Pour certains livres, notamment quand on veut s'essayer à un genre si particulier et difficile pour les néophytes que ce qu'on appelle, la « Hard Science » en science-fiction, il faut savoir accepter d'entrée l'idée de ne pas tout comprendre.
C'est avec cette philosophie que je me suis lancée dans cette lecture et c'était la meilleure approche possible pour quelqu'un n'ayant pas fait d'études scientifiques et qui est incapable de dire quels concepts et quelles théories sont vraies et vérifiables et lesquels sont une invention pure et simple de l'auteur.

Le début du roman nous plonge in medias res pendant la révolution culturelle chinoise et c'est ce qu'on pourrait appeler un début à la hauteur du roman. A travers deux temporalités, celui-ci nous raconte l'histoire de Ye Wenjie, une brillante scientifique et son parcours tragique et chaotique qui la transformera radicalement et l’amènera à faire des choix terribles dans l'avenir pour l'ensemble de l'humanité.
Plus récemment Wang Miao, scientifique de renom en nanotechnologies est témoin de phénomènes absurdes et impossibles en plus d'essayer de comprendre pourquoi beaucoup de ses confrères se suicident et considèrent que « la physique n'existe pas ». Avec l'aide du taciturne et cynique policier Shi Qiang, ils vont se rendre compte que les réponses qu'ils vont glaner à l'aide du jeu vidéo des Trois Corps sont dramatiques et l'espoir, la seule chose qui leur reste.


Abordant des thèmes aussi variés que les sciences, la philosophie, les mathématiques, la réalité augmentée et la biologie, le roman tout entier nous invite à nous questionner sur ce qui fait notre humanité.
Le Problème à Trois Corps est une œuvre magistrale et complète qui, si elle ne revisite pas les codes de la science-fiction, se permet de montrer ce qu'elle peut faire de mieux.

Quelle aventure effrénée ! Si vous cherchez un livre haletant, addictif et mystérieux alors ne cherchez plus, vous l'avez trouvé en Wayward Pines.
Ethan Burke se réveille blessé à côté d'une voiture accidentée. Perdu et amnésique, il va partir à la recherche de ses souvenirs sauf que ceux-ci vont s'avérer dangereux et loin de lui fournir des réponses, vont épaissir le mystère concernant cette ville étrange aux habitants encore plus suspects.
Une course contre la montre commence donc pour notre protagoniste. On souffre avec lui, on tremble avec lui, on se questionne avec lui et quand les fils de l'intrigue commencent à se dénouer, celle-ci ne peut que nous surprendre et nous inviter à nous ruer sur la suite.
Je recommande pour tous les amateurs de romans d'aventures et de thriller, celui-ci est une réussite absolue !

Un second tome encore plus explosif et sensuel que le premier car si le duo Rhys et Vivi ont fait des étincelles dans « Mon Ex et autres malédictions », Gwyn et Wells mettent le feu par leurs caractères fougueux et leur langue aussi affûtées que taquines.
En effet, ces deux-là sont l'exemple même de l'expression « les opposés s'attirent » car si Wells est vieux jeu, distingué et fier, Gwyn est quant à elle un électron libre, extravertie et possédant une réelle aversion pour les règles et règlements.
Le seul point commun qu'ils semblent partager au début du roman c'est leur attachement à leur famille et c'est justement pour cette raison qu'ils vont devoir se côtoyer, Wells décidant, pour redorer l'image de sa famille, d'ouvrir une boutique de sorcellerie juste en face de celle de Gwyn, mais la sienne se voulant bien plus « classe et élégante ».
C'est le début des hostilités mais les étranges et inquiétants événements se préparant juste avant Halloween vont forcer ces deux-là à s'allier pour résoudre ces mystères et perpétrer la quiétude de leur ville bien-aimée.
C'est drôle, rafraîchissant, bienveillant, coquin et on s'amuse toujours autant avec les personnages créés par l'autrice. Un roman sans prise de tête où magie rime avec bonhomie.

Clairement pas le meilleur de l'auteur mais je valide l'intention et les idées.
Je suis surtout déçue car j'en attendais beaucoup.
Un Sanderson SFFF dans un univers asiatique mettant l'accent sur une romance impossible et une réflexion sur l'art et son pouvoir, de la façon dont chacun le perçoit, cela a tout pour plaire.

