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Le Cycle d'Ardalia, Tome 1 : Le Souffle d'Aoles



Description ajoutée par MarieFontaine 2011-03-10T12:58:48+01:00

Résumé

Pelmen doit beaucoup à la famille Boisencroix. Jusqu'à sa rencontre avec Teleg, le fils, il avait pour seule perspective la découpe de peaux de bêtes à l'aide d'un silex à la tannerie nauséabonde de son village. C'est ce nouvel ami qui lui a fait découvrir le travail du bois. Mieux encore, Galn, le père de Teleg, l'a initié au tir à l'arc, et Pelmen s'est révélé tellement doué pour cet art qu'il a réussi à infléchir la course de son destin en devenant archer. Mais un jour, de mystérieux individus entrent en contact avec Teleg dans une taverne. En lui proposant un fragment d'ambreroche, minerai précieux entre tous, et en lui promettant la richesse, les inconnus parviennent à le convaincre de s'exiler pour travailler dans une mine. Lorsque Pelmen apprend que ces personnages sont des adorateurs du feu, ennemis héréditaires, il n'hésite pas à se lancer dans l'aventure. Pour retrouver son ami et le tirer des griffes des nylevs, serviteurs du dieu de la destruction, il lui faudra surmonter bien des appréhensions et s'allier avec des êtres étranges et fantastiques : un shaman maîtrisant le souffle d'Aoles, autrement dit le pouvoir du vent, un krongos, créature de la terre capable de s'incorporer à la roche, et enfin des malians adeptes de la magie de l'eau.

Une grande histoire d'amitié. Un roman qui conviendra aussi bien aux adolescents, qui verront évoluer un héros à la personnalité attachante qu'aux adultes, qui découvriront un univers complexe et cohérent.

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Classement en biblio - 21 lecteurs

extrait

CHAPITRE PREMIER

LE DESTIN DU TANNEUR

Il faisait chaud dans la tannerie en dépit des portes et fenêtres ouvertes sur l’extérieur, maintenant en permanence un courant d’air. Malheureusement en ce premier mois du renouveau, l’air était déjà ardent et sec dans les Canyons de Panjurûb. Les exhalaisons des charognes dominaient tout dans l’atelier. C’était à peine si l’odorat pourtant sensible des hevelens parvenait à distinguer leur propre transpiration de cette infection. Chargés de la découpe des peaux et des différentes opérations de tannage, les six ouvriers portaient pour tout vêtement un pagne et des sandales en tissu. A l’instar de la plupart de leurs concitoyens vivant à Durepeaux, ces six-là avaient le crâne rasé. La sueur faisait luire leur peau cuivrée, coulait le long de leurs yeux globuleux mais ne ralentissait pas l’activité de leurs mains à quatre doigts.

Le plus jeune de ces tanneurs se nommait Pelmen Arimal. Son cuir chevelu était entaillé de zébrures plus ou moins récentes, ses mains parsemées de cicatrices. Le silex qu’il utilisait en était en grande partie responsable. Il s’essuya le front, observant du coin de l’œil son père Zenel. Celui-ci, hevelen au visage ridé et aux yeux jaunes, s’affairait à plonger des pelages dans des bains de tan. Ses gestes étaient précis et sûrs.

Pelmen soupira. Parfois, il enviait cette sérénité qui ne semblait pas devoir abandonner son père. Lui-même était si loin de la ressentir ! Au contraire, lorsqu’il se représentait la vie de son géniteur, depuis toujours simple ouvrier dans cette tannerie et qui mourrait comme tel, son cœur ne pouvait s’empêcher de se révolter. L’idée que ce destin pouvait être le sien lui était insupportable. Tant de choses à découvrir de par le monde, et il fallait demeurer cloîtré dans cet endroit pestilentiel ? Zenel, pour sa part, avait une réponse d’une simplicité désarmante. « Je sais rien faire d’autre. » On aurait pu croire qu’il était résigné sur son sort, mais la vérité était bien pire. Comme Pelmen ne l’ignorait pas, son père aimait son métier. Peut-être en était-il venu à se complaire dans les effluves qui vous submergeaient chaque matin en pénétrant dans l’atelier et par la suite, vous agressaient les narines au moindre mouvement... Ou bien à apprécier la compagnie des parasites infestant les pelages de nidepoux, qui à longueur de journée vous couvraient de boutons, rendant votre peau presque aussi dure que le bois. Pas même si cela faisait sourciller Zenel ! C’était à croire que son père n’avait pas été conçu sur le même moule que lui.

