Ah ! J’attendais cette fin avec impatience ! Comment ça, je ne suis pas patiente ? Bah en fait… non !

Donc dans ce dernier tome de la saga des Secrets de Woodhills, nous retrouvons Ezra et Violet que nous avions laissés sur le départ à la recherche des membres du Conseil et de la meute d’Ezra.

C’est l’histoire d’un amour passionné et d’amitiés fortes. Le duo principal alterne dans la narration et je suis toujours enchantée de pouvoir « entendre » Ezra.

Dans leur quête de réalisation de la prophétie qui touche directement Violet, ils vont devoir apprendre à faire confiance notamment au moment où Ezra retourne sur les terres de son enfance.

Malheureusement, même dans sa famille de sang, les trahisons et les coups bas ne sont jamais loin et l’auteure s’amuse à nous faire tourner en bourrique jusqu’à un évènement tragique où je me suis dit « WTF ? » « Noooooooooon ! » « Pas çaaaaaaaa ! ».

Et quand on pense que le pire est passé, SL Borowski se permet de nous en rajouter une couche. *mood tristouille*. Je suis passée par toutes les couleurs de l’arc en ciel en priant que les mauvaises nouvelles s’arrêtent.

Malgré tout, j’ai été ravie de la fin et du dénouement même si du coup, on se ferait bien un spin off avec Luna et Finn… J’dis ça, j’dis rien… *sifflote les yeux au ciel et met un coup d’épaule à l’auteure*.

Comme les autres tomes, la plume est vive et dynamique. On ne se perd pas en conjoncture.

Conclusion : Un très bon dernier tome qui clôt l’histoire de Violet et d’Ezra. Si vous aimez l’aura mystérieuse et empreinte de magie du monde des loups garous, vous ne serez pas déçu. Cette saga d’urban fantasy convient tout à fait à un lectorat YA.

C’est toujours un réel plaisir de lire la plume de Tatiana Dublin. Associée à de la romance historique, elle est délectable. Encore une fois, je me suis régalée.

Dans ce tome qui fait partie de la sage des Blackson, nous découvrons Abbie que nous avions entraperçue dans « En Mer Inconnue ». Embauchée par Ann Blackson pour s’occuper de la propriété familiale en tant que gouvernante, elle arrive au château et prend conscience de l’ampleur de la tâche qui l’attend rapidement.

Ce à quoi elle ne s’attendait pas, c’est de se retrouver au sein d’un clan soudé et extrêmement diversifié (surtout pour l’époque) et avec un Lord particulièrement revêche et aussi attirant et charismatique.

Le roman se présente en deux parties. La première est contée par la voix d’Abigail, tandis que la seconde présente les pensées de Keir dans la poursuite de l’histoire. J’ai trouvé ça original et surprenant.

La seconde originalité frappante tient dans l’âge des protagonistes. En effet, peu de romances (et je le regrette parfois) osent parler de la sexualité de cinquantenaires. Et pourtant, les amis, je vous assure qu’on est toujours très actif à cet âge-là, hein ! Donc, vous l’aurez compris, il y a quelques scènes hot ! Miam…

En ce qui concerne le fond, les deux personnages principaux sont très touchants dans leurs histoires personnelles. Tous les deux ont vécu des choses très difficiles. Le mystère réside surtout sur la vie d’Abigail qui reste toujours évasive et on a beau gratté, ça nous tient en haleine, jusqu’à la révélation.

Keir est très émouvant finalement dans sa grossièreté et son manque de douceur. Cependant, on comprend mieux ses réactions lorsqu’il prend la parole dans la seconde partie du roman. Tandis qu’Abigail a décidé d’aller de l’avant dans sa vie, lui cherche à s’en échapper jusqu’à rester enfermé dans sa douleur tant physique qu’émotionnelle.

Que dire de la plume de Tatiana ? Eh bien, elle se prête parfaitement à la romance historique et je suis fan. La rondeur et la pertinence des mots en font un roman savoureux que j’ai eu un très grand plaisir à déguster.

J’attends évidemment le prochain tome avec impatience. (Petit clin d’œil appuyé associé à une grimace à destination de l’auteure…)

Conclusion : Partez en Angleterre au début du XIXème siècle rencontrer les habitants du château des Blackson ! Vous en reviendrez enchanté ! Et si vous n’avez pas encore succombé, je vous invite à lire « En Mer Inconnue », le premier tome de la saga.

Coup de ❤️

Ohlala ! Quelle claque mes amis !

Comme d’habitude avec cette auteure, ce roman est presque inclassable. Une dark romance ? Un thriller ? Un drame psychologique ? En réalité, on s’en fout complètement, car la force de la plume de @lniarekin est tellement puissante qu’elle m’a mise KO.

On plonge avec un prologue mystérieux qui file des frissons d’anticipation, puis on démarre doucement dans un schéma de romance classique.

À l’occasion de vacances, Soline (quel charmant prénom…) virtuose du violon vient séjourner avec ses amies sur les lieux de son enfance. (Là y’a les petites fleurs des champs, les petits oiseaux…) Quelle n’est pas sa surprise de tomber sur son ancien amour de jeunesse ! Elle n’a jamais oublié Nathanaël dit Evi. (Là y’a les petits cœurs…)

Dans le secret du pensionnat de Fersac, ils se sont mariés pour le meilleur et surtout pour le pire. Derrière les murs de l’établissement dirigé par des êtres sadiques et pervers, des destins se sont joués, brisant à jamais l’équilibre de ce microcosme. (Là c’est le début de la fin les amis…)

Il est question de sujets délicats qui m’arrachent les tripes, viscéralement.

Nous allons suivre à travers les voix des deux personnages principaux, la quête ultime d’Evi. L’homme qu’il est devenu n’a jamais pu passer au-dessus de ce que lui et les autres ont subi durant leur scolarité. Alors que Soline fait tout pour revenir dans sa vie, il fait tout pour l’éloigner. Mais pourquoi ?

Est-ce que l’amour que Soline lui porte modifiera encore une fois le cours de son existence ?

On ne va pas se mentir, cette histoire n’est ni cousue de fil blanc, ni bisounours. On n’en est même très loin. On vibre, on grince des dents, on tremble d’effroi. Il y a de la passion, des pleurs, de la passion, des frissons, de la passion, du mystère, de la passion (Ah ? Je me répète ?). Le tout est agrémenté de musique. Le violon de Soline nous accompagne comme un métronome au fil de notre lecture.

Et une fin… My God cette fin ! Pfff… Voilà quoi… Est-ce qu’on a le droit de détester et, dans le même temps, adorer une auteure ?

Conclusion : Si vous aimez les romances atypiques, foncez ! Vous ne ressortirez pas indemne de cette lecture, croyez-moi !

