Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
714 792
Membres
1 013 864

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Le Couperet



Description ajoutée par x-Key 2010-11-22T20:23:03+01:00

Résumé

Cadre supérieur dans une usine de papier pendant vingt-cinq ans, Burke Devore vient d’être licencié, pas pour faute professionnelle. Non, il est tout simplement victime des compressions, dégraissages, restructurations. Avec la perte de son emploi, c’est toute l’existence de Burke qui s’écroule. Pour retrouver ce « bonheur » qu’il estime avoir mérité par son labeur, il est prêt à tout. Même à franchir les barrières de la morale. Mais quelle morale, au fait ?

Donald Westlake a choisi de faire le procès du monde terrifiant dans lequel nous vivons, uniquement axé sur la course au profit. Il s’attaque au problème du chômage sous un angle pour le moins inattendu. Ce roman a été unanimement loué par la critique.

------------------------------------------------

Burke Devore est licencié. Pas pour faute professionnelle, non. Parce que la boîte qui l'employait fusionne, restructure, dégraisse, compressionne. Burke Devore n'est pas le seul : d'autres cadres moyens d'autres entreprises papetières (car tel est son domaine d'activité) sont aussi conduits à la porte. Chômage : un an, deux ans... Les entretiens sont rares et stériles. La morosité s'installe, le repliement sur soi, la colère, l'envie de sauver sa peau, irrémédiablement, en sortant du lot. Les collègues sont devenus des concurrents... à abattre. A bout, Burke prend une décision criminelle d'un cynisme absolu : ce n'est plus une image, c'est une réalité, il lui faut à son tour liquider, dégraisser, non pas ses ennemis lointains (ceux qui ont le pouvoir) mais ses ennemis immédiats, ses égaux, les uns après les autres, jusqu'à ce qu'il soit le seul en lice pour garantir de nouveau ses revenus, et derrière son bonheur familial. La voie libre, sûr, il trouvera du boulot et tout ira bien. La fin justifie les moyens, aujourd'hui, non ? Un roman décapant, dérangeant, une critique acerbe et violente du monde (du travail) ultra-libéraliste dans lequel nous évoluons ; une illustration ironique et choquante d'un individualisme exacerbé.

Afficher en entier

Classement en biblio - 93 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par x-Key 2011-04-06T15:34:34+02:00

En fait je n'ai encore jamais tué personne, assassiné quelqu'un, supprimé un autre être humain. Bizarrement, d'une certaine façon, j'aurais aimé pouvoir en parler avec mon père, vu qu'il en avait l'expérience, qu'il avait ce que nous appelons, dans le monde de l'entreprise, un bagage en ce domaine de compétence : lui qui avait été fantassin pendant la Seconde Guerre mondiale, qui avait "servi sous les drapeaux" en 44-45 et traversé la France lors de la dernière marche sur l'Allemagne, avait visé, certainement blessé et plus probablement tué un grand nombre d'hommes revêtus de lainage gris foncé, et fait preuve, rétrospectivement, d'un grand calme par rapport à tout ça. Comment savoir à l'avance que vous en êtes capable ? Là est la question (...).

Afficher en entier

Ajoutez votre commentaire

Ajoutez votre commentaire

Commentaires récents

Commentaire ajouté par corinne18 2021-04-01T20:07:51+02:00
Argent

Burke Devore entre en guérilla. Licencié, pris dans le feu du chômage qui s'éternise, rongeant lentement son statut social, sa vie de famille, son couple, insinuant dans son cerveau le germe du "Tué avant d'être tué". Burke Devore ne veut pas être tué par le système, par le dérèglement financier et industriel, par la déchéance de celles et ceux qui glissent lentement dans les eaux glaciales de la précarité sociale. Devore veut toujours tenir la barre de son destin. Cadre supérieur spécialisé, arc-bouté sur son métier, son savoir, son expérience, ce qui lui tient lieu d'identité, il veut sauver "sa peau". Il prend donc la décision d'éliminer ses concurrents. Comme on rédigerait une procédure technique, il élabore ses meurtres. Organisation, entrainement, repérage, exécution.

Livre caustique, cynique, amoral, sans parti-pris, radiographie d'une époque, d'un cerveau humain. Westlake ne demande pas que l'on s'apitoie sur Burke Devore, ni qu'on le comprenne. Il expose des faits, un état d'esprit, sa belle écriture nous prend par la main et nous entraîne dans le périple "fou" de cet homme qui sonne l'hallali. c'est lui le chasseur, lui qui a été chassé. Ses "ennemis" sont en somme des hommes comme lui. Ses doubles. "Il ne peut y en avoir qu'un" et ce sera lui Burke Devore a ce poste de dirigeant chez Arcadia (cette entreprise qui a un nom de pays imaginaire). Il supprime ses concurrents potentiels et en final l'homme qui est à "son poste". Cet emploi qui lui revient de droit. Car ici, c'est bien de droit qu'il s'agit. le droit de vivre, le droit d'exister, le droit de se défendre, le droit de prendre son dû de quelque façon que ce soit. Devore s'estime dans "son droit". Même si la culpabilité l'effleure, si la difficulté l'épouvante, si les regrets le tenaillent. En bon professionnel qu'il est, il s'est fixé des objectifs et il les tient tous. Tant pis pour les dommages collatéraux. L'humain, cette "variable" sur le baromètre du monde du travail, devient un bras exterminateur dans le livre de Westlake. Cette histoire d'une "réaction extrême" cristallise l'ombre de l'inconscient. Qui est Burke Devore ?

