L'Assassin à la pomme verte
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Classement en biblio - 43 lecteurs
extrait
« L’assassin devait avoir de solides raisons de haïr sa victime. À mon sens, il l’a assommée par colère. Il a tranché sa gorge pour se donner le frisson de l’arme blanche. Et, comme le sang continuait de couler, l’a finalement étouffée. Assommé comme un boeuf, saigné comme un porc, contraint d’ingurgiter sa cravate comme on ravale ses ambitions, ce client riche mais infortuné a dévalé en un instant toutes les marches du piédestal où le sort l’avait placé. Difficile d’imaginer autre chose qu’une vengeance, dont l’exécution a été rapide comme l’éclair et facile comme un pied de nez.
C’est un criminel au coeur léger qui a dû quitter la suite 205. Aurait-il croisé quelqu’un dans l’ascenseur que son front lisse et sa mise impeccable n’éveillaient aucun soupçon. Il devait être aussi anonyme que l’homme à chapeau melon dont Magritte dissimule le visage derrière une pomme verte. Je l’imaginais, méticuleux, irréprochable, les traits absolument masqués par la rondeur et la couleur du fruit. Seule certitude : l’assassin à la pomme verte n’a pu quitter l’hôtel, lundi soir, qu’en passant devant la réception. J’ai donc nécessairement vu glisser sa silhouette devant le comptoir où je suis assigné à résidence. »
L'Assassin à la pomme verte, p. 75-76
Afficher en entierCommentaires récents
Cette lecture m'a laissée perplexe. Alors oui le titre m'a forcément interpellée (la couverture aussi d'ailleurs), oui il y a du policier, oui les personnages sont intéressants mais non ça ne vaut pas un Agatha Christie, non le livre ne m'a pas captivée ni tenue en haleine (il y a même quelques moments un peu trop longs à mon goût). Mais l'écriture de l'auteur est originale donc le livre ne m'a pas laissée indifférente. Bref, je ne sais pas :)
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Un livre étrange, peut-être l’un des plus étranges parmi tous ceux qui me soient passé devant les yeux.
Au carrefour de genres littéraires très diversifiés, il n’est donc pas qu’un simple roman policier comme on le pourrait croire en lisant le résumé : en fait, ce n’en est pas vraiment un -du moins pas au sens conventionnel du terme- puisque l’identité du coupable est révélée avant la fin. Mais ça n’empêche pas cette dernière d’être surprenante, heureusement pour nous.
Mais ce que je retiens surtout de ce très court roman, c’est la plume de l’auteur. Même si je ne saurais pas dire pourquoi, je l’ai beaucoup appréciée. Elle a quelque chose de particulier, à l’image de tout le bouquin, qui m’a totalement fascinée.
En bref, un livre original par sa forme plus que par l’histoire elle-même -assez oubliable-, et qui est marqué par un style d’écriture des plus agréables.
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L'ecriture est très belle et vaut à elle seule le détour, on en rencontre pas tous les jours un style aussi fin et maitrisé. L'histoire est amusante aussi, bref, une belle découverte !
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Un bon policier bien construit qui m'a tenue en haleine jusqu'au bout, avec une fin assez surprenante. Une belle plume descriptive qui m'a fait pressentir, dès les premières lignes, un vrai coup de coeur. Et pourtant, une forme de lassitude s'est installée au fil du roman. Je ne sais comment l'expliquer. Tous les ingrédients étaient pourtant réunis. Au final, une belle lecture mais rien d'inoubliable.
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Très étrange et déroutant roman. Ni vraiment pièce de théâtre, ni vraiment polar, ni vraiment roman de littérature générale, ni vraiment marivaudage, ce livre est tout ça à la fois, avec des personnages qui ne se dévoilent véritablement qu'au lecteur. Un roman plein de cynisme sur l'âme humaine, sur l'amour, sur la fidélité et même sur la mort. Une farce sombre sur l'anonymat de notre société.