J’avais besoin d’une lecture sans prise de tête et légère, c’est pourquoi un bon vieux Danielle Steel était idéal.

Comme beaucoup de ses romans, celui-ci se passe aux États-Unis. Nous naviguons entre New-York et Charleston. Le nord et le sud. Les Yankees et les Sudistes.

L’histoire tourne surtout autour de deux femmes. Alexa et sa fille Savannah. Alexa, avocat général sur un gros procès de tueur en série, envoie sa fille en Caroline du Sud auprès de son ex-mari auquel elle n’adresse plus la parole depuis plus de dix ans lorsqu’il lui a préféré sa première femme.

Pleine de rancoeur contre son mari, son ex-belle-famille et le sud en général, elle ne s’est jamais remise de la trahison. De fait, elle ne fait plus confiance aux hommes et s’enferme dans sa routine journalière entre son boulot, ses collègues, sa fille et sa mère.

Savannah est une jeune fille bien dans sa peau et ses baskets et va découvrir son père sous un nouveau jour à l’occasion de son séjour à Charleston parmi sa famille.

On ne peut pas parler de romance pour cette histoire. Il s’agit plutôt d’une histoire de remise en question. En crevant l’abcès qui gangrène ses potentielles relations, Alexa va-t-elle enfin trouver le bonheur ? On y parle aussi de l’enfant qui quitte le nid et de la peur de la solitude pour une maman célibataire. L’auteure aborde aussi le point de vue de l’ex-mari, faible, influençable et malheureux dans son couple qui tente de racheter ses fautes. Personnellement, je lui fouterais des claques…

Ce que j’ai aimé dans ce livre, c’est le caractère des deux héroïnes. Même si c’est cousu de fil blanc et écrit dans un style un peu suranné, on se laisse embarquer. L’enquête et le procès créent un fil rouge que j’ai aimé suivre également.

CONCLUSION : Un sympathique roman féminin qui se lit facilement avec un happy end un peu trop vite expédié à mon goût.

Suite directe de Real, ce tome nous offre une plongée dans l’enfer de la séparation des deux protagonistes.

En effet, nous avions laissé Brooke et Remington chacun de leur côté à la fin du premier tome. Seulement, il revient la chercher au bout de deux mois en prétextant de l’engager, encore. Enfin…, nous ne sommes pas dupes, hein… Ils ont été marqué par cette séparation et les retrouvailles sont tendues, mais dans le bon sens du terme.

Et alors qu’on pense que tout va rouler dans le meilleur des mondes, un évènement inattendu va venir s’immiscer dans cette histoire et les séparer de nouveau sans qu’aucun des deux ne soit prêt. Et surtout, ils le font à contre-cœur.

Nous sommes toujours du point de vue unique de Brooke, ce qui nous offre de belles introspections de sa part sur ses peurs, sur ses doutes et sur ses certitudes. Par ailleurs, on en apprend beaucoup plus sur la maladie de Remington, et sur sa force de caractère. Enfin, on notera que les personnages secondaires, plus présents, apportent la douceur qui manque à la relation entre Brooke et son boxeur.

Attention, il y a, comme dans Real, de nombreuses scènes de sexe torrides. Personnellement, ça ne me gêne pas, car nous ne sommes pas du tout dans un trip « petits cœurs, fleurs bleues et licorne ». Non, ici, ça reste testostérone, muscle, sueur et virilité exacerbée.

On continue de voyager à travers les États-Unis de combats en combats pour voir Remington mettre ses adversaires au tapis et on attend avec impatience ce fameux combat ultime contre le Scorpion.

La plume de l’auteure est toujours aussi dynamique ce qui sied à merveille avec ce type de roman hyper punchy. Je regrette toujours ce truc de « Tu es à moi », « Tu m’appartiens », mais bon ça va avec le personnage caricatural de Remington qui colle parfaitement à l’idée que l’on se fait de l’homme des cavernes.

Conclusion : Une suite logique qui termine en beauté cette duologie. Il faut savoir que le troisième tome est la même histoire du point de vue du personnage masculin, je vais donc attendre un peu avant de le lire pour ne pas me lasser.

Je démarre cette série tranquillement sans attente particulière. Ce premier tome nous plonge dans le milieu des fighters, genre de boxeurs qui évoluent parfois en underground. Des règles ? Quelles règles ?

Nous faisons la connaissance de Brooke, jeune femme au caractère bien trempée. Entraînée par sa meilleure amie à un combat, et alors qu’elle n’aime pas particulièrement ça, elle se retrouve face à Remington, un combattant charismatique et beau gosse, évidemment.

Brooke est une ancienne athlète de haut niveau qui a vu sa carrière brisée par une grave blessure. Reconvertie dans la préparation physique, elle ne s’attendait pas du tout à être engagée dans l’équipe de Remington pour s’occuper du champion (Ouais, le coup des massages, c’est super easy, hein… ).

Tout en sachant que son attirance pour lui est inappropriée, elle accepte de partir sur les routes avec lui. Seulement, le désir et la tension sexuelle entre eux est si forte qu’on se demande à la moitié du livre lequel des deux va craquer en premier… On se languit un peu…

On ne peut pas parler de slow burn ici, tellement la tension est forte et bien décrite d’ailleurs. Néanmoins, on a l’impression à plusieurs reprises de piétiner et qu’il ne va rien se passer.

Que nenni !

D’abord, il y a un évènement qui bousculera le rythme de l’histoire et qui concerne la famille de Brooke.

Ensuite, je ne peux pas parler de cette histoire sans parler de Remington. Malgré la narration du seul point de vue de Brooke, l’auteure arrive à lui donner une présence hors du commun. Il est ténébreux, violent et imprévisible. Presque dangereux.

On a du mal à imaginer une gentille fille tomber amoureuse de ce type de personnage qui cache une faille importante. Et pourtant… On ne va pas se mentir, c’est super cliché, mais c’est tellement crescendo qu’on se laisse facilement embarquer. Le seul truc qui m’a gênée, c’est cette notion d’ « appartenance ». Un être humain n’appartient à personne ! La féministe en moi a grincé des dents. Brrrr…

CONCLUSION : Une romance intense dans le milieu de la boxe avec de la sueur, des pectoraux et des muscles en pagaille. Hum… Pourquoi se priver ?

Est-ce qu’il vous arrive d’avoir les larmes aux yeux ou même carrément de pleurer lorsque vous lisez ? Bah moi, c’est très rare.
Seulement là, je dois avouer que ça me l’a fait avec le dernier tome de la série The Elements.

Dans cet opus, nous nous trouvons devant un duo improbable, voire incompatible.

