Commentaires de livres faits par marion13
Extraits de livres par marion13
Commentaires de livres appréciés par marion13
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– Non, Sofia.
– Alors est-ce que tu m’aimes ?
Elle s’est tue un moment et j’ai eu l’impression que mon cœur s’était arrêté.
– Je ne sais pas.
Sa réponse m’a brisé le cœur, mais elle était honnête.
« Je veux que tu saches que j’aurais aimé que les choses soient différentes. J’aurais aimé être différente. Je n’aurais jamais dû vous abandonner, ton père et toi. »
J’ai reculé, hochant la tête.
– D’accord.
– Allez, Ingrid, a dit Aiden, en la prenant par le bras et la poussant vers le trou. Ça suffit.
En voyant la façon dont Ingrid l’a regardé, j’ai réalisé à quel point elle l’aimait.
– Dis mon nom, s’il te plaît.
Le visage d’Aiden s’est contracté. Il la regardait avec un mélange d’affection et de mépris.
– Allez, Camilla. »
Que le château de sable s’effondre. Sur ses ruines, je construirai une forteresse que les vagues ne pourront jamais détruire. »
– Je l’aime. Tu es très bien placé pour comprendre l’ampleur de cette déclaration. Elle est la femme que j’aime, et si jamais tu oses la toucher, tu peux être certain que je me retournerai contre toi. »
– Parce que… je ne crois pas que tu sois réellement esclave de tes pulsions. Je crois que tu peux les contrôler.
Il me regardait avec une telle intensité que je me suis mise à douter de ma réponse. J’ai tressailli lorsqu’il a frôlé ma joue de sa main glaciale. Au début, je ne comprenais pas ce qu’il faisait, mais il a replacé une mèche de cheveux derrière mon oreille et baissé le bras à nouveau.
– Tu es merveilleuse.
J’ai froncé les sourcils. On m’avait qualifiée de beaucoup d’adjectifs dans ma vie, mais « merveilleuse » n’en faisait pas partie.
– Pas comparée à toi. »
Mes yeux n’arrivent pas à faire le point. Il doit sentir ma raideur parce qu’il se met à me caresser les hanches. Il respire calmement, son parfum mentholé me captive, m’attire et me charme. Il approche ses lèvres de mon visage, jusqu’au coin de ma bouche. Là, il s’arrête.
— Laisse-moi t’embrasser, murmure-t-il.
Son souffle est chaud contre ma joue, plein d’appréhension.
— Mais tu es mon demi-frère… »
Parfois le courage c'est juste de serrer les dents contre la souffrance et de s'efforcer d'avancer au jour le jour lentement vers une vie meilleure.
Le roi savait aussi que sa sœur était en train de mourir. En quittant la pièce et en se précipitant dans l’escalier à la recherche d’un médecin, il sentit que ce qui lui restait d’énergie vitale était en train de s’estomper. Malheureusement, il n’y en avait qu’un de présent, et il était en train de s’occuper de Gideon. »
– Qu’est-ce que tu fais là ?
– Tu n’aimes pas les orages.
Confuse, je me suis tapé la tête du poing.
– Tu as fait un kilomètre et demi sous cette pluie parce que je n’aime pas les orages ?
Il a hésité une seconde en baissant le regard, sourcils froncés. Puis il m’a regardée et a dit tout simplement Oui. Puis il s’est tu. Son expression m’a fait de la peine.
– Je sais que je suis sans doute la dernière personne que tu veux voir en ce moment, mais je me suis dit que si je restais assis sur ton porche, tu n’aurais plus peur. Tu ne serais plus seule.
Oh Seigneur ! Je n’ai pu m’en empêcher, mon visage s’est chiffonné et je me suis mise à pleurer. Archer a fait un pas vers moi en hésitant, puis m’a demandé silencieusement la permission, en me regardant."
Je me fige.
Il y a un autre regard rivé au mien.
Pas celui de Silas, ni celui de Levi.
Celui de Carson.
Ses cheveux, assombris par la sueur, se dressent comme s’il venait d’y passer la main. Il se tient face à mon père, mais ses yeux d’un bleu d’acier sont vrillés sur moi.
Si j’en crois ses mâchoires serrées, et sa façon d’enfoncer son casque dans le sol, il est en colère.
Tous mes espoirs, toute ma détermination fondent comme neige au soleil. La brèche en moi devient un gouffre.
Mon père congédie l’équipe et Carson se relève. Soudain, la fureur déferle en moi comme un ouragan. Sans attendre mon père, sans attendre quoi que ce soit, je file. »
— Alors, la vue te plaît ? Mes nichons sont à la hauteur de tes espérances ?
Cette voix. Oh, non, cette voix ! Basse, froide, menaçante. Je ne la connaissais que trop. Tellement réfrigérante qu’elle pouvait éteindre un volcan en éruption.
Oh, Bon Dieu ! Mais pourquoi vous acharnez-vous ainsi sur moi ? Qu’est-ce que je vous ai fait ? Seigneur… mais qu’est-ce que je vous ai fait pour mériter ça ?
— Ly’… c’est pas du tout ce que tu crois… vraiment pas…, bredouilla Max, d’une voix hachée.
