Commentaires de livres faits par cozymorningsandbooks
Extraits de livres par cozymorningsandbooks
Commentaires de livres appréciés par cozymorningsandbooks
Extraits de livres appréciés par cozymorningsandbooks
Ce quatrième tome ne déroge pas à cette habitude – bien que j'admets qu'après "Redmond", il m'est difficile d'être pleinement dans l'histoire, certains moment m'ont parus quelque peu longs (mais ils ne troublent en rien la lecture).
On se rend compte à chaque tome que notre protagoniste franchit des caps de la vie : elle grandit, murie et se nourrit de ses aventures qui la suivent tant volontairement qu'involontairement. Après l'université, Anne devient proviseur de lycée : une nouvelle ville, de nouvelles rencontrent et les aléas de la vie qui les accompagnent. Tout en continuant de rêver, Anne garde un pied dans la réalité pour venir en aide à ceux qui l'entourent et affronter ses "adversaires" si cela devient nécessaire.
"Windy Willows" offre également une nouvelle approche littéraire en se montrant à demi-épistolaire : une nouveauté intéressante et toujours intéressante dans cette saga qui rend hommage aux mots et à la beauté de l'écriture.
La petite Lison reste éveillée pour fuir ses cauchemars mais une virée nocturne dans le mystère des songes lui offre une vision différente et plus rassurante du sommeil.
J'ai été émerveillée par cette lecture tant douce que merveilleuse. Les dessins et les couleurs offrent un rendu très agréable à observer. Comme souvent dans les albums, le récit se dévoile à travers des vers, donnant un bel effet de sonorité.
Malheureusement, je n'ai pas du tout adhérer à l'histoire : le récit n'avance pas ; et alors que je pensais être immergée dans l'univers de la danse, celle-ci n'est que secondaire laissant la place à la sexualité qui devient malaisante dans sa manière d'être abordée.
Je ne doute pas que les thèmes qui sont abordés dans cette histoire sont intéressants pour avoir quelque peu survolé la suite, cependant, malgré une plume qui se lit aisément, l'accent mis sur le désir et la virginité de Leo m'ont réfrénée sur l'envie de connaître le fin mot de cette rencontre entre la protagoniste et le maître de danse.
Comme son nom l’indique, malgré un résumé qui laisse entrevoir une autre perspective, il s’agit effectivement d’une romance, quelque peu macabre certes mais une histoire d’amour tout de même.
Cette lecture est arrivée au bon moment : en plein dans le Pumpkin Autumn Challenge, dans un mood automnal, l’histoire d’Hazel et Jack en quête de cadavres – dans un but purement scientifique – trouve sa place.
Outre la relation des personnages, l’époque et les problèmes qu’elle soulève apporte de l’intérêt au récit : féminisme, différence des classes sociales, innovations scientifiques notamment dans le domaine de la chirurgie, quelques sujets mis en avant à travers notre héroïne.
D’ailleurs, Hazel balance entre son ambition et la condition imposée aux femmes dans cette société du XIXème siècle ; tantôt elle se montre déterminée, tantôt ses projets se trouvent remis en cause par la misogynie et le patriarcat. Heureusement, l’ambition reprend toujours le dessus.
Avec un tel épilogue, il va de soit que le deuxième tome est fort attendu.
Alors que La Saison d’Os nous emmenait à Oxford – ou du moins ses ruines –, L’Ordre des Mimes se déroule au sein de la Pègre Londonienne avec ses principaux acteurs : les seigneurs-mimes et reines-mimes, ainsi que leurs Malonets. Une organisation pourrie jusqu’à la moelle, où mensonges et secrets coexistent afin de maintenir le semblant d’ordre qui pèse sur les Clairvoyants. Ce nouvel aspect de l’univers créé par Samantha Shannon offre une « belle » atmosphère emprunt de risques, de mystères et de violences : tous les coups sont permis là où règne une forme d’anarchie. Du moins c’est ce que nous laisse croire l’autrice…
Enfin, Paige connaît une évolution pertinente malgré quelques contradictions : déterminée à faire entendre sa voix, notre Marcherêve déploie ses pouvoirs progressivement et se forge un esprit pour faire face à ses ennemis.
La révélation finale relance le récit tant elle suscite de nombreuses questions. Il me tarde de poursuivre cette aventure !
J'avais un peu peur en découvrant une des facettes de histoire (
L'évolution de ces deux personnages diamétralement opposés qui finissent par se trouver dans l'autre est amenée avec simplicité et justesse ; elle paraît comme une évidence.
A côté les personnages secondaire, très secondaires, apportent les éléments déclencheurs qui manquent pour bousculer le récit des protagonistes : certains sont insupportables, voire méprisables, d'autres encore diffusent l'amour et l'amitié nécessaires pour trouver cette petite lumière quand tout semble s'assombrir.
Je dois admettre que la plume de l'autrice (et sa traduction) est un pur plaisir à lire : tout est en poésie, accompagné d'une belle dimension artistique. D'ailleurs l'art tient un rôle de choix dans ce récit, ce qui était agréable.
