Murena, Tome 8 : Revanche des cendres

Lucius Murena aurait-il perdu le feu qui brûlait en lui ? J'espère que non.

Le grand incendie de Rome, nous y sommes ! C'est intéressant de voir le point de vue de plusieurs personnages, on sombre encore un peu plus dans le chaos et j'ai hâte de lire la suite !

On aborde enfin le grand incendie de Rome et je trouve cela intéressant de la part des auteurs d'user de différents points de vue pour le retranscrire. J'ai été même étonnée de suivre des personnages jusqu'alors inconnus - ou c'est moi qui les ai oubliés.

Dans tous les cas, les planches sont toujours aussi belles.

Côté scénario, je suis fascinée par cette proposition sur comment s'est organisé le massacre des chrétiens. Quelle perfidie !

En bref, il y a ceux qui cherchent à se repentir et ceux qui foutus pour foutus s'enfoncent dans leur folie.

Ce volume 8 est centré sur l'incendie deRome de 64 après JC. Il faut trouver des responsables car Néron est dans la tourmente. C'est toute l'histoire de ce volume toujours très prenant.

Rome détruite par le feu, Néron veille à sa reconstruction, selon ses plans. Murena tente de se reconstruire et s'active à sauver les citoyens romain.

Il faut cependant un/des coupables pour apaiser les romains !

Trahison, lutte de pouvoir et intrigues de cour prédominent dans ce tome.

Effroyable !!! Que de mort, une suspense intense et des règlements de compte... L'histoire est excellente... Vivement la suite...

Rome est en feu, l'intégralité du tome est consacrée à cet épisode, difficile à retranscrire en dessins et dialogues mais dont s'acquittent parfaitement les auteurs avec une mention spéciale pour la colorisation. J'ai beaucoup apprécié le parti pris de choisir de mettre en scène des tranches de vie (et parfois de mort) de certains des personnages mineurs (ou non) que l'on a croisé dans les épisodes précédents afin de décrire l'incendie. Parmi tous ces personnages, je confirme ma bonne opinion de Ruffalo et de sa fille, Claudia. Le fait que le quartier juif ne soit pas touché par les flammes ne va pas, , rendre service aux juifs même si Poppée fait ce qu'elle peut pour les protèger et que Néron semble favorablement impressionné par Pierre. Mais, avec la présence de Tigellin et du Besogneux et leur avidité, on se doute que ça va mal tourner. Les personnages principaux changent totalement par rapport à la perspective que l'on avait d'eux au début de la saga. Néron apparait bon, il vient en aide à son peuple... Muréna, quand à lui est presque totalement aveuglé par la haine avant de se rendre compte de l'énormité dont il est responsable et d'entamer un chemin d'expiation. Quand à Poppée, elle se révèle à ma grande surprise une compagne dévouée et amoureuse de Néron.

La fin laisse augurer d'un nouveau massacre, parce qu'après tout, il faut bien que quelqu'un soit responsable de l'incendie..

Ce que j'aime : la manière dont l'incendie est racontée, les couleurs, les nombreux détails, le chemin d'expiation choisi par Muréna, la manière dont Néron se soucie de son peuple.

Ce que j'aime moins : certains personnages que je n'aime pas s'en sortent..

En bref : Un tome qui décrit magistralement l'incendie de Rome et qui, comme les précédents, propose une image de Néron plus nuancée, bien loin de celle de l'empereur fou couramment répandue.

Ma note

8/10

C'est fou ce qu'un incendie partant d'une petite échoppe peut être meurtrier; et combien la soif de pouvoir d'un homme et le manque de confiance d'un autre peut conduire au début d'un génocide. Je trouve que Poppée, qui était beaucoup comparée à Agrippine à un moment, s'adoucit peu à peu; au contraire, Néron plonge dans la paranoïa et la folie. Quand à Murena, il me donne l'impression de devenir fou aussi, Spoiler(cliquez pour révéler)et ce depuis la mort d'Acté. Mais apparemment, il commence à se remettre. Mais peut être n'est-ce qu-une illusion?

Un très bon tome, comme tous les autres d'ailleurs ! Je préfère toutefois les premiers...