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Franchement...c'est quoi ce titre?! (C'est ce que j'ai pensé quand j'ai vu la reliure!)
Très intrigué (trouvé au troc livre...lu aussitôt!^^) ce roman m'a surprise...Plusieurs personnages, plusieurs points de vue, plusieurs versions d'un même événement...et un sacré rebondissement concernant la "mort" de la victime!^^ Nous avons donc Stephan : réceptionniste de nuit, Elena italienne mariée, Craig conférencier américain, Amélie femme de chambre...tous se trouvent dans un hôtel parisien pour différentes raisons...et sont témoins ou responsable...du meurtre qui y a eu lieu! Les tournures de phrase de l'auteur sont agréables (je comprend pourquoi il a eu un Prix) et pour un français...il n'est pas du tout chauvin (au contraire le "français type" et l'organisation française...en prennent un sacré coup dans l'aile...vu les commentaire sarcastiques!^^) Le dernier point de vue (personnage qui n'était pas à Paris...) nous donne l'explication sur la psychologie de Craig...et c'est original!
Ah et pourquoi la pomme verte? C'est une référence au tableau de Magritte= "un assassin peut être aussi discret que l'homme au chapeau melon, au visage à jamais dissimulé derrière une pomme verte"(c'est écrit sur la 4ème de couverture)!
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Je n'ai trouvé aucun intéret à ce petit roman. Très vite lu, pourtant dans un cadre sympathique (un hotel de luxe), un résumé prometteur, une couverture assez sympa... Bide total. Je me suis terriblement ennuyée, je n'ai pas trouvé d'interet aux personnages, n'ai pas été emballée par l'intrigue et je pense être complètement passée à coté du dénouement. Lecture échec.
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J'ai beaucoup apprécié ce lire qui se lit très très vite et duquel je n'ai pu me décrocher. Les personnages sont intrigants et l'histoire l'est aussi...
Un très bon roman selon moi, plein de suspens, d'originalité et de fantaisie!
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Une histoire de meurtre et d'amour dans un hôtel parisien...Un roman très bien construit, plein de fantaisie.
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L'écriture est originale : un roman à trois voix. J'ai également bien aimé l'histoire, à la fin inattendue. Un bon moment de lecture.
Afficher en entierPrix littéraire
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Date de sortie
L'Assassin à la pomme verte
- France : 2012-08-23 - Poche (Français)
Activité récente
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Évaluations
- 19ème Titre gourmand - roman avec titre culinaire (36 participants)
Résumé
«J'éprouvais pour Elena une tendre reconnaissance. J'avais toujours voulu tuer quelqu'un. Pour y parvenir, il me manquait simplement de l'avoir rencontrée» songe Craig, fraîchement débarqué des États-Unis comme Elena d'Italie. Tous deux se trouvent pour une semaine au Paradise : un palace, vrai monde en soi, où l'on croise parfois au bar d'étranges clients. Par exemple cet homme de Parme, mari volage et volubile, découvert assassiné au lendemain de leur arrivée. Entre Craig et Elena naît un sentiment obsédant, fait d'agacement et d'attirance, sous l'oeil impitoyable de Sébastien, le réceptionniste, auquel rien n'échappe. Ou presque.
Dans cette envoûtante et spirituelle fiction à plusieurs voix, chacun prenant à son tour la parole, chacun observant l'autre, épiant son voisin, amour et meurtre tendent à se confondre. En émule d'Agatha Christie et de Marivaux, Christophe Carlier prouve avec maestria que l'accidentel, dans le shaker du grand hôtel, a partie liée avec l'imaginaire. Et qu'un assassin peut être aussi discret que l'homme à chapeau melon de Magritte, au visage dissimulé à jamais derrière une pomme verte.
Christophe Carlier, né en 1960, a publié Lettres à l'Académie française (Arènes 2010) et divers autres essais dont plusieurs consacrés aux contes et aux mythes.
L'Assassin à la pomme verte est son premier roman.
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