D’abord, Lucy. C’est la cadette d’une fratrie de trois frangines qui ont perdu leur mère. Alors que l’ainée part faire sa vie et coupe les ponts avec ses sœurs, Lucy reste avec Mary, atteinte d’un cancer et abandonnée par son époux. Elle est lumineuse, d’un optimisme exacerbé et hippie dans l’âme. Toujours entre deux boulots, elle tente de profiter et de transmettre son amour de la vie autour d’elle.

Ensuite, nous avons Graham. C’est un écrivain à succès, froid et solitaire. Marié par calcul, il ne connait pas l’amour. Sa femme enceinte est aussi froide et dénuée de sentiments que lui. À la mort de son père avec lequel il entretient des rapports conflictuels, il rencontre par hasard Lucy.

Le point de départ de leur histoire commence là. On sent tout de suite que l’alchimie n’est pas évidente. Tout les oppose : leur façon de penser, leur façon de vivre, leur façon d’être. Néanmoins, un élément déclencheur va les rapprocher : la naissance de l’enfant de Graham.

Ce livre est une succession de révélations et de rebondissements qui font l’intérêt de ce roman. Au fil de ma lecture, je me suis souvent énervée après les personnages secondaires qui sont tous plus ou moins détestables à un moment donné de l’histoire. D’autres beaucoup plus que moins, d’ailleurs. On a véritablement envie d’en fighter certains.

C’est un vrai slow burn, Graham ne sachant pas ce qu’aimer veut dire. Sa peur de l’abandon, son détachement aux sentiments, son imperméabilité aux émotions en font quelqu’un de presque surnaturel. Heureusement que la petite Talon va venir nous adoucir tout ça.

J’ai beaucoup aimé Lucy avec sa force de caractère malgré tout ce qu’elle prend dans la gueule. Personnellement, je ne crois pas que j’aurais accepté autant de mes proches.

À ce stade, vous aurez compris que j’ai beaucoup apprécié ma lecture. Néanmoins, ce ne fut pas un coup de cœur. Pourquoi ? Tout simplement parce que j’ai trouvé que la plupart des personnages étaient trop caricaturaux.

Malgré tout, c’est un roman qui nous fait passer par tout un panel d’émotions : de la colère aux larmes en passant par le sourire. La plume de Brittainy est vraiment addictive et elle sait parfaitement nous emmener avec elle.

CONCLUSION : Un très joli roman sur l’acceptation de soi, de l’autre et de ses sentiments que je relirai avec plaisir.

Je me suis plongée avec délice dans ce troisième opus de la série The Elements. Ici, l’auteure nous parle de l’eau. De la noyade aux larmes en passant par la pluie, les tempêtes, les lacs, la pêche. Tous les aspects de l’eau sont représentés.

On suit l’histoire de Maggie, petite fille pétillante et extravertie qui tombe amoureuse du meilleur ami de son demi-frère. Cet amour d’enfant qu’elle prend très au sérieux, elle veut le concrétiser en organisant son mariage avec lui.

Lui, c’est Brooks. Petit garçon taciturne toujours fourré chez son ami, il supporte les avances pas franchement subtiles de Maggie et cède même à contre-cœur à son désir de mariage.

Seulement, ce soir-là, un évènement va chambouler tout leur petit monde. Témoin d’un crime abominable, Maggie va en perdre la voix. Traumatisée, son mutisme et son isolement feront s’effondrer les fondations de sa famille recomposée. Elle se réfugie alors dans la lecture, seul moyen pour elle de s’évader.

Par culpabilité, Brooks se rapproche d’elle et développe des sentiments qu’il s’interdisait jusque là. Ils échangent des promesses, qui ressemblent à des pactes. Lorsque, grâce à elle, il prend son envol pour une nouvelle vie, il ne l’oublie jamais.

Cette romance à deux voix est belle, intense et originale. Brittainy C. Cherry nous livre un arc-en-ciel de sentiments. Le début de l’histoire est terrible et on tremble avec Maggie, comme on se réjouit lorsque Brooks rentre dans sa vie et l’épaule.

On se doute du déroulé de l’histoire jusqu’à un rebondissement inattendu qui est la marque de fabrique de l’auteure. Ce retournement de situation nous fait douter et on se languit de l’histoire d’amour entre les deux personnages.

Même s’il y a quelques longueurs au milieu du roman, on ne s’ennuie pas une seule seconde et je n’avais qu’une hâte, c’est qu’ils s’avouent leurs sentiments. Les notions de famille et d’amitié sont très largement abordées et font de ce roman une pépite.

Une mention spéciale au personnage du père qui est vraiment un homme extraordinaire par sa tendresse, son amour sans limite, sa tolérance et sa protection. Il se bat contre vents et marées pour garder sa fille à flot.

CONCLUSION : Une romance qui marque les esprits, écrite avec une plume douce, tendre et pudique. Si vous ne l’avez pas encore lue, foncez ! Vous en reviendrez fatalement chamboulée.

J’enchaine sur la suite et fin de l’histoire entre Ivy et Dante. Et quelle suite ! Ce tome est, à mon avis, bien meilleur que le premier. On sent que l’histoire a mûri et la plume de l’auteur s’en ressent.

On plonge directement dans la suite des événements sans temps mort. Le couple formé par les deux protagonistes se disloquent à la faveur de tromperie des deux côtés. Si cela vous rebute, passez votre chemin. Même si je ne suis pas adepte de ce type de relation, on comprend au fil de l’histoire qu’il y a plus ou moins un but à tout ça et que l’amour n’est pas mort. Tant mieux me direz-vous… En effet, on assiste à un « Fuis-moi, je te suis. Suis-moi, je te fuis » au summum de son art.

Je salue l’initiative de l’auteur de nous avoir mis quelques chapitres du point de vue de Dante. C’est ce qu’il m’avait manqué dans le premier et j’ai été satisfaite.

Dans cette suite, nous ne sommes pas au bout de nos surprises, il y a beaucoup de rebondissements et d’action ! Les trahisons, les manipulations et la violence sont encore plus présentes, le tout agrémenté de belles réflexions d’Ivy. Et même si parfois, j’ai été gênée par quelques incohérences et les quelques longueurs du premier quart, je me suis laissée happer sans problème à partir de la moitié du livre.

Néanmoins, à mon avis, cette histoire manque toujours de descriptions de lieux et du monde des bikers.

CONCLUSION : Cela restera une bonne lecture même si ce ne sera pas, pour moi, dans les meilleures romances de bikers. Sans arrière-pensée, je pense sincèrement que les deux tomes auraient pu être réunis en un seul.

Il y a déjà un moment que ce roman est dans ma PAL et j’ai enfin trouvé le temps de m’y plonger, sachant que je vais devoir enchainer avec le deuxième afin de connaître la fin… Argh, curiosité quand tu nous tiens…

Je souligne que j’adore le monde des bikers étant moi-même motarde. C’est un milieu où les notions de clan, de famille, de confiance et d’entraide sont particulièrement importantes.

