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La route des Flandres



Description ajoutée par Happysmil 2010-10-11T17:20:31+02:00

Résumé

L'ensemble du roman, fort complexe, tourne, pour l'essentiel, autour d'une interrogation fondamentale qui hante Georges, le personnage principal : le capitaine de Reixach, tué en mai 40 par un parachutiste allemand, est-il mort par accident ou appelait-il cette mort de ses voeux, s'est-il laissé abattre ? Le lecteur suit Georges, cousin de Reixach, dans cette quête de la verité ; il discute avec son camarade d'infortune Blum, très caustique, et interroge Iglésia, qui était le jockey de l'écurie des Reixach et l'amant de la femme du capitaine. Une peinture saisissante de la guerre, gouffre, bourbier gigantesque qui engloutit tout, émane de ce roman à l'écriture envoutante, aux phrases lancées au galop...

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Classement en biblio - 53 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par Armand-9 2019-04-16T00:59:55+02:00

Il me semblait de nouveau que cela n’aurait pas ne pouvait pas avoir de fin mes mains posées, appuyées sur ses hanches écartant je pouvais le voir brun fauve dans la nuit et sa bouche faisant Aaah aaaaaaaah m’enfonçant tout entier dans cette mousse ces mauves pétales j’étais un chien je galopais à quatre pattes dans les fourrés exactement comme une bête comme seule une bête pouvait le faire insensible à la fatigue à mes mains déchirées j’étais cet âne de la légende grecque raidi comme un âne idole d’or enfoncée dans sa délicate et tendre chair un membre d’âne je pouvais le voir allant et venant luisant oint de ce qui ruisselait d’elle je me penchai glissai ma main mon bras serpent sous son ventre atteignant le nid la toison bouclée que mon doigt démêlait jusqu’à ce que je le trouve rose mouillé comme la langue d’un petit chien frétillant jappant de plaisir sous laquelle l’arbre sortant de moi était enfoncé sa gorge étouffée gémissant maintenant régulièrement à chaque élan de mes reins combien l’avaient combien d’hommes emmanchée seulement je n’étais plus un homme mais un animal un chien plus qu’un homme une bête si je pouvais y atteindre connaître l’âne d’Apulée poussant sans trêve en elle fondant maintenant ouverte comme un fruit une pêche jusqu’à ce que ma nuque éclate le bourgeon éclatant tout au fond d’elle l’inondant encore et encore l’inondant, inondant sa blancheur jaillissant l’inondant, inondant sa blancheur jaillissant l’inondant, pourpre, la noire fontaine n’en finissant plus de jaillir le cri jaillissant sans fin de sa bouche jusqu’à ce qu’il n’y ait plus rien sourds tous les deux tombés inanimés sur le côté mes bras l’enserrant toujours...

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Commentaires récents

Commentaire ajouté par Pompon 2019-08-30T22:02:05+02:00
Argent

J’avais entendu parler de Claude Simon comme un écrivain particulièrement ardu, déconcertant voire décourageant pour certains. Forte de mes résolutions littéraires (nb: me lancer pour de vrai dans le Nouveau Roman) mais surtout en proie de challenges, j’ai décidé, bille en tête, de me saisir puis de me jeter dans ce pavé.

J’admets avoir d’abord été décontenancée, ne sachant littéralement pas par quel bout commencer. La route des Flandres n’est pas une oeuvre linéaire: volontairement écrite en fragments, elle laisse à lire (à voir ? à ressentir ?) un tableau décousu de la Première guerre mondiale, comme strié de coups de pinceaux et taché de rouge. Les flots de phrases ininterrompus et sans ponctuation sont déconcertants, les changements de focalisations sont brusques et perturbants.

Au cours de ma lecture, j’ai compris que l’oeuvre ne donnait pas tant quelque chose à lire mais quelque chose à voir. La route des Flandres n’est pas un voyage mais une immersion. Je ne pense pas qu’on puisse la lire comme on lit un roman, mais qu’on s’y perd comme on contemple un tableau. Et ce tableau, c’est la Première guerre mondiale, vue à travers les yeux de Georges, un soldat comme un autre dont la perception du monde devient une oeuvre d’art: le spectacle de chevaux déchiquetés fait penser à du Picasso, les paysages gris et déformés rappellent ceux d’Otto Dix. Les témoins de l’Histoire deviennent artistes et La route des Flandres devient une oeuvre d’art.

Alors oui, cette lecture requiert de nombreux efforts, mais quelle n’est pas la satisfaction une fois que l’on en est venu à bout. Sans me transporter, elle m’a offert une expérience littéraire unique, et m’a donné envie d’explorer un peu plus l’univers de Claude Simon.

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Commentaire ajouté par choupy78 2018-10-01T18:36:09+02:00
Lu aussi

Une lecture très difficile à cause du nombre de récits imbriqués les uns dans les autres et de la ponctuation quasiment absente.

