Commentaires de livres faits par b_renice
Extraits de livres par b_renice
Commentaires de livres appréciés par b_renice
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Je pleurais pour cette Noah-là, la Noah qui avait été avec lui : une Noah pleine de vie, une Noah qui, malgré ses démons intérieurs, avait su aimer de tout son ceur. Oui, j'avais su l'aimer plus que je n'aimerais jamais personne, mes larmes coulaient pour cela aussi. Quand on rencontre la personne avec laquelle on a envie de passer le restant de sa vie, il n'y a déjà plus de retour en arrière possible. Beaucoup n'arrivent jamais à éprouver ce sentiment; ils croient avoir rencontré cette personne, mais ils se trompent. Moi, je savais, je sais que Nick était l'amour de ma vie, celui que je voulais pour être le père de mes enfants, celui que je voulais avoir à mes côtés dans la joie comme dans le malheur, dans la santé et la maladie, jusqu'à ce que la mort nous separe.
Et le fils d'un homme,
Et le frère de ton frère,
Et le père des hommes.
Tu es la mémoire de ce qui a été
Et qui a disparu
Tu es la source de ce qui est advenu
Et de ce qui adviendra
Tu es le chant de tous les possibles
Le juge de l'homme et le seul accusé
Et ton nom, entends-le, est écrit dans ton sang."
.
La bulle noire chante puis se tait.
Elle danse dans nos regards et avale nos mémoires.
Elle est le passé, le présent et l'avenir.
Je le sais, je le sens.
Cette bulle connaît mon histoire.
Celle de la destruction, celle de ma mort et de ma renaissance....
.
Le Maitre, 25 mai (soir), Capri, Villa Jovis.
p.208.
" - Comment peux-tu dire une chose pareille ?
Je le pousse des deux mains, mais il ne bouge pas d'un millimètre.
- Je dis ça parce que c'est ce que je pense, bougre d'imbécile !
Tu ne vois pas que tu me fait souffrir ? Que je suis morte
d'inquiétude ? Que je n'ai que toi au monde ? Que tu es la première personne dans mon existence qui se soucie assez de moi pour risquer sa vie dans le but de me sauver ? Que je t'aime assez pour ne pas vouloir retourner dans mon monde ? Que je suis perdue sans toi ?
Des larmes coulent sur mes joues, à présent.
- Tu comptes plus pour moi que personne dans cet univers. Et j'ai peur, Iollan. J'ai peur que tu m'abandonnes. Si tu le fais, je serai définitivement perdue."
- J'ai senti quelque chose sur ma cuisse pleurniché-je à moitié.
- Oui, c'était mon pied. Je n'y vois rien quand je nage et j'ai préféré ralentir pour ne pas te perdre.
fin ? Vous sentez les ténèbres approcher, vous voyez le piège se refermer sur les personnages qui vivent et respirent au fil des pages. Mais vous êtes happé par le récit, vous ne pouvez ni le lâcher ni changer son cours.
"Écoute-moi, dit-il. Je m'en vais mais je suis vivant. Je ne disparais pas tout entier, Will. Quand tu te battras, je serai encore à tes côtés. Quand tu marcheras, je serai la lumière qui t'éclairera, la terre solide sous tes pieds, la force qui meut l'épée dans ta main. Nous sommes liés l'un à l'autre au-delà de notre serment. Les Marques n'y ont rien changé. Le serment n'y a rien changé, il a seulement mis des mots sur quelque chose qui existait déjà."
" C'est ce que je vous disais." Juniper ne range pas son arme dans son holster, mais la garde à la main quand il passe le bras autour des épaules de Lela, dont les narines sont brûlées par l'odeur du souffre. "La paranoïa. C'est un prérequis si vous voulez survivre."
- Tu te rends compte de ce que tu dis ? Ton histoire, mon Josh, c'est l'horizon à l'envers.
- Peut être, mais crois-moi, il sera plus beau qu'à l'endroit.
- Je n'ai pas fini.
- Ah bon ? Eh bien moi si. Alors lâche moi, pauvre...
Il me fauche les jambes, un geste si rapide que je me retrouve sur le sol avant même de m'en rendre compte. L'instant d'après, ses mains sont plaquées de chaque côté de ma tête.
- Je ne suis pas disposé à te partager Lomé. Je t'aime et je n'accepterai pas qu'un autre que moi te touche.
A ces mots, en plus de la peur qu'il m'inspire, le désir s'invite dans la partie. J'ai envie de l'embrasser, là tout de suite. J'ai envie qu'il me touche. Je veux...
Comme s'il avait lu dans mes pensées, il se baisse et écrase sa bouche contre la mienne. Je laisse échapper un gémissement quand sa langue s'insinue dans ma bouche et qu'il me saisie par les cheveux.
Son baiser n'a rien de doux ou d'apaisé, comme c'est souvent le cas. Il est brusque, presque violent.
Punitif.
Il cherche la réponse à ses questions dans mes yeux.
-Cass...
-Dis-le moi !
J'ai quasiment hurlé.
Il plonge son regard océan dans le mien, et je me sens instantanément apaisée.