Nous nous plongeons donc dans l’histoire d’Ivy, cette jeune femme qui, quelques années auparavant, a perdu, dans un premier temps, sa famille dans des circonstances atroces, puis son frère, Matt. Elle ne vit que pour sa vengeance contre celui ou ceux qui ont commis ces crimes et va se tourner naturellement vers le club dont faisait partie son frère.

Elle s’infiltre donc chez les Steel Brothers, gang de bikers, en tant que serveuse au Purgatoire, bar et QG du club. Dante, le président du club semble l’observer et se méfier d’elle alors que leurs rapports sont tendus. Néanmoins, Ivy va se rapprocher de certains membres tout en glanant des informations.

Même si je regrette qu’il ne soit qu’à une seule voix, ce roman est intéressant et le scénario est sympa, bourré de rebondissements. J’ajoute que le cliffhanger de fin joue pleinement son rôle.

Seulement, je trouve que le monde des bikers n’est pas assez décrit, n’ayant aucun point de vue de Dante ou de Chris. Par ailleurs, il m’a manqué des descriptions de lieux. Je ne sais même pas où se passe cette histoire, à part qu’elle se situe aux États-Unis. Enfin, les deux tiers de l’histoire se déroulent soit dans le bar, soit dans son appartement, ce qui crée un genre de huis-clos assez étouffant et paradoxal pour des bikers qui sont férus de liberté et de grands espaces.

La première moitié du roman est assez poussive, mais permet de mettre en place toutes les intrigues et surtout de se poser des questions. Ivy est plongée dans un monde de mensonges et de trahisons qu’elle-même pratiquent. On assiste à un triangle amoureux entre Ivy, Chris et Dante sans parler vraiment d’amour, mais plutôt de sexe. Il n’y a pas de grandes déclarations, ni de petites fleurs bleues, on en est même très loin. Le cœur de l’histoire se situe ailleurs, dans la résolution du meurtre de sa famille.

La plume de l’auteur est vive et simple. J’ai noté quelques expressions et mots qui ne concordent pas avec l’environnement. Néanmoins, rien de choquant.

CONCLUSION : Une lecture en demi-teinte qui ne m’empêchera pas d’aller lire la suite avec impatience !

Pour commencer, je voudrais dire que je regrette qu’il n’y ait pas un avertissement au début du livre. En effet, on est clairement dans une dark romance qui est entourée de scènes de violence, de sexe cru et de viols dont une particulièrement glaçante. Si vous ne supportez pas, évitez ce roman.

Ceci étant dit, je me suis plongée dans cette lecture sans connaître ce détail et ce ne fut pas déplaisant. Au contraire.

Nous nous immergeons dans un monde obscur au sein de différentes familles mafieuses. Megan est la fille d’un chef de la pègre londonienne. Belle et d’un fort caractère, elle est manipulée et engagée par ce père détestable pour soutirer des informations au beau Connor. Mais dans le creux de ses bras, elle prend conscience de ses faiblesses et lui ne va se faire prier pour la faire flancher.

Connor est patron d’un club à Londres. Il était autrefois fiancé à la sœur de Megan, décédé dans un « accident » de voiture. Homme de la nuit et de pouvoir, il tombe immédiatement sous le charme de la belle brune et cherche à la plier à sa volonté.

Mais dans ce jeu de dupe, qui y laissera son cœur ?

Tout le monde ment, manipule, trahit. Le scénario est tordu mais bien ficelé. On subit de plein fouet les rebondissements qui font de ce roman un livre haletant et addictif, malgré la grande violence.

Au début de l’histoire, la féministe en moi a jubilé en constatant la liberté et l’indépendance de Megan, mais j’ai vite déchanté, car elle est en réalité enchaînée à cette famille toxique.

La plume de l’auteure est dynamique et percutante, ce qui se prête très bien à ce genre d’histoire.

On voyage de Miami à Ibiza en passant par Londres, le Japon, l’Australie. En bref, on fait le tour du monde pour mon plus grand plaisir.

CONCLUSION : Un livre à ne pas mettre entre toutes les mains qui marque par sa violence et sa cruauté, mais aussi par son happy end inespéré.

Coup de ❤️

Je suis heureuse de dire que j’ai dévoré ce roman ! J’ai adoré partir en Alaska, j’ai adoré les personnages autant principaux que secondaires et j’ai beaucoup aimé cette histoire en général.

Dans ces paysages presque hors du temps, nous rencontrons Meghan, une jeune femme travaillant pour un tour opérateur, désabusée, célibataire par la force des choses et engluée dans une vie qui ne lui ressemble pas.

Elle part en mission sur les terres de son enfance et fait la connaissance de Kal, un ours mal léché, taciturne et perpétuellement en colère qui est censé lui tenir lieu de guide touristique.

S’ensuit un rapprochement qui va se faire dans les rires, les sourires et le sang…, mais surtout à l’aide de dialogues décousus et savoureux.

Cette romance à deux voix a pour originalité de se passer dans une région du monde méconnue et très bien décrite par l’auteure. J’avais froid, quand Meghan avait froid et je sentais le souffle du vent sur mes joues quand Kal le sentait. On marche à leurs côtés et mon Dieu, que c’est chouette !

On devine rapidement que Kal a vécu un drame. Il vit en ermite avec son chien dans une maison isolée. Dans le même temps, Meghan a vécu une rupture assez douloureuse. Tous les deux sont blessés à différents niveaux et leurs émotions sont à fleur de peau. On doute, en avançant dans notre lecture, du happy end.

La plume de l’auteure m’a envoûtée, je ressors enchantée de ma lecture. J’avoue que l’histoire en elle-même n’est pas si originale que ça, néanmoins la manière de « raconter » d’Emma Landas nous emmène sur les chemins de traverse de la romance.

CONCLUSION : Si vous voulez de la romance pas cul cul dans des paysages extraordinaires et des personnages hauts en couleur, lisez Bad Trip en AlasKaL ! Vous ne serez pas déçus.

Nous sommes ici dans une ambiance campus charmante.

L’histoire met en scène Astrid, riche héritière de vignobles bordelais et d’un titre de comtesse, qui, à ses dix-huit ans, décide de faire ses études à la prestigieuse université d’Harvard. Orpheline suite à un accident de voiture dans lequel elle a perdu ses parents et où sa sœur a perdu sa motricité, elle aspire à vivre incognito. Astrid est rongée par la culpabilité de l’accident.

Ensuite, nous avons le beau gosse, Léo, riche héritier également, sportif, qui est en dernière année à Harvard. Sa famille dysfonctionnelle et intrusive provoque son désir de liberté et d’émancipation.

