Commentaires de livres faits par Elodia
Extraits de livres par Elodia
Commentaires de livres appréciés par Elodia
Extraits de livres appréciés par Elodia
Il existe tellement d'adjectifs qui pourraient aider à décrire ce bouquin, mais le seul que je retiens est "intense". Du début à la fin. Alors oui, c'est costaud et je ne parle pas seulement du nombre de pages.
Le vocabulaire est souvent très technique et l'écriture est soutenue. Il faut s'accrocher car nous ne comprenons pas tout dès le départ, tout sera expliqué au fil des pages.
Mais quel exercice de style !
L'auteur nous tient en haleine de par sa façon de relater l'histoire, il nous plonge dans l'esprit des différents protagonistes et nous découvrons ce monde incroyable de par leurs yeux. Un monde merveilleux et impitoyable. Les personnages se retrouvent à la fois face à leurs plus grandes peurs, leurs plus grandes attentes, ils vont croire, espérer et douter. Ils vont devoir trouver la force de poursuivre leur quête coûte que coûte.
La Horde du Contrevent est un récit certes exigeant mais tellement prenant ! Une belle claque.
Vingt ans pour créer et développer un monde aux richesses incroyables. Brandon Sanderson a tout pensé dans les moindres détails, tout est parfaitement maîtrisé et travaillé. De plus, nous avons plusieurs illustrations qui nous plongent davantage dans cet univers.
Nous découvrons cet univers tout au long de la lecture. Ici, il n’est pas question de pages et de pages de descriptions. Sanderson nous dévoile les mystères de Roshar par petits bouts, juste ce qu’il faut pour attiser la curiosité du lecteur et la garder intacte jusqu’aux toutes dernières pages.
Le premier volume des « Archives de Roshar » se divise en trois parties. Le découpage de l’histoire est plutôt judicieux, l’auteur laisse parfois des personnages de côté pour se concentrer davantage sur d’autres ce qui permet l’avancée de l’intrigue sans se perdre dans des longueurs inutiles. Et quels personnages ! Car ce découpage permet de développer en profondeur la psychologie des différents protagonistes et plus particulièrement l’un des héros, Kaladin,
Brandon Sanderson nous offre donc un roman de Fantasy fascinant et captivant, mené de main de maître. Si vous ne l’avez pas encore lu, foncez !
L'histoire commence doucement, Barjavel nous pose son décor futuriste dominé par les machines.... Et soudainement, c'est la catastrophe. Et ça n'arrête plus. Les événements s’enchaînent coup sur coup et on aimerait juste que ça s'arrête, d'une manière ou d'une autre. Barjavel a les mots et le style choc qu'il faut pour raconter une histoire comme celle-là. Seul point négatif, je m'attendais à une fin plus percutante, je trouve que celle choisie par l'auteur détonne un peu avec le reste... Mais bon, Barjavel est un très grand auteur que je ne peux que conseiller.
Mais au final, c'est très plaisant à lire, les personnages sont savoureux et cette autre dame a bien respecté l'univers de Jane Austen.... excepté pour la toute fin du roman qui détonne carrément avec le reste (sérieux, elle a déconné la madame).
Si le roman ne brille pas toujours par son originalité, l’idée de départ est plutôt intéressante. Ingérer un parasite qui transformera non seulement le corps mais aussi l’esprit des humains nous offre la promesse d’un récit captivant. Malheureusement, ce ne sera pas toujours le cas.
Tout au long de la lecture, on a un sentiment d’inachèvement. Beaucoup d’éléments ne sont qu’effleurés et le tout manque cruellement d’émotions. Je n’ai personnellement par toujours été d’accord avec les choix narratifs de l’auteur et je trouve que tous les personnages manquent de charisme. Je ne suis donc pas parvenue à m’attacher à eux et au final, leurs sorts me laissaient presque indifférente. C’est regrettable car il y avait vraiment matière à rendre tout ceci plus vivant et plus touchant.
Le Roi des Fauves n’est certainement pas mauvais de bout en bout. L’écriture d’Aurélie Wellenstein est agréable à lire et très mature. Certaines descriptions sont même plutôt dures par moments. Et lorsqu’un livre destiné aux adolescents ne se concentre pas uniquement sur les relations amoureuses des personnages mais propose au contraire un univers qui leur permettra de trouver leur identité, cela mérite d’être souligné.
Pour terminer, j’aimerai simplement saluer le travail d’ Aurélien Police, pour cette superbe illustration de couverture.
