Le Premier Été

J'ai abandonné la lecture de ce roman après la moitié ...J'avais lu des super critiques...C'est mal écrit, mal structuré, où l'auteure veut-elle en venir? Une histoire d'ados racontée par quelqu'un qui, on le sent bien, ne l'est plus; mais sans la fraîcheur et l'innocence de la jeunesse et sans la profondeur de l'âge adulte. Très décevant et qui laisse même une impression désagréable et malsaine par la vanité de s'arrêter sur de tels faits et des personnages si peu consistants.Nul

Lu en 2016. Une lecture marquante et bouleversante. J'avais beaucoup apprécié ce récit de souvenirs de vacances, narrant des moments cruciaux de l'adolescence.

Touchée par la limpidité de l'écriture, nous faisant immédiatement replonger dans nos propres souvenirs, cette période charnière où l'on se cherche, où l'exaltation rivalise avec la révolte, la sensibilité à fleur de peau, et où les rêves restent encore impalpables, le jugement implacable.

Ici, dans ce cadre bucolique, l'innocence se mêle à la cruauté de la vie et des sentiments : c'est le portrait poignant d'un jeune homme différent et solaire, sacrifié sur l'autel de l'intolérance. J'avais été profondément émue par son ingénuité, sa beauté, sa pureté et sa liberté intérieure !

Un récit plutôt court qui va à l'essentiel.

Avec un début qui était loin de me convaincre : on revient sur l'été des seize ans de notre protagoniste, et faut dire que ça ne va pas beaucoup plus loin. L'histoire n'est pas vraiment passionnante, et pire, pour un roman aussi court, on reprochera de grosses longueurs, et un démarrage qui s'éternise. Mais pourtant, au fil des pages, quelque chose opère : une ambiance assez lourde, un drame qui se dessine à travers une trame assez peu originale au départ, et un sentiment de malaise par rapport aux événements rapportés, et notamment sur l'un des personnages.

Un sujet plutôt grave abordé et bien mis en valeur par un style d'écriture agréable. Mais loin d'être une lecture inoubliable pour ma part.

Ce court roman (163 pages) est un vrai petit bijou. Une écriture, douce, fine, simple, mais ciselée où on a l'impression de vivre avec elle les souvenirs de la narratrice : on sent la chaleur de l'été sur la peau, cette sensation étouffante des jours d'orage en été, le moindre parfum respiré dans la nature, l'odeur du chlore de la piscine, le goût des carambars, on entend le chant des grillons, les cloches de l'église, on ressent à nouveau nos impressions d'adolescentes...

On sait dès le départ qu'il s'est passé quelque chose, cet été là, de suffisamment fort pour qu'il marque la narratrice pour le reste de sa vie. Ce qui ajoute un suspens et une certaine tension pour ce qui pourrait n'être qu'une banale évocation d'un été de premières amours. Mais sans cela, pas si banale finalement tant l'auteure sait faire partager les sensations, interrogations et sentiments de cette adolescente.

Un très bon roman, dommage qu'Anne Percin n'écrive pas plus pour les adultes.

Un premier amour déchirant que je ne suis pas prête d'oublier... L'écriture est magnifique et le suspens grandissant nous tient en haleine jusqu'à la fin. Rien n'est dévoilé dans le résumé et j'ai apprécié découvrir l'histoire petit à petit.

Livre qui me poignarde de l’intérieur par moment... Je ne saurais pas quoi dire de plus si ce n'est que j'ai été touché par l'histoire de cette adolescente et de cette amour secret, de cette esprit critique, de sa brutalité et sa légèreté. ça change de mes livres habituels et de plus, une histoire dans mon département ;)

Cette histoire entre deux adolescentes en vacances chez leurs grands-parents s'annonce comme un roman tendre et léger.

Et Pourtant...

L'écriture d'Anne Percin, belle, limpide comme les yeux des enfants, raconte l'histoire d'une jeune fille pour qui les effluves sucrées des premiers émois et la désinvolture propre à son âge prennent un goût aux accents amers qui engendre progressivement un profond désir de résipiscence. Curieux et injuste mélange où la pureté et l'innocence flirtent avec la honte, la poisse et l'intolérance...

J'ai beaucoup aimé la plume de cette auteure, capable de mêler dans une même phrase poésie et cruauté :

"Comme un blessé, à qui les coquelicots faisaient des blessures en fleurs."

Ce livre est un coup de coeur ! Il me semble tellement difficile de rapporter dans ce billet toute la justesse des émotions que ce roman contient qu'il me paraît bien plus pertinent de vous recommander de le lire... Et puis je n'aime pas trop en dire, c'est si bon de découvrir !

Les souvenirs de Catherine qui vient vider la maison de ses grands parents décédés avec sa soeur...Elle revit cet été là,les premiers émois amoureux,son aventure avec ce garçon"simple d'esprit" qu'elle taira et ses conséquences...Une belle lecture.

Dès les premières pages, on sait que ça va mal se terminer... Cependant, l'écriture de l'auteure est très fluide et agréable à lire, et nous emporte immédiatement dans le récit.

Une profonde mélancolie se dégage de ce roman; et je trouve que l'auteure a particulièrement bien su capter l'essence de ce paradis perdu que sont les vacances d'été chez nos grands-parents.

Après, en ce qui concerne l'histoire en elle-même, je suis assez mitigée... C'est un récit cruel, mais aussi assez naïf finalement. J'ai parfois trouvé que certaines scènes manquaient de crédibilité, mais cela n'engage que moi.

Mis à part ce détail, je conseille fortement ce roman qui se lit très vite !

Une histoire très originale, une écriture agréable, une intrigue prenante, des personnages tantôt attachants tantôt irritants... tous les ingrédients d'un bon livre !