Love so Life, tome 4

Shiharu s'est habituée à sa nouvelle vie, au sein de la famille Matsunaga. Mais depuis peu, la jeune nounou se pose de nombreuses questions... Comment ne pas dépasser les limites que lui impose son rôle ? Pour ne rien arranger, Seiji va tomber malade, et Shiharu devra alors prendre soin de lui... Chamboulée par ce rapprochement soudain, la jeune fille va avoir bien du mal à gérer ses sentiments.

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique du tome 4 de Love so life. Empruntant cette saga à ma médiathèque, j'ai dû attendre la réouverture de cette dernière hier pour pouvoir continuer ma lecture de cette formidable série qui, une fois encore, se révèle être un enchantement de tous les instants.

Enfin, pour être tout à fait honnête avec vous, je dois bien vous avouer que ce quatrième tome m'a un chouilla moins emballée que ses illustres prédécesseurs. Rassurez-vous, Love so life est un shojo manga absolument unique en son genre qui ne cesse de m'émerveiller de chapitre en chapitre et de me transporter dans son univers de douceur et de bienveillance qui nous berce telle la plus prévenante des mamans et nous donne une sacrée leçon d'abnégation et d'humilité. Simplement, l'absence de Seiji Matsunaga et surtout de ses formidables, mignons tout plein, neveu et nièce s'est fait cruellement ressentir dans ce tome-ci. A part dans le tout premier chapitre où nos petits bouts d'chou d'amour et leur formidable tonton brillent de par leur gentillesse incommensurable et leur drôlerie à tout épreuve, ils restent relativement discrets par la suite, laissant la place à des intrigues secondaires que je n'escomptais point mais qui apportent en réalité beaucoup à l'histoire en terme de profondeur et d'intensité dramatique.

Cela vaut tout particulièrement pour l'arc dédié à l'ami d'enfance de ma Shiharu chérie, Nao, et à la relation toute spéciale qui unit nos deux orphelins à l'enfance compliquée et à l'adolescence tout aussi tourmentée. Je me permets une nouvelle fois de dresser un parallèle avec Fruits Basket, cette authentique valeur sûre du shojo manga, car figurez-vous que nos deux adolescents aux blessures rondement bien dissimulées m'ont rappelé de façon frappante un tandem bien connu et extrêmement cher à mon coeur, à savoir celui formé par Kyo Soma et Tohru Honda. En effet, quand on y regarde de plus près, Nao fait penser en tout point à Tohru : adorable petit bout de femme au grand coeur, nos deux héroïnes savent habilement cacher leur solitude et leur souffrance derrière leur ravissant sourire, absolument ravageur et éblouissant. S'occuper des autres est telle une seconde nature chez elles, à tel point qu'elles en oublient sérieusement de se ménager, au grand dam de ceux qui les aiment en silence. Nao, tout comme mon Kyo d'amour, affiche un extérieur de dur à cuire alors qu'à l'intérieur, il ne s'agit guère plus que d'un chamallow qui attend de laisser sa vulnérabilité et sa sensibilité véritable s'exprimer au grand jour. Cependant, ne vous y trompez pas : si Shiharu a su se faire d'emblée une place dans mon coeur auprès de ma petite Tohru adorée (au passage, si ces deux-là pouvaient se rencontrer, elles seraient meilleures amies du monde, comme des soeurs même, c'est certain), Nao, quant à lui, doit encore assurément faire ses preuves. Il ne suffit pas d'être une pâle copie physique et psychologique de mon Kyo à moi pour me séduire, j'ai besoin de nettement plus que ça ! Mais je ne doute pas que Nao saura utiliser toutes les cartes qu'il a en main pour me faire regretter ces lignes dans les tomes à suivre ; je suis effectivement persuadée que ce petit jeune homme nous réserve bien de jolies surprises...

En attendant, c'est Seiji Matsunaga, ou plutôt ses exceptionnels neveu et nièce, qui restent les number one dans mon coeur, je n'en démordrai pas ! Mon carré magique formé de mes quatre protagonistes chouchous m'a certes manqué pendant une bonne partie de l'intrigue, mais je reste malgré tout heureuse d'en avoir appris plus sur le passé de Shiharu, sur son combat intérieur, et de la voir s'épanouir auprès d'autres personnages qui méritaient eux aussi largement leur quart d'heure de gloire. Je n'ai pas eu l'occasion de vous parler des nouvelles thématiques, bien plus sombres qu'usuellement avec Love so life, intégrées dans ce tome-ci car on les effleure simplement du doigt pour le moment et je sens qu'elles vont être creusées bien plus en détails dans les prochains tomes. Cela promet de ne pas être agréable mais c'est ce qui me fait aimer ce manga encore plus : il nous entraîne dans des dédales résolument insoupçonnés pour un scénario en apparence tout ce qu'il y a de plus lisse et classique dont l'issue reste encore incertaine. A nous d'être prêts à encaisser ce qu'il va advenir... De mon côté, je fais pleinement confiance à la mangaka ; je sais déjà pertinemment que, quoiqu'il arrive, je ressortirai de ce manga le cœur gonflé d'allégresse et les yeux baignés de larmes. Il me tarde de vivre cet instant qui s'annonce diantrement émouvant mais le chemin sera encore long avant d'y parvenir et je me réjouis d'avance de chaque pas que je ferai vers cette finalité, quelqu'elle soit. COUP DE COEUR !

Encore un tome vraiment mignon, qui nous en apprend plus sur l'un des personnage.

Je rejoins le commentaire de MaYamaha, le coup du gars qui tombe malade et de Shiharu qui s'occupe de lui est cliché et déjà vu un milliard de fois dans les shojo.

Mais bon, la série est mignonne tout plein et on est curieux de savoir comment va évoluer cette relation compliquée.

Un tome un peu moins centré sur les jumeaux, ce que j'ai apprécié. Le coup de Matsunaga qui tombe malade, Shiharu s'occupant de lui et tout ce qui va avec (je ne spoilerai pas) est cliché et tellement évident...

Sur la fin, c'est intéressant de voir l'histoire passée de Nao et Shiharu. J'aimerais en savoir plus !

Encore un magnifique tome !

Je l'ai trouvé un peu mièvre au début, le passage où Matsunaga tombe malade et Shiharu qui prend soin de lui fait un peu cliché. Ce qui ne m'a pas empêchée d'apprécier toute la scène, bien au contraire. Dans ce tome, les jumeaux sont moins mis en avant, on en apprend plus sur Shiharu cependant et je trouve que ce n'est pas plus mal. Il y a surtout un personnage qui est approfondi dans sa relation avec Shiharu : je parle bien sur de Nao qu'on a pu apercevoir par-ci par-là dans les tomes précédents. Moi, ce personnage m'a toujours intriguée. Parce que quand on le voit, on sait qu'il aura un rôle à jouer (sans doute le rival ami d'enfance amoureux de l'héroïne) mais en même temps, on ne sait rien de lui. Ce tome est là pour changer la donne.

En fait, j'ai eu l'impression de passer à autre chose en lisant ce volume 4 : les sentiments de nos personnages sont plus poussés et plus apparents, nous ne sommes plus seulement dans le scénario d'une histoire par chapitre, ici l'intrigue se poursuit sur plusieurs chapitres sans que ceux-ci servent de "coupures".

Honnêtement la timidité et la naïveté de la personnage principale commence à m'agacer .. Surtout que les enfants normalement trop mignon... Me gonfle un peu... Désolé j'ai honte x)

Très bonne suite, c'est toujours aussi drôle et attrayan à lire!