Contrairement à beaucoup, je n'avais pas tant accroché que ça au premier tome du Sorceleur. Pour autant, j'ai décidé de poursuivre la saga au moins pour atteindre la partie romanesque. Mais, pour ce qui est de ce deuxième recueil de nouvelles, je ressors aussi mitigée que pour le premier. En dehors du style de l'auteur que j'ai trouvé très lourd, j'ai surtout trouvé le recueil absolument inégal.

Les deux premières nouvelles "Les limites du possible" et "Le feu éternel" sont clairement celles que j'ai le moins appréciées. Elles m'ont énormément ennuyée. J'ai trouvé les dialogues lourds, l'intrigue trop superflue au point où on finit par ne plus arriver à suivre le récit.

Les deux suivantes "Un éclat de glace" et "Une once d'abnégation" relèvent un peu le niveau. La première développe davantage la personnalité de Yennefer (que je n'aime pas du tout d'ailleurs) ce qui est intéressant. Mais, même si j'ai apprécié découvrir les sirènes, la deuxième est redondante avec une romance absolument artificielle et brouillonne.

Mais, là où j'ai vraiment été convaincue, c'est avec les deux dernières nouvelles "L'épée de la providence" et "Quelque chose de plus" avec l'apparition de ce que j'attendais depuis le premier tome… un fil rouge ! Vraiment, c'est un soulagement de voir des nouvelles dans la continuité l'une de l'autre plutôt que des aventures de Geralt collées avec de la glue qui coule sur les bords ! J'ai adoré découvrir le personnage de Ciri, premier protagoniste réellement attachant de la saga. Sa relation avec le Sorceleur est vraiment touchante et j'ai beaucoup aimé la suivre.

Maintenant, se pose la question fatidique : vais-je ou non poursuivre la saga ? Eh bien, comme j'ai l'intégrale, je dirais oui ! D'une part, le tome suivant est un roman, format que je préfère largement aux nouvelles et qui selon moi, permettra mieux d'aboutir à un scénario solide. Cependant, si je retrouve les mêmes problèmes de lourdeur du style, je m'arrêterai probablement là.

Malheureusement cette lecture m'a beaucoup déçue. Le roman est très bien écrit, mais j'ai trouvé qu'il y avait trop de longueurs. Le fait que je manque de profondément de connaissances sur l'Antiquité n'a pas aidé à conserver mon intérêt. Je suis clairement passé à côté.

Après deux tomes très introductifs, on rentre enfin dans le vif de l'histoire avec des enjeux qui sont enfin présents.

Côté personnages, même s'il garde son caractère d'ado insupportable, Garion gagne un peu en maturité et commence à accepter son destin. Mais, mon personnage favori reste Silk qui, avec son humour cynique, apporte beaucoup de fraîcheur à l'histoire. Un nouveau personnage fait aussi son apparition dans ce tome-ci. Il est assez insupportable, mais utile dans l'histoire.

Par contre, j'ai été assez déçue par le combat final. On le tease pendant tout le roman et il éclipsé en 4 secondes.

Cependant, j'ai quand même de bons espoirs vis-à-vis de la suite. La série se lit toujours aussi bien et j'ai hâte de savoir comment tout cela va finir.

J'étais un peu dubitative au début parce que je ne suis pas fan de ce genre d'ouvrages humoristiques sur les ados, souvent plus caricaturaux qu'autre chose. Mais, à ma grande surprise, j'ai été totalement séduite par celui-ci !

L'autrice, professeure de français au collège, raconte la lecture du Cid de Corneille effectuée avec ses élèves de 4e. Dit comme ça, le scénario peut paraître un peu simple… et c'est le cas !

Ce qui triomphe réellement dans cette BD, c'est l'humour. J'ai rarement autant ri en lisant un ouvrage. Loin d'être stéréotypée, l'autrice dépeint la réaction de ses élèves avec beaucoup de tendresse et d'humour. Leurs réactions sont toujours surprenantes et ayant quitté le collège il y a seulement 2 ans, j'ai pu vraiment reconnaître certains trucs (le fameux "c'est noté ?", "il faut coller ou pas ?", "on fait tout sur la feuille ?"...)

Bref, j'ai adoré cette BD absolument hilarante et je la recommande vivement !

Emoni, 17 ans, a un rêve : elle veut devenir cheffe. Seulement, son rêve vient se heurter à la réalité : sa fille de 2 ans dont elle doit s'occuper, sa grand-mère qu'elle doit aider, le lycée où elle n'arrive pas exceller pour intégrer l'université et son boulot à côté. Néanmoins, la jeune fille ne lâche rien et espère qu'un jour, son rêve deviendra réalité.

