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Une histoire de sirène et de sauveteur, avec plus que l'océan entre eux.
Crête n'est pas très enthousiaste à l'idée de son séjour initiatique obligatoire sur la terre ferme. Les règles sont simples : les océanians doivent quitter l'océan et aider un humain durant un cycle de Lune. En cas d'échec, Crête restera hors de l'océan sous forme humaine pour toujours. C'est une véritable épreuve qui s'annonce car à ses yeux les humains sont responsables de la pollution des mers.
À contre-cœur, Crête émerge donc sur une plage de Los Angeles et y rencontre Sean, un jeune sauveteur qui vient de se faire larguer par son petit-ami. L'océanian accepte d'aider Sean à rendre son ex jaloux et à le reconquérir. Mais plus ils passent du temps ensemble, plus le point de vue de Crête sur les humains évolue... et des sentiments apparaissent...
Cette lecture m'a en grande partie d'écus... je ne suis pas très fan du "iel" mais je peux en lire sans cracher dessus, mais là... le fait de littéralement dégenrer, neutraliser TOUS les mots... surtout que ça en devenait incompréhensible et que certains mots "neutres" avaient donc un tout autre sens que voulus... ça n'aide pas un qui devient "an" on confond avec an : année, vous voyez le problème...
Coté positif, Sean qui est adorable, je me suis beaucoup retrouvée en lui, par rapport au physique ou la mentalité. Il a soulevé un point important sur l'amour (que je ne citerai pas par peur de poil), mais je trouve est très véridique et fais partit depuis un moment de ma philosophie de vie.
La fin est en même original, prévisible (même pour moi) et décevante, je ne vais pas en dire plus sinon je spoile, mais j'étais à la fois ravi de cette fin et décue.
Enfin bref, je suis vraiment mitigée sur cette lecture.
Pour critiquer ce livre, il faut bien faire la distinction entre son histoire et l'écriture.
Pour l'histoire, c'est assez niais et très convenu. Toutefois, c'est pas du tout mon style de lecture et si mon amie ne m'avait pas forcée à le lire, je ne l'aurais jamais fait. Je comprends cependant qu'une histoire dans ce style "doudou" peut plaire à certains...
Par contre pour l'écriture, c'est une catastrophe ! C'est illisible et surtout une preuve parfaite que l'écriture neutre n'a aucun avenir. Illisible, illogique, imprononçable et j'en passe. On transforme les mots sans tenir compte des bases grammaticales, du sens de certaines particules, l'origine étymologique des mots... L'extrait actuellement présent est un bel exemple : "des ans et des autres". "Ans" existe déjà et est synonyme d'"années" ! On crée des mots ou des doublons qui n'ont pas vocation à exister. C'est aberrant ! Franchement, ne lisez pas ce livre ! Il vous donnera un mal de crâne pas possible à essayer de décrypter cette écriture EXCLUSIVE. Les dysorthographiques et dyslexiques ne vous remercient pas. Tout comme les malvoyants !
Si vous cherchez des lectures "doudous", il y en a plein d'autres de bien meilleure qualité.
Dans Alerte à Maliblue, Jason June nous propose une comédie ensoleillée et fantaisiste. Ce roman captivant aborde des thèmes d’acceptation de soi, d’amitié et de quête d’identité mais on parle aussi d’écologie marine, le tout dans une ambiance légère, joyeuse et remplie de magie mais aussi plein d’aventures. Avec une plume dynamique et des personnages attachants, Jason June offre une histoire captivante qui plaira aux jeunes lecteurs et aux amateurs de contes modernes.
Jason June a une plume fluide, addictive et amusante, pleine d’énergie, qui rend la lecture vraiment agréable. Le ton léger et humoristique rend cette histoire accessible et plaisante, et les dialogues vifs accentuent le côté comique de l’expérience de Crête dans le monde des humains. L’auteur a su créer un univers marin riche et coloré, dans lequel chaque page permet de plonger plus profondément dans l’imaginaire. On se retrouve immergé dans un décor ensoleillé, avec une atmosphère de bord de mer qui évoque les vacances d’été, tout en abordant des thèmes plus profonds sous la surface. En lisant ce roman on attend qu’une seule chose : que l’été pointe le bout de son nez.
Dans ce roman, Crête n’est pas très enthousiaste à l’idée de son séjour initiatique obligatoire sur la terre ferme. Les règles sont simples : les océanians doivent quitter l’océan et aider un humain durant un cycle de Lune. En cas d’échec, Crête restera hors de l’océan sous forme humaine pour toujours. C’est une véritable épreuve qui s’annonce car à ses yeux les humains sont responsables de la pollution des mers.
