Commentaires de livres faits par Tamaralol
Extraits de livres par Tamaralol
Commentaires de livres appréciés par Tamaralol
Extraits de livres appréciés par Tamaralol
J'ai aussi trouvé l'intrigue parfaitement menée parce que j'ai eu l'impression que les retournements de situation étaient des conséquences de l'imprévisibilité humaine plutôt qu'une situation construite de toute part de l'auteur. Ce que je veux dire c'est que l'auteur les amène avec une telle subtilité qu'on dirait que c'était réellement imprévisible puisque dans la vie réelle on ne jamais complètement deviner les réactions des autres, ce n'est pas comme si c'est le point d'orgue où l'auteur voulait amener depuis le début.
Enfin, j'ai été absolument séduite par l'univers de la mythologie perse, avec l'héroïne maudite et les divs. J'adore les contes et légendes et c'était génial de profiter de contes auxquels j'ai moins accès et que j'ai moins l'habitude de voir.
Bref, je recommande cette lecture, c'était absolument génial !!
Les flashbacks avec Rachel sont intéressants d'autant plus que c'est un tout autre Miles qui raconte. Cette narration à double temporalité donne un bon rythme à l'histoire.
Enfin, je suis perplexe quant à la fin. Parce que j'ai aimé la fin autant que j'ai méprisé le début. Colleen Hoover m'a prise aux tripes avec l'histoire de Rachel et Miles et à partir de là sa plume est devenue très poétique. Elle nous a clairement transmis son message sur la beauté et la laideur de l'amour. Je suis confuse parce que la fin du livre est sublime et a su me toucher. J'aurais aimé avoir des discussions et des relations aussi respectueuses dès le début du livre...
Je suis donc mitigée par rapport à ce livre mais j'en retiens plutôt la fin que le reste donc ça reste une expérience positive.
Bien que cette lecture ait été très intéressante; j'ai eu beaucoup de mal à rentrer dedans et j'ai mis un temps fou à lire un livre aussi court. Mais je pense que c'est tout à fait personnel et que je n'ai juste pas lu ce livre au bon moment. C'est probable aussi que le style très intense de Woolf ait ralenti ma lecture puisqu'il faut assimiler une tonne d'informations parce qu'elle décrit tout comme si nous y étions, en faisant appel à nos cinq sens.
Bref, même si ça été une lecture éprouvante pour moi, je recommande tout à fait ce classique dont le maître-mot est sensibilité.
Un livre sublime que je relirai avec plaisir !
Non, ce qui m'a déçue, moi, c'est la construction des personnages. Je trouve ça triste qu'une femme ait écrit un tel personnage féminin : l'héroïne se juge constamment et juge très durement les autres, elle n'a aucune confiance en elle et se monte la tête toute seule sans prendre le temps de communiquer avec Evan. Mais surtout, son regard est complètement formaté par le "male gaze" et je pense que j'aurais aimé avoir une héroïne qui ne se considère pas à travers cette perspective. En plus, sa jalousie envers Betty est juste absurde. Au début, ça peut être normal de douter mais même quand Evan lui dit 40 fois que c'est une amie, elle doute quand même.
Pourtant, la plume était très fluide et le livre s'est lu très vite donc je suis vraiment dégoûtée d'avoir eu autant de mal avec Aly.
L'oeuvre d'Amory, d'un autre côté, est très intéressante. Le choix et l'intégration de ces photographies dans l'histoire d'Amory est parfaite. Les images sont très intéressantes et on n'a aucun mal à croire que c'est une photographe professionnelle qui les a prises.
J'ai beaucoup aimé rencontrer la myriade de personnages fascinants qui comblent la vie d'Amory. Tous ont leurs défauts, qu'elle reconnait et exploite. Mais tous ont aussi cette part d'humanité qui les rend attachants et intéressants.
En bref, je ne regrette pas de avoir lu ce livre mais il ne m'a pas exaltée non plus.
J'ai eu un gigantesque coup de coeur pour la plume de Tsvétaïeva qui mêle souvent Éros et Tanathos d'une manière subtile et touchante. Cette façon qu'elle a de se consumer dans ses mots. Dans ses pensées. Dans ses émotions. Les lettres donnent vie à une myriade de villes et de personnages.
Effectivement, cette femme est une comète du 20e siècle. Facile à manquer mais dont la lueur s'inscrit dans notre rétine une fois qu'on l'a vue.
