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Par un jour orageux de 1870, Ben MacDonald, un petit garçon un peu sauvage, se perd dans la prairie américaine où ses parents ont installé leur ferme. Surpris par la tempête, Ben se glisse dans un terrier où vit une mère blaireau. De la rencontre de ces deux êtres solitaires naît une extraordinaire aventure.
Qui n'a pas rêvé un jour d'avoir le don de communiquer avec les animaux ? Ce roman est tiré d'une histoire vraie.
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Henri Theureau.
[Source : Éditions Le Livre de Poche Jeunesse 2008]
"Si elle ne guérit pas, et si tu es d'accord, nous l'emporterons ensemble là bas, où tu vivais avec elle, et nous la laisserons dans sa tanière, chez elle, pour son dernier sommeil."
De nouveau, un flot de larmes silencieuses inonda les joux de Ben et, pendant un long moment il regarda son père, partageant avec lui un lien nouveau, un lien qu'il n'avait jamais imaginé possible. Son père se taisait et ce silence mutuel étaient leur premier vrai dialogue"
Une histoire incroyable, où on retrouve une description surprenante du blaireau, à croire que l'auteur en est un ! Les personnages sont très attachants, c'est pour cela que la fin est un peu dure, mais obligée.
En gros, cette histoire est à lire absolument, pour les grands et les petits !
Le récit se concentre plutôt dans l'absence d'histoire entre le père et son fils. Dommage. Un peu de créativité aurai remis au centre le lien de l'enfant & de l'animal, ce qui aurait plus de sens pédagogique. J'ai trouvé le roman même très cru et dur à certains passages et la plume ne se laisse pas si facilement apprivoisée. C'est étonnant qu'il s'agisse d'une lecture recommandée par l'éducation nationale
Le blaireau d'Amérique est une espèce de mustélidés. Il vit généralement seul, et sort de son terrier creusé par ses griffes acérées au crépuscule, pour chasser lapins, souris et tamias. C'est aujourd'hui une espèce en voie de disparition mais en 1870, elle était l'une des cibles des trappeurs pour sa fourrure et des fermiers car considérée comme nuisible.
Pourtant, c'est grâce à l'un de ces blaireaux que le jeune Benjamin Macdonald a survécu huit semaines dans la Prairie, perdu dans cette grande étendue de végétation moyenne. Et c'est cette rencontre, entre le jeune garçon et l'animal, qu'Allan W. Eckert nous relate ici (c'en est d'autant plus troublant quand on sait qu'il s'est inspiré d'un fait réel pour écrire cette histoire).
Dame Blaireau est une femelle sur le point de mettre au monde sa troisième portée, qu'elle perdra dans des circonstances dramatiques (à cause de l'homme évidemment) et qu'elle remplacera par un petit garçon perdu, tout chétif, chez qui elle a certainement senti instinctivement qu'il n'était pas un danger.
Car effectivement, Ben est un petit garçon de six ans qui en fait trois, il ne mesure pas plus d'un mètre et ne fait pas quinze kilos. Il ne parle pas, les peu de mots qu'il prononce ne sont destinés qu'à sa mère et de temps en temps à son frère aîné. Petit, sauvage et solitaire, il n'est à l'aise qu'avec les animaux qu'il observe et imite à longueur de journée. Objet de curiosité et de rumeurs, on dit de lui qu'il n'est pas normal. Son père lui-même tend à le penser, alors que sa mère est persuadée qu'il a juste besoin de plus de temps que les autres pour s'ouvrir socialement.
Et c'est en suivant une poule sauvage qu'il s'est perdu, surpris par un terrible orage. Voulant se protéger de la pluie battante, il se réfugie dans un terrier, qui était en fait déjà occupé. Qui de l'enfant ou de l'animal aura apprivoisé l'autre en premier ? Nul ne sait vraiment, certainement un peu les deux à la fois...
Huit semaines, c'est le temps que Ben a vécu avec Dame Blaireau, le temps qu'il leur aura fallu pour se lier d'un amour hors du commun. D'ailleurs, quand il sera retrouvé, la famille devra accepter ce nouveau membre à la maison tellement ils sont inséparables.