Cependant, j'ai trouvé le côté poétique et contemplatif trop poussé, on aurait pu se passer d'au moins 200 à 300 pages. Le peu d'action est focalisé sur la fin, une fin qui va bien trop vite mais qui reste convaincante.
En résumé je ne regrette pas cette lecture mais je pense que ça aurait pu être bien mieux si l’œuvre ne se voulait pas elle-même le reflet de ce dont elle traite. Elle se prend trop au sérieux et nous perd dans son manque de rythme.

Une lecture rafraîchissante et aussi douce et bienveillante que les paysages et le peuple irlandais !
Même si je ne peux nier l'aspect très introductif de ce premier tome et le manichéisme assumé de l'histoire, on ne peut que s'attacher au personnage de Breen, voir se retrouver en elle.


Par un heureux coup du sort, cette dernière, constamment dévalorisée par sa mère, faisant un travail qu'elle n'apprécie pas plus que cela et ayant un gros manque de confiance en elle, découvre subitement que son père qui semblait l'avoir abandonnée, lui a laissée une fortune colossale sur un compte bancaire irlandais.

Décidant enfin pour elle-même, elle se lance sur la piste de cet homme disparu qu'elle a tant aimé mais elle n'imaginait pas une seule seconde que ce voyage sur la terre de ses ancêtres allait remettre en questions toutes ses certitudes et celle du monde qu'elle croyait le sien.


Je ne m’attendais pas à un telle obsession pour ce roman. J'ai littéralement adoré l'univers construit par l'autrice, les paysages irlandais, les personnages travaillés bien que clichés et l'intronisation du fantastique et de la magye rendant le folklore irlandais autant déroutant que fascinant et féerique.

Lire ce roman c'est prendre un bon bol d'air frais irlandais, on s'y croirait, ça vaut le coup !

C'est encore une pari réussi pour ces deux suites des aventures du célèbre couple Peabody-Emerson !

Les manigances et complots du vile Maître Criminel, celui qui gère un trafic de reliques volées fait de nouveau des siennes et est de plus en plus présent au cours des tomes.

Mais cette fois-ci les époux pourront compter sur le soutien et l'aide indispensable de leur fils Ramsès, un incorrigible bavard et un insupportable je-sais-tout particulièrement amusant à suivre pour le lecteur.
L'humour reste la plus grande force du récit, la plume est toujours aussi bien travaillée et les personnages truculents, plein de mordant et de confiance en soi (d’où une régulière mauvaise foi quand la situation dérape à leur désavantage).

Une série chouchou d'aventure égyptienne drolatique et attachante. Chaque tome est un super moment de lecture.

Une œuvre de cosy fantasy qui change de l'ordinaire, aussi féerique que son titre le laisse présager !
Emily Wilde est universitaire et experte à Cambridge au XIXème siècle dans un univers où les créatures fantastiques ont été récemment découvertes. Le sujet de ses cours et l’œuvre de sa vie est tout trouvé : être la première à rédiger une encyclopédie exhaustive de dryadologie (la science et l'étude de toutes ces créatures).

Aventurière solitaire et femme de terrain, cette fois-ci ses pas et ses recherches vont l’amener au village nordique de Hrafnsvik. Mais c'était sans compter sur son énergique, drolatique, râleur, flemmard, beau-gosse et intriguant collègue Wendell Bambleby pour se joindre à son expédition sans y être inviter.

Quel bon moment détente de lecture ! C'est amusant et feel good, cependant l'action n'est pas en reste pour autant notamment vers la fin du roman qui prend une tournure surprenante qui promet de belles choses magiques pour la suite.

Je le recommande vivement parce ça change, parce que c'est bien écrit et parce que Bambleby.
C'est l'énergumène que l'on recherche tous pour mettre des paillettes dans nos vies.

Désormais un petit classique en littérature jeunesse française, ce roman fantastique d'aventure, d'amitié et de magie ne peut que vous ensorceler et vous faire voyager dans ce fabuleux univers créé par Pierre Bottero.