À contre-cœur, Crête émerge donc sur une plage de Los Angeles et y rencontre Sean, un jeune sauveteur qui vient de se faire larguer par son petit-ami. L’océanian accepte d’aider Sean à rendre son ex jaloux et à le reconquérir. Mais plus ils passent du temps ensemble, plus le point de vue de Crête sur les humains évolue… et des sentiments apparaissent…
Ce que j’ai aimé avec cette histoire ce sont les thèmes que Jason June aborde dans son roman. On va aborder la quête de soi, le passage à l’âge adulte et la prise de responsabilité. La question de l’environnement est également centrale : le roman intègre un message écologique fort en décrivant les dangers qui menacent le monde sous-marin de Crête et ses habitants. Et je trouve ça tellement important de pointer l’écologie. Avec le monde sous marin, Crête nous montre à quel point la négligence des humains affecte son monde. Ça nous donne un aperçu des répercussions sur la nature et je trouve ça désolant. Ce message est transmis de manière subtile et accessible, sensibilisant ainsi les jeunes lecteurs à la préservation des océans. J’ai aussi apprécié le fait que cette histoire soit inclusive. Jason June utilise d’ailleurs l’écriture inclusive et c’est appréciable. Même si j’avoue que sur la longueur, c’était un peu déroutant d’avoir tous ces mots changés comparé à d’habitude.
Les personnages de Alerte à Maliblue sont diversifiés et chacun a une personnalité bien définie. Crest, le personnage principal, est attachant et complexe : ses doutes et ses dilemmes rappellent les difficultés que rencontrent de nombreux jeunes en quête d’identité. J’ai aussi beaucoup aimé Sean, il était vraiment touchant et le voir avec le coeur brisé comme ça, ça m’a fait de la peine. La relation entre Crête et Sean était plaisante à lire. C’était parfois drôle de voir leurs interactions d’ailleurs. Il y a une bonne dynamique entre ces deux là en tout cas. Bon j’avoue que la fin n’est pas celle à laquelle je m’attendais par contre, un petit sentiment de frustration m’a envahi au moment où j’ai refermé le livre. Mais avec le recul je me dis que c’était, au final, la fin la plus logique à tout ça. À travers Crête et ses amis, l’auteur parvient à illustrer l’importance de l’amitié, de la confiance en soi et de la solidarité. Les personnages secondaires, bien que parfois stéréotypés, ajoutent de l’humour et de la profondeur à l’histoire.
Alerte à Maliblue est un roman divertissant, parfait pour les jeunes lecteurs avides de récits d’aventure et de magie. Jason June propose une histoire rafraîchissante, entre quête d’identité et défense de l’environnement. C’est une lecture engageante qui aborde des thèmes profonds avec une légèreté bienvenue, et qui, par son monde coloré et ses personnages attachants, nous rappelle l’importance de prendre soin de notre planète et de nous-mêmes.
Le roman est bien écrit, léger tout en abordant pleins de sujets importants. Ces sujets sont pour la plupart abordés de manière juste même si certains ont été je trouve survolés comme la dépression d'un personnage par exemple.
A noter que l'oeuvre est rédigé en partie en écriture non genrée ce qui m'a un peu déconcerté sur le moment mais qui est parfaitement en adéquation avec les messages du roman.
Les personnages sont attachants que ce soit les principaux ou les secondaires (sauf un mais on se sait). L'intrigue prenante on se serait vraiment cru dans une de ces rom-coms.
Et parlons de cette fin. Elle est étonnante, inattendue, un peu injuste mais au final si vrai, si réelle et si pleine de poésie.
En somme pas la lecture de l'année me concernant mais un bon roman jeune adulte queer.
J'ai vu quelques critiques sur la difficulté de lecture par rapport à l'utilisation du neutre, perso ça ne m'a pas bien dérangé.e, j'en ai déjà croisé et c'est toujours intéressant (et super pour la représentation, même si on a tous.tes nos préférences) de voir quels mots sont utilisés, quelles terminaisons etc. L'idée était bien, je pense que le public ciblé est assez jeune, ado, avec de bonnes réflexions, sensibilisation sur le respect, l'écologie etc. J'espère que ce livre plaira, inspirera, ou aidera peut-être !
Par contre Spoiler(cliquez pour révéler) l'histoire en elle même est assez simple, une sorte de comédie drame romantique, peut-être un peu rapide à mon goût (ils ont 16 ans mais parfois on dirait plus quand même mdr).
Une romance aussi douce que prenante. La plume de Jason June est aussi plaisante qu'envoûtante. Quand aux personnages ? Si attachants ! J'ai aimé suivre les pensées alambiquées de Sean, les questions et découvertes de Ross mais surtout, j'ai aimé voir évoluer ces deux personnages dans leurs questionnements et leur rapport à autrui et à eux-même. C'est certainement ce qui m'a le plus plu et ce qui m'a le plus parlé: le rapport à soi.
Bref, lisez cette douce roman qui donne à voir en terme inclusion.
D'ailleurs, si j'ai été désarçonnée de prime abord par l'écriture inclusive, j'ai rapidement pris le pli. Et je trouve intéressant d'avoir enfin un modèle d'écriture en la matière !
Le langage neutre me fut d'abord difficile à déchiffrer... Puis finalement, j'ai choisi l'option de tout basculer au masculin, dans ma tête.
