Sin City, Tome 6 : Des filles et des flingues

Miller devait forcément avoir quelques historiettes et deux-trois personnages qu'il n'était pas parvenu à caser dans les histoires complètes de Sin City. L'idée d'en faire des "nouvelles" est plutôt bonne, l'univers s'y prête bien. Après, le problème des recueils de nouvelles, c'est toujours d'être assez inégal. Cela se vérifie ici tant au niveau des scénariis que du dessin. Alors que "Silent night" est peut-être ce que Miller a fait de plus sublime visuellement parlant avec Sin City, certaines histoires sont franchement bâclées et moches. Pour les fans, je dirais.

Déçu.

Je trouvais le cinquième tome plus court ; on va plus loin avec un sixième encore plus court et composé de plusieurs histoires courtes, certaines ne faisant que 3 pages.

Alors que ses histoires me semblaient excellentes sur la longueur, développant lentement les ambiances avec des textes ciselés, ici, c'est bref, peu écrit et, au final, on a l'impression de vagues idées, de post-it, comme un exercice pour se mettre en forme.

Seule l'histoire de la fille en rouge (la plus longue) m'a pleinement convaincu (bon, aussi la fille en rose et la fille en bleue - toujours les histoires les plus longues).

Pas le temps de se plonger dans les histoires qu'elles sont fini, ce qui découle sur un sentiment de frustration pour moi.

Un sixième tome décomposé en plein de courtes histoires différentes. Certaines sont vraiment brèves, mais le style de Franck Miller reste très efficace même en quelques pages. J'ai beaucoup aimé, l'apparition des touches de couleurs est sympa également.