Le monde de Gwendalavir se met doucement en place dans le premier tome (bien que l'action ne soit pas en reste pour autant) mais va crescendo dans les suivants. Nous suivons Camille, en quête d'identité et de sa famille qui va se découvrir un don certain pour le dessin d'un autre genre et Salim son meilleur ami, loyal et acrobate qui la suivra où qu'elle aille et peu importe le danger.
Au fur et à mesure des tomes nos deux héros vont rencontrer de nouveaux personnages autant attachants que hauts en couleurs qui vont s'ajouter à leur petit groupe et à la quête, les rendant indissociable de l'univers.

A lire pour vivre une passionnante épopée auprès de personnages et de lieux inoubliables ainsi que pour se faire une idée de ce que la littérature française jeunesse peut faire de mieux.

Une romantasy ennemies to lovers faisant la part belle à une importante intrigue politique et amoureuse.
Quand une ancienne promesse semble le meilleur moyen pour un monarque tyrannique de mettre à genou le pays ennemi et prendre le contrôle du Pont, unique voie commerciale pour tous les pays alentour, quel meilleure façon qu'utiliser l'une de ses filles, formée pour séduire et en apprendre tous les secrets ?
Telle est la voie guerrière choisie par le Roi de Maridrina. Et la fille en question, Lara, compte bien mettre tout en œuvre pour ne pas décevoir son père. Mais à quel prix ?
Danielle J. Jensen nous offre ici une intrigue bien ficelée où les complots et les trahisons sont légion. Un premier tome intéressant qui pose des bases solides pour une suite explosive.

Un troisième tome à la hauteur des deux précédents !
Nous retrouvons nos renards préférés, Archibald le libraire et Bartolomé son adorable neveu pour un nouveau périple riche en rebondissements et en découvertes.
La mission est double pour nos héros ; si Bartolomé décide de partir à la rescousse de ses parents car ces derniers n'ont pas donné signe de vie depuis trop longtemps, Archibald quant à lui, est invité à intervenir suite à la publication de son roman mais se voit accuser de plagiat entre temps !
Décidant de faire d'une pierre, deux coups, ils embarquent à bord de l’Étoile de Bellécorce, une locomotive faisant la fierté du chemin de fer pour un voyage effréné au cœur du froid hivernal.
Entre rencontres réconfortantes au coin du feu et déconvenues dans la neige, prenez un bon chocolat chaud et votre plaid et laissez vous bercer par la poésie de Mickaël Brun-Arnaud et les somptueuses illustrations de Sanoë.
Ils vont vous raconter une histoire à la fois belle et mélancolique, parfaite pour les longues soirées d'hiver.

Une réécriture du célèbre conte de Rumplestilskin (ou nain tracassin en français) aussi sombre que l'original mais bien plus addictif et plus sexy. Marissa Meyer, déjà reconnue pour sa série des Chroniques Lunaires s'est bel et bien spécialisée dans ce sous-genre-ci et c'est un plaisir de la retrouver.
Ici, nous suivons les mésaventures de Serilda, malheureusement « bénie » par le dieu du mensonge ce qui fait d'elle une conteuse hors pair mais aussi quelqu'un dont on ne peut avoir confiance. Bravant l'interdit, elle va sortir un soir de pleine lune et rencontrer le fruit de ses cauchemars et de ses histoires : le cruel et sanguinaire Roi des Aulnes.
De fils en aiguilles, et comme dans le conte d'origine, à chaque pleine lune Serilda devra changer la paille en or ou les conséquences en seront funestes pour tous. Mais Serilda a menti, encore, et en est incapable. Comment peut-elle donc s'en sortir ? Qui est Rumplestilskin ? De quel côté est-il ?
Si j'ai remarqué quelques longueurs au milieu du roman, les 300 dernières pages nous offre un final qui va crescendo vers un cliffhanger époustouflant.
C'est une réécriture réussie, les personnages sont attachants et détestables au possible, l'univers à la fois macabre et merveilleux du conte de fées très bien retranscrit et les actions des protagonistes ne sont pas sans conséquences.
A lire pour passer un super moment de lecture, l’œuvre en vaut le coup.

