Commentaires de livres faits par MissMokka
Extraits de livres par MissMokka
Commentaires de livres appréciés par MissMokka
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Est-ce que l'un de vous possédant le bouquin dans sa bibliothèque pourrait me dire qui est l'illustrateur ?
Waow ! C'est du pure génie, ce bouquin. L'histoire est ultra-intéressante et vraiment intrigante. On en apprend encore toute sorte de détails lors du dernier chapitre
J'ai adoré l'humour cynique de l'auteur, les réflexions profondément intelligentes, les jeux de mots tout simplement succulents.
Quant à l'histoire en elle-même, elle est terrifiante de réalisme. Encore aujourd'hui, nous évoluons dans une société paternaliste, et il y a un aspect terriblement plausible dans la façon dont notre société (ou celle des années septante, mais ce n'est pas si différent) devient cette "République de Gilead", où les femmes ne sont rien d'autres que des utérus sur pattes.
Passées les choses qui m'avaient déplues lors de ma lecture du premier intégrale, j'ai pu parfaitement apprécier l'histoire à ce stade-ci. A chaque chapitre, je pensais : "oh, chouette, le point de vue de tel ou tel personnage !" et ça rythme très agréablement la lecture.
Bien que ce soit un aspect qui puisse se révéler rebutant, cette auteur a tant de brio, tant de créativité, qu'on s'y fait, qu'on accepte de ne pas tout comprendre. Que, le temps d'une lecture, on devient autre, d'une autre espèce, d'une autre origine. Et c'est passionnant.
Les réflexions sur toutes sortes de sujets, de la télé-réalité à l'éducation en passant par le divertissement et l'adrénaline, se vérifient dans toutes sortes d'aspect de notre vie de tous les jours et remettent en question des actions que l'on considère comme banales.
Ce livre, c'est une invitation à repenser tout ce que l'on prend pour acquis, à poser une réflexion derrière le moindre élément de notre société que l'on a cessé d'interroger aujourd'hui.
C'est finalement le seul but ce livre, de cette histoire : enrober des réflexions intenses concernant la vie, le monde, l'amour, l'avenir, à l'aide de personnages et d'un récit, si pas quelconque, qui se révélerait néanmoins assez banal sans ces questionnements profonds.
Mais c'est sans parler évidemment des interrogations sous-jacentes sur la société et, plus particulièrement, sur la place des femmes au sein de celle-ci, ainsi que sur les conventions et autres normes sociales qui, si elles ne nous concernent plus aujourd'hui, invitent tout de même à être transposées dans notre quotidien.
A lire absolument si vous êtes une de ces personnes pour qui la nuit possède un charme mystérieux disparaissant à l'éclat du jour, si tout vous semble plus passionné à la lueur lunaire.
Après, l'histoire est toujours aussi prenante et palpitante. Les personnages sont tous géniaux, qu'on les aime ou non, la magie des mots est présente, l'Université est toujours aussi attrayante. L'univers est extrêmement bien pensé et je n'ai pas eu l'impression de me trouver face à quelque chose de prévisible, comme c'est malheureusement le cas dans une triste majorité de la fantasy.
Je me demande seulement comment il va nous démêler l'histoire des Chandrians... C'est un vrai mystère, et sa résolution devra être à la hauteur de nos espérances !
Finalement, j'ai craqué et j'en suis ravie : les dessins sont superbes, j'adore ces traits un peu brouillons, un peu "crades" à la plume, les personnages sont super vivants, même le maudit qui n'a que deux yeux, l'ambiance est au top et l'univers, sans être d'une originalité exceptionnelle, se défend assez bien dans ce premier tome.
Ma seule critique serait éventuellement qu'il est assez court parce qu'il y a peu à lire, et que ce serait dés lors plus intéressant de regrouper deux tomes en un, mais bon, ça rapporte moins, donc ce n'est pas près d'arriver.
Néanmoins, j'aime la rigueur historique et le bagage linguistique de ces romans (malgré un certain nombre de coquilles et de fautes d'orthographe irritantes). Je trouve aussi que les personnages ont une certaine authenticité et, bien qu'on sente que le manque d'événements historiques oblige l'écrivain à se tourner vers quelque chose de plus passe-partout, Gabaldon fait cela avec brio et à aucun moment je n'ai trouvé le temps long, au niveau du récit.
