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Accablé par la mort de son père, ancien ami du roi d'Angleterre, tombé en disgrâce et réduit à la pauvreté, Verney abandonne sa jeunesse à l'esprit de revanche et à la violence, avec, tendrement enfouie, une lueur d'amour pour sa sœur Perdita.
Arrivent dans le voisinage, au château de Windsor, les enfants royaux, Idris et Adrian. Leur rencontre préside au bouleversement de leurs vies, chacun révélant à l'autre sa véritable nature...
Puis, survient la terrible nouvelle : la peste a fait son apparition et progresse. Exacerbant passions et sagesse, le fléau met chaque homme en face de son destin.
« Pourtant, nous n'hésitons pas à nous prendre pour les seigneurs de la création, qui domptent les éléments, règnent sur la Vie et la mort, et nous justifions notre arrogance en arguant de l'idée que si l'individu est détruit, l'homme, lui, demeure [...] Mais qu'une nation entière soit victime de puissances destructrices, et l'homme mesure son insignifiance, comprend que la vie est fragile et son héritage sur terre incertain »
Mary Shelley, forcément, on la connait surtout pour son Frankenstein. Mais évidemment, elle n'a pas écrit que cela. Et notamment, ce Dernier Homme mériterait plus de reconnaissance.
Parceque tout en écrivant un roman de Science Fiction, Mary décide de laisser tout facilité de côté. Ainsi, elle s'exprime par le biais de Lionel Verley, un homme qui va tout d'abord commencer par fréquenter la haute de l'époque et puis, doucement, la peste va faire son entrer, et n'en laisser plus qu'un. Ce qui impressionne dans ce dernier Homme, c'est qu'il prend les atours de la littérature classique pour la détourner, la pervertir presque, oubliant ce qu'on en attend habituellement pour en livrer une vraie histoire proche de ses personnages, tous autant qu'ils sont, pour ensuite mieux les faire disparaitre... un à un... Un roman bien plus sombre qu'il n'y parait.
Le dernier homme est un livre subliment écrit par Mary Shelly, qui dépeint la fin de l'humanité d'une manière presque crédible aujourd'hui. Il y a néanmoins beaucoup de longueurs, la première partie sur trois par exemple ne semble être que des histoires de romance et on ne voit pas s'approcher la fin du monde mais ça reste des passages très agréable à lire. La fin par contre me semble assez précipité, on passe vite d'un bon groupe de survivant à 4. Par contre les dernières pages où le protagoniste se retrouve seul sont vraiment sublimes.
Un monde post-apocalyptique inventé par une écrivaine que j'aime beaucoup. Notamment pour l'indéfinissable Frankenstein et là... C'est un peu le drame... Des longueurs à rallonge et des passages véritablement compliqué. D'ailleurs je n'ai pas du tout appréciée cette impression de lire une sœur Brontë sur le mélodrame romantique... Mais bon cela reste un bon livre !
Et bien, je viens de finir le livre et je dois dire que c'était dur dur. Globalement, je trouve l'idée originale pour l'époque et le scénario plutôt bien construit dans son ensemble. Par contre, j'ai été freinée par beaucoup de passages tout en longueurs, j'ai mis vraiment du temps à le lire. C'est aussi le genre littéraire qui veut ça, mais sur ce livre ça m'a pas mal bloquée alors que d'autres oeuvres du même genre m'ont bien plu.
On pourrait croire cette histoire écrite de la main d'une des sœurs Brönte tellement M. Shelley nous plonge dans cet univers mêlant le romantisme au drame. Le plus intéressant est sa vision de l'apocalypse : véritable thème de science-fiction, elle écrit la fin de l'humanité selon ses idées et ses propres concepts qui n'oublions pas datent du XIXeme siècle!
Un roman donc futuriste de par sa projection et historique puisque l'auteur nous donne malgré elle les idées reçues et les pensées de l'époque.
Résumé
Lionel Verney est le dernier homme.
Accablé par la mort de son père, ancien ami du roi d'Angleterre, tombé en disgrâce et réduit à la pauvreté, Verney abandonne sa jeunesse à l'esprit de revanche et à la violence, avec, tendrement enfouie, une lueur d'amour pour sa sœur Perdita.
Arrivent dans le voisinage, au château de Windsor, les enfants royaux, Idris et Adrian. Leur rencontre préside au bouleversement de leurs vies, chacun révélant à l'autre sa véritable nature...
Puis, survient la terrible nouvelle : la peste a fait son apparition et progresse. Exacerbant passions et sagesse, le fléau met chaque homme en face de son destin.
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