Afficher en entier
Commentaire ajouté par Blandine1 2021-03-23T23:29:22+01:00
Diamant

Excellent ! De l’absurde comme j’aime. Jusqu’où iriez-vous si vous aviez une bonne place et que vous êtes licencié ? Pas comme ce cadre, qui pour avoir une chance d’être embauché dans les quelques entreprises restantes de son secteur, n’a qu’une solution : tuer ses concurrents. Pour ce faire, il va créée une entreprise fictive pour avoir leurs CV qu’il va analyser, non sans humour. Espérons, que le futur, n’amène jamais ce genre d’extrême. J’ai hâte de voir le film qu’en a fait Costa Gravas. Donald Westlake, un vrai écrivain qui ne va pas dans la facilité, mais l’originalité.

Afficher en entier
Commentaire ajouté par GBenjamin 2019-08-22T20:04:02+02:00
Or

J'ai de loin préféré le livre au film trop anecdotique et descriptif sans la dimension sociale ( et portant il était de Costa Gavras !).

Une fois la non-morale initiale admise, ce livre est net, précis, logique, efficace. Attention on peut y croire !!Après avoir assassiné 6 personnes, 5 concurrents potentiels et le titulaire du poste, l'anti héros se trouve enfin le travail qu'il désire.

Une certaine idée du struggle for life et du rêve américain, âme sensible s'abstenir.

Ce type est un assassin mais n'a t-on pas transformé des hommes normaux en assassins au motif qu'ils portaient un uniforme?

Afficher en entier
Commentaire ajouté par Beker 2019-05-07T20:35:34+02:00
Or

Cru sans être sanguinolent. Horrible sans être sanglant.

L'auteur réussit ce tour de force d'écrire un bon roman noir, sans se servir de l'humour, mais sans tomber dans le grand guignol. Simple, dépouillé sans être clinique, on est plongé au coeur du raisonnement du héros. Un excellent roman qu'on lit d'une traite, impatient de voir jusqu'où ira le héros dans sa folie si logique.Le Couperet n'est autre qu'une variation jouissive et noire sur le thème : la fin justifie les moyens. Où la recherche d'un emploi conduit un simple quidam à se livrer à de sanglantes actions. A lire pour se convaincre que le polar peut également être original et ironique, voire carrément cynique.

Afficher en entier
Commentaire ajouté par MaxN 2019-01-03T20:38:17+01:00
Or

Burke un salarié victime du dégraissage voulut par les actionnaires de l'entreprise de papier où il est cadre. Burke faisant parti de la classe moyenne est habitué à un certains niveau de vie et donc de consommation, ce manque de revenu est inconcevable pour lui, mais heuresement il y a le Luger, et son utilisation va tout arranger. Ce Ralph a son travail, et ça il ne peu le supporter, il faut l'abattre pour avoir sa place, mais Burke doit déjà éliminer la concurrence que ce poste une fois libre intéresserait. Cru sans être sanguinolent. Horrible sans être sanglant.

L'auteur réussit ce tour de force d'écrire un bon roman noir, sans se servir de l'humour, mais sans tomber dans le grand guignol. Simple, dépouillé sans être clinique, on est plongé au coeur du raisonnement du héros. Un excellent roman qu'on lit d'une traite, impatient de voir jusqu'où ira le héros dans sa folie si logique.

Afficher en entier
Commentaire ajouté par Boudani 2017-01-27T10:23:08+01:00

C'est un bon roman qui parle de la société le chômage...l'envie de dépasser ses capacité

Afficher en entier
Commentaire ajouté par ori96 2014-05-07T22:16:02+02:00
Argent

J'ai adoré ce roman, il est vraiment super, l'un des rares roman "lecture obligé" au collège que j'ai adoré. je le conseille vraiment.

Afficher en entier
Commentaire ajouté par Nath56 2012-08-31T15:30:07+02:00
Diamant

Voici un excellent roman noir ! Le cynisme de Donald Westlake est absolument glaçant... J'ai mis "9" dans la case "humour", mais c'est vraiment de cynisme qu'il s'agit...

Afficher en entier
Commentaire ajouté par Mietje 2012-07-26T11:11:43+02:00
Argent

Annoncé comme un thriller, cette histoirer a quand même un coté un peu burlesque, et j'ai eu bien du plaisir à le lire.

Afficher en entier
Commentaire ajouté par Emy65 2012-03-21T19:37:26+01:00
Lu aussi

je l'ai lu pour l'école, ça m'a fait repenser à l'histoire d'American Psycho

Afficher en entier

Date de sortie

Le Couperet

  • France : 2007-01-17 - Poche (Français)

Activité récente

Beker l'ajoute dans sa biblio or
2019-05-07T20:34:12+02:00

Évaluations

Les chiffres

lecteurs 93
Commentaires 11
extraits 13
Evaluations 23
Note globale 7.68 / 10

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode