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Cadre supérieur dans une usine de papier pendant vingt-cinq ans, Burke Devore vient d’être licencié, pas pour faute professionnelle. Non, il est tout simplement victime des compressions, dégraissages, restructurations. Avec la perte de son emploi, c’est toute l’existence de Burke qui s’écroule. Pour retrouver ce « bonheur » qu’il estime avoir mérité par son labeur, il est prêt à tout. Même à franchir les barrières de la morale. Mais quelle morale, au fait ?
Donald Westlake a choisi de faire le procès du monde terrifiant dans lequel nous vivons, uniquement axé sur la course au profit. Il s’attaque au problème du chômage sous un angle pour le moins inattendu. Ce roman a été unanimement loué par la critique.
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Burke Devore est licencié. Pas pour faute professionnelle, non. Parce que la boîte qui l'employait fusionne, restructure, dégraisse, compressionne. Burke Devore n'est pas le seul : d'autres cadres moyens d'autres entreprises papetières (car tel est son domaine d'activité) sont aussi conduits à la porte. Chômage : un an, deux ans... Les entretiens sont rares et stériles. La morosité s'installe, le repliement sur soi, la colère, l'envie de sauver sa peau, irrémédiablement, en sortant du lot. Les collègues sont devenus des concurrents... à abattre. A bout, Burke prend une décision criminelle d'un cynisme absolu : ce n'est plus une image, c'est une réalité, il lui faut à son tour liquider, dégraisser, non pas ses ennemis lointains (ceux qui ont le pouvoir) mais ses ennemis immédiats, ses égaux, les uns après les autres, jusqu'à ce qu'il soit le seul en lice pour garantir de nouveau ses revenus, et derrière son bonheur familial. La voie libre, sûr, il trouvera du boulot et tout ira bien. La fin justifie les moyens, aujourd'hui, non ? Un roman décapant, dérangeant, une critique acerbe et violente du monde (du travail) ultra-libéraliste dans lequel nous évoluons ; une illustration ironique et choquante d'un individualisme exacerbé.
En fait je n'ai encore jamais tué personne, assassiné quelqu'un, supprimé un autre être humain. Bizarrement, d'une certaine façon, j'aurais aimé pouvoir en parler avec mon père, vu qu'il en avait l'expérience, qu'il avait ce que nous appelons, dans le monde de l'entreprise, un bagage en ce domaine de compétence : lui qui avait été fantassin pendant la Seconde Guerre mondiale, qui avait "servi sous les drapeaux" en 44-45 et traversé la France lors de la dernière marche sur l'Allemagne, avait visé, certainement blessé et plus probablement tué un grand nombre d'hommes revêtus de lainage gris foncé, et fait preuve, rétrospectivement, d'un grand calme par rapport à tout ça. Comment savoir à l'avance que vous en êtes capable ? Là est la question (...).
Burke Devore entre en guérilla. Licencié, pris dans le feu du chômage qui s'éternise, rongeant lentement son statut social, sa vie de famille, son couple, insinuant dans son cerveau le germe du "Tué avant d'être tué". Burke Devore ne veut pas être tué par le système, par le dérèglement financier et industriel, par la déchéance de celles et ceux qui glissent lentement dans les eaux glaciales de la précarité sociale. Devore veut toujours tenir la barre de son destin. Cadre supérieur spécialisé, arc-bouté sur son métier, son savoir, son expérience, ce qui lui tient lieu d'identité, il veut sauver "sa peau". Il prend donc la décision d'éliminer ses concurrents. Comme on rédigerait une procédure technique, il élabore ses meurtres. Organisation, entrainement, repérage, exécution.
Livre caustique, cynique, amoral, sans parti-pris, radiographie d'une époque, d'un cerveau humain. Westlake ne demande pas que l'on s'apitoie sur Burke Devore, ni qu'on le comprenne. Il expose des faits, un état d'esprit, sa belle écriture nous prend par la main et nous entraîne dans le périple "fou" de cet homme qui sonne l'hallali. c'est lui le chasseur, lui qui a été chassé. Ses "ennemis" sont en somme des hommes comme lui. Ses doubles. "Il ne peut y en avoir qu'un" et ce sera lui Burke Devore a ce poste de dirigeant chez Arcadia (cette entreprise qui a un nom de pays imaginaire). Il supprime ses concurrents potentiels et en final l'homme qui est à "son poste". Cet emploi qui lui revient de droit. Car ici, c'est bien de droit qu'il s'agit. le droit de vivre, le droit d'exister, le droit de se défendre, le droit de prendre son dû de quelque façon que ce soit. Devore s'estime dans "son droit". Même si la culpabilité l'effleure, si la difficulté l'épouvante, si les regrets le tenaillent. En bon professionnel qu'il est, il s'est fixé des objectifs et il les tient tous. Tant pis pour les dommages collatéraux. L'humain, cette "variable" sur le baromètre du monde du travail, devient un bras exterminateur dans le livre de Westlake. Cette histoire d'une "réaction extrême" cristallise l'ombre de l'inconscient. Qui est Burke Devore ?