Les heures s’écoulaient, interminables. Comme souvent ces derniers temps, Pelmen en appela à l’image d’Alicène. Ses traits délicats, son joli nez busqué et ses pommettes rondes représentaient l’ultime îlot de beauté auquel se raccrocher. Elle était si loin, aussi inaccessible que la déesse Tinmal, et pourtant vivait si près ! Galn Boisencroix, le père de la jeune fille, était menuisier et maître d’œuvre à Falsine, le bourg d’à côté. Si l’ordre des choses avait été respecté, un simple tanneur, un Déshérité tel que Pelmen aurait à peine dû croiser leur route.

Après le travail, il est venu observer le fils du charpentier de Falsine, comme il en a pris l’habitude depuis ce fameux jour où Zenel l’a amené chercher du tan. Teleg, le sourire en coin, manie son silex avec vivacité et les copeaux s’entassent à ses pieds. Ils n’échangent pas un mot et c’est très bien ainsi. Pelmen est heureux. Teleg sait qu’il n’est qu’un Déshérité, et pourtant il lui fait l’honneur d’accepter sa présence, lui permet de l’admirer découper ou polir le bois. Depuis le temps, le jeune hevelen aux boucles blondes a sans doute deviné que lui, Pelmen, préférerait travailler ce noble matériau plutôt que la chair sanguinolente et le pelage. Pelmen n’oserait jamais le lui avouer, bien sûr. Ce serait inconvenant, voire grossier. Il a déjà bien de la chance d’être ici, bien de la chance que Teleg lui adresse de temps à autre la parole pour s’informer des détails de son activité à la tannerie.

Pelmen se demande si Alicène va se montrer aujourd’hui. La sœur de Teleg passe le plus clair de son temps à l’intérieur de cet inabordable sanctuaire qu’est la demeure des Boisencroix, il n’aperçoit son agréable silhouette que lorsqu’elle va faire du jardinage. Du moins, à deux exceptions près. Par deux fois, elle s’est approchée pour le saluer, et par deux fois la surprise et l’émotion ont empêché Pelmen de répondre. Il se sent troublé et stupide quand il y repense. Elle est si belle, si raffinée par rapport aux filles de Durepeaux que s’il pouvait l’observer sans que personne ne le sache, il y passerait des heures.

Le cœur de Pelmen se met à battre plus vite. La porte de la demeure vient de s’ouvrir, et il va bientôt apercevoir...

Déception. Ce n’est pas Alicène, mais son père, maître Galn. Visage buriné et cheveux gris clair, de taille moyenne, il est aussi solidement charpenté que les objets qu’il fabrique. Il porte un grand arc en bandoulière, et en tient un deuxième plus court par le manche.

« Il est temps, fiston » dit-il en tendant son arc à Teleg. Celui-ci lève la tête, prend l’arme et s’en va ranger son silex et le morceau de bois qui devrait tôt ou tard se transformer en statuette dans la maison.

Pelmen et maître Galn se dévisagent. Rien ne vient troubler le gênant silence. Le père de Teleg a les yeux mauves de son fils – ou plutôt, ce doit être l’inverse. Maître Galn esquisse un sourire mais Pelmen, réalisant son impolitesse, détourne le regard. Il ne devrait pas être là, comment le maître d’œuvre peut-il seulement tolérer sa présence ? Pelmen vient de faire un pas en arrière quand Teleg réapparaît.