Mais j'ai eu énormément de mal avec la narration, et je suis bien obligée d'avouer que ça se voyait vraiment que c'était un homme qui écrivait un personnage féminin. Une femme n'aurait jamais écrit un personnage incohérent. Parfois, on dirait que Nellie a 4 ans. Elle suit un raisonnement très logique, très naïf, exactement comme dans une narration d'enfant. D'autres fois, l'auteur lui attribue des caractéristiques qui ne la mettent pas du tout en valeur. Le fait que, pendant tout le livre, Nellie cherche absolument à être avec un homme quitte à se contenter de Bendix ?! Est-ce une critique de la société ou de la femme? J'ai l'impression que j'ai passé toute ma lecture à espérer une critique de la mentalité que la société impose à une femme au lieu de quoi c'est complètement normalisé.
Ensuite, juste parce que Rétro est LE prince charmant, l'homme parfait, l'homme de ses rêves, elle ne lui fait jamais la moindre remarque négative. Elle le considère fermé d'esprit donc dès qu'il ne l'est pas, elle le porte aux cieux. C'était comme si toutes ses fautes étaient pas graves puisque au final bah il est courageux. (d'ailleurs, c'est elle qui fait preuve de transphobie, pas lui. Même si l'auteur voulait s'interroger sur la transidentité, c'était maladroit et ces propos n'avaient pas lieu d'être.)
A part ça, elle considère très vite que, comme elle a créé Rétro, il n'est pas réel. A cause de ça, elle s'empêche de l'aimer, elle empêche Rétro de l'aimer et surtout elle rend irréelles toutes ses expériences passées. Si seulement elle avait pu accepter le fait qu'il existait, la moitié de l'intrigue du livre n'existerait. Surtout que Lenny n'a eu aucun mal à le faire.
J'ai été à plusieurs reprises très tentée de refermer ce livre mais j'attendais toujours une morale, une raison pour les choix de l'auteur.
Pour moi, c'était vraiment l'expérience du male gaze et ça m'a complètement gâché ma lecture alors que certaines choses comme l'univers d'Armanpour ou la relation Lenny-Evila m'ont bien plu.
Malheureusement, les mauvais points l'ont emporté sur les bons. Je ne suis pas très exigeante sur ça d'habitude mais là des chapitres de 50 pages c'est pas possible!!! 50 pages c'est beaucoup trop long! Ca coupe complètement le rythme de lecture. Ensuite, j'ai eu beaucoup de mal avec l'écriture. Quand l'action se lançait, tout me semblait confus et je n'arrivais pas à comprendre ce qu'on me racontait; à l'inverse, il y avait de longues scènes que j'ai trouvé plutôt inutile.
Enfin, ça ne dérange peut-être que moi mais la représentation de l'héroïne n'est pas des plus brillantes.
C'est donc une lecture que j'ai finie avec grand peine même si j'ai trouvé le récit plus intéressant à la fin.
L'autrice a installé un univers original d'une manière tellement subtile que j'ai été immergée dedans sans même le remarquer. Artemisia est un personnage unique et développé sans tomber dans les clichés. La relation avec le revenant est juste fantastique !! Leurs piques, leur humour... Tout m'a semblé si juste dans ce livre.
De plus, l'autrice crée toute une mythologie, toute une religion, et c'est absolument fascinant de (re)découvrir l'Histoire d'un univers qu'on ne connaissait pas il y a quelques pages.
Les plot twists sont juste géniaux et inattendus. L'histoire est très bien construite et, sans trouver de longueur, je n'ai pas pour autant eu l'impression de me noyer sous la densité d'information. L'autrice n'enchaîne pas non plus les scènes d'action non-stop comme c'est parfois le cas.
Non. Ce livre est un équilibre parfait et unique. Tout y résonne juste et c'est une lecture dont les personnages me suivront encore un petit bout de temps...
+ l'objet livre (relié) est absolument splendide !!
++ Souci est le meilleur perso secondaire !
J'ai eu énormément de mal à lire le début du roman, jusqu'à la moitié environ. Ensuite, l'intrigue policière et l'enjeu social ont plus été mis en avant que la relation avec Korey. En effet, tout le développement de cette,relation m'a mis très très mal à l'aise et, même si c'est le but, je ne m'attendais pas à être tellement prise aux tripes. Sans avoir d'exemple précis en tête, je sais très bien que l'isolement et l'impuissance d'Enchanted sont malheureusement quelque chose de courant dans notre société face à des hommes avec du pouvoir. Par ailleurs, Enchanted est très bien développée: ses pensées sont complexes et on suit l'évolution de son regard sur Korey. C'est bien une gamine de 17 ans qui nous parle et c'est probablement ce qui nous permet d'aussi bien ressentir ses émotions, de vivre si intimement son histoire.