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Commentaire ajouté par Zorgloub 2017-02-13T13:21:34+01:00
Argent

"Surprenant" me paraît être le terme qui convient le mien à ce roman ; au vu de l'édition (oui je sais je suis superficielle) je m'attendais à un roman assez classique et rébarbatif, et de fait, c'est tout sauf ça !

Commençons par le commencement : les allées et venues temporelles. Pendant les, mettons, 60 premières pages, on est perdu, et petit à petit on intègre les différentes brides temporelles et le passage d'un souvenir à l'autre se fait plus aisément (même si l'honnêteté me force à admettre qu'il ne s'agit pas pour autant d'une promenade de santé), et ces passerelles sont faites avec brio et subtilité ; en cours j'étudie ce roman en parallèle avec "le bruit et la fureur", et je trouve ce dernier beaucoup plus embrouillé et complexe à comprendre, et la technique n'est pas aussi perfectionnée à mes yeux.

Autre point fort du roman : l'écriture. N'oubliez pas, les points sont pour les faibles (tiens d'ailleurs j'aurais du écrire ce commentaire à la Claude Simon héhé) ! Ici, l'absence de ponctuation fermée et la multiplication de parenthèse n'est pas perturbant, et à l'exception du moment où vous devez interrompre votre lecture, tout cela se lit assez facilement, la fluidité est incroyable, un véritable chef-d'oeuvre d'écriture ! Et la beauté, la finesse, la précision des images utilisées, réussir à tout dire en quelques lignes, je tire mon chapeau ! Un tableau autant qu'un roman !

Enfin, petit point sur l'histoire : quelle description formidable de la Débâcle de 1940, des camps de prisonniers, on le vit intensément ! Ces différents fils qui se croisent -de Reixach, la Révolution française, Corinne, les courses hippiques, la guerre-, en apparence sans lien, forme en réalité une trame compacte et complète !

Bref, une véritable découverte pour moi qui me donne envie de me pencher sur le reste de l'oeuvre de Claude Simon ! Toutefois je ne conseillerais pas ce roman à tout le monde : il faut admettre qu'il reste assez particulier, et je peux comprendre qu'on ne parvienne pas à l'apprécier ; mais si vous vous sentez prêts à vous confronter à une écriture dense et à de constantes analepses.... Foncez !

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Commentaire ajouté par Phael 2016-01-02T10:12:36+01:00
Pas apprécié

Impossible de trouver le moindre sens à cette succession de mots...

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Commentaire ajouté par Cazolie 2015-09-26T22:16:17+02:00
Argent

J'ai trouvé assez difficile d'entre dans ce roman durant une bonne cinquantaine de pages, puis tout d'un coup ça va mieux ! Et on peut enfin pleinement apprécier la complexité de cette oeuvre, ces aller-retours incessant entre passé et présent. Ce patchwork de souvenirs est cousu de façon incroyable. D'un bout à l'autre, on cherche à savoir pourquoi les Reixach sont morts, en passant d'une interprétation à une autre, d'une époque à une autre ...

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Commentaire ajouté par Celma95 2011-11-29T15:30:50+01:00
Diamant

la Route des Flandres c'est d'abord interroger inlassablement, découvrir "l'imperceptible différence" qui apportera une réponse à l'un des événements les plus traumatiques de la vie de Claude Simon. La scène de la mort du capitaine de Reixach, campé sur son cheval, sabre au clair face aux blindés allemands résume toute l'absurdité, le sentiment de gâchis d'un jeune soldat qui cherche seulement à survivre.

En prime, les magnifiques descriptions de l'auteur (après tout, il avait une formation de peintre)

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Commentaire ajouté par ondineo 2009-08-27T11:55:35+02:00
Diamant

"Les peintres ont bien de la chance. Il suffit au passant d'un instant pour prendre conscience des différents éléments d'une toile." Claude Simon choisit donc pour "cadre", aussi limité que celui d'un tableau, quelques heures d'une nuit après la guerre, au cours de laquelle les époques et les événements se confondent dans la mémoire du cavalier Georges : "Le désastre de mai 1940, la mort de son capitaine à la tête d'un escadron de dragons, son temps de captivité, le train qui le menait au camp de prisonniers, etc." Le fil de cette longue et foisonnante remémoration demeure le décès du capitaine de Reixach : suicide ou mort accidentelle ? Georges devra remonter jusqu'à Corinne, la veuve de ce dernier, pour trouver peut-être une réponse.

"Description fragmentaire d'un désastre" était le premier titre de ce roman, un des plus lus de Claude Simon. On y retrouve une des préoccupations majeures de l'écrivain : "le cheminement même du temps, c'est-à-dire invisible immatériel sans commencement ni fin ni repère" et ses conséquences sur la pensée, à son tour déstructurée et inconsistante. --Laure Anciel

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Date de sortie

La route des Flandres

  • France : 1982-11-01 - Poche (Français)

Activité récente

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Les chiffres

lecteurs 53
Commentaires 7
extraits 4
Evaluations 9
Note globale 6.22 / 10

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