A l'image de Signé Poète X, ce roman aborde des thématiques extrêmement intéressantes : le mélange des cultures (Emoni est Afro-américaine et Portoricaine), le racisme, la parentalité, l'homosexualité, l'avenir, les préjugés etc. Tout cela vient se mêler au quotidien de lycéenne d'Emoni ; son rapport à sa famille, à sa passion, à l'amour, à l'amitié. C'est un personnage entier qu'on voit vraiment évoluer au fil du roman. De manière générale, j'ai trouvé les personnages justes et vraiment attachants, que cela soit sa grand-mère Buela ou ses amis.

Le roman se dévore vite, tant la plume de l'autrice est prenante. Elle sait employer les mots justes pour nous faire vibrer et nous émouvoir. On sent une réelle sincérité et une implication dans ce qu'elle raconte. J'ai quand-même noté quelques petites longueurs et répétitions, mais elles ne m'ont pas dérangée outre mesure.

"With the fire on high" est un Ownvoice qui n'est pas passé loin du coup de cœur. C'est un roman fort, vibrant et incroyablement mature. On se sent très proche du personnage d'Emmoni et l'atmosphère culinaire est juste fantastique ! Une chose est sûre : je vais continuer à découvrir les romans de l'autrice.

Énorme déception pour ce deuxième tome (et le dernier, heureusement !). Ce final est vraiment bâclé avec une conclusion trente fois trop rapide, comme si l'auteur en avait rien à faire. Trop de longueurs inutiles, un manque cruel d'approfondissement et des personnages fades : la définition même de la torture ! Je pense que j'ai mal fait de commencer à lire Bordage avec ce diptyque brouillon.

Malgré les retours mitigés sur ce roman, j'ai décidé de me faire mon propre avis en me lançant dans l'aventure. Je n'ai pas détesté ma lecture, mais je peux d'ores et déjà admettre qu'elle ne me marquera pas durablement.

Au niveau de l'univers, c'est très riche et d'une imagination débordante. On enchaîne les situations rocambolesques, teintées d'onirisme et de magie. On navigue entre les renards en origami vivants, les livres de poches (oui oui avec un "s") et les buissons piécettes. Il y a un côté très enfantin, mais j'ai vraiment trouvé ça mignon. Evidemment, il y a une inspiration d'Alice au pays des merveilles (rien que pour le choix du prénom de l'héroïne…), mais aussi des films Ghibli, du petit Prince ou encore du Magicien d'Oz. Ajoutez à cela l'humour cocasse du narrateur omniscient et vous obtenez un cocktail livresque très agréable.

Malheureusement, le roman a également des points négatifs bien présents. Avec la couverture VF, je m'attendais à du YA avec des personnages de 17-18 ans alors que le roman est davantage de la jeunesse avec des personnages de 12-13 ans. Du coup, j'ai été déçue. Je n'ai pas aimé les personnages principaux : que cela soit Alice, son côté mignon, candide et son absence de caractère ; ou bien Oliver et son côté hautain insupportable. Les personnages secondaires (comme la mère d'Alice) ne sont pas assez développés.

Ensuite, j'ai trouvé le roman assez prévisible dans son ensemble. Le résumé spoile quasiment jusqu'à la moitié du roman ! De fait, je me suis vraiment ennuyée. D'autre part, la fin me laisse un goût amer dans la bouche tant elle est facile et attendue.

Bref, une histoire fraîche, sans prise de tête aux airs de conte de fées ,mais qui reste un peu trop innocente et attendue pour moi.

Une lecture aux airs de conte qui m'a littéralement transportée. Le style épuré qui dose parfaitement le rythme dans le récit et qui apporte beaucoup de couleur à l'univers ; une intrigue fantastique, onirique qui nous plonge dans une Chine médiévale mystique au côté de personnages forts et nuancés. Gros big up aux deux personnages féminins qui m'ont totalement séduite.

Ravie de retrouver Isabella dans ce septième volume, rythmé par des épisodes intéressants et instructifs. Le côté "lent" du récit ne m'a pas du tout dérangée, même si j'espère que ça va davantage bouger dans la suite !

Un très bon premier tome, doté d'une intrigue complexe, d'un univers immersif et de personnages attachants. Le début peut paraître un peu long et l'univers, dense et difficile à comprendre, mais ça en vaut la peine. Le style est fluide et agréable à lire, le roman se lit très bien. J'ai hâte d'avoir la suite entre les mains !