C'est un roman très difficile à lire et je ne recommande pas forcément. Il a pour but de dénoncer et je salue l'engagement de l'autrice sur ce point. Mais il faut vraiment se préparer à vivre une lecture éprouvante, perturbante et difficile.
P.S.: la couverture est tout simplement magnifique !
Je l'avais rangée dans un coin en pensant que c'était une lecture historique fascinante mais je me préparais à affronter la plume ennuyeuse de l'énumération des horreurs commises par les nazis.
Quelle surprise ça a été quand je suis complètement tombée amoureuse de la plume de Primo Levi!
Sa plume est à la fois critique et neutre et, tout en nous exposant son point de vue, il ne nous l'impose pas. Alors que je m'attendais à un témoignage brut bien plus dérangeant, tel que dans "Le Pianiste", on est confrontés à une réflexion sur l'âme humaine, sa cruauté et ses nuances. On nous met face à la capacité d'un homme à en détruire un autre.
J'ai beaucoup aimé l'aspect philosophique du livre où l'auteur s'interroge sur le malheur avec des phrases qui m'ont profondément marquées.
Bien que des passages dérangeants et horribles soient présents, ce livre est écrit pour faire réfléchir et non terrifier.
Enfin, le but de l'auteur est de nous rappeler que c'est arriver et que cela peut arriver encore. C'est pour cette raison qu'il considère que c'est notre devoir à tous en tant qu'hommes de nous rappeler de l'Histoire:
"N'oubliez pas que cela fut,
Non, ne l'oubliez pas:
Gravez ces mots dans votre cœur."
Lisez-le, vous en sortirez grandis. Pour moi, en tout cas, ces mots resteront à jamais gravés dans mon cœur. Et c'est là toute l'étendue du talent de l'auteur Primo Levi.
Au contraire, l'autrice a su développer les personnages de manière complexe et intéressante et, surtout, son histoire ne s'enlise pas dans les clichés.
Ainsi, mon seul reproche est ce titre qui ne met pas du tout cette belle histoire en valeur. Appliquez la phrase "ne jugez pas un livre à sa couverture" et vous ne serez pas déçus!
La folie de Caligula, aussi insaisissable soit-elle, n'en est pas moins fascinante. Ses réflexions sont toutes froidement logiques et c'est pour cela que c'est aussi intéressant. J'ai particulièrement aimé la vision de Camus de Vénus, à la fois belle et cruelle.
Bref, une lecture enrichissante !
Tout d'abord, j'adore les romans où les lettres tiennent importantes sans pour autant être des romans épistolaires. Ce roman a parfaitement su trouver son équilibre pour brillamment intégré les lettres dans l'histoire.
Ensuite, je suis complètement tombée amoureuse de Declan et Juliet. De leur relation. de leurs sentiments. de leurs peurs. de leurs mots. L'évolution tout naturelle de leurs lettres et de leur réflexion. Je suis tombée amoureuse de ces personnages tourmentés en même temps qu'ils tombaient amoureux les uns des autres. Ils resteront encore longtemps dans mes pensées.
En plus, le duo Declan-Rev est juste iconique et leur amitié est une de celles qui nous font rêver.
Enfin, j'ai trouvé l'intrigue très bien construite parce que j'étais tellement concentrée sur les sentiments de mes deux protagonistes que je n'ai pas vu les plot twists venir (et s'enchaîner).
Bref, une lecture que je ne peux que recommander ! Les personnages m'ont profondément marquée ainsi que la plume sublime !!
C'est donc une lecture que je recommande avec grand plaisir et qui ne peut que faire du bien!
J'ai aussi adoré sa réflexion sur l'utilité de la littérature et de l'écriture. En se penchant sur son rapport avec elles, il va au fond de questions essentielles sur la notion de la littérature et l'importance qu'elle peut avoir pour un individu. De même, son rapport complexe à l'écriture met en lumière la question de l'immortalité de l'écrivain et l'intérêt d'écrire.
Bref, c'est une lecture que j'ai beaucoup appréciée et dont un grand nombre de phrases m'a marquée.