- Je t'aime, Cassiopée O'Brien Paricio. Pour toujour et à jamais.
Je passe ma main dans ses cheveux, les saisit vigoureusement. Je respire une dernière fois l'odeur de sa peau. Je le prends dans mes bras et il me serre avec ferveur.
- Je t'en supplie, pardonne-moi, je murmure dans un souffle.
Et je le pousse de toute les forces.
- Ca va, Gab ? Tu as l'air d'aller mieux, je suis tellement rassurée, si tu savais.
Il lève la main et la pose sur la mienne, puis il plisse les yeux et je sais qu'il va me poser une question.
- Excuse moi... Je suis sûr que je t'ai déjà vue. On se connaît non ?
Thorn avait énoncé ce constat sans la moindre expressivité. Pourtant, à peine l'eut-il fait que sa raideur se fissura. Les lignes dures de sa figure cédèrent les unes après les autres. L'armature de sa jambe ploya comme si elle ne pouvait plus porter le poids de ce corps devenu intolérablement lourd. Dans un vacarme d'acier, Thorn se laissa tomber à genoux. Il se cramponna des deux mains à Ophélie avec une telle poigne qu'elle faillit en perdre l'équilibre. Elle tint bon. Ici, maintenant, si ébranlée fût-elle à l'intérieur, c'était à elle d'être solide pour deux. Thorn n'en finissait plus de s'effondrer sur lui-même, la tête fléchie en avant, les épaules contractées à se briser. Il enserrait Ophélie comme s'il voulait à la fois s'y raccrocher et la tenir à l'écart.
Empêcher ses griffes de faire une nouvelle victime.
L'abîme dans lequel il était en train de sombrer était de la même nature que le vide entre les arches. Une chute infinie dont nul ne revenait.
- Quoi ?
- Tu as très bien entendu. Si tu la gardes, tu n'atteindras jamais le
sommet.
- Tu sous-estimes ma puissance physique, jeune femme. Je serais tout à fait capable de grimper là-haut en portant mon cheval, crois-tu vraiment que quelques kilos d'acier m'effraient ?
Ellana poussa un long soupir.
- Nous allons nous encorder, Bjorn et, si je ne sous-estime pas tes muscles, je ne me fais pas non plus d'illusions sur ton poids. Tu es lourd. Suffisamment pour qu'en cas de faux pas tu nous entraînes avec toi. Si mes échelons sont résistants, ils ne sont pas conçus pour résister à la chute d'un pachyderme.
- Un pachyderme ? Sais-tu que tu t'adresses à Bjorn Wil' Wayard, chevalier de l'Empire, pourfendeur de monstres et dévoreur de quêtes épiques ?
- Il n'y a pas que les quêtes que tu dévores ou alors tu les choisis trop grasses, rétorqua Ellana sans se démonter. J'ai toutefois beaucoup de respect pour toi et je retire volontiers le mot pachyderme. Maintenant soyons clairs, si tu n'enlèves pas immédiatement ta panoplie de pourfendeur de monstres, je m'en occupe à ta place. Tu risques d'être surpris du résultat...
Comme un pâle reflet de l'infini voyage
Qui attend celui qui part.
- Je l'ai juste aidé à organiser son chariot Poe ! Je m'exclame, exaspérée. Il y a une différence entre désirer que quelqu'un vive et le désirer tout court.
Je ne suis pas intéressée par Will. Je ne suis pas du genre suicidaire. Et si je voulais sortir avec un connard, j'aurais l'embarras du choix parmi ceux qui ne sont pas malades. C'est ridicule.
N'est ce pas ?
- Je te connais, Stella. Ordonner un chariot, pour toi, c'est l'équivalent des préliminaires.
Il étudie mon visage cherchant à savoir si je mens ou non. Je lève les yeux au ciel et ferme mon ordinateur avant qu'aucun de nous n'ai pu le déterminer.
- Et les bonnes manières dans tout ça ? J'entends la voix énervée de Poe crier à l'autre bout du couloir, suivie par le claquement de sa porte quelques secondes plus tard.
Mon téléphone vibre et je vois un message de Will.
Une scène de ménage ?
Le ciel sombre.
Cent millions d'étoiles.
Plus d'étoiles que j'ai jamais vu auparavant. Mes yeux me laissent voir plus loin, mais ils ne me montrent pas la seule chose que je veux voir. J'échangerais toutes les étoiles de l'univers si je pouvais juste le récupérer.
- On trouvera un autre moyen, j'ai dit, désespéré de ne pas réussir à la faire réagir. Je ne peux pas m'imaginer ma vie sans toi, et je n'ai pas envie d'essayer. Je ne laisserai pas Nil gagner.
Une larme a coulé sur le visage de Skye.
- Elle a déjà gagné, fini-t-elle par murmurer.
Rowan resta immobile au milieu de la chambre tandis qu'Aelin montait dans le lit et soufflait les bougies. Il l'a contempla dans l'obscurité.
- Tu me donnes envie de vivre, Rowan, dit-elle doucement. Pas de survivre ni d'exister. De vivre, tout simplement