Les Whisperwicks, Tome 1 : Le Labyrinthe sans fin

Dans ce roman de Fantasy jeune on suit un jeune garçon qui va être transporté dans un autre monde. Dans ce monde merveilleux, il est impossible de retrouver son chemin et chacun pratique la magie ! Perdu, il va tenter de rentrer chez lui et fera des rencontres plus ou moins positives...

J'ai été totalement conquise par l'univers ! Il se base sur le mythe grec du minotaure et de son labyrinthe : on y retrouve beaucoup d'éléments tels que le fil d'Ariane, le Dédale et le minotaure lui-même. On découvre l'univers et ses règles avec le héros et on est transportées dans un monde merveilleux entre Steampunk et mythes antiques.

Le système de magie m'a paru très original. Chaque personnage possède une poupée qui se transforme en son animal totem. Le petit côté "Boussole d'or" m'a charmée. J'ai trouvé le lien entre les personnages et leur totem intéressants et bien construits.

Dans ce monde incroyable j'ai pris du plaisir à suivre les (més)aventures de notre héros ! Il sera confronté à bien des obstacles et découvrira des révélations qui ont réussies à me surprendre jusqu'au bout ! Sa jeunesse offre une fraîcheur agréable au récit.

Même s'il s'agit d'un premier tome, ce roman nous offre une fin en répondant à nos principales interrogations tout en laissant une porte ouverte pour une suite éventuelle.

En conclusion, je recommande ce roman à tous les nostalgiques de Narnia, Harry Potter ou encore La boussole d'or ! Une lecture fraîche qui fait voyager...

Si je vous dis que ce livre coûte 5 bouts et 3 morceaux vous me trouvez folle ? Quand une fissure apparait dans le mur de sa chambre, Benjamiah est envoyé dans un monde étrange où tout est détraqué. On ne peut pas se souvenir des rues, on paye avec des cartes à jouer et on a tous une poupée qui peut se transformer en animal pour veiller sur nous. Forcé de croire en la magie, Benjamiah va devoir partir à l’aventure avec Elizabella pour espérer rentrer chez lui.

J’ai beaucoup aimé ce livre parce qu’il est dépaysant et qu’il y a vrai travail sur le worldbuilding. Plus on lit plus on se demande « tient quelle st la prochaine dingueriez que l’auteur va nous sortir ? » et ca c’est génial. J’y ai retrouvé la même impression que quand je lisais Caraval : se faire duper par l’auteur et la sensation déstabilisante mais génial de ne pas pouvoir comprendre entièrement le monde dans lequel évolue le personnage. De péripéties en péripéties, on a pas le temps de s’ennuyer et on suit avec plaisir ces deux héros. Je ne vous spoilerai pas mais la chute finale a été le plus qui m’a fait adoré ce roman. Et je ne vous parle même pas de la beauté de cette édition collector.

Jordan Lees, auteur britannique et agent littéraire pour la Blair Partnership, a imaginé l’univers des Whisperwicks pendant plus de dix ans. Il s’agit de son premier roman, traduit en français par Juliette Lê aux éditions Auzou, dans une version brochée et une superbe édition reliée.

Benjamiah, onze ans, ne croit pas en la magie, préférant de loin jouer aux échecs et construire des maquettes de bateaux. Il aide sa grand-mère à gérer la librairie familiale pendant que ses parents tentent de sauver leur mariage. Un jour, il reçoit un mystérieux colis : une poupée. La nuit, elle se transforme en singe capucin avec des boutons à la place des yeux et guide Benjamiah dans la cave de la librairie, jusqu’à une porte…

De l’autre côté, Benjamiah découvre Dedaleum, un monde labyrinthique aux lois étranges. Ceux qui s’éloignent trop de leur maison ne retrouvent jamais leur chemin. Les habitants se promènent tous avec une poupée, les cartes à jouer servent de monnaie, même les fruits et légumes ne sont pas les mêmes…

Benjamiah rencontre Elizabella, une adolescente de son âge au caractère bien trempé. Son frère jumeau, Edwid, a disparu. Il rêvait de devenir Cartographe et d’explorer le monde. Benjamiah en est persuadé : s’il aide Elizabella à trouver les Whisperwicks qu’Edwid a laissées derrière lui, le garçon pourra l’aider à rentrer chez lui…

Jordan Lees a imaginé là un monde foisonnant, à la fois merveilleux et effrayant, qui n’est pas sans rappeler les univers de Neil Gaiman ou de Tim Burton. Il dissémine ses explications pour que nous découvrions au fur et à mesure l’étendue de ce labyrinthe, comme Benjamiah, et que certains éléments servent plus tard dans l’intrigue. J’ai beaucoup apprécié le lien avec le mythe grec du Minotaure.

Benjamiah et Elizabella sont deux personnages complémentaires et agréables à suivre. La relation fraternelle avec Edwid, malgré son absence, est vraiment touchante.

