiée ou améliorée, l'auteur nous raconte simplement ce qu'il a vécu avec un détachement impressionnant.
J'ai eu l'impression en lisant que le but de l'auteur n'était absolument pas d'être à plaindre ou générer du désolement envers ce qu'il a vécu, mais simplement de livrer un témoignage brut de la vie dans certains petits villages de France dans les années 1990-2000.
Je reste cependant sur ma faim quant à la fin du récit, j'aurais aimé en savoir plus, mais ce n'est pas grave c'était en tout cas une très jolie surprise.
C'est le premier livre d'Edouard Louis que je lis et sûrement pas le dernier. Si certains passages sont durs à lire au vu des thématiques abordées (harcèlement, violence intrafamiliale, homophobie, racisme...), le livre reste particulièrement éclairant. A travers son expérience de l'intolérance dans une famille populaire du Nord de la France, l'auteur propose une réflexion plus générale sur le milieu au sein duquel il a grandi (sans jamais faire de généralités, pour autant). J'ai été particulièrement marquée par la réflexion autour de la masculinité et des rôles genrés que je ne m'attendais pas forcément à retrouver ici, mais qui est très évocatrice. La plume est brute, sans artifices, au même titre que le récit, mais très facile à lire.
“- De mon enfance je n’ai aucun souvenir heureux. Je ne veux pas dire que jamais, durant ces années, je n’ai éprouvé de sentiments de bonheur ou de joie. Simplement la souffrance est totalitaire : tout ce qui n’entre pas dans son système, elle le fait disparaître.
- dans la cour de récréation : J’errais, sans laisser transparaître l’errance, marchant d’un pas assuré, donnant toujours l’impression de poursuivre un but précis, de me diriger quelque part, si bien qu’il était impossible pour qui que ce soit de s’apercevoir de la mise à l’écart dont j’étais l’objet.
- L’impossibilité de le faire empêchait la possibilité de le vouloir, qui à son tour fermait les possibles.
- un quotidien sans surprise, sans même l’attente ou l’espoir de la surprise.
- Mais d’abord, on ne pense pas spontanément à la fuite parce qu’on ignore qu’il existe un ailleurs. On ne sais pas que la fuite est une possibilité”
Le corps comme réceptacle de la violence physique et sociale (cf. Between the world and me, Ta Nehisi-Coates)
La surprise comme un privilège
La fuite comme dernier recours pour échapper à sa condition
Un très bon livre au travers duquel je découvre son auteur, Édouard Louis, et la violence qu'il a vécu au sein de son milieu. En l'ouvrant, je ne m'attendais pas à ce que ça lecture me heurte à ce point. C'est réellement découverte des violences engendrées au sein de la classe défavorisée sur elle-même.
L'écriture est facile à lire, le texte cru a pu me surprendre par moment.
Une bonne découverte, je pense lire d'autres livres de cet écrivain.
Ce roman se définit comme étant un récit d'auto-fiction. Le récit raconte l'histoire d'Eddy, jeune homosexuel grandissant dans un milieu rural et une famille précaire.
Le texte est brut, sans artifice. On retrouve un début d'analyse sociologique sur une classe sociale qui peine à se faire entendre.
Dès les premières pages, j'ai été happée par ce livre .
D'une part, par l'écriture, incisive, percutante, bouleversante. Elle est brutale pour le lecteur, authentique
En second lieu, par le milieu où vit Eddy Bellegueule, son quotidien est violent à son égard, au sein de sa famille et tout particulièrement envers lui, à l'école il subit l'harcèlement et les coups qu'il reçoit chaque jour, au village par les paroles déplacées des adultes, par les regards de rejet
Là je vous le dis , j'ai reçu comme un Uppercut
J'avoue avoir été fascinée dès le premier passage car je me suis aperçue qu'au delà de la fiction c'est une autobiographie. Alors cette prise de conscience m'a profondément ébranlée.
L'ascenseur émotionnel était en marche
Le vécu d'Eddy bellegueule est édifiant, on rentre dans le milieu social des invisibles, une classe sociale d'une extrême pauvreté financière, linguistique, où règne le racisme l'homophobie, l'alcoolisme
L'entourage du garçon de 10 ans (jusqu'à l'entrée au lycée à la fin du livre) est très violent et pour cause eddy est efféminé, maniéré, maigre alors que son milieu est sexiste, marqué par une forte représentation physique masculine. Les jeunes hommes partent à 16 ans à l'usine comme leur père et avant eux leur grand-père, il s'acoolisent, draguent les filles , certains violentent les femmes, ils se marient jeunes et font des enfants très tôt
Le parcours est tout tracé
Au fil de la lecture eddy veut marquer sa masculinité et passe par des stratagèmes qui n'arrivent pas totalement à l'intégrer, il reste ce qu'il est, se ment à lui-même et aux autres
Sa souffrance, ici est très bien perçue, ressentie par le lecteur, j'ai eu mal pour lui, j'avais tellement envie de consoler Eddy.
Maintenant Eddy Bellegueule de son vrai nom est devenu Edouard Louis. Il est une transfuge de classe. Il en parle très bien dans son livre changer:méthode, il a dû trahir les siens en écrivant sa vie, en realisant un grand parcours d'études (normalien) pour arriver à ce qu'il est maintenant
Bravo et merci Mr Edouard Louis
Vous méritez tout notre respect 🙏
Un livre fort, poignant que je recommande absolument
J'ai été très marquée par ce roman, étant moi-même en quelques sortes une transfuge de classe, j'ai pu énormément m'identifier au mal être de l'auteur. Il a parfois été difficile de supporter la violence du livre, qu'elle soit psychologique ou physique, et avec ce virilisme toxique qu'on retrouve tout au long de l'intrigue. L'homophobie ambiante, le racisme, cette peur moyenâgeuse des médecins qui entraîne des morts stupides, toutes ces choses qui m'ont révoltée depuis mon enfance et dont je me suis éloignée n'ont cessé de me mettre mal à l'aise durant toute ma lecture. Un livre très poignant que je conseille.
Lu en 2015 (lors de sa sortie en poche). Dans cette autobiographie, il est question d'identité sociale, intellectuelle, sexuelle, de violence, de souffrance, de harcèlement, de fierté, de combat et de courage.
Beaucoup d'authenticité, de véracité, une plume souvent crue mais touchante. Il n'est cependant pas donné à tous les adolescents de le lire, donc je le conseillerais plutôt aux lycéens.
Résumé
En vérité, l’insurrection contre mes parents, contre la pauvreté, contre ma classe sociale, son racisme, sa violence, ses habitudes, n’a été que seconde. Car avant de m’insurger contre le monde de mon enfance, c’est le monde de mon enfance qui s’est insurgé contre moi. Je n’ai pas eu d’autre choix que de prendre la fuite. Ce livre est une tentative pour comprendre.
É. L.
Édouard Louis est écrivain. Ce premier roman, traduit dans une vingtaine de langues, a rencontré un succès critique exceptionnel à travers le monde.
« D’une force et d’une vérité bouleversantes. »
Annie Ernaux
« La grâce d’un roman mêlant avec audace l’ordure et la lumière. »
Catherine Simon
Afficher en entier