Après, comme toujours, je trouve les scènes de sexe longues et rébarbatives, voire carrément inutiles (je pense plus particulièrement aux moments où soit Claire soit Jamie lisent des extraits érotiques d'autres bouquins : on avait bien compris de quoi il en retournait sans ces détails).
Maintenant, je pense faire exception à la règle en étant une des rares lectrices qui lit ces livres pour l'Ecosse et rien que l'Ecosse, donc ceux qui apprécient ce genre de scènes trouveront parfaitement leur compte.
Je trouve que ce récit s'apparent au conte, autant dans la façon dont il est raconté, mis en place d'un point de vue scénaristique que dans les réactions des personnages.
C'est indéniablement un très bon livre, plein de philosophie et de réflexions intéressantes. On comprend chacun des personnages, chacune des réactions, saines ou non, alors même que, parfois, souvent, on désirerait nier en bloc la façon dont ils réagissent, les choix qu'ils font.
Bon, que dire, maintenant. Précisons tout d'abord que comme beaucoup de lecteurs, je suis arrivée vers ce livre à partir de la série (malheureusement). Ainsi donc, autant dire que je connaissais à peu près tout ce qui allait se passer, quasiment à la réplique près (ce qui est franchement satisfaisant quand on regarde la série après avoir lu le bouquin, mais se révèle assez rébarbatif dans le cas inverse).
Je crois que c'est au moins en partie dû à la traduction pour ainsi dire moyenâgeuse (grâce à laquelle j'ai tout de même appris tout mon content de vocabulaire), mais j'ai eu du mal à accrocher. Le récit est très long, monotone, avec peu de suspens (bon, probablement inévitable quand on a d'abord regardé la série...), et du coup peu de motivation à regarder la suite. De plus, le découpage est légèrement agaçant : un certain nombre de chapitres terminent sur une note de suspens et pouf, on se retrouve dans une autre contrée avec un autre personnage, alors qu'on avait vraiment vraiment envie de connaître le fin mot de l'histoire en cours ! Ce qui, dans d'autres livres, ne pose en fait aucun souci mais, pour une raison quelconque, ça m'a irritée dans celui-ci.
Parallèlement et néanmoins, j'ai trouvé que lorsqu'on rentrait dedans, on n'y restait. C'est une fois que l'on a posé le bouquin sur la table de chevet qu'il est difficile de s'y remettre.
Je crois que je lirai la suite, par pur défi, mais c'est loin d'être un des meilleurs bouquins du genre, selon moi.
Et ce fut une agréable découverte. J'ai trouvé d'abord que l'écriture était saccadée, et je craignais, du coup, de ne pas parvenir à me plonger dans le récit, mais le suspens est tellement bien géré qu'on devient très vite accro, avec le besoin irrépressible de connaître la suite.
J'ai apprécié les personnages, bien qu'ils auraient pu, selon moi, être approfondis, et en particulier les berserkirs pour qui mes sentiments sont restés mitigés tout au long du livre, balançant entre la répugnance et la pitié, voire l'admiration à certains moments.
Le seul bémol est le manque d'intérêt de l'enfant bouc. Je l'ai trouvé absolument sensationnel, si bien décrit qu'il nous donnerait la chair de poule, mais au final, son histoire manquait de sens. On aurait pu sans problème le supprimer, de même que l'histoire des tatouages-candélabres (qui avaient vraiment de la gueule, pour être honnête) et se retrouver tout simplement avec une histoire de domination somme toute très animale, instinctive et justifiée (mâle alpha, etc. , ce que l'auteur met d'ailleurs en place en filigranes avec la relation de Kaya vis-à-vis des mâles dominants que sont Falko et Ivar) ce qui n'aurait rien enlevé au récit.
Néanmoins, et malgré cela, ce bouquin est une pure merveille. Encore un auteur capable de faire de l'Heroic-Fantasy sans tomber dans le pathos ni le cliché, sans nous ressortir des races mille fois utilisées (nains, elfes, etc.), sans être misogyne et sans se lancer dans une quête redondante.