Ils se rencontrent à bord du vol Paris-Boston et craquent l’un pour l’autre, puis se perdent de vue. Seulement, le monde est petit (bah oui…) et ils vont se recroiser sur le campus. Ayant besoin de s’afficher avec une prétendante à Noël et voulant échapper à un mariage arrangé, Léo propose à Astrid une relation basée sur le flirt avec avantages…

Cette romance mignonne avec quelques scènes de sexe est très cliché. Ils sont beaux, riches et super intelligents. Néanmoins, ce qui fait l’originalité de ce roman, ce sont les problématiques d’adultes qu’ils doivent résoudre. Venant tous les deux de puissantes familles de manipulateurs, ils sont à la merci de tous ceux qui souhaitent leur mettre des bâtons dans les roues. Malgré les mensonges proférés des deux côtés, ils vont devoir apprendre à se faire confiance. Et ce ne sera pas toujours facile !

Même si je n’ai pas toujours compris les réactions des personnages, surtout celles d’Astrid, ni toutes les intrigues, j’ai bien aimé ma lecture. Une mention spéciale à mon personnage préféré : Yaël.

Ça reste léger et facile à lire. La plume de l’auteure est vraiment sympa.

CONCLUSION : Une jolie romance campus, mais pas que. À lire sans prise de tête.

Coup de ❤️

Attachez vos ceintures ! On décolle pour l’Australie !

Une nouvelle fois, je me plonge avec délice dans la plume d’Isabelle Fourié. Attention, je risque de devenir accro.

Dans cette histoire, nous faisons connaissance avec une chirurgienne parisienne de talent, Caroline. Victime d’un terrible traumatisme, elle peine à remonter la pente. Pour la sortir de son état psychique déplorable, son patron lui force la main pour qu’elle s’envole pour un job en Australie auprès d’une compagnie de médecins itinérants qui aident les populations reculées dans le bush.

Un soir, elle tombe sur Luke, dont elle ne sait rien, et décharge ses angoisses dans une partie de jambes en l’air avec lui. Ce qu’elle ne sait pas encore c’est que ce beau gosse, tout droit démobilisé de l’armée australienne est un de ses futurs collègues. S’ensuit un jeu du chat et de la souris tout à fait savoureux.

Cette romance est magnifique. D’abord, par le cadre. J’adoooooore ( vous noterez l’accentuation subtile… ) voyager dans une romance. Et là, nous ne sommes pas déçus. L’Australie présente toutes les caractéristiques pour un décor à base de grands espaces sauvages et reculés.

Ensuite, j’ai été transportée et touchée par l’histoire peu commune de Caroline. Cette femme, à qui on a tout enlevé, est une battante hors du commun. Je ne sais pas où l’auteure est allée chercher ce personnage, mais il est fabuleux. Caroline est à la fois d’une fragilité à fleur de peau et d’une force de caractère hors du commun.

Enfin, Luke « Sky » Walker est un homme attendrissant dans ces certitudes et ses hésitations. Brut et sans romantisme, il reste attachant par son côté observateur et protecteur. Serait bien maline celle qui réussira à lui mettre le grappin dessus…

L’alternance des points de vue est très bien amenée, sans scènes de répétition inutiles mais percutantes. Par ailleurs, en toile de fond, une intrigue nous tient en haleine tout le long de l’histoire et la notion de famille tient une place prépondérante.

On notera que tous les personnages secondaires sont parfaits et que les échanges sont piquants. La plume d’Isabelle est addictive avec un petit côté poétique et profond qui m’a souvent émue.

CONCLUSION : Ne passez pas à côté de cette jolie histoire ! La profondeur des sentiments y est abordée avec beaucoup de délicatesse.

Je connaissais un petit peu la plume de l’auteure et j’étais très intriguée par ce roman. Dans un premier temps, cette couverture est magnifique et d’autre part, le résumé me tentait beaucoup.

On est face à deux personnages torturés par des passés peu glorieux. D’abord, Chase. Cet homme, associé à son meilleur ami dans le bar Carpe Diem, a perdu sa moitié dans des circonstances tragiques provoquant sa descente aux enfers ou plutôt sa noyade dans l’alcool.

Puis, nous avons Summer, jeune maman séparée de son mari, qui a vécu une enfance terrible, d’une violence inouïe. Elle remplace Chase au bar alors que celui-ci est prié par sa sœur et son ami de rentrer en cure de désintoxication.
À sa sortie, la rencontre entre les deux ne se passe pas très bien, mais les étincelles ne sont pas toujours toutes négatives.

J’ai adoré Summer, femme forte qui se bat chaque jour contre ses remords en s’oubliant elle-même mais sans oublier son fils. J’ai adoré Chase, homme qui malgré sa grande gueule, est d’une grande faiblesse et qui ne tient pas ses promesses, se laissant dériver.

C’est une romance où on parle d’addictions. De toutes les addictions. L’alcool, la drogue, et même le sport. Ce thème m’a personnellement touchée, c’est pourquoi j’ai très vite été happée par ce livre.

La plume de l’auteure est pertinente et rythmée. On ne se perd pas en discours inutiles, chaque phrase va droit au but, chaque mot est juste. L’accompagnement par une playlist m’a conquise.

Je ne vous cache pas que le dernier tiers du roman est haletant et je n’ai pas pu le lâcher avant d’aller me coucher… D’où un réveil difficile.

Conclusion : Une très belle histoire, dure, émouvante. On oscille entre réalisme et fiction, entre romance et documentaire sans jamais se perdre. J’ai hâte de connaître l’histoire d’Arizona et James !

Je suis joie ! Je termine ce livre avec un sentiment d’apaisement malgré la promesse d’une suite haletante et palpitante.

Nous retrouvons Violet et Ezra que nous avions abandonnés en plein incident diplomatique… Que dis-je ? En pleine catastrophe sentimentale ! Je ne peux pas spoiler pour ceux qui n’auraient pas lu le premier tome, mais sachez qu’il vous laisse un goût de « Na Mé Oh Céquoicettefin ?! ». Oups je m’égare…

Dans ce deuxième tome, Violet va découvrir ses « pouvoirs » mais surtout son statut, qu’on peut qualifier d’erreur de la nature. En même temps ne nous mentons pas nous sommes bien dans du surnaturel…

Nous les voyons mûrir, grandir, se déchirer, se rabbocher et se re-déchirer encore. Cependant, la menace frappe à la porte grâce à une revenante du passé d’Ezra. Grâce (ou à cause ?) de cette menace, les animosités vont devoir faire place à la cohésion.

