Disparaître

Disparaître - Matthieu Menegaux

Esther, 25 ans, s'est donnée la mort en sautant du 6eme étage de son appartement parisien.

Un homme, 50 ans, retrouvé noyé à Saint-Jean Cap Ferrat. Défiguré par la noyade et sans empreinte, ses doigts ont été brûlés, comment retrouver l'identité de celui-ci…

Livre lu en une journée, cela démontre bien que l'auteur m'a à nouveau bien prise dans son récit. Mathieu Menegaux entre dans mes auteurs favoris, la fluidité de son écriture et l'intérêt qu'il nous procure dans ses écrits méritent qu'il soit plus connu qu'il ne l'est.

Malgré une intrigue asse attendue et sans grande surprise, j'ai aimé la délicatesse du style et le mélange bien osé d'enquête policière et de dramatique roman de moeurs.

J’ai moins aimé ce roman que les précédents que j’ai lu de l’auteur. Pour rappel, mes préférés sont « je me suis tue » et « un fils parfait », deux lectures coup de poing.

Je n’ai pas retrouvé ce que j’aime habituellement dans la plume de Mathieu Menegaux.

D’ailleurs, il m’a fallu dépasser les 100 pages pour être dans l’histoire et m’y intéresser réellement. Malheureusement, j’ai trouvé le récit assez plat, et il n’était aussi palpitant que j’avais espéré….

De plus, je ne me suis pas attachée aux personnages et je n’ai pas ressenti particulièrement d’émotions.

En bref, une petite déception pour ce roman. Mes attentes étaient peut être trop grandes. Je m’attendais à quelque chose dans la même lignée de ce que j’avais lu de l’auteur.

Pour autant, ça ne m’empêchera pas de continuer de le lire. J’aime beaucoup ses romans. Ils sont souvent percutants, fort en émotions.

Je connaissais, bien entendu, l’auteur Mathieu Menegaux de nom et de réputation mais je n’avais jamais parcouru l’un de ses livres. C’est enfin chose faite et cette immersion ne sera sans aucun doute pas la dernière tellement j’ai dévoré ce livre, « Disparaître ».

De drames, Mathieu Menegaux parvient à en faire ressortir quelque chose de « beau ». Au travers des sentiments qu’il nous fait ressentir pour ses personnages, on avance avec eux dans le récit, on tremble pour eux, on pleure pour eux.

Les chapitres alternent entre une histoire à Paris et une à Nice. Comment vont-elles se rejoindre? C’est par toute la magie de la plume de l’auteur que deux destins funestes sont étroitement liés.

A la fois poignante et dramatique, cette histoire sonne tellement vraie qu’on a l’impression qu’on pourrait la lire dans le quotidien du lendemain. Pour cette justesse, j’ai tellement apprécié la façon dont a eu l’auteur de la traiter.

Même si à certains égards, le lecteur se dit qu’il en connait déjà le dénouement, on ne peut échapper de retenir son souffle et refouler son impatience jusqu’au final tragique, efficace et en retenue.

Certainement pas ma dernière lecture de cet auteur. A suivre…

Un nouveau roman de Mathieu Menegaux, dont j'avais auparavant particulièrement apprécié "Je me suis tue" et "Un fils parfait", deux histoires percutantes, brutes et qui m'avaient laissé chamboulée.

Celui ci, est un peu moins percutant, plus banal dans les évènements, même si l'on sent monter au fil des pages l'intérêt, et que l'on sent que tout se précipite, vers un final dont on ne revient pas.

Un final brut, net, sans bavure, malgré que l'histoire soit pour moi moins percutante que les 2 livres précédemment lus.

J'avais adoré les premiers romans de cet auteur, qui s'intéressait toujours à des sujets durs et assez tabous, et les racontait d'une façon tellement sobre et percutante. Là, je dois dire, que je suis particulièrement déçue.

Le début m'a rendue perplexe. J'imaginais mal un polar de cet auteur, et finalement, le récit se déroule sur autre chose.

On se retrouve avec une femme suicidée, et un homme retrouvé noyé.

Mais que s'est-il passé ?

Au fil du récit, les réponses aux questions se dessinent. Mais ça reste tristement banal. Une histoire qui finit mal, des personnages désespérés, et très peu d'émotions... Moui... On va dire qu'il manquait un côté un peu spectaculaire et percutant, et le récit s'en retrouvait fade et insipide.

Et venant de cet auteur, c'est d'autant plus décevant.

Court. Efficace. Captivant. J'ai adoré le déroulé de ce roman où l'on suit deux histoires en parallèle. C'est habilement écrit. On guette chaque passage à la recherche du moment où les deux "intrigues" vont se lier. Je découvre cet auteur et je ne suis pas déçu une seconde. A lire !

Un quatrième "Ménégaux", aussi bon que les 3 premiers.

J'aime la manière simple et dynamique d'écrire de cet auteur.

Ce roman se lit d'un seul trait avec toujours la même délectation.

Bravo !

Encore un roman de Mathieu que je n’ai pas pu lâcher commencé hier.

Les mots sont percutants, l’auteur nous emmène dans une histoire sordide d’un corps retrouvé échoué sur la plage impossible à identifier et le suicide probable d’une femme à Paris. Les chapitres s’enchaînent entre l’enquête du commissaire et l’histoire d’un homme de pouvoir et d’une jeune femme qui se fait sa place.

L’écriture est simple rapide comme à chacun de ses romans. On est toujours captivé pour essayer de comprendre ou Mathieu veut nous amener. Le sujet burn-out passion amoureuse est bien abordé.

Encore un roman dur et tragique, avec des mots percutants et profonds.

J’ai été beaucoup moins surprise que ses premiers romans car l’on comprend très vite le dénouement mais j’ai été plus loin que cela l’auteur fait une analyse essentielle et profonde du monde du travail. Et de la passion amoureuse en parallèle.

La question qui me reste à la fin de ce roman c’est « Jusqu’où tout cela peut nous mener? »

Une histoire qu’il faut savoir lire entre les lignes pour l’apprécier.

histoire sympa, dommage que l'on devine la fin beaucoup trop vite, aucune fausse piste ou autre

PR-AR