En dehors d'une histoire touchante et belle à souhait, l'auteur a su également tout nous dépeindre de manière envoûtante. Tout est très bien écrit et décrit sans jamais de longueurs. Qu'il s'agisse de nous décrire la nature sauvage et des décors environnants, les différentes espèces animales, les ressentis de Ben, les comportements et instincts de Dame Blaireau, tout nous embarque dans cette histoire. En prime, on en apprend beaucoup sur le mode de vie et les habitudes des blaireaux. Moi qui les prenais pour des créatures inoffensives, je me suis aperçu avec grand plaisir qu'ils savaient se défendre et qu'ils n'avaient au final pas énormément de prédateurs (il n'y a plus de question à se poser quant aux raisons qui font d'eux une espèce en voie de disparition...). J'ai apprécié, de ce fait, que le récit soit raconté de temps en temps du point de vue de l'animal, expliquant ses réactions, ses instincts, ses comportements face au danger, à la douleur, à la maternité, à l'inconnu.
Mais revenons-en à l'histoire en elle-même. Comme je le disais, elle est belle et émouvante. Les deux personnages principaux sont très attachants mais les autres ne sont pas en reste, le père notamment, bien que maladroit avec son fils, n'en est pas moins touchant. L'histoire fait souvent preuve de cruauté, envers les animaux, entre les animaux eux-mêmes, par les aléas de la vie (à la ferme ou à l'état sauvage). Et pourtant, qu'est-ce qu'elle est belle et lumineuse !
Les derniers chapitres sont un tourbillon d'émotions diverses. Entre les retrouvailles de Ben et sa famille, sa relation avec Dame Blaireau qui commence à prendre ses marques à la ferme, sa relation avec son père qui évolue de belle façon et le malheur qui vient s'abattre une fois encore sur Ben, on sourit et on pleure tout à la fois. Le final est tristement magnifique...
C'est une nouvelle fois dans une boîte à livres que nous avons dégotté ce roman jeunesse. Pourtant publié en 1971, je ne connaissais pas du tout, même pas de nom. Et il aurait été dommage qu'on reste plus longtemps dans l'ignorance, on a beaucoup aimé, ou plutôt j'ai beaucoup aimé alors que mon fils a simplement aimé. Il a trouvé que c'était un peu long à démarrer (j'ai apprécié au contraire que "l'action" ne débute pas immédiatement et que l'auteur prenne le temps qu'il faut pour nous présenter ses deux personnages principaux). Il n'a pas trop aimé la fin non plus, qu'il a trouvée bien trop triste (et si j'avais su, je l'aurais lu avant afin de l'y préparer).
"La rencontre" est un beau roman jeunesse, plein d'émotions et d'une grande sensibilité. Tiré d'une histoire vraie, il met en lumière la relation exceptionnelle entre un enfant et un animal sauvage, relation dont on ne ressort pas indemne.
Je l'ai lu jeune et relu à de nombreuses reprises ensuite.
C'est une touchante histoire d'une rencontre entre un petit garçon et une maman blaireau. Le côté sauvage et animal est très bien retranscrit et l'émotion est omniprésente.
La Rencontre est celle d'un petit garçon de 6 ans, Ben MacDonald, dernier né d'une famille de pionniers installée dans le Manitoba, au Canada, avec une femelle blaireau. Ode à la nature sauvage du passé, ce roman s'inscrit dans la lignée des romans initiatiques; Ben est en effet un petit être craintif, observateur, avec lequel toute la famille, à commencer par son père, a bien du mal à communiquer. Tout ce qui l'intéresse, ce sont les animaux et les insectes, qu'il passe des heures à observer, et qu'il imite à la perfection. Sa rencontre avec mère Blaireau va faire évoluer le petit Ben, et lui permettre de s'ouvrir aux autres, à travers une aventure hors du commun.
Une histoire belle et émouvante. J'ai été entrainée dans cette aventure dès les premières lignes jusqu'à la toute fin qui m'a trouvée en pleurs. Un jeune héro bien attachant dans sa relation aux animaux en général et à cette blairelle (femelle du blaireau) en particulier.
Résumé
Par un jour orageux de 1870, Ben MacDonald, un petit garçon un peu sauvage, se perd dans la prairie américaine où ses parents ont installé leur ferme. Surpris par la tempête, Ben se glisse dans un terrier où vit une mère blaireau. De la rencontre de ces deux êtres solitaires naît une extraordinaire aventure.
Qui n'a pas rêvé un jour d'avoir le don de communiquer avec les animaux ? Ce roman est tiré d'une histoire vraie.
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Henri Theureau.
[Source : Éditions Le Livre de Poche Jeunesse 2008]
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