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"Le coeur de Simon migrait dans un autre endroit du pays, ses reins, son foie et ses poumons gagnaient d'autres provinces, ils filaient vers d'autres corps". Réparer les vivants est le roman d'une transplantation cardiaque. Telle une chanson de gestes, il tisse les présences et les espaces, les voix et les actes qui vont se relayer en vingt-quatre heures exactement. Roman de tension et de patience, d'accélérations paniques et de pauses méditatives, il trace une aventure métaphysique, à la fois collective et intime, où le coeur, au-delà de sa fonction organique, demeure le siège des affects et le symbole de l'amour.
Car ce corps que la vie a éclaté retrouve son unité sous la main qui le lave, dans le souffle de la voix qui chante; ce corps qui a subi quelque chose hors du commun rallie maintenant la mort commune, la compagnie des hommes. Il devient un sujet de louanges, on l'embellit.
Je ressens cette impression de vouloir dire plein de choses tout en ne sachant pas comment les formuler. Ce roman m'a pris par surprise, il m'intriguait mais je n'en attendais rien. Je ne m'attendais pas à ce que son histoire me percute aussi violemment.
Lire les premières pages de Réparer les vivants, c'est accepter d'être pris dans l'engrenage, accepter de devenir spectateur, heure après heure, du chamboulement de nombreuses vies, du processus incroyablement complexe du don d'organes et de la transplantation cardiaque.
On vit l'histoire au côté de personnages avec lesquels l'empathie ne se fait pas attendre. Dès le début, on est pris dans la toile. On nous les présente tous, leur nom d'abord, puis leur vie, par des anecdotes, ces détails qui semblent insignifiants et, au contraire, ces autres détails qui font tout.
Et puis, on nous présente également le côté plus médicalisé de l'événement. Les formalités, les processus, les opérations. Le mécanisme alambiqué de reconstruction d'un corps par un autre. On en apprend beaucoup, mais - et c'est un aspect du roman que j'ai beaucoup apprécié - l'auteur veille à ne jamais faire un constat froid et médical de la situation. Il y a une facette très humaine dans cette histoire. C'est un drame pour certains, une lueur d'espoir pour d'autres, et tous restent humains et c'est avec profondément d'humanité que le sujet est traité.
Si l'écriture de Maylis de Kerangal me laissait songeuse au début par sa nature très dense (de longues phrases aux nombreuses propositions qui s'étirent inlassablement, pouvant même, parfois, faire la taille d'une page entière), ce style effréné nous entraîne sans relâche dans ces vingt-quatre heures décisives avec une poésie et un sens réflexif qui m'ont beaucoup impressionnés. L'écriture est consistante mais on s'y noie allègrement.
Réparer les vivants est de ces romans qui frappent, tant par leur sujet qui mérite d'être abordé que par la façon dont ceux-ci sont traités. Le réalisme qui se dégage de l'histoire est tel, que j'en ai souvent pleuré, heurté par la sincérité des mots que j'avais sous les yeux, par la violence et la douleur de la perte, la difficulté d'accepter un processus comme le don d'organes (que ce soit pour les proches du donneurs ou pour le receveur d'ailleurs).
Le livre m'a touché, m'a fait réfléchir et va me rester à l'esprit un moment.
Je suis encore toute retournée de cette lecture émouvante et poignante... Le récit intense d'une transplantation cardiaque... L'histoire se déroule exactement sur 24 heures moins une minute, la minute qui demeure en suspension dans le temps quand vie et mort se rencontrent.Dans ce superbe roman, l'auteure côtoie la poésie, les réflexions métaphysiques, l'intime et l'universalité. Son écriture est magnifique et délicate (on peut être surpris au début par les phrases très longues pouvant s'étendre sur plusieurs lignes mais correspondant très bien aux émotions et idées qui se suivent et s'entrechoquent) parcourt tous les registres de la langue pour dire comment dans une même expérience pensées et sensations se mêlent. On suit en 24 heures différents protagonistes avec leurs réflexions et leurs perceptions diverses et touchantes. C'est juste sublime. Un des plus beaux romans qu'il m'a été donné à lire.
