Les écrivements
Auteur
- Matthieu Simard (Écrivain)
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Classement en biblio - 15 lecteurs
extrait
Pendant toutes ses années, Suzor et moi avions été, je crois, la plus belle chose aux doigts entrelacés à déambuler sur les trottoirs montréalais. Une petite perfection bourrée de défauts et de fractures, de chicanes et de fissures. Chacun de notre côté nous étions laids et brisés mais ensemble nous étions notre propre trousse de premiers soins, capables de survivre à tous les hivers. Du moins, c'est ce que je pensais.
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Une histoire hors de l’ordinaire, qui m’a donné quelques larmes et fait rire à la fois. Je le recommande.
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Ce livre n'a l'air de rien. Il est petit, l'histoire semble ordinaire quand on lit la 4e de couverture et je ne trouvais pas l'image de la couverture particulièrement attirante. Mais non! Il ne faut pas se fier aux premières impressions!
J'ai lu se livre en une petite soirée. L'histoire est magnifique, terriblement émouvante et vraiment bien écrite. J'ai été captivée du début jusqu'à la fin, l'auteur dévoile les éléments de son histoire petit à petit et on veut toujours en découvrir plus. J'ai adoré le personnage de Jeanne, son petit côté intense et elle m'a beaucoup touchée. Les autres personnages sont aussi intéressants et attachants, mais je vous laisse les découvrir.
Excellente lecture! Je suis vraiment contente de mon choix finalement.
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Évaluations
Résumé
Les traces de pas dans la neige finissent toujours par disparaître, comme des souvenirs qu’on est forcé d’oublier, soufflés par le vent ou effacés par le soleil. Celles de Suzor, parti un soir de décembre 1976, n’existent plus depuis longtemps. Pourtant, Jeanne les voit encore chaque jour par la fenêtre du salon.
Pendant quarante ans, elle s’est promis de ne jamais le chercher, mais lorsqu’elle apprend qu’il est atteint d’alzheimer, sa promesse ne tient plus : elle doit retrouver Suzor avant qu’il oublie.
Dans un Montréal enneigé, aidée par une jeune complice improbable, Jeanne retracera le chemin parcouru par Suzor et devra, pour ce faire, revisiter leur passé. La famille qu’ils n’avaient pas. Leur jeunesse en solitaire. Le voyage en Russie dont elle porte encore les cicatrices. Le trou dans le mur de la cuisine. Le carnet que la petite n’avait pas le droit de lire. Les boutons trouvés sur le trottoir.
«Je ne veux pas être la seule condamnée au souvenir de nos bonheurs », dira Jeanne dans ce doux roman sur les caprices de la mémoire, sur ces choses qu’on oublie sans le vouloir et celles qu’on choisit d’oublier.
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