Lis entre mes lignes

Elle est auteure de fantasy, il est journaliste, elle est sensible, il est antipathique.

Leur rencontre est percutante, leur entente électrique.

Entre désaccords permanents, critiques et désappointement ces deux là sont très loin de s’apprécier. Ils vont pourtant devoir apprendre l’un de l’autre et ce ne sera pas de tout repos.

J’ai adoré cette lecture qui m’a réconcilié avec le MF.

Les échanges entre les personnages sont drôles, cinglants, vexants parfois, on ne s’ennuie avec ces deux là.

La plume est addictive, l’histoire se dévoile petit à petit nous laissant imaginer multiples scénarios.

Rien n’est dévoilé trop tôt, des sujets importants sont abordés ce qui apporte de la profondeur à l’histoire.

J’ai détesté le personnage de Gabriel, il faut creuser très loin pour l’apprécier… mais le roman ne serait pas ce qu’il est sans lui alors…

Une auteure que je ne connaissais pas et c’est une belle découverte.

Dans ce roman, nous faisons la rencontre de Maxine, une auteure contemporaine et de Gabriel, un journaliste parisien. Ce dernier souhaite à tout prix une interview de Maxine qui après pression va accepter avec une condition. Gabriel devra passer 15j à la campagne et ne pourra poser qu'une question par jour. Ça promet, d'autant plus que Maxine ne va pas lui faire de cadeau.

💜 Franchement c'est une pépite ce roman, vous devez le lire c'est juste dingue.

💜 Les personnages sont bien construits, Maxine possède une capacité à punchline sans limite, elle est naturelle sans chichis. Au fond, elle cache une grosse histoire qu'on va apprendre à connaître.

💜 Gabriel quant à lui est le connard parisien, vraiment, le gars exécrable, pompeux, bref une tête à claque. Et pourtant, il subit une belle évolution au fil des pages, il se bonifie sans pour autant perdre sa langue sur les claches quand il le faut.

💜 Leur relation évolue avec les jours passés ensemble, les péripéties sont très bien choisies et le fil narratif est entraînant. Nous n'avons pas le temps de nous ennuyer, entre rire, passion et suspense.

💜 La plume de l'auteure est magnifique et fluide, la lecture s'est faite si rapidement que j'ai eu du mal à finir le roman, je ne voulais pas quitter l'univers.

💜 Et je voulais enfin parler du fond du roman, mettant en avant le métier d'auteur, les complications que cela peut apporter ainsi qu'un autre sujet qui nous est dévoilé plus tard.

Voilà une petite pépite comme j'aime!

Max Gallows, auteur à succès de fantasy et terriblement secret. Personne ne sait à quoi il ressemble, aucune info ni photo ne filtre.

Gabriel, journaliste littéraire, est un requin qui ne respecte rien ni personne, même pas sa propre fiancée.

Quand Gabriel assisté à un salon du livre où Max Gallows est annoncé, il voit l'occasion rêvée de sortir un article exceptionnel en mettant à jour les secrets de l'auteur.

Premier secret: Max est une femme. Et elle ne compte pas laisser Gabriel découvrir ce qu'elle cache.

Un coup de coeur pour cette romance de type ennemies to lovers.

Gabriel est le type de mec que j'ai envie de frapper. Imbu de lui-même, arrogant, malpoli, infidèle, on le déteste. Et puis, Gabriel va changer, comprendre que sa vie à Paris n'est pas ce qu'il souhaite et il va devenir touchant. Il m'a ému lorsqu'il emmène la machine à écrire à son grand-père.

Maxine tient à préserver sa vie privée coûte que coûte. Elle a tout fait pour devenir invisible et compte bien le rester. Il en va de sa propre sécurité. Son ex l'a brisé, elle tente de se reconstruire. Elle est sous le joug de son éditeur qui lui ne voit que le rendement financier. Elle aussi va évoluer. Elle va laisser Gaby entrer dans sa vie et va franchir un grand cap professionnellement parlant.

Ce roman a pour mission de réhabiliter la littérature de "mauvais genre" qu'est la fantasy à travers les romans écrits par Max.

Megara en profite aussi pour parler auto-edition. Et réhabiliter également la vision que nombre de lecteurs en ont. Non, un auteur ne se tourne pas vers l'auto-edition parce que son roman n'est pas terrible et que personne n'en veut. Il est juste libre d'écrire ce qu'il veut, d'ecrire la fin qui lui convient, de mettre son cœur dans ses romans sans censure. Je lis à 90% des auteurs auto-edités et je me régale à chaque fois.

Et pour conclure, j'approuve Megara vis à vis du système judiciaire qui protège un enfoiré parce qu'il est flic et un homme