Dans un premier temps, je veux souligner que, contrairement au premier tome, nous sommes passés à un deux voix ce qui est beaucoup plus intéressant et captivant. J’adore d’ailleurs que le prologue démarre sur Ezra. Enfin, on connait ses sentiments, ses états d’âme, ses peurs et surtout tout l’amour qu’il porte à Violet.

Il y a moins de longueurs et on plonge dans un récit prenant et addictif de loups-garous, de gardiennes et de nymphes sans voir le temps passer.

Même si parfois, je ne comprenais pas toujours le « fuis-moi, j’te suis, suis-moi, j’te fuis » incessant, il n’y a pas un seul chapitre inutile. La plume de l’auteur est toujours aussi fluide et on ne se perd pas dans un jargon trop compliqué qui prend parfois le pas sur ce genre de roman à savoir l’urban fantasy.

Depuis sa sortie, j’étais très intriguée par ce livre écrit par S. L. Borowski et ma curiosité a enfin été satisfaite.

L’histoire de Violet se déroule dans le nord-ouest des États-Unis. Cette jeune lycéenne, orpheline de mère, est envoyée dans sa ville de naissance auprès de sa sœur par son père. Depuis le décès de sa femme, celui-ci n’arrive plus à la gérer.

Ce qu’ignorait Violet, c’est que la petite ville de Woodhills renferme de nombreux secrets. Au fil des semaines, elle s’apercevra qu’elle en est presque le personnage central. Or, cette rebelle ne s’attendait pas à autant de bouleversements dans sa vie, ni à tomber amoureuse d’Ezra, le beau gosse ténébreux et incontestablement mystérieux. Elle apprendra des choses sur sa famille, mais également sur elle-même.

Cette romance est un slow burn du point de vue unique du personnage féminin, mais une romance qui fait des étincelles. Malgré le fait que j’aurais bien aimé rentrer un peu dans la tête d’Ezra, je comprends que l’auteure ne l’ait pas fait car ça aurait éventé des secrets trop tôt. Et même si j’ai deviné certaines révélations, d’autres sont moins évidentes et j’ai adoré être surprise. Notamment par les personnages secondaires que je trouve tous très attachants.

La plume de l’auteure nous plonge avec une facilité déconcertante dans l’atmosphère des forêts sombres, froides et humides du nord de l’Amérique, aussi bien que dans l’ambiance du lycée.

Avec un petit côté Twilight à la sauce francophone, c’est une histoire prenante, envoûtante et addictive. Et que dire de cette fin, Miss S.L. Borowski ? Pfff… Évidemment, on ne peut que se précipiter sur le tome 2 de toute urgence !

Conclusion : J’ai adoré cette histoire qui ravira les fans d’urban fantasy et/ou de young adult. On ne peut plus le lâcher quand on a commencé. À lire sans modération.

Je viens de terminer cette jolie romance que je n’ai pas pu lâcher. Je remercie l’auteure pour l’envoi et sa confiance.

Dans cette histoire, nous rencontrons Piper et Martin, deux personnages avec de forts caractères et qui semblent se détester. C’est d’autant plus dommage que l’un des deux est le patron de l’autre.
Souhaitant renouer avec une vie amoureuse et sur les conseils avisés de sa meilleure amie, Piper s’inscrit sur un site de rencontre qui mise sur l’anonymat complet des prétendants.

Martin, lui, a été profondément déçu et refroidi après une relation sérieuse qui a tourné au fiasco. Désirant une vie de famille avec une femme qui ne serait pas seulement intéressée par son statut, il s’inscrit sur ce même site de rencontre créé par son meilleur ami.

À ce stade, les bases sont posées. De rencontres à l’aveugle très « caliente » lorsqu’ils sont Rainbow Man et Unicorn Girl en joutes verbales et confrontations musclées quand ils redeviennent Piper et Martin, on ne s’ennuie pas une seule seconde.

J’ai beaucoup aimé le rythme de cette histoire qui va vite, certes, mais l’auteure prend un malin plaisir à nous montrer toutes les failles et les questionnements de ses personnages, les rendant particulièrement attachants.

Le style épuré, simple et dynamique de l’écriture est un atout pour ce type d’histoire qui file sans qu’on ne voit le temps passé. C’est une narration à la troisième personne qui nous permet d’avoir des points de vue extérieurs pertinents.

Conclusion : Je ne voulais plus lâcher ce livre. J’aurais bien repris encore quelques chapitres ! Une romance toute douce et tendre à l’image de son auteure, sans aucun doute. Je ne peux que la conseiller pour une soirée cocooning.

Me voici de retour au Kenya. Le voyage était tellement fantastique durant le tome 1 que j’ai enchaîné avec Les Larmes du Soleil.

Cette romance est consacrée à Rebecca, l’amie rousse flamboyante de Gabrielle, et au Docteur Laszlo Kovacs. Celui-ci bourreau des cœurs du dispensaire enchaine les conquêtes sous les yeux de ses colocataires ce qui exaspère Rebecca.

Lorsque le beau docteur devient chef du dispensaire, Rebecca le soupçonne d’avoir usé de ses charmes pour obtenir le poste. Son animosité envers lui est alors à son maximum et les conflits et autres joutes verbales entre eux animent les journées et les soirées de ce microcosme.

Mais alors que Rebecca se fait la promesse de ne jamais tomber dans ses filets, elle est recrutée par Laszlo pour une mission au Darfour. Entre eux les étincelles crépitent. De la haine à l’amour, il n’y a finalement qu’un pas.

J’ai beaucoup aimé cette histoire dépaysante qui se déroule en Afrique. Je l’ai même sincèrement préférée au premier tome. Je me suis rapidement attachée à Rebecca, femme médecin au caractère fort qui cache une blessure profonde qui l’empêche de s’engager avec un homme. Je comprends ses hésitations et ses questionnements. Elle va rencontrer son avenir en la personne d’une femme qui lui fait promettre d’adopter sa petite fille si elle venait à disparaitre. J’ai trouvé ces passages très bien retranscrits.

Par contre, l’auteur fait tout pour nous rendre le beau docteur torride, sexy et à la fois détestable. Au départ du roman, il flirte avec les limites du harcèlement sexuel. Je pense que dans la réalité, il y aurait eu plainte xD. Seulement, au fil de l’histoire on s’attache à lui et surtout à sa persévérance.

Malgré ce point contestable, on ne peut que plonger les yeux fermés au cœur de cette romance, somme toute classique, mais terriblement efficace. En bonus, une playlist musicale très agréable.

Conclusion : Adepte de romance exotique, je vous conseille cette lecture les yeux fermés. Vous pouvez même la lire sans avoir lu le premier tome, vous ne serez pas largués.

Je viens de terminer ce premier tome de Terres de Feu écrit par Léa Perrin.