Depuis enfant, on nous apprend que le masculin l'emporte, et j'ai trouvé ce langage plutôt gênant à la lecture. Mais passé le premier chapitre - et la décision de retranscrire ce dialecte -, ça peut passer.
Pour le reste de l'histoire, je pourrais en dire plus au fil de ma lecture. Je rédige ce commentaire au fur-et-à-mesure de celle-ci.
Le premier chapitre était prometteur, je commençais déjà à rentrer dans l'histoire. Mon principal souci est intervenu au chapitre deux. L'écriture neutre m'a complètement déconnecté le cerveau. J'ai passé 10 minutes sur la première page à me demander "c'est quoi comme mot ça". Je suppose que mon cerveau étant tellement habitué à la langue française que lire en langage neutre m'a donné littéralement l'impression de lire une autre langue et tristement je n'ai pas réussi à passer outre. Je n'arrivai plus à me concentrer sur l'histoire... Je suis assez déçue de moi-même d'avoir bloquée sur ça mais je crois que j'ai sous estimé les capacités de mon cerveau à passer outre. Je ne sais pas si ça peut avoir un lien avec mon ancienne dyslexie. Bref je garde le livre de côté et un jour j'arriverai peut être à le lire.
Contrairement à certains commentaires que j'ai pu lire, j'ai trouvé que l'usage d'une écriture neutre etait très instructive. Avoir un personnage fantastique non-binaire est plutôt logique lorsque l'on y réfléchit. En effet, homme femme reste une construction sociale basé sur le corps. Si des créateurs, qui plus aient surnaturelle ne sont pas concernés par des différences corporelle autre que leurs couleurs (toutes différentes), y a pas de genre ! CQFD ! Aussi et c'est non négligeable, ça permet de comprendre la non-binarité, ce qui est trop peu present dans les représentations aujourd'hui. Bref, j'ai beaucoup aimé avoir cette plus-value et voir l'évolution des personnes. En conséquence, je l'ai terminé en deux soirées et une après-midi ! Spoiler(cliquez pour révéler)J'ai pleuréà la fin 😭
Crête se retrouve sur terre pour sa quête et rencontre alors Sean, tout juste sorti d'une rupture et décide de l'aider à reconquérir Dominique. Sean croyait échapper au cliché du faux-couple qui finit par tomber amoureux, mais c’était inévitable.
Crête/Ross va découvrir le monde et les humans, et réaliser qu’iels ne sont pas touz si horribles.
Au delà d'une histoire d'amour sont abordés d'importants sujets et réflexions sur le genre, la grossophobie, l’amour et les relations.
La tension sexuelle, la communication et le consentement, sont tous merveilleusement bien décrits. Il ne faut pas se définir par nos relations, on a besoin de se construire nous-même avant.
Magnifique livre écrit en inclusif, on se sent représenté.e.s et reconnu.e.s.
Une petite pépite de douceur. Inclusif et bienveillant, ce livre ma percuté en plein cœur. À chaque scénario où je m'attendais à une réaction (comme dans toute comédie romantique), je suis tombé sur une conclusion rassurante et inattendue, c'était vraiment plaisant. En plus, les personnages sont complets et vrais.
Que dire de plus, si ce n'est «Un gros coup de cœur !»
Je ne sais pas quoi dire à part que TOUT est excellent dans ce livre ! Les personnages sont hyper attachant.e.s, il y a énormément de bienveillance, de respect, d'inclusivité, de consentement, de communication !
Chaque fois que je m'attendais à ce que le scénario prenne une tournure habituelle (garder un secret, se disputer, etc.) ou que je me posais une question, læ personnage y répondait littéralement dans le paragraphe suivant ! Je n'ai jamais vu ça.
Et l'écriture inclusive ? Tellement top de lire ça ! (Et j'ai lu ce livre à voix haute, donc pas d'excuses !)
La relation, les explications et la douceur de Crête et Sean sont incroyables, vraiment.
Le seul bémol que j'ai, c'est l'épilogue (pas la fin, que je trouve incroyable, mais l'épilogue) qui est trop ouvert pour moi donc ça me frustre et m'attriste 😬
Résumé
Une histoire de sirène et de sauveteur, avec plus que l'océan entre eux.
Crête n'est pas très enthousiaste à l'idée de son séjour initiatique obligatoire sur la terre ferme. Les règles sont simples : les océanians doivent quitter l'océan et aider un humain durant un cycle de Lune. En cas d'échec, Crête restera hors de l'océan sous forme humaine pour toujours. C'est une véritable épreuve qui s'annonce car à ses yeux les humains sont responsables de la pollution des mers.
À contre-cœur, Crête émerge donc sur une plage de Los Angeles et y rencontre Sean, un jeune sauveteur qui vient de se faire larguer par son petit-ami. L'océanian accepte d'aider Sean à rendre son ex jaloux et à le reconquérir. Mais plus ils passent du temps ensemble, plus le point de vue de Crête sur les humains évolue... et des sentiments apparaissent...
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