Excellent ! De l’absurde comme j’aime. Jusqu’où iriez-vous si vous aviez une bonne place et que vous êtes licencié ? Pas comme ce cadre, qui pour avoir une chance d’être embauché dans les quelques entreprises restantes de son secteur, n’a qu’une solution : tuer ses concurrents. Pour ce faire, il va créée une entreprise fictive pour avoir leurs CV qu’il va analyser, non sans humour. Espérons, que le futur, n’amène jamais ce genre d’extrême. J’ai hâte de voir le film qu’en a fait Costa Gravas. Donald Westlake, un vrai écrivain qui ne va pas dans la facilité, mais l’originalité.
J'ai de loin préféré le livre au film trop anecdotique et descriptif sans la dimension sociale ( et portant il était de Costa Gavras !).
Une fois la non-morale initiale admise, ce livre est net, précis, logique, efficace. Attention on peut y croire !!Après avoir assassiné 6 personnes, 5 concurrents potentiels et le titulaire du poste, l'anti héros se trouve enfin le travail qu'il désire.
Une certaine idée du struggle for life et du rêve américain, âme sensible s'abstenir.
Ce type est un assassin mais n'a t-on pas transformé des hommes normaux en assassins au motif qu'ils portaient un uniforme?
Cru sans être sanguinolent. Horrible sans être sanglant.
L'auteur réussit ce tour de force d'écrire un bon roman noir, sans se servir de l'humour, mais sans tomber dans le grand guignol. Simple, dépouillé sans être clinique, on est plongé au coeur du raisonnement du héros. Un excellent roman qu'on lit d'une traite, impatient de voir jusqu'où ira le héros dans sa folie si logique.Le Couperet n'est autre qu'une variation jouissive et noire sur le thème : la fin justifie les moyens. Où la recherche d'un emploi conduit un simple quidam à se livrer à de sanglantes actions. A lire pour se convaincre que le polar peut également être original et ironique, voire carrément cynique.
Burke un salarié victime du dégraissage voulut par les actionnaires de l'entreprise de papier où il est cadre. Burke faisant parti de la classe moyenne est habitué à un certains niveau de vie et donc de consommation, ce manque de revenu est inconcevable pour lui, mais heuresement il y a le Luger, et son utilisation va tout arranger. Ce Ralph a son travail, et ça il ne peu le supporter, il faut l'abattre pour avoir sa place, mais Burke doit déjà éliminer la concurrence que ce poste une fois libre intéresserait. Cru sans être sanguinolent. Horrible sans être sanglant.
L'auteur réussit ce tour de force d'écrire un bon roman noir, sans se servir de l'humour, mais sans tomber dans le grand guignol. Simple, dépouillé sans être clinique, on est plongé au coeur du raisonnement du héros. Un excellent roman qu'on lit d'une traite, impatient de voir jusqu'où ira le héros dans sa folie si logique.
Voici un excellent roman noir ! Le cynisme de Donald Westlake est absolument glaçant... J'ai mis "9" dans la case "humour", mais c'est vraiment de cynisme qu'il s'agit...
Résumé
Cadre supérieur dans une usine de papier pendant vingt-cinq ans, Burke Devore vient d’être licencié, pas pour faute professionnelle. Non, il est tout simplement victime des compressions, dégraissages, restructurations. Avec la perte de son emploi, c’est toute l’existence de Burke qui s’écroule. Pour retrouver ce « bonheur » qu’il estime avoir mérité par son labeur, il est prêt à tout. Même à franchir les barrières de la morale. Mais quelle morale, au fait ?
Donald Westlake a choisi de faire le procès du monde terrifiant dans lequel nous vivons, uniquement axé sur la course au profit. Il s’attaque au problème du chômage sous un angle pour le moins inattendu. Ce roman a été unanimement loué par la critique.
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Burke Devore est licencié. Pas pour faute professionnelle, non. Parce que la boîte qui l'employait fusionne, restructure, dégraisse, compressionne. Burke Devore n'est pas le seul : d'autres cadres moyens d'autres entreprises papetières (car tel est son domaine d'activité) sont aussi conduits à la porte. Chômage : un an, deux ans... Les entretiens sont rares et stériles. La morosité s'installe, le repliement sur soi, la colère, l'envie de sauver sa peau, irrémédiablement, en sortant du lot. Les collègues sont devenus des concurrents... à abattre. A bout, Burke prend une décision criminelle d'un cynisme absolu : ce n'est plus une image, c'est une réalité, il lui faut à son tour liquider, dégraisser, non pas ses ennemis lointains (ceux qui ont le pouvoir) mais ses ennemis immédiats, ses égaux, les uns après les autres, jusqu'à ce qu'il soit le seul en lice pour garantir de nouveau ses revenus, et derrière son bonheur familial. La voie libre, sûr, il trouvera du boulot et tout ira bien. La fin justifie les moyens, aujourd'hui, non ? Un roman décapant, dérangeant, une critique acerbe et violente du monde (du travail) ultra-libéraliste dans lequel nous évoluons ; une illustration ironique et choquante d'un individualisme exacerbé.
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