Quel univers riche et foisonnant d'idées pour ce premier roman de fantasy médiévale !
On y suit 4 personnages très différents les uns des autres au passé compliqué et à l'avenir incertain : Kissen la déicide, Elogast le chevalier-boulanger, Skedi, le petit dieu amnésique et enfin Inara, une jeune noble brisée par l'assassinat de sa famille et de sa Maison.

Leur destin va se croiser, se lier et ensemble, à travers un périple des plus dangereux à travers les terres sauvages ils vont essayer de mener leur dessein à terme tout en tentant de comprendre les changements politiques et religieux qui se préparent.
Car effectivement, l'originalité du texte se ressent d'autant plus par cette mise en avant de la théologie et des dieux au centre de l’œuvre. Ceux-ci, rarement bons, souvent mauvais, sont autant vénérés que craints et n'ont de cesse d’interagir et de s'amuser avec les mortels et leurs besoins, leurs envies et leur destinée.
Malgré quelques longueurs qui peuvent s'entendre au milieu du roman, l'incipit et les 100 dernières pages se révèle d'une grande ingéniosité. On est happé, complètement à la merci de l'autrice et le cliffhanger final nous fait regretter l'attente nécessaire avant de pouvoir se procurer le second et dernier tome.

Une lecture très agréable et qui a su maintenir mon intérêt et mon investissement auprès de ces personnages abîmés par la vie mais revanchards et si attachants.
Je recommande vivement !

Un premier tome très intriguant et qui pose des bases prometteuses pour la suite.
La fin est à mon sens bien trop abrupte, on ne s'attend pas à cela, il est évident qu'il faut enchaîner immédiatement sur la suite.
J'ai trouvé le début du roman un peu longuet mais j'aime beaucoup l'univers présenté.
Il y a donc un certain nombre de hauts et de bas dans cette lecture cependant, je reste motivée à continuer ce récit. Je suis persuadée qu'il va prendre en profondeur et en action, du moins, je l'espère.

Inclassable, renversante, fantastique, extraordinaire, les adjectifs me manquent car jamais une œuvre littéraire m'aura donné autant de difficultés pour la commenter. Une plongée dans l'imagination la plus immense et la plus débridée.
A la fois un roman initiatique, une quête d'aventure, un éloge des histoires, de la puissance et de l'importance de la littérature sur la jeunesse.

Nous y rencontrons Bastien Balthasar Bux qui n'a pas la vie facile, ni à l'école, ni à la maison. Harcelé par ses camarades et ignoré par son père, se dernier décide de voler un livre à la librairie et de sécher les cours pour le lire. Car le livre l'appelle. Lire c'est s'évader mais dans son cas, peut-être littéralement …
Et ce qu'il se passe dans ce livre intitulé L'Histoire sans Fin (celui-là même que nous autres lecteurs sommes en train de lire) est une épopée d'une telle ampleur, inimaginable jusqu'à ce qu'on la vive, jusqu'à ce qu'on la lise.

Cette lecture fut une expérience des plus particulières mais aussi des plus géniales que j'ai pu avoir en littérature. J'ai adoré être ainsi bouleverser et bousculée !
A lire, à vivre, et à rêver !

Une excellente BD jeunesse et un premier tome parfait pour entrer dans l'univers magique d'Elfie et de ses origamis.
J'ai adoré les 3 soeurs, chacune possède une personnalité différente ainsi que des attentes et des problèmes liés à leur passé que j'ai hâte de découvrir.
Avec de belles illustrations et de belles personnes, les auteurs nous propose aussi de traiter de sujets pas forcément facile avec justesse et délicatesse.
C'est une adorable découverte.

Désormais un classique du genre car ce titre de Shirley Jackson a révolutionné les codes du roman gothique d'épouvante.
Ici, vous y retrouvez tout ce qui fait le sel des films et romans de possession actuels avec un manoir lugubre soi-disant hanté, des portes qui claquent toutes seules, des coups inexpliqués dans les murs, le froid intense dans une pièce où une tragédie a eu lieu, la sensation de peur qui paralysent nos personnages et les mains étrangères qui vous attrapent dans votre sommeil.
La particularité de ce livre-ci est le choix du point de vue interne. Puisque nous sommes en continu dans les pensées de Eléanor, nous voyons, entendons et percevons uniquement ses ressentis. Ainsi, il est impossible de dire si tout ce qui se passe est réel ou uniquement dans sa tête.
Telle est la folie et la noirceur de Hill House. Vous laisserez-vous posséder ?