L’histoire est, en apparence, assez classique. En effet, Gabrielle se sépare de son conjoint et part sur un coup de tête rejoindre sa meilleure amie, médecin, au Kenya. Là-bas, elle y rencontre un homme et vit avec lui une amourette de vacances.

Sauf que l’histoire est un petit peu plus profonde que ça. D’abord, on voyage. Et quel voyage, mes ami(e)s ! Rares sont les romances qui se déroulent en Afrique et rien que pour ça, l’originalité vaut le détour. J’ai été conquise par les paysages, l’ambiance et l’atmosphère. Ensuite, on y parle d’un sujet douloureux et délicat : le braconnage d’ivoire. On sent que l’auteure a fait des recherches sur le sujet qui donnent froid dans le dos.

Même si je ne me suis pas particulièrement attachée aux personnages, j’ai beaucoup aimé le cadre dans lequel leur relation évolue. J’imaginais très bien ces villages typiques africains et les couleurs de la terre et du ciel. Je dois dire que l’auteure n’est pas avare de descriptions. Néanmoins, j’ai trouvé également quelques passages un peu longs qui auraient pu être allégés pour conserver le rythme et certaines réactions des personnages exagérées ou incompréhensibles.

Ceci dit, même si le premier tiers du livre m’a paru lent, je ne peux pas vous cacher que les événements vont crescendo, et dans leur gravité, et dans leur fréquence.
On assiste à un amour qui se veut éphémère, mais dont les péripéties vont indéniablement transformer en une relation forte.

Conclusion : Cette romance à deux voix est dépaysante et atypique. Je suis ravie d’avoir pris mes billets pour le Kenya. Je crois même que je vais y rester un peu pour le deuxième tome !

Pour changer un peu, j’ai voulu lire un peu de Bit-Lit. J’ai choisi le premier tome de la série The Howlers dans la réédition proposée par studio 5 en numérique.

Je ne connaissais pas du tout l’auteure et ça a été une véritable découverte.

L’histoire n’est pas très originale en soi, mais sincèrement elle est très addictive. Une jeune fille de dix-huit ans se confronte au beau gosse, leader d’une « meute » crainte de tout le campus. Il se révèle effectivement être un loup-garou et c’est à partir de là que les évènements s’enchainent pour Julis.

On est sur un schéma de ennemies to lovers. Ils se détestent, ils s’affrontent et finalement tombent contre leur gré sous le charme de l’autre. Leur part animale les pousse l’un vers l’autre.

En effet, elle ignore qu’elle a une part de louve en elle et dans la première moitié du roman, l’auteure nous emmène dans la découverte et la progression de cette facette.


Néanmoins, je trouve qu’elle accepte assez facilement sa condition et sa transformation, ainsi que l’entrainement qui lui est dispensé. J’aurais sans doute aimé un peu plus de réticence. C’est mon côté sadique…
Pareil pour Kaydy, il bascule instantanément du « Je la déteste » à « Tu es mienne » alors que je m’attendais à une lente reddition. C’est assez perturbant.
Il m’a manqué également des descriptions, notamment de lieux pour m’imaginer leur environnement.

Ceci dit, le premier tome de la série The Howlers (en français : les hurleurs) tient toutes ses promesses en nous présentant les multiples personnages qui composent la meute et les règles qui la régissent.

On sent que l’auteure a beaucoup aimé écrire cette histoire. Sa plume est enlevé et pertinente. J’ai senti un petit manque de maturité sur certains passages, sans doute ce titre a-t-il été écrit depuis quelques années ou est destiné à un lectorat young adult. Cependant, ça n’enlève rien au fait que j’ai été prise par l’histoire. Il y a beaucoup de tendresse, même dans les scènes violentes.

On notera la très grande originalité des noms des personnages.

Conclusion : J’ai beaucoup aimé ma lecture et j’ai hâte que la suite sorte en numérique ! Je la lirai avec plaisir. Je suis impatiente de connaître ce que Marie Luny nous a concocté pour les autres loups-garous.

Je ne connaissais pas l’auteur et je voulais lire une nouvelle plume : bien m’en a pris.

J’ai trouvé l’histoire de fond très interessante : un ancien soldat invalide qui semble avoir baissé les bras va se trouver face à un médecin dans laquelle il va puiser sa motivation.

Hope, médecin à San Diego, revient dans la ville de son enfance pour effectuer un remplacement temporaire. Elle y retrouve son père et ses deux amis d’enfance. Son meilleur ami, Marcus qui est amoureux d’elle, héberge un frère d’arme invalide de guerre.

Fox, ancien soldat, a vu sa vie basculer lorsqu’il a été atteint par des mines lors d’une mission. Sans famille, cloué dans un fauteuil roulant et accompagné de son chien, invalide également, il est accueilli par son ami pour se rétablir.

Seulement avec son caractère de cochon, il repousse toute l’aide qu’on lui propose. La rencontre avec Hope va changer la donne et lui donner le courage d’affronter la rééducation.

C’est une romance un peu rapide, mais finalement assez douce.

Clara Nové a une plume incisive qui va droit au but, sans fioritures et sans grandes envolées lyriques, un style simple qui s’accorde parfaitement avec le thème.
Le seul bémol qui m’a un peu dérangée dans ma lecture, c’est l’absence de la négation « ne » dans les dialogues. Même si je pense que c’était voulu par l’auteur, j’ai un peu buté sur certaines phrases.

Conclusion : J’ai passé un bon moment avec ce roman court à deux voix qui traite de la différence et plus particulièrement du handicap, enrobé dans une romance contemporaine.

Elle est américaine, habite plus ou moins encore chez sa mère, rêve d’indépendance et déteste les joueurs de hockey depuis sa relation éphémère avec l’un d’eux. Son frère est joueur professionnel de hockey et son beau-père découvreur de talents pour la NHL.

Il est canadien, hockeyeur, volage et se traine une sale réputation de coureur de jupons.
Lors d’une soirée d’après-match, ils font connaissance et elle se laisse entrainer dans une nuit torride avec le bel Alex. Mais, évidemment, ce qui devait rester une nuit isolée se transforme assez vite en relation, surtout que le joueur s’attache à Violet.

Ce que j’ai adoré dans cette histoire est sans conteste le caractère de Violet. C’est un personnage haut en couleurs comme je les aime. Elle est parfois vulgaire, sans filtre et impertinente, et je suis complètement fan !
J’ai souvent ri des réparties ou des pensées qu’elle peut avoir à des moments complètement inappropriés. Le top c’est le dernier chapitre, j’ai éclaté de rire à la situation très bien imagée. C’est un personnage improbable, mais tellement attachant.

J’ai eu un peu plus de mal avec Alex, que je trouve assez peu constant finalement. Un mec qui a du mal à s’affirmer, ça ne fait pas forcément rêver.