Une lecture très agréable, qui m'a accrochée dès les premières pages.

Étant passionnée par tout ce qui entoure la piraterie, j'ai vraiment adoré l'univers qui nous plonge dans cet univers sans fantaisie ni fioritures. Le fait que l'auteur aborde la question de la place des femmes dans ce monde me plaît vraiment. Le personnage de Mary est attachant et surprenant. Elle évolue vraiment au fil de ses aventures. J'ai bien aimé sa personnalité nuancée : elle est à la fois forte, mais aussi rongée par des craintes et des doutes. Le fait qu'elle, et les autres personnages pirates, aient vraiment existé rend le récit encore plus prenant.

Si j'ai mis ce livre "seulement" en argent, c'est parce que certaines parties m'ont un peu ennuyée (notamment la partie sur la bataille dans les Flandres). Mais ce n'est qu'un détail et je recommande très sincèrement ce roman !

Un très beau roman graphique, avec un scénario et un univers aussi originaux qu'intéressants. Je me serais attendue à quelque chose de plus abouti graphiquement, mais j'adore les couleurs. Et quel plaisir de voir des personnages aux physiques variés, aux personnalités originales et surtout non cisgenres. Avec un cliffhanger pareil, j'espère qu'il y aura une suite !

Un très chouette comic ! N'ayant pas lu la série principale, je n'ai sûrement pas les références mais cela ne m'a pas empêchée d'apprécier l'histoire de Guada. J'ai beaucoup aimé le jeu sur les couleurs, ainsi que l'intrigue très palpitante et haletante.

Bien, mais pas transcendant. Voilà comment je résumerais mon avis sur le premier tome de cette saga que j'avais envie de lire depuis longtemps. Mais voilà, je n'ai pas été super convaincue !

Concernant l'histoire, la narration n'est pas vraiment linéaire. Il y a bien une trame dans le présent, mais Geralt raconte aussi des aventures passées. De plus, l'histoire se présente sous la forme de nouvelles. Pour le moment, cela ressemble plus à un assemblage de récits qu'à un vrai récit. Le fil rouge est très flou, voire inexistant. Lorsqu'on découvre un univers et ses personnages, c'est pas gênant mais au bout d'un moment, cela deviendra lassant. Hormis si l'auteur parvient à se renouveler…

… ce qui n'est clairement pas le cas, pour le moment. En lisant ce roman, j'avais vraiment un sentiment de redondance. Chaque nouvelle est construite sur le même schéma : mise en place de l'intrigue, rencontre de nouveaux personnages et happy-end parce que Geralt sauve tout le monde. De plus, je ne sais pas si c'est lié au fait que le roman soit traduit du polonais, mais j'ai trouvé le style d'écriture particulier. C'est pas forcément gênant, mais c'est déroutant. Donc déjà que j'avais du mal à rester focus…

Mais bon, il y a quand-même des points positifs. J'ai vraiment adhéré à l'univers, qui revisite les contes de fées d'une façon assez sanglante et macabre. Cela colle parfaitement avec l'univers de dark fantasy qui nous est proposé. Le personnage de Geralt est très intéressant : je m'attendais à un mec sanguinaire, sans cœur mais il est plutôt humain finalement. Pas un personnage hyper original donc, mais plutôt appréciable.

Bref, bien que ce roman contienne pas mal de chouettes choses, je n'adhère pas trop au style d'écriture pour l'instant (ni à la vision des femmes d'ailleurs… mais c'est un autre débat). Comme j'ai l'intégrale en ma possession, je ferais l'effort de lire la suite, en espérant que ce qui m'a fait tiquer ici s'améliore.

Même s'il ne détrône pas The Hate u give, Parée pour Percer est un excellent roman que j'ai complètement dévoré. Puis quel plaisir d'avoir un roman portant sur le rap, un style musical que j'aime beaucoup.

On y retrouve les thèmes phares de THUG, comme le racisme, l'importance de la famille, la violence, les inégalités, mais aussi de nouvelles thématiques comme l'égalité des chances, la difficulté de s'imposer en tant que femme sur la scène musicale. La plume d'Angie Thomas est toujours aussi percutante. Avec seulement des mots, elle parvient à nous faire ressentir tout un tas d'émotions passant de la colère aux larmes.