Lu dans le cadre de mes études... Dans d'autres circonstances, j'aurais peut-être apprécié, mais dans les temps impartis, lire ce livre a été une torture. Bien que je reconnaisse l'intérêt des phrases à rallonge pour rendre l'impression d'une pause dans un moment d'urgence, ces fameuses phrases m'ont perdues plus d'une fois... Nous n'avons pas eu assez de temps pour le lire sereinement, donc je n'ai pas compris ce que je lisais et me perdais dans les longues phrases.
Le thème du livre est très intéressant et l'histoire aussi, mais le style ne me convenait pas du tout, j'ai eu beaucoup de mal avec des phrases trop longues et un rythme qui tend sans cesse vers la longueur. Parfois trop de détails. Bonne histoire mais je ne suis pas fan du style d'écriture ce qui ne m'a malheureusement pas fait apprécier le roman.
Beaucoup de crainte avant de commencer cette lecture.
Pourtant, je n'ai pas eu le temps de pleurer tant cette histoire est enrichissante au niveau médicale, écrite avec beaucoup d'empathie, sans apitoiement, mais avec beaucoup de respect.
Chaque phase est expliquée avec sang froid, de recul, de consédération de part et d'autre : le donneur et le receveur des organes.
Un sujet grave : le don d'organes.
Tant au regard du donneur (sa famille percutée par la douleur, dans le malheur d'une double perte celle de perdre l'être aimé et de faire dons d'une part de lui pour la vie d'autrui) ;
tant du receveur, dont les questions existencielles subsistent et se forment.
Ce roman est un hymne à la vie malgré tout. Il révèle le travail de tout le corps médical pour le respect du défun et la résurgence de la vie.
Très bon livre que j'ai lu dans le cadre scolaire. Je ne me serais pas tournée sur ce registre de moi-même. Il est facile à lire, bien que le thème assez spécifique, les mots utilisées et les explications sont faciles à comprendre. Il a été difficile de ne pas lâcher une petite larme.
Salut mes Phoenix en chocolats ! ! :) 4202 notes sur Babelio !! Autant dire que mon avis ne sera qu'un petit avis flottant sur un océan d'avis sur lesquels les choses vont glisser ; -)... La célébrité ne fait pas tout comme dirait Severus Rogue à Harry Potter ; -) et ce n'est que très partiellement la faute de la canicule si je n'ai pas pris... Presque pas de dialogues, ces livres là tout en descriptions je les appelle "Les contemplatifs" (Même si le terme est pas exact!) ça veut dire à mes yeux que c'est un livre qui rêvasse, qui fait de belles phrases, mais presque aucune action... Tout le contraire de Uriane (Wowo vous connaissez pas?! Allez voir ça déchire et je ne dis pas cela parce que je suis l'auteur (lol! )). C'est aussi très "médicalisé", y'a un accident de voiture etc etc... Pour autant c'est loin d'avoir le style d'un Dr.House (C'est pas un livre !! Je sais, je sais... Mais Hugh Laurie (l'acteur) en a sorti vraiment pas mal !! ; )...
Après "contemplatif" "médical" voici un troisième qualificatif ... "Larmoyant" quand vous lisez mes livres quand y une blessure ou quoi on y passe deux chapitres max on fait pas un livre la dessus...
J'ai quand même persévéré en espérant retrouver un peu tardivement un soupçon de qualité...
... Résultat?! Pour un fan de dialogues comme moi il y a à tout cas 15 lignes de dialogues sur 280 pages. Hop! J'ai déjà oublié!èé
Si vous avez des enfants s'abstenir. C'est l'histoire de 3 jeunes surfeurs intrépides qui pour prendre la plus belle vague, se lèvent très tôt et affrontent le froid. Sauf qu'aujourd'hui le retour ne se passera pas comme prévu. Dans le van il y a 3 places et seulement 2 ceintures, et aujourd'hui ils vont avoir un accident, l'un d'eux va mourir... L'annonce, le chagrin, la colère, le déni et la question, était-il donneur d'organes ?