Un roman parfait pour la saison automnale !
Dans ce roman tout, jusqu'à à la mise en page inspirée de l’œuvre de Shakespeare nous invite à suivre les dérives d'un groupe d'étudiants en théâtre et la façon dont leurs rôles dans les pièces du célèbre dramaturge vont les influencer, les posséder jusqu'au drame.
L'un d'entre deux va être accusé du crime, à tort ou à raison ? 10 ans plus tard, l'inspecteur en charge de l'affaire décide de découvrir les secrets macabres de ces quatrième année.
Entre poésie, passion, violence et jalousie, une redécouverte moderne du tragique shakespearien où l'obsession des personnages se mêle à celui des lecteurs. Cathartique !

Aussi beau que bon !
Ce titre est un vrai bonbon, il fond sur la langue mais pique aussi un peu.
Jamais je n'avais lu de livre traitant du trouble de la personnalité aussi bien que cette bande-dessinée.
Le personnage de Elle est complexe et très bien travaillée, on s'attache beaucoup à elle et à ses amis aussi (j'adore Linotte personnellement).
La colorimétrie et le dessin aide également à l'ambiance et permet vraiment de différencier les différentes Elles et c'est vraiment un tout très bien fait.
Je recommande grandement, on se sent bien après la lecture, c'est à la fois instructif, drôle et mature.
Profitable aux petits et aux grands !

Si j'ai trouvé la colorimétrie très sympa c'est bien tout ce que cette BD semble avoir a offrir.
On est plongé sans la moindre explication dans un monde inconnu, les personnages ne sont pas exploités du tout, on ne sait rien d'eux, c'est fouillis, bâclé, on est perdu et tout va très vite en plus.
Je n'ai pas compris l'intérêt de ce titre ni ce qu'il propose ni où il compte aller. Pour moi, ça aurait mérité beaucoup plus de profondeur même dans le dessin, très plat.
Non vraiment, je ne recommande pas. C'est court, mal amené et parfaitement inintéressant.
Même pas vraiment déçue, cette BD me laisse de marbre.

Quel plaisir de retrouver Archibald Renard pour de nouvelles tribulations au village de Bellécorce !
Même si, dans ce tome-ci sa librairie son bien le plus précieux, lui est arrachée !
C'est pourquoi, prenant son courage à deux pattes, notre héros poilu va repartir pour une folle aventures avec son neveu le jeune Bartholomé à la recherche des carnets de son grand-père.
En effet, ce dernier, atteint d'un orage du cerveau n'est plus capable de communiquer avec les siens mais Archibald ne perd pas espoir, avec ces carnets, il compte bien percer les mystères de Cornélius et découvrir comment il a acquis la librairie.
Encore un moment enchanteur, de pure tendresse mais toujours avec la dose de réflexion nécessaire qui saura ravir tout un panel de lecteurs enthousiastes et optimistes.
A lire pour rendre votre automne plus doux et à déguster avec autant de délice que la célèbre tarte aux amaudes.

Un roman post apocalyptique dans la digne lignée des plus grands pulps américains.
Attention, je précise dès le départ que c'est un roman si détaillé et explicite qu'il serait parfait pour le cinéma. C'est violent, vulgaire, parfois gore, très ancré dans son époque (guerre froide, menace nucléaire) mais c'est d'une terreur absolue dans son ingéniosité.
Si vous appréciez les personnages à la Stephen King, bons et mauvais, bien écrits, aux personnalités complexes et profondes à l'image même du récit, qui tentent de survivre tant bien que mal dans une Amérique ravagée par les flammes et les radiations, c'est LE roman à lire en période d'Halloween.
Les émotions humaines sont extrêmement bien traitées et encore une fois, c'est terrifiant de cohérence et malgré sa date de parution, il retrouve un écho aujourd'hui.
A lire absolument surtout si vous vous êtes déjà demandé ce que serait devenu le monde si la guerre froide était devenue réalité, si notre monde implosait par notre propre stupidité.
Si on y survivait, comment réagirions-nous ? Dans quel camp nous retrouverions-nous ?

