Le faiseur d'histoire

J’ai acheté ce livre il y a très longtemps dans une période où j’achetais un peu tout ce que je trouvais en brocante. Depuis, je l’ai un peu oublié et perdu l’envie de le lire, mais voilà que je l’ai enfin lu et terminé. J’ai été aussi intrigué par le fait qu’il ait été écrit par une personnalité britannique un peu touche-à-tout.

J’ai bien aimé le début, la présentation du héros, plutôt anti-héros, j’ai trouvé ses réflexions sympathiques et ai bien aimé découvrir son entourage. J’ai apprécié sa rencontre avec le professeur Zuckermann, c’était intéressant. J’ai moins aimé les parties qui racontaient des morceaux d’histoire allemande, autant le point de vue de Klara au début du roman était intéressant, autant les autres points de vue m’ont moins convaincue, plutôt répétitifs, on se demandait où l’auteur voulait en venir. Je ne suis pas trop fan du thème de la montée du nazisme, c’est peut-être pour cela aussi, parfois j’ai dû faire un peu de recherches pour savoir de quoi exactement on parlait. De ce fait, la partie post-voyage dans le temps a mis beaucoup trop de temps à arriver à mon goût, ce qui m’a refroidie, même j’ai bien aimé cette partie. Découvrir de nouveaux personnages et un nouveau monde m’a plu, certains passages étaient assez touchants, notamment avec la relation entre Steven et Michael qui se tisse. En revanche, j’ai trouvé que les parties écrites façon scénario n’avaient pas d’intérêt, on n’a pas beaucoup d’indices sur les ressentis des personnages, et ça m’a même donné l’impression que l’auteur voulait terminer son livre plus vite en faisant comme ça. J’ai bien aimé la fin, mais j’ai trouvé qu’il y avait beaucoup de temps d’attente pour un déroulement qui n’est pas si extraordinaire, je pense que le livre aurait pu être un peu plus captivant. Certains aspects science-fiction auraient pu être plus travaillés pour être un peu plus crédibles, même si le but de l’auteur était visiblement de raconter une histoire sans trop de science compliquée.

En bref, c’est un livre bien écrit mais dont certains aspects m’ont laissée un peu dubitative.

(ce commentaire peut être très révélateur de spoilers même dans un simple avis ou analyse, veuillez m'en excuser, et passer celui-ci si livre non-lu)

"Le faiseur d'histoire" fait partie de ces livres qui nous laissent pantelants à la fin, la bouche ouverte et désoeuvrée.

Ce livre est juste dément.

Michael, étudiant britannique en histoire, vient de finir sa thèse sur le nazisme. Il rencontre alors un professeur de physique, qui l'entraîne dans un projet fou : changer l'histoire, pour éliminer l'un des hommes les plus détestés : Adolph Hitler.

Le monde serait bien mieux sans lui. Rien du génocide juif n'aurait existé si il n'était pas là.

C'est dans ce but que l'intrigue s'installe.

•Le scénario est juste incroyable. L'intrigue est bien ficelée, et même si les alternance de temporalité peuvent être déroutantes, on s'y fait. Ce livre nous prouve qu'en essayant d'arranger les choses en supprimant l'élément déclencheur d'un problème, on risque que de l'aggraver.

On pourrait penser : mais il n'y a pas pire homme qu'Adolph Hitler !

Et pourtant !

Godler a tout ce qu'Hitler n'avait pas : le talent à l'école, artistique et le physique aryen.

Mais malgré son air humain" et son sourire, il est autant voir plus cruel qu'Hitler.

Spoiler(cliquez pour révéler)le monde est plongé dans la dominance de l'Allemagne, et tout est Régis ainsi. Par exemple, le régime antisémite reste de mise, criminalisant l'homosexualité.

On pourrait penser que le génocide juif est la pire chose, mais non, la race juive est avortée.

Je me suis beaucoup attachée au personnage de Michael, qui a de mon point de vue un désir de ne pas rentrer dans la norme des étudiants, et qui lute contre une vie monotone et basique. Peut être est-ce ce manque d'énergie dans sa vie qui l'a poussé à suivre le professeur Zuchermann.

Steve est également un personnage que j'ai beaucoup apprécié, pour son calme.

Spoiler(cliquez pour révéler)je suis passée de tristesse à bonheur à la fin, de les voir se retrouver .

La relation entre ces deux protagonistes ajoutait une légèreté au livre, qui est loin de l'être.

•Au début, l'écriture de Stephen Fry m'a un peu rappelé l'écriture de George Orwell dans 1984. J'ai trouvé les deux protagonistes de ces livres assez semblables également.

Mais l'écriture est devenue unique, le brin de sarcasme présent, mais toujours avec des propos bien complexes.

Le récit garde néanmoins une atmosphère plus légère et moins lourde que 1984, ne s'attardant pas sur les violences commises.

Des points restent infondés quand à l'issue du livre.

Tout est-il redevenu à la normale ?

Qui es le pays dominant ? ....

Je suis passée du rire à l'horreur avec ce livre. L'intrigue m'a bouleversée et lorsque qu'on es dedans, c'est très addictif.

Je recommande énormément, c'est une pépite !

J'ai eu tellement de mal à me mettre à ce livre qu'il m'a fallu des années pour vraiment me plonger dedans. Les 200 premières pages sont difficiles à lire, les 100 suivantes bien mais ça prend peut-être un peu trop son temps pour des personnages qui ne sont pas si important, les 300 dernières je les ai dévorées. Les passages avec le protagoniste sont à la première personne, et j'ai apprécié (miracle).

Un roman sympa, un peu long a commencer mais avec un développement intéressant et bien écrit. De plus malgré les sujets plutôt sérieux le roman garde une certaine légèreté très agréable. J'ai bien apprécié.

Un bon livre avec des théories intéressantes et ce n'est pas longuet, l'auteur prend son temps et tisse lentement sa toile. Original malgré tout.

Je n'ai pas apprécié le style de ce roman dont la narration est particulière. L'histoire est super longue à commencer, il faut attendre la partie 2 (page140)pour comprendre dans quoi on s'engage. Quant a l'uchronie en elle-même, pas très originale. Le personnage principal souhaite modifier l'histoire en supprimant la naissance d'Adolf Hitler. Il utilise pour cela un appareil qui permet d'envoyer des objet dans le passé. L'explication de l'appareil est un peu hasardeuse. La suite est intéressante, sur le fait d'avoir changer le passé. Il reste à mon avis une incohérence dans le fait que le personnage principal garde la mémoire tandis que son partenaire d'expérience n'a pas garder la mémoire d'avant.Je conseille un excellent roman uchronique sur le même thème: FATHERLAND de Robert Harris.