Même si la traduction est plutôt bonne, j'aurais préféré lire le roman en VO, car les textes de Bri ou d'autres rappeurs US doivent être plus percutants. Néanmoins, j'ai énormément aimé ce roman qui montre bien qu'il faut croire en ses rêves, mais qu'il faut aussi savoir rester humble et soi-même.

Un bon troisième tome qui développe davantage le contexte historique, tout juste effleuré dans les deux premiers volumes. C'est cool de retrouver les personnages forts du premier tome. Malheureusement, je n'ai pas du tout aimé la conclusion de ce tome 3 et l'histoire manque d'une vraie fin.

Max, surnommé "Bouboule", déménage en Belgique suite à la séparation de ses parents. Originaire de RDC, Olivia a été adoptée par son oncle et sa tante suite au décès de ses parents. Que cela soit le sexe, les origines ou la famille, ils semblent n'avoir rien en commun et n'auraient jamais dû se rencontrer. Mais, le destin en a décidé autrement.

Avec un résumé pareil, on pourrait croire que la Lune est à nous est une bête histoire d'amour, mais ce n'est absolument pas le cas. C'est une véritable histoire d'amitié, une ode à la vie et à l'acceptation de soi. On a vraiment le sentiment que l'autrice est impliquée dans les sujets qu'elles abordent et qu'elle sait de quoi elle parle. Dans son roman, elle aborde tout un florilège de sujets avec beaucoup de justesse : le surpoids, le harcèlement (grossophobie, homophobie, racisme…), le coming-out, l'importance des réseaux sociaux dans le militantisme… Loin d'être un concentré indigeste, ce roman est incroyablement juste et réaliste dans son propos. Cindy van Wilder n'épargne ni son lecteur ni ses personnages à base de paroles crues et de scènes choquantes qui rendent compte de la violence dont peut faire preuve notre société.

Néanmoins, je ne me suis pas vraiment attachée aux personnages même si j'ai aimé suivre leur évolution. D'une manière ou d'une autre, on s'implique vraiment à leurs côtés. L'autrice délivre un beau message d'espoir à travers leur destin dont on ne peut que s'émouvoir. J'ai dévoré ce roman à toute vitesse et je ne regrette absolument pas ma lecture qui m'a permis de réfléchir et d'ouvrir les yeux sur un certain nombre de choses.

En résumé, la Lune est à nous est un roman moderne et réaliste qui pourra aider énormément de personnes et que je recommande vivement !

/! TW : Mention de l'auto-mutilation et des TCA /!

C'est définitif : Heartstopper est devenue une de mes sagas doudous favorites. La romance entre Nick et Charlie est d'un niveau mignonnerie incroyable. Mais, loin de s'arrêter à cela, l'autrice aborde le jugement des autres, la difficulté du coming-out, la recherche de soi-même. Malgré un manque de réalisme par moment, j'adore cette série ! ?

Depuis le temps qu'on me conseille de lire Anthelme Hauchecorne, ce n'est que maintenant que je me lance. Sans aucun regret puisque j'ai vraiment beaucoup aimé ma lecture.

Ce qui m'a vraiment séduite, c'est le style d'écriture qui est juste à tomber. Je comprends mieux pourquoi cet auteur est autant apprécié. Cela ajouté à la belle édition rend la lecture vraiment agréable. L'univers n'y est pas pour rien non plu : il est très immersif avec une ambiance hivernale hyper rafraîchissante mais aussi une violence à laquelle je n'étais pas préparée. On est très vite plongé aussi bien dans les conflits entre les Faës et les Humains que dans les relations entre les personnages.

Pour autant, je ne me suis pas autant attachée aux personnages principaux que je l'aurais voulu. En effet, plus on avance dans le récit, plus Luitgarde et Rollon étaient distants. Leur relation est assez improbable : Luitgarde et son caractère de feu d'un côté, Rollon, sa froideur et son égoïsme de l'autre. Rien à voir avec l'histoire d'amour passionnée que j'avais lue entre les lignes du résumé. Mais, heureusement les personnages secondaires étaient là. L'auteur a vraiment pris le temps de les creuser et d'en faire autre chose que de simples figurants.

Bref, une belle découverte qui ne constitue que le début de ma plongée dans l'univers d'Anthelme Hauchecorne !

Contre toute attente, ce roman fut un coup de cœur ! N'étant pas une grande lectrice de romans de secrets de famille, je m'attendais à passer un bon moment, mais pas à ce point-là.