Que dire de plus... Les personnages sont excellents, vraiment. Autant Kvothe pourrait être un véritable emmerdeur, lui qui est aussi intelligent, autant il a tant d'humilité et d'humour que l'on ne ce sent par rabaissé par ce héros. De plus, et comme lui-même l'explique, il n'est pas un si grand héros que ça... On ne se trouve pas face à un personnage qui réussit tout ce qu'il entreprend, il lui arrive toutes sortes de mésaventures plus ou moins sordides desquelles il se sort grâce à la chance (mais une chance plausible, pas un deux ex machina à deux sous) et, certes, à des compétences durement acquises. Tout ne lui tombe pas tout cuit dans la bouche, il doit se battre en permanence. Les autres personnages ne sont pas en reste, j'ai une affection particulière pour Auri, et Denna est franchement fascinante...
De tels personnages et une telle virtuosité scénaristique ne sont pas sans me rappeler une certaine Robin Hobb...
J'ai vraiment apprécié de retrouver l'univers des enfants particuliers. Je conseille à tout futur lecteur de ne pas dévorer le livre trop vite : garder les contes au pied du lit et en lire un de temps en temps avant de dormir, le meilleur moyen de les savourer, selon moi.
Autrement, ces contes sont franchement bien écrits, tels les contes classiques, avec une morale plus ou moins évidente, une logique plus ou moins fantasque. Et que dire des illustrations... Elles sont magnifiques, de véritables chef-d'oeuvres, et soulignent à la perfection l'univers étrange de ces contes.
Une jolie critique subtile et intelligente, pas trop moralisatrice mais tout de même un peu, sur le fait de juger sans connaître, sur la dangerosité des ragots (quoi que ce soit plus en sous-texte qu'en évidence).
Dés lors, les seules choses que je critiquerai sont dues à Pygmalion. Tout d'abord, ils se moquent de nous en coupant en deux un roman qui est prévu en un seul morceau (pour ceux qui l'ignoreraient, les tomes un et deux de cette saga sont publiés en version originale dans un seul ouvrage, idem pour les tomes trois et quatre) et dénature dés lors une partie du travail de l'auteur. En effet, rentrer dans le roman demande plus de pages que de coutume... Il faut tout d'abord se rappeler tous les événements du livre précédent et ensuite regrouper tous les personnages possédant plusieurs appellations (Pépite/Evite, Braise/Cendre). Ensuite, malgré le temps qu'ils se sont donnés avant de publier cette partie, il y a quand même quelques jolies fautes de français par-ci par-là. Pour un bouquin que l'on paye au prix fort alors que les caractères sont énormes et le nombre de pages réduit, on a le droit d'exiger l'excellence en matière de traduction...
Bref, roman génial, version française tristement décevante (malgré les talents et le vocabulaire impressionnant du traducteur), je recommande à ceux qui en ont la capacité et le courage de le lire en version originale (en plus, ils y auront accès plus tôt).
Bon, à part ça, j'ai vraiment aimé le livre. Les événements historiques, bien que déformés, sont captivants, on voyage réellement pendant qu'on lit ce roman, les personnages sont attachants et pas trop clichés (bon, il y a quand même Jamie, ce guerrier rustre gonflé aux stéroïdes; mais même lui a ses bons côtés).
Quelques bons retournements de situation, on y croit.
Par contre, je trouve que la fin est mal choisie...
Aussi, le titre du livre, "Le talisman", je ne comprends pas à quoi ça fait référence... Encore moins avec le dessin du calice sur la couverture. Si quelqu'un a compris, je veux bien quelques éclaircissements.
Je suis néanmoins un peu... déçue par la fin. Je m'attendais à quelque chose de plus, comme s'il manquait une explication ou un dénouement. Enfin, ça reste très bon, vraiment très bon.
Je l'ai lu en anglais, il est assez facile, pour ceux que ça intéresse.
Bref. Un vrai chef-d'oeuvre. Un livre qui n'a pas peur de dire les choses, de mettre en place des éléments dont on ne parle pas, ou pas assez souvent, tous milieux partagés... Et quelle poésie !
On tient ici tout ce qu'il faut pour nous faire rêver : de la fantasy en parallèle du monde réel, des personnages hauts en couleurs et une héroïne au caractère bien trempé, une histoire rocambolesque mais qui se tient et ce qu'il faut de mystères et de surprises pour qu'on se sente très rapidement embarqué.
Ne l'ayant pas lu dans mon enfance, je ne sais pas ce que ça donne de grandir avec, mais je peux affirmer qu'il se lit également une fois adulte. Sans que ce soit un chef-d'oeuvre de littérature au sens propre (c'est-à-dire au niveau de l'écriture en elle-même), le récit est captivant et se lit avec cette agréable simplicité propre aux romans jeunesses.