Le Samouraï virtuel

Premier livre traitant du Metavers.

Un livre visionnaire (même si le Metavers d'aujourd'hui n'a rien à voir avec ce qu'avait imaginé l'auteur en 1992), dans un monde dystopique riche et très original.

Alors il n'est qu'en bronze chez moi parce qu'il m'a manqué un petit truc pour que vraiment je sois plongé dedans. Je dirais qu'il manque un premier chapitre qui présente le monde tel qu'il a changé, pour qu'on soit prêt à ce qui va suivre.

Mais sinon, je pense vraiment qu'il est un incontournable de la SF.

Un roman de cyber-SF de bonne facture. Les personnages sont assez caricaturaux (le mafieux pas si méchant que ça, la sale gamine rebelle, le hackeur-samourai), et l’intrigue se perd parfois un peu. Mais il y a beaucoup d’humour et du rythme. On est quand même bien loin de la qualité de production d’un William Gibson (Neuromacien, Comte Zéro).

Incroyable œuvre d'anticipation qui a su capter et imaginer tant de choses (Neal Stephenson est l'inventeur du mot Métavers).

A lire et relire.

Abandon

J'ai eu du mal à accrocher à cette histoire, à cet univers, à ces personnages. Le concept du métavers est intéressant ceci dit et très actuel.

Je pense que j'ai lu ce livre trop tard. A sa sortie en 1992, il devait être novateur mais de l'eau à coulé sous les ponts depuis.

Il n'empêche que sons scénario sur les virus et la parole tient bien la route. Le tout enrobé d'un peu de mysticisme et religion.

L’intrigue est un peu lente à se mettre en place et la fin et un peu trop brouillonne et abrupt. On reste sur sa faim.

Il manque un je ne sais qui m'aurait permit de m'immerger plus dans ce roman. Il m'en reste quand même un souvenir agréable et je vous conseille de le lire.

Le mix est proche de Player One. Si on met de côté le combat au sabre dans le bar du monde virtuel, le trame SF du roman est conventionnelle. Le samouraï virtuel est un polar : gangsters, poursuite, fusillades.

Le récit recycle quelques scènes cyberpunk, la moto de Tron et le skate board de Retour vers le futur 2. Rien a voir avec le contexte SF de l'Age de diamant qui est original, pointu et fouillé. Mais ce ne sont que des gimmicks. Cryptonomicon ne boxe pas non plus dans la même catégorie que le Samouraï virtuel en termes de réalisme technique ni de qualité de personnages.

Cependant Le samouraï virtuel reste une sympathique "série B" , un petit truc sympathique qui se lit facilement. Quand vous avez lu ses titres majeurs.

Note : 7 /10

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Pour la petite histoire, c'est le bouquin qui a sorti Stephenson de l'anonymat. The Big U, Zodiac et Falabalas ayant fait des flops.

Peu porté sur l'univers Science-Fiction, ce livre a su me séduire. L'univers décrit est bien monté, les personnages attachant et vraiment intéressant et l'histoire global nous happe rapidement.

Ce livre en envoie ! Les personnages sont tous super attachant, l'univers est bien créé et le tout nous est présenté sur un ton assez enjoué. Y.T et Hiro sont la coolitude incarné ! Mais ce n'est pas pour autant que le livre est légé. L'auteur est extrêmement bien documenté sur l'informartique ce qui fait que ce livre n'a pas trop pris de ride. L'auteur joue avec la technologies récente et les mythes ancien d'une façon géniale

Un roman vraiment riche, pleins de bonnes idées y sont, j'ai de plus beaucoup aimé les références à la guerre froide.

Je m'attendais pas à avoir un scénario aussi complexe, un style d'écriture rempli de jargon mais aussi d'un humour aussi décalé !

Je pense qu'il faudrait que je le relise un jour, car c'est vraiment un livre très chouette.

Le point négatif ? Je trouve que l'auteur crée de superbes personnages, mais en ce qui concerne les relations entre ces derniers, je trouve que c'est montré de façon assez bancale. Les conversations qu'ils entretiennent entre eux sont loin d'être crédibles.