Jessie Burton nous plonge dans l'Amsterdam du XVIIe siècle, avec tant de détails que j'avais l'impression d'y être. L'ambiance, le décor, les bruits, tout est parfaitement bien rendu. Je me suis plongée à corps perdu dans ce récit, dégustant chaque ligne et chaque mot sans même imaginer le temps qui me séparait de la fin. L'autrice a une plume absolument merveilleuse, vibrante, immersive que j'ai juste adorée ! En toile de fond, l'autrice aborde plusieurs sujets sociétaux assez surprenants voire tabous. Tout cela avec une objectivité que je salue.

Le rythme est assez lent, mais le mystère est là. On se plonge en compagnie de Nella dans les méandres de cette mystérieuse famille avec beaucoup d'intérêt. Certains aspects auraient eu tendance à être plus développés, mais étant novice dans le genre, cela ne m'a pas franchement dérangée. Chaque personnage a une personnalité bien à lui et est parfaitement creusé. Que cela soit Nella, Johannes et Marin, Otto, Cornélia et les autres, j'ai été vraiment bouleversée et touchée par leur histoire et je suis vraiment ressorti de ma lecture les larmes aux yeux.

Bref, Miniaturiste est une excellente découverte, un roman immersif avec une intrigue prenante que je ne saurais vous recommander !

J'avais particulièrement hâte de lire ce roman qui avait l'air somme toute assez barré. Malheureusement, j'ai été assez déçue par cette lecture même si j'y ai trouvé du bon.

J'ai vraiment beaucoup aimé l'atmosphère mise en place par l'auteur. Ayant déjà été plusieurs fois à Londres, j'arrivais parfaitement à m'imaginer les quartiers et les rues dans lesquels se baladait Samantha. (d'autant plus que l'action se déroule à Camden Town, un quartier assez cosmopolite que j'aime beaucoup). La narration oscille entre réalisme et surréalisme (la reine morte ? Really ????????) et c'est un vrai plaisir que de parcourir les quartiers de cette ville immense.

Mais, au bout d'un moment, la narration part un peu trop loin. On commence à suivre différents personnages, alors que j'aurais préféré qu'on reste centré sur Sam. Au fur et à mesure que les intrigues parallèles se multiplient, le lecteur se perd de plus en plus dans l'histoire, brisant l'attachement qu'il avait pour l'héroïne.

Néanmoins, pour finir sur du positif, j'apprécie les choix de l'auteur et l'originalité de son récit. La reine sous la neige est aussi un roman inclusif qui présente une forme de diversité. Cela fait du bien d'avoir une héroïne noire et grosse, un personnage masculin pas parfait, de parler à cœur ouvert de l'immigration. Rien que pour ça, je n'en garderais pas un si mauvais souvenir !

Un peu déçue par cette lecture. Je ne sais pas si c'est le fait d'avoir lu un excellent roman d'urban fantasy avant mais je ne l'ai pas énormément appréciée.

C'est en partie dû aux personnages que j'ai trouvé trop archétypaux, pas très humains et qui m'ont laissée vraiment hermétique. La romance est attendue et convenue. Le côté assez misogyne m'a énervée. Je veux bien que le roman ait été publié dans les années 70, mais là c'était trop ! L'unique personnage féminin qui est uniquement considérée grâce à son physique et qui sert de fantasme et de faire-valoir au personnage masculin, ça va bien 2 secondes !

Pour autant, il y a de bonnes choses côté univers. J'ai bien aimé l'ambiance huis-clos de l'hôtel qui rappelle un peu le film Grand Budapest Hôtel en plus sombre. Le fait de lier magie et science au lieu de les opposer est aussi franchement appréciable. Mais, l'intrigue est beaucoup trop peu original à mon goût et il n'y a pas énormément de suspens.

Bref, je ressors très mitigée !

Une lecture aussi rafraîchissante qu'intéressante qui m'a énormément plu.

Isaac faisait partie des Douze Gardiens des portes, un métier de rêve pour cet amoureux de littérature de l'imaginaire. En effet, ce job lui donnait le droit de récupérer des objets dans les livres, de l'anneau unique à la potion bois-moi en passant par les sabres lasers. Mais, le rêve se transforme en cauchemar lorsque après une mission ratée, Isaac va être renvoyée. Réduit au rang de bibliothécaire, il rêve de ces temps glorieux où ils combattaient les créatures du mal. Mais, un jour, l'adrénaline et le danger vont venir sonner à sa porte sous la forme de 3 vampires, bien décidés à le tuer. De quoi modifier légèrement son quotidien morose de catalogueur.