Dans ce récit on va suivre de l'intérieur toutes les réactions, tous les sentiments des différents protagonistes. Très peu de dialogues, beaucoup de pensées, beaucoup de descriptions.
J'ai aimé le style. Si on est sensible à la ponctuation on appréciera l'absence de points, l'accumulation de virgules pour recréer l'urgence, la désorientation. Puis les phrases courtes, efficaces des médecin pour être compris sans mauvaises interprétations.
Je n'ai pas aimé (disons moins aimé): les descriptions sont belles, utiles, poétiques, prenantes mais au bout d'un moment pesantes. Parfois décrire la vie de personnages plus que secondaires était pour moi inutile.
Une bonne lecture, un peu difficile pour les âmes sensibles mais qui permet de s'interroger sur son rapport à la mort, à la vie, à la greffe.
"Réparer les vivants" est un roman d'apparence très courte, mais qui en réalité prend beaucoup de temps à lire. L'autrice a choisi de nous présenter l'histoire d'une transplantation cardiaque dans les moindres détails : de l'accident de Simon jusqu'au réveil de Claire. C'est un roman très intéressant et très riche, qui m'a poussé à m'interroger sur le don d'organe, la signification et la représentation de la mort, jusqu'à pousser ma réflexion plus loin : que deviennent le donneur et le receveur ? Une coquille vide pour l'un, une chimère pour l'autre...?
Maylis de Kerangal a démontré ici son talent d'autrice ; en effet, ses phrases, bien que trop longues et parfois répétitives à mon goût, ont su me transmettre des émotions, jusqu'à me tirer quelques larmes, chose très rare pour moi lorsque je lis. C'est pour cela que j'ai hésité dans mon classement du livre : il recèle de passages émouvants qui nous plongent au cœur même de la course du don d'organe, du deuil et du chamboulement de vie que subissent les personnages qui se succèdent tout au long du roman ; malheureusement, les phrases interminables m'ont parfois fait perdre le fil de la narration et m'ont poussé à sauter quelques lignes, car il y a beaucoup de divagation à mon sens (présentation minutieuse des personnages notamment, même si cela les a rendu plus vivants et attachants).
Toutefois, c'est un roman qu'il faut avoir, d'après moi, lu : il est dense et l'aspect documentation de la vie humaine apporte beaucoup, car c'est un sujet qu'on ne traite pas, qui reste encore tabou. J'admire le fait que l'autrice ait pu observer de ses propres yeux une opération de prélèvement d'organes : le témoignage livré n'en est que plus réel. C'est un roman qui laisse une marque et enfonce d'un coup de pied une porte qu'on ne veut pas forcément ouvrir : qu'est-ce que vraiment la mort, et qu'est-ce qui constitue vraiment l'humain ?
L'histoire de base est intéressante, après le livre est très courts. En le lisant il ne faut pas s'attendre à un roman qui développe les personnages ect... Je pense que j'aurais pu apprécié, mais j'ai pas été sensible à la plume de l'autrice (trop de description et pas assez de dialogues) après je pense que c'est le style de narration le plus adapté pour ce genre de récit, mais j'ai vraiment eu du mal. Heureusement que le livre est court.
Résumé
"Le coeur de Simon migrait dans un autre endroit du pays, ses reins, son foie et ses poumons gagnaient d'autres provinces, ils filaient vers d'autres corps". Réparer les vivants est le roman d'une transplantation cardiaque. Telle une chanson de gestes, il tisse les présences et les espaces, les voix et les actes qui vont se relayer en vingt-quatre heures exactement. Roman de tension et de patience, d'accélérations paniques et de pauses méditatives, il trace une aventure métaphysique, à la fois collective et intime, où le coeur, au-delà de sa fonction organique, demeure le siège des affects et le symbole de l'amour.
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