Le Rire du grand blessé
Auteur
- Cécile Coulon (Écrivain)
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Classement en biblio - 44 lecteurs
extrait
La liberté, tels le vin, les femmes et les Livres, tuait les hommes qui en consommaient trop. Elle les gangrenait, ils ne pensaient qu'à elle, comme à une fille qu'ils auraient croisée une fois sans avoir oser l'aborder. Une saleté ! L'illusion du pouvoir, la certitude idiote qu'il nous reste un trésor quand on a tout perdu. 1075 détestait les hommes libres, parce qu'ils ne possédaient rien, et qu'ils en étaient fiers.
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L'autrice nous embarque dans une société où lire n'est plus une plus activité de loisir, pour s'instruire, la lecture n'est même pas autorisée dans la vie de tous les jours. Il n'y a plus de livres, ni même d'inscriptions nulle part, ni dans la rue, ni sur les objets du quotidien. Seules des lectures publiques sont organisées par le gouvernement en place. Ces manifestations répondent à une organisation et à une surveillance rigoureuse, encadrées par des agents formés par le gouvernement.
Je trouve qu'on rentre très facilement dans l'histoire. L'atmosphère est oppressante, on s'attache à 1075, un de ces fameux agents, on découvre les coulisses de cette société aseptisée où tout n'est qu'ordre et violence. C'est une belle réflexion sur l'importance de la lecture (et de la culture en générale) dans une société.
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Un livre déroutant sur la lecture et son rapport à la société. Surprenant de page en page, avec un personnage principal qui à la place d'un nom à un numéro.
Une lecture bizarre.
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Très curieuse fable centrée sur la lecture. Un roman court, dense et riche. On se concentre sur 1075, agent exceptionnel dans une dictature qui a cantonné la lecture à des livres calibrés au millimètre et organise des lectures publiques de textes "originaux" dans des stades provoquant l'hystérie collective. Mais, derrière tout cela, il y a une façon d'envisager la lecture sous un angle passionnant.
http://appuyezsurlatouchelecture.blogspot.fr/2013/09/du-pain-et-des-lectures.html
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Une nouvelle sympathique, à lire pour se détendre. On découvre un peu plus le personnage principal au fil de l'avancée de l'histoire et la fin n'est pas banale.
Voilà voilà . :)
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Je trouve l'idée bonne mais je n'ai pas du tout accrocher au style. Au début, je me suis dit que c'était bien étant donné que j'avais de très bons échos dessus... mais finalement, je n'ai pas trop aimé.
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Je viens à peine de terminer ce livre, et il me reste une sensation... étrange. Et surtout, une question : "pourquoi ?" C'est un livre trop court mais néanmoins bouleversant, qui donne à réfléchir, et qui laisse trop de questions en suspens. A mon avis, l'histoire aurait gagné à être plus étoffée, plus travaillée, plus développée. Mais il y a un potentiel très fort dans cette histoire, je recommande cette lecture, qui est de plus très fluide et facile.
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Dans un monde où la lecture est contrôlée, dans lequel les analphabètes sont rois.
Un ouvrage d'anticipation qui nous parle de lecture et de liberté.
Une lecture fluide, des thèmes puissant, une personnage principal profond: Voilà ce que nous offres Cécile Coulon dans ce roman.
A lire pour tout les fans du genre !
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Date de sortie
Le Rire du grand blessé
- France : 2013-08-22 (Français)
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Résumé
Dans un pays sans nom dirigé par Le Grand, les « Manifestations À Haut Risque » – lectures publiques hebdomadaires et payantes ayant lieu dans les stades – sont la garantie de l’ordre social. En retirant son caractère privé à la lecture, les élus ont transformé un certain type de livres en outil de parfaite manipulation.
Dans l’arène, des Liseurs « surjouent » des histoires préécrites – et destinées à rester inédites – devant un public captif, haletant, qui absorbe ce qu’il croit ne jamais pouvoir posséder.
Et le spectacle commence dans les rangées des consommateurs : dûment encadrées par les Gardes, les passions et les émotions, la rage et le désespoir, l’hystérie collective ont droit de cité pendant une heure, le temps, pour chaque citoyen, d’atteindre un semblant d’assouvissement. Jusqu’à la prochaine Manifestation.
1075, né dans les campagnes abandonnées en périphérie de la ville, est, lui, parfaitement analphabète. Pour exister, la Société ne lui propose qu’une issue : intégrer l’élite des Gardes au service du système. Formés dans des conditions extrêmes, ces jeunes gens ont pour unique et simple règle de ne jamais apprendre à lire.
1075 devient le meilleur des Agents.
Sa vie bascule, pourtant, le jour où, mordu par un molosse, il découvre qu’un animal féroce est bien plus efficace et rentable qu’un Garde. À l’hôpital, où il s’ennuie, il s’en veut de ne pas avoir été à la hauteur de sa tâche, à la hauteur de ce que l’on attendait de lui. Jusqu’à ce qu’un hasard facétieux lui permette d’assister à la curieuse leçon d’alphabet qu’une jeune femme donne à l’étage où sont parqués les enfants.
Le désir comme le besoin de comprendre sont des pièges délectables...
On se repaît de cette fable grinçante, jubilatoire et déstabilisante, qui tape à bras raccourcis sur une société qui muselle la conscience par le divertissement et désigne l’imagination comme l’ennemi public n°1.
Le Rire du grand blessé est un hommage vibrant rendu à la pensée et à l’imaginaire qui ouvrent à la littérature, quelles que soient les dénominations dans lesquelles on l’enferme : française, étrangère, classique, moderne, contemporaine, d’anticipation…
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