Par contre, le langage est souvent crû et les scènes de sexe sont nombreuses. Pour celles et ceux que ça rebute, passez votre chemin.

En conclusion : une belle lecture divertissante pour moi et il me tarde de voir l’évolution de ce couple à travers les prochaines histoires abordées par l’auteure.

Je termine cette série avec le quatrième tome des Off Campus.
Nous retrouvons ici deux personnages que nous avions croisés lors des précédents opus. Nous sommes toujours dans les clichés de la New Romance, néanmoins il y a quelques nuances.
Tout d’abord Sabrina, la belle brune avec laquelle Dean (personnage principal du tome 3) a un contentieux est loin d’être la petite fille à papa riche. En effet, elle vit avec sa grand-mère qui ne la materne pas et un beau-père affreux, sa mère l’ayant abandonnée entre leurs mains. Elle se destine à une carrière d’avocate et fait tout pour réussir malgré les obstacles. Son admission à Harvard tant espérée en poche, elle rêve d’un parcours idéal pour prendre une revanche sur la vie.
Ensuite, nous avons John Tucker, étudiant et joueur de hockey, le beau gosse bien élevé par une mère veuve trop tôt. Également boursier, il fait tout pour réussir, mais pas pour lui, non, pour sa mère à qui il pense avant de penser à lui.
Leur rencontre sera chaude, sexy et engendre une conséquence qui va bouleverser leurs plans de vie.
Ce tome démarre avant le tome 3 et est très long à se mettre en place. J’ai trouvé la première moitié assez poussive. Par contre, la deuxième moitié est très prenante. Le thème de l’étudiante enceinte n’est pas nouveau, cependant il est très bien amené. Le cas de conscience sur l’avortement ou pas. La réflexion sur la continuité des études ou pas. Et l’amour dans tout ça ? Eh bien, il prend son temps. Si on devine qu’ils s’aiment, ce n’est pas évident tout de suite et la progression des sentiments est lente. Par ailleurs, la fin est mouvementée et belle. Clairement, c’est dans ce tome qu’on parle le moins de hockey.
J’ai beaucoup aimé Tucker, j’ai aimé le cheminement de ses pensées, son soutien pour Sabrina en la laissant libre de faire ses choix. Le seul truc qui m’a gênée c’est son manque d’opposition à sa mère qui est parfois détestable.
En conclusion, ce n’est pas mon tome préféré (Mon préféré étant le tome 1), mais j’ai beaucoup aimé le fait que les deux personnages viennent tous les deux de milieux modestes et cherchent, par leur travail, à se fabriquer une vie meilleure malgré le grain de sable.

Je me suis plongée avec délice dans cette histoire, emportée par la plume de cette auteure de talent. En effet, si vous ne le savez pas encore, j’adore les romances et l’Histoire. Je ne pouvais donc pas passer à côté de ce roman. « En mer inconnue » nous renvoie directement à la première moitié du XIXème siècle, et même si ma période de prédilection est plutôt le Moyen-Âge, j’ai eu beaucoup de facilité à imaginer les scènes décrites par Miss Dublin et à me laisser séduire par les problématiques de cette époque.
Nous suivons donc l’héroïne, Ann Blackson, au cours d’un voyage en mer, à bord d’un bateau de commerce alors qu’elle part à la recherche de son prétendu fiancé. Au cours de son périple, elle s’aperçoit que le commerce pour lequel est affecté le capitaine est non seulement illégal, mais totalement inhumain.
Cette femme de caractère est à la fois forte, loyale et intelligente. Bénéficiant d’une éducation hors-norme à cette époque, elle n’hésite pas une seule seconde à proposer ses services et ses compétences aux quelques hommes qui cherchent à faire tomber l’ignoble chef.
La grande majorité de l’histoire se déroule en vase clos sur ce fameux navire. L’ambiance y est oppressante, inquiétante et d’autant plus dangereuse qu’Ann et sa servante sont les seules femmes à bord. Seulement, Ann va se rapprocher d’un homme pour lequel elle éprouve quelque chose qui va au-delà du désir sexuel. Avec Burgess, elle découvrira des sentiments nouveaux, des émotions inconnues et apprendra beaucoup sur elle-même et sur ses capacités.
J’ai beaucoup aimé ce cheminement, cette progression par ses réflexions. Et même si la romance est largement ponctuée de scènes érotiques, il n’en demeure pas moins que les thèmes abordés sont forts. Les descriptions sont belles, l’évasion garantie et les dialogues savoureux grâce à la plume enlevée de l’auteure.
Conclusion : N’hésitez pas une seule seconde à partir en voyage avec Ann Blackson en mer inconnue !

J’ai toujours adoré l’histoire et lire des romans historiques, j’ai donc été naturellement attirée par le dernier roman de Kleo, Mérytamon, Princesse Royale. Nous avons affaire à une romance sur fond d’intrigues et de manipulations au sein du palais du pharaon Ramsès. Mérytamon, fille du pharaon, n’ est pas comme les autres, c’est une artiste, une « contemplative ». Elle s’épanouit parmi la nature et aime reproduire sur des papyrus ce qu’elle voit. Seulement, son rang l’empêche de vivre pleinement sa passion et notamment quand elle apprend que son père est en train de lui arranger son mariage. Quatre prétendants sont en lice et aucun ne la satisfait, car la petite princesse à la beauté incomparable est tombée amoureuse. Seulement, l’homme pour lequel son cœur bat est un simple artiste.
Elle va donc chercher à éviter ce mariage et trouver un moyen de vivre avec l’homme qu’elle aime. Ce qu’elle ignore, c’est que dans l’ombre, des forces occultes font tout pour contrer le moindre de ses projets. Est-ce que notre petite princesse rebelle trouvera enfin le bonheur ?


J’ai découvert la plume de cette auteure sur une plateforme d’écriture et je ne le regrette pas. On est plongé dans les croyances et les cultes voués à des dieux antiques. La magie et les malédictions y sont très présents. On suit cette princesse avec beaucoup de bonheur. Et même si on sait tous qu’à cette époque la moindre rébellion était sévèrement punie, on aime à croire qu’il aurait été possible de ne pas se soumettre à la volonté divine. Son père est en effet considéré comme un dieu, si bien qu’en tant que tel, sa parole vaut parole divine. J’ai beaucoup aimé ce roman dans lequel je ne me suis pas ennuyé. J’ai aimé chaque personnage, de la petite princesse jusqu’à l’horrible cousin prêt à tout pour prendre le pouvoir. Je me suis plongé avec délice au temps des pharaons parmi les pyramides et les palais richement décorés. Je ne peux que vous conseiller cette lecture dépaysante.