Si le récit est haletant et passionnant à souhait, l'univers et les personnages n'ont rien à lui envier. On a des références littéraires par milliers de quoi faire briller les yeux des amoureux de la littérature de l'imaginaire. Et, de l'autre, une équipe de héros tout aussi déjantée qu'attachante. Isaac est un personnage ambigu, qui brille à la fois par sa maîtrise des romans et son intelligence mais qui n'excelle pas au combat. Tout le contraire de son acolyte, la dryade Léna. Une très belle femme qui aime casser des trucs. Sans oublier son araignée flamme de compagnie Titache qui est juste trooop mignonne. (Arachnophobes bonsoirs !)

Bref, une très bonne lecture et j'espère que la suite saura être à la hauteur !

Je suis de ceux qui souhaitaient lire l'Arrache-mots pour ce qu'on lui reprochait : sa ressemblance avec la Passe-Miroir. Etant donné que LPM est une de mes séries préférées, je m'attendais à être comblée.
Spoiler : ce ne fut pas du tout le cas. Car ce qui avait motivé ma lecture s'est vite transformé en point négatif.

Il y a ressemblance et ressemblance. Et là, c'était clairement trop. Du titre aux mots composés qui traduit le pouvoir de l'héroïne, au physique et à la personnalité des personnages jusqu'à l'intrigue même, on a l'impression de lire une parodie ou une fanfiction de La Passe-Miroir à tel point que ça en devient gênant.

Mais si il n'y avait eu que ça… le livre souffre aussi d'un énorme manque d'approfondissement. De l'univers, à l'intrigue jusqu'aux personnages, tout est traité avec superficialité. Pourtant, il y avait du potentiel mais le roman est beaucoup trop court pour donner de la crédibilité aux idées de l'autrice. J'ai par exemple eu du mal les références littéraires. Déjà, il y en a trop à mon goût. Et ensuite, pourquoi elles sont là ? 'Fin on est censé être dans univers de Fantasy, un univers dans lequel Racine, La Fontaine et les autres n'ont pas existés ? Voilà un des problèmes de l'absence de background de l'univers : impossible de le classer.

Quand aux personnages, en plus de beaucoup trop ressembler à ceux de LPM, ils sonnent extrêmement faux. J'ai détesté le personnage d'Illiade. Pour moi, elle n'a clairement rien d'Ophélie, une anti-héroïne criblée de défauts mais réaliste. Alors que les défauts d'Illiade sont de faux-défauts. "Olala je suis maladroite, je suis tombée dans les escaliers" : Non. Son fiancé n'est absolument pas crédible, étant donné que son revirement de personnalités se fait beaucoup trop vite. La romance se met bien trop rapidement en place et n'a rien de mignonne tellement elle est prévisible.

Bref, je n'ai pas aimé ce roman. Je l'aurais peut-être un peu plus aimé si je n'avais pas lu la Passe-Miroir avant mais dans tous les cas, il a des défauts. Il avait du potentiel, aussi bien au niveau de l'univers que de la plume de l'autrice qui est agréable. Mais, j'ai eu clairement l'impression de lire un roman pas fini.

[LU EN V.O] Bien que la lecture fut difficile (le language VO étant très familier et vieilli), je n'ai clairement rien à reprocher à ce roman. Court mais percutant, la critique du rêve américain illusoire est bien là. Steinbeck est parvenu à créer une histoire complexe avec une ambiance qui s'assombrit au fil des pages jusqu'à une fin aussi inattendue que brutale. Vraiment un livre à lire !

Lorsqu'il emprunte un livre sans titre ni auteur à la bibliothèque de son université, Zachary Ezra Rawlins est loin d'imaginer ce qui l'attend. Le mystère s'épaissit quand, une fois rentré chez lui, le jeune homme découvre que ce roman raconte une scène de son enfance. Mais, il est encore bien loin de se douter que sa petite enquête sur le mystérieux "Doux chagrins" va l'entraîner dans une aventure rocambolesque, sur les rives de la Mer sans étoiles, monde peuplé de souvenirs et d'histoires qui ne demandent qu'à être découvertes.

Un roman merveilleux qui m'a procurée un sentiment inexplicable, aussi fort que celui du gros coup de cœur. Le style d'écriture est sublime et nous transporte aux confins d'un univers entre rêve et réalité. On se perd parfois mais on apprécie tout le temps. La mer sans étoiles, c'est une ode aux histoires sous toutes leurs formes, un plaisir de lecture, un carré de chocolat qui fond dans la bouche. C'était juste magique !

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