Toutefois, l'histoire est d'une lenteur presque lassante par moment (d'où le besoin de mettre cette lecture de côté pendant un temps). Et les personnages ne rattrapent pas ce manque de dynamisme : Addie et Henry ne procurent pas d'attache particulière ; le seul qui est parvenu à attiser ma curiosité est Luc, mais son rôle reste secondaire en fin de compte. Par ailleurs, la romance (qui occupe une grande place) manque de profondeur et de sincérité : les "sentiments" sont présents par dépit.
Vous l'aurez compris, je n'ai pas grandement accroché à cette lecture malheureusement ; peut-être en attendais-je trop finalement.
Petite note pour les éditions Lumen qui ont fait un très beau travail sur l'objet-livre, malgré les retours négatifs suite au calque qui est fragile, je trouve l'initiative intéressante et entreprenante.
La préface de 1832, ajoutée à la fin du roman, se dévoile plus passionnante à lire que le contenu qui la précède : elle dévoile les intentions de l'auteur à travers une écriture dynamique.
Comme précédemment, l'autrice nous offre un magnifique récit tant par son histoire que par les digressions qui l'accompagnent en douceur, sans trop s'imposer.
Avec une telle fin – très attendue – je suis curieuse de découvrir la suite des aventures de notre héroïne.
Globalement, ce douzième tome est riche en évènements : beaucoup de recherches et d'expéditions sont menées par les personnages ; d'ailleurs, un indicateur temporel nous replace depuis les évènements de Grace Field. Ce qui est également intéressant, ce sont les quelques images concernant les Démons et leur mode de vie. J'espère qu'on en apprendra davantage sur ces derniers dans la suite.
Jeanne se lance dans une nouvelle mission – imposée par sa Majesté – où sa vie sera plus que tout mise en danger car ses adversaires se montreront aussi cruels qu'impitoyables pour obtenir leur récompense.
C'est avec une immense joie que d'autres personnages resurgissent, notamment un certain Lord rattaché à l'ambassade d'Angleterre à Paris. J'avais tellement peur que l'auteur lui réserve un sort allant jusqu'à briser les cœurs.
Plus globalement sur l'histoire, je n'ai pas vu passer les 584 pages de ce tome tant le récit est rythmé entre complots, épreuves de survie et retournements de situation. "La Cour des Ouragans" est de loin mon tome préféré de cette première trilogie, et il me tarde de découvrir l'aventure de
Globalement, l'histoire est intéressante, une romance plaisante, un tout qui permet de passer un bon moment. Cependant, avec un roman aussi court, des lacunes s'installent : la mise en place de la relation – outre, le cliché, qui personnellement ne me déplaît pas – est bien trop rapide tant dans le temps fictif (deux semaines) que dans la trame narrative ; en ce qui concerne l'enquête menait par notre héroïne, elle donne un intérêt au récit mais les éléments ne sont pas assez exploités, pas assez approfondis pour susciter un suspens prenant.
Hormis ces manques, "Comme une ombre au tableau" m'a permis de découvrir les plumes de Maloria Cassis et de Marjy Noname : l'écriture est fluide et entraînante. Le roman demeure une lecteur agréable à découvrir (d'autant plus quand les autrices décident d'y ajouter des références en art pictural, plongé en pleine Irlande).
Charlotte Brontë nous offre un récit percutant à travers son personnage principal, Jane Eyre, véhiculant des valeurs et des idées en avance sur son temps (notamment par la visée féministe – dissimulée – de la protagoniste).
Je n’ai pas été déçue, bien au contraire, Sarah J. Maas se focalise sur son héroïne – ou du moins son anti-héroïne dans un premier temps – qui présente une psychologie intéressante. L’autrice dresse tout un cheminement cette jeune femme perdue dans un monde qui n’est pas le sien, rongée par son passé, détruite et profondément seule. Toute l’histoire tourne autour de cette progression : aidée de nouveaux visages qui laissent une chance à Nesta de forger des liens puissants et de Cassian (évidemment), notre protagoniste trouve une volonté de rebondir et un objectif à sa vie.
L’aspect aventureux passe au second plan pour pleinement laisser place aux personnages. Un nouvel enjeu est certes avancé. Cependant, il est présenté comme un complément à l’évolution de Nesta qu’à un but primordial, qui guide toute l’intrigue.
Le petit point négatif que j’ai ressenti lors de ma lecture réside finalement dans les personnages secondaires, notamment Rhys, Feyre et Elain (surtout cette dernière d’ailleurs) : si la première trilogie m’a fait tombé sous le charme de notre duo iconique, cette suite a complètement remis en cause cette affection tant ils ont joué avec mes nerfs.
Enfin, dernier point, bien sûr, pour des raisons qui ont souvent été avancées, ce roman n’est pas à mettre dans toutes les mains sans prévention : l’autrice passe un nouveau cape sur l’échelle de l’érotisme.
Malheureusement, ce n’est pas un coup de cœur notamment à cause du personnage principale, Poppy, qui m’a souvent agacé. Elle est tellement focalisée sur son immersion « amoureuse » que cela casse l’ensemble de la fantasy. Le genre se fond davantage dans de la romance que dans du fantasy.
Toutefois, je lirais la suite en espérant que son personnage évolue : le dénouement est un cliffhanger saisissant qui attise la curiosité.