— Oh, vraiment ? Tu ne voulais pas voir mes nichons, alors ?
Un silence gêné suivit.
— Non, bien sûr que non…, bafouilla le blond, visiblement à deux doigts de l’infarctus.
Je contournai Ly’, pour voir ce qu’il se passait, et surtout, surtout, pour ne plus être tentée par ce maudit dragon qui m’appelait aussi certainement qu’un chant de sirènes envoûtait les marins égarés. »
— Que peut-il bien savoir ?
— Il ne peut rien savoir, coupa abruptement Samuel. Quand nous changeons, nous le faisons toujours prudemment et quand nous sommes seuls. Ce type a une odeur suffisamment caractéristique pour que chacun de nous puisse le repérer. Il ne peut pas nous avoir vus.
— Alors que croit-il avoir découvert ?
— Je n’en sais fichtrement rien.
— Il était sûr de lui, intervins-je, et il a dit qu’il reviendrait bien accompagné
— Qu’il vienne, on se fera un plaisir de le recevoir, grogna le Tigre. Et de lui soutirer tout ce qu’il sait."
— Un... un... c'est... un... un... c'est un... un...
Franck claqua violemment la porte d'entrée.
— Je... je crois que je devrais m'en aller maintenant.
— Et moi, je crois qu'il est trop tard pour ça, répliqua-t-il brutalement. »
Feulement. Deuxième sommation.
La lumière s’alluma dans le hall.
— Que se passe-t-il ? demanda Franck du haut de l’escalier.
— Samuel a entendu quelqu’un dehors.
— Merde.
Il dévala les marches et fut à mes côtés en moins de temps qu’il ne faut pour le dire. Il poussa l’interrupteur des lumières du jardin, ce que je n’avais pas osé faire. »
Disparaissez !
La dernière fois que j'avais cru voir quelque chose, je m'étais effondrée, et il m'avait fallu près de trois semaines pour me relever. Je ne permettrais pas que cela se renouvelle.
Disparaissez !
Je formulai clairement cet ordre, mais ne parvins pas à le faire franchir mes lèvres. Je devais à tout prix chasser ces créatures inventées par mon esprit malade, mais ma langue lourde et désobéissante s'y refusait. Il me fallut donc subir, une fois de plus, le rappel de ce que j'avais perdu.
Mes yeux se remplirent de larmes, et la digue, qui les tenaient en respect depuis si longtemps, explosa soudainement. Mes genoux lâchèrent et je m'affalai dans le hall.
Je pleurai, les yeux fixés sur les intrus imaginaires.
Mes bras s'enroulèrent de leur propre chef autour de mon corps en une misérable tentative de réconfort. Je sanglotai lamentablement, sans parvenir à me ressaisir. J'étais tout simplement incapable de faire quoi que ce soit.
Avec précaution, l'un d'eux s'agenouilla devant moi.
— Elie, murmura-t-il avec hésitation. »
Je fermai les yeux et laissai le spectre m'engloutir. Souffrance.
L'obscurité déferlait sur ma peau; j'avais l'impression qu'un millier de petites agrafes chauffées à blanc s'étaient logées dans ma chair. Lentement, elles se mirent à tirer, arrachant ma peau de mes muscles. Je m'époumonais, et pourtant je n'entendais rien. Pas même le son de ma propre agonie. On m'écartelait. J'étais en feu.
Et puis, plus rien. »
– Ça va ? demanda Connor.
– Ce n’est pas normal, dis-je en parcourant la petite pièce du regard. Ce loup ne devrait pas être là.
– Pourquoi ? demanda Monroe. Ce qui n’aurait pas été normal, c’est qu’il n’y ait aucun Protecteur posté ici. À vrai dire, je suis même surpris qu’il n’y en ait eu qu’un.
– Non, dis-je, luttant contre les vagues de nausée qui secouaient mon estomac. Je parle de ce loup en particulier. Je le connais »
J’avais les yeux fixés sur lui, les crocs dehors.
– S’il te plaît, transforme-toi, dit-il d’une voix tremblante. Quoi que j’aie fait, je suis désolé.
J’ai humé l’air à la recherche d’autres personnes, de signes m’indiquant qu’il s’agissait d’un piège. En vain : nous étions seuls. J’examinai son visage, mais ne trouvai aucune trace de trahison dans son expression craintive. À contrecœur, j’ai à nouveau changé de forme. Il relâcha brusquement son souffle et fit un pas vers moi. Je reculai d’un bond.
– Reste où tu es.
Il se figea.
– Calla, que se passe-t-il ?
J’ai secoué la tête.
– C’est moi qui pose les questions maintenant . "
Sa proximité me fait tourner la tête. Il sait exactement de quoi je parle, il veut me l’entendre dire.
Et c’est si facile à dire, puisque pour une fois, cette pensée ne me rend pas nerveuse et ne m’effraie pas. En fait, elle m’excite.
— Nous.
Maintenant. C’est l’instant parfait que j’attendais. Situation, ambiance, timing, c’est ma chance. C’est ma prochaine fois.
Une main sur sa joue, j’attire son visage au mien, et je me lance. Je n’y pense même pas, je le fais, c’est tout. Je ferme les yeux et mes lèvres trouvent les siennes, en douceur. »