Personnellement, je trouve que La Chanson de Roland est une bonne œuvre pour découvrir la littérature du Moyen-Age. Elle est agréable à lire, bien construite et quel plaisir de lire l'une des premières œuvres littérature jamais créée !
Pfiou, par où commencer ? Le Comte de Monte-Cristo est mon deuxième roman d'Alexandre Dumas. Le premier fut Les Trois Mousquetaires, que j'avais également beaucoup apprécié. Mais je place celui-ci au dessus. Pourquoi ? Pour plusieurs raisons.
D'abord, cette histoire de vengeance extraordinaire. Il n'existe pas de mot plus fort ? Si certainement. Mais une chose à la fois, car le roman se déroule en plusieurs phases.
La première où Edmond Dantès se fait arrêter et emprisonner. Quatorze ans d'emprisonnement. Quatorze années passées à ruminer sa vengeance envers ceux qui ont comploté contre lui. Durant cet emprisonnement, il va également se lier d'amitié avec un autre détenu que l'ont dit fou car il es persuadé qu'un trésor se cache sur l'île de Monte-Cristo. Fou ? Mmmm peut-être pas.Toujours est-il qu'Edmond Dantès s'y fiera lui. Je m'arrête tout de suite pour ne pas trop spoiler. Juste un dernier mot pour vous dire que toute cette partie, si elle peut paraître passive, ne l'est pas du tout. Et tout ce qui arrivera durant cette période aura son importance par la suite.
La suite donc, Edmond finira par s'échapper et commence alors la deuxième phase de ce roman. La préparation de la vengeance. A partir de ce moment, certains passages peuvent dérouter. Parfois, on se demande si certains chapitres servent à quelque chose. Et bien oui ! Comme dit plus haut, rien n'est laissé au hasard et tout a son importance. (Même s'il y a quand même quelques longueurs (oh, de toutes petites ok ?) et c'est le seul point négatif que je peux trouver.)
Et la construction de ce récit, de cette vengeance est magistrale. Edmond Dantès, transformé en Comte de Monte-Cristo (et pas que) est fabuleux. Nous, lecteurs, suivons son ascension au fil des pages, et grâce au style jamais pompeux de Dumas, nous sommes subjugués et surtout, impatients de savoir comment tout se terminera !
Vient enfin la troisième phase et... diantre, elle m'a achevée. Je ne pouvais plus lâcher le livre. Tout s'accélère, les émotions m'ont submergées. Je pense notamment au chapitre du procès-verbal qui est tout simplement grandiose. Bon, je m'emballe un peu avec tous mes adjectifs mais je n'arrive pas à exprimer mon ressenti autrement.
Percuté par l'arrière alors qu'il se curait le nez à un feu rouge, un automobiliste s'enfonce l'index jusqu'à l'oeil et meurt d'une hémorragie."
Voilà, ça vous donne une idée du ton général.
Un livre atypique, complètement déjanté. On a plusieurs histoires (qui se rejoignent ou non, ça ce sera à vous de le découvrir). C'est drôle, c'est cru, pas très subtil, très porté sur la chose (on se passerait bien de certains détails d'ailleurs), un tantinet prétentieux malheureusement. Ce qui est sûr, c'est qu'il ne laisse pas le lecteur indifférent.
L'écriture est certes très accessible mais le style est mauvais. C'est mal construit, les dialogues sont plats, c'est prétentieux et l'auteur use de répétitions ce nous amène à penser qu'il nous prend pour des débiles. Je ne veux pas passer pour une grosse bourge littéraire en disant tout ça, c'est vraiment mon ressenti.
Alors oui, l'intrigue policière est bien là mais l'ambiance n'y est pas du tout et ce contraste fait que ça ne marche pas au final, je n'ai pas du tout été prise par l'histoire. Alors oui, il y a des retournements de situation, qui arrivent assez tard dans le récit d'ailleurs, mais l'auteur en abuse carrément et ça plombe le dénouement final.
Ce qui m'a plutôt faire sourire, ce sont les conseils d'écriture que l'on retrouve avant chaque chapitre. Parce qu'au final, Dicker ne les suit pas. Soit c'est fait exprès, l'auteur s'auto-parodie et ça sauverait un peu ce bouquin, soit il nous prend vraiment pour des cons.
Sur ce, je m'en vais lire la suite d'Hypérion, livre au vocabulaire à la hauteur de mon intelligence. *Prépare son dico*