« Et l’Emerveillé ? dit maître Galn. Il veut venir ? »

Pelmen, sourcils arqués, considère tour à tour le père et le fils. Le premier lui a jeté un coup d’œil en posant la question, mais il semble s’être adressé à Teleg. C’est peut-être une sorte de code entre eux. Teleg éclate de rire en s’apercevant de sa perplexité, ce qui ne fait qu’ajouter au désarroi de Pelmen.

« Il demande si tu veux venir avec nous. Oui, l’Emerveillé, c’est toi ! Mon père adore donner des surnoms. Alors, tu viens ou pas ? On va tirer à l’arc. »

Venir ? Venir ! Lui, un simple tanneur, tenir compagnie à des hevelens de si haut rang ! Les narines qui hument l’air dans sa direction l’intimident au point qu’il est prêt à prendre ses jambes à son cou. Dans le même temps, il se dit que s’il cède à la peur, il n’aura plus le courage de revenir. Finies les escapades, il ne lui restera plus que l’étouffante tannerie et l’auberge d’en face, où il devra se mélanger aux tanneurs et autres Déshérités de Durepeaux. Devenir l’un d’eux.

Sa gorge nouée l’empêche de parler, si bien qu’il se contente de hocher la tête.

« Par ici », dit maître Galn.

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Commentaires récents

Le Cycle d'Ardalia est une trilogie extraordinaire. Un monde imaginaire avec des êtres aussi surprenants les uns que les autres s'offre au lecteur. La lutte du bien contre le mal est le fil conducteur de cette épopée pleine de rebondissements et de surprises. Les personnages sont tous aussi attachants les uns que les autres.

A lire et à relire sans modération...

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Or

Il y a des récits qui présentent des univers dans lesquels je m’immerge totalement, dès le début, et qui me donnent envie de poursuivre les aventures du héros sans m’arrêter. Le Souffle d’Aoles en fait partie. Je me suis laissée emporter dans cette histoire dont le héros est une créature inattendue, un hevelen, dotée de trois narines. Répondant aux standards de la Fantasy, avec sa quête et son apprentissage, le Souffle d’Aoles est un roman prenant, où l’on suit l’évolution de Pelmen, un personnage très attachant, découvrant avec lui la complexité de l’univers dans lequel il vit, avec sa magie, ses créatures surprenantes. J’ai suivi l’avancée de l’intrigue avec autant de détermination que Pelmen mettait dans l’accomplissement de sa quête.

J’ai particulièrement apprécié le fait qu’ici, l’auteur n’ait pas cherché à imiter le style de grands noms de la Fantasy comme Tolkien ou Robin Hobb. Ce monde et les êtres qui y vivent créent un décor inédit, qui aident à renouveler le genre. La plume est simple, agréable, très visuelle, et on imagine aisément les différents paysages et personnages présentés par l’auteur. Je me suis même surprise à flairer en même temps que Pelmen à un moment de l’aventure, tant j’étais plongée dans le récit!

Ce premier volet est prenant et à la dernière page, on n’a qu’une hâte, découvrir la suite, preuve que l’histoire est une réussite.

https://deslivresdesfilsetunpeudefarine.wordpress.com/2017/01/09/le-souffle-daoles-le-cycle-dardalia-t1-alan-spade/

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Bronze

Une histoire superbe, excellemment bien décrite, autant au niveau des paysages que des personnages et de leurs personnalités. De l'aventure, de la magie, de l'amour...

En bref, un super roman.

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Envies

Il me tarde de pouvoir l'acheter pour le lire, car les quelques extraits que j'ai pu découvrir sont très bien écrits, ce qui est plutôt rare en fantasy. Le monde créé par Alan Spade est tellement bien décrit qu'on le croirait réel. Tout est mis en oeuvre pour une immersion complète du lecteur dans l'aventure...

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Date de sortie

Le Cycle d'Ardalia, Tome 1 : Le Souffle d'Aoles

  • France : 2012-09-14 - Poche (Français)

Activité récente

MFdp l'ajoute dans sa biblio or
2018-04-21T21:12:10+02:00

Les chiffres

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extraits 2
Evaluations 1
Note globale 7 / 10

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