Ce monde est régi par tellement de règles fantasques qu’il vaut mieux ne pas trop se poser de questions logiques… (n’empêche, comment s’approvisionne un libraire si personne ne peut pas se déplacer à plus de trois rues de chez soi ?)

L’auteur exploite ses idées jusqu’au bout, il en fait peut-être même trop parfois, avec un enchaînement de révélations sur révélations dans les derniers chapitres. Mais l’une d’entre elles m’a particulièrement émue.

La fin, même s’il reste quelques portes ouvertes, se suffit à elle-même et n’appelle pas à attendre désespérément le second tome. Néanmoins, j’en suis certaine, cette saga pourra devenir une lecture de référence pour de jeunes lecteurs d’aujourd’hui.

J’ai adoré ce premier tome qui nous entraine dans un univers original et fascinant (l'idée du labyrinthe et son impact, le système des cartes, la part de mythologie grecque...). Pendant ma lecture je n’ai pas pu m’empêcher de penser au Monde de Narnia ou même aux Animaux Fantastique dont je trouve qu’il y a des airs de par le côté fantastique et magique du récit.

Nous suivons Benjamiah Creek, un jeune garçon qui un soir va voir une poupée qu’il pense a été offert par ses parents, prendre vie et se transformer en petit singe. Ce petit singe est loin d’être sage et met du bazar partout afin d’attirer l’attention de Benjamiah. Celui-ci va d’ailleurs finir par suivre le singe qui a l’air de vouloir lui monter quelque chose. Ils arrivent à la cave et là une porte apparait et Benjamiah la traverse. C’est ainsi qu’il atterri à Dedaleum, un monde où la magie existe et dont les rues ressemblent à un labyrinthe. Il fera ainsi la rencontre de plusieurs personnes notamment Hansel Cotton, le père des jumeaux Elizabella et Edwid (qui lui a disparu). Malgré la peur d’être loin des siens et de ce nouveau monde inconnu, Benjamiah va partir à l’aventure avec Elizabella qui souhaite retrouver son frère dans cette ville où tout le monde fini par se perdre.

Je n’en raconte pas plus mais c’était une très chouette aventure qui m’a fait passer par diverses émotions, notamment l’agacement car nos jeunes personnages aiment en faire qu’à leur tête, mais c’est pertinent vis-à-vis de leur jeune âge. Et j’ai été aussi émue surtout vers la fin du tome où plusieurs révélations ont lieu. C’est un univers très riche et bien développé, le genre d’histoire que j’adorais découvrir en film également. Les personnages sont attachants (pour certains) et l’intrigue est bien ficelé, tout comme Benjamiah on découvre ce monde et j’aime la part de mystère qui s’éclaircis au fil de la lecture. Il y a bien sûr encore des choses à découvrir et j’ai donc très hâte de lire la suite. Concernant la plume de l’auteur elle est très fluide et ça se lit très facilement, je n’ai pas trouvé qu’il y avait de longueur même si c’est vrai que j’aurais aimé des chapitres peut être un peu moins long. C’est une histoire qui aborde les thèmes du courage, de la confiance/découverte de soi, de la famille, du fait qu’on ne peut pas tout réparer, du deuil, de la peur, de l’amitié, l’amour et de l’aventure. Je termine en disant que j’adore le travail éditorial de la ME et que la couverture est sublime. Si vous aimez les histoires jeunesse d’aventures avec de la magie, du mystère, des rebondissements et un univers original, je ne peux que vous recommander ce roman.

Je viens de fermer ce livre à l'instant.

Parlons déjà de l'édition collector qui est vraiment de très bonne qualité, un beau papier epais, une dorure de couverture qui ne s'efface pas, un jaspage très vif qui ne tâche pas les doigts. Vraiment très beau.

Ensuite le contenue. C'est une lecture jeunesse mais qui est aussi très agréable à lire en tant qu'adulte. Je ne m'attendait pas à ce que des thèmes aussi dur soit aborder. Les personnages sont attachants et les événements s'enchaînent de façon très fluide.

Je le trouve plus agréable à lire que hp1 par exemple.

Vraiment une belle surprise, vivement 2025 pour la suite

Un univers très sympa, une intrigue plutôt bien ficelée, des bonnes références et des personnages attachants et courageux : j’ai beaucoup aimé ce premier tome des Whisperwicks, qui se lit bien et qui plaira aux jeunes lecteurs à partir de 10/11 ans. J’ai trouvé la fin très belle.

C'était mignon. Clairement l'auteur ne révolutionne pas le genre mais il maîtrise son univers bien fourni et ses personnages sont attachants. Ça reste très manichéen mais des moments d'émotions parsèment le récit. Après je déplore le recyclage de certaines ficelles bien trop utilisées en lecture ado et une écriture manquant d'ambivalence.