Qui n'a jamais rêvé de jeter une malédiction à son ex après une rupture difficile ? Et bien Vivienne Jones a fait mieux qu'en rêver, elle l'a fait ! Sans penser aux conséquences qui, 9 ans plus tard vont se révéler désastreuses pour la ville entière de Graves Glen…
Après tout, comme dirait Tante Elaine : « On ne mélange pas Vodka et sorcellerie ».
Drolatique, magique et sexy, vous reprendrez bien un peu de la tartelette pomme caramel de Madame Michaelson ?
Parfait pour cette période d'Halloween !

Un roman qui me laisse perplexe. J'ai l'impression de ne pas l'avoir compris. Je suis très mitigée concernant cette lecture.
D'une part, la plume, pas claire du tout. Sans parler des diverses coquilles, les pensées des personnages sont floues et se mélange à l'action, aux flashbacks et aux souvenirs. Était-ce un effet de style ? Si c'est le cas, le rendu est raté, il perd le lecteur.
Concernant les personnages, aucun intérêt, aucune identification, aucun attachement. Serait-ce lié à cette plume froide et impersonnelle ? Peut-être.
Concernant l'histoire, jamais je n'ai trouvé qu'un livre n'avait pas d'intérêt jusqu'à maintenant. Franchement, entre le début et la fin, je vois pas d'évolution des personnages, je ne vois pas de résolution du problème, il se passe véritable problème quelque chose à partir de l'avant dernier chapitre, avant ça, on est autant dans le flou que les personnages mais ce n'est pas fait correctement ici non plus.
Le rythme est lent, c'est confus, fouillis j'ai l'impression que le texte n'a pas été relu ou retravaillé et qu'on a l'ébauche du roman, les épreuves non corrigées en fait. Ou comme si c'était les 6 premiers chapitres d'un livre qui devrait en compter le double.
Donc un gros gâchis à mon sens. Cette lecture aurait pu être franchement chouette surtout en cette période automnale et pourtant, on en ressort de marbre.
Passez votre chemin, ce livre n'est pas mauvais en soi mais il ne présente aucun intérêt.

Un merveilleux voyage au village au pays des animaux distingués et altruistes de Bellécorce.
Ici, les plus jeunes comme les moins jeunes pourront découvrir de très charmants et attachants personnages qui sauront marquer les esprits et les cœurs.
Un joli texte accompagné de jolies illustrations pour évoquer la maladie de l'Oublie-tout (Alzheimer), comment elle se déclenche, se développe et touche celui qui en est atteint ainsi que ses proches mais aussi comment y faire face et aider au mieux.
Donc un roman jeunesse bienveillant, optimiste, instructif, tendre et délicat qui fait rêver et serrer le cœur. On en ressort meilleur.

C'est la première fois que je lis un roman qui peut être considéré comme de la cosy fantasy. Si tous les romans de ce genre-ci sont aussi bon, je vais en lire beaucoup plus !
Effectivement, j'ai trouvé que tout sonnait juste dans ce texte. Il est plein de bienveillance et de jolis messages sans être mièvre.
On y croise de la bonté, de la diversité, de l'inclusivité, des représentations LGBTQIA+, une relation MM et une romance toute mimi et consentante.
Sinon, l'histoire est vraiment chouette, le livre est aussi magique que les petites filles dont Mika va devoir faire l'éducation.
C'est drôle, inventif, bienveillant, inclusif et magique.
Que demande le peuple ? Enfournez votre balai magique direction cette étrange Maison de Nulle Part ...

Un second tome qui semble clôturer une partie de cette histoire, un dyptique fascinant et même féerique (forcément) dont les sublimes planches restent en tête.
Tout est très bien dosé, que ce soit l'illustration, la mise en page ou le texte, l'ensemble est cohérent et très délicat, la BD nous semble faite de pollen de fées.
Une oeuvre a découvrir pour sa poésie, son message écologique et son parcours initiatique si bienveillant et intriguant.