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Commentaires de livres faits par Polskina59

Extraits de livres par Polskina59

Commentaires de livres appréciés par Polskina59

Extraits de livres appréciés par Polskina59

date : 19-12-2021
Le premier livre édité par Magic Mirror m'avait plu, sans totalement me convaincre. Je me demandais donc ce que j'allais trouver dans Ce que murmure la mer. ça a été une vraie surprise.

L'écriture a été une très bonne surprise. J'ai adoré la plume de Claire Carabas. Le ton est distingué, formel, comme j'aime le trouver avec les contes et le merveilleux. La plume est assez poétique. Je suis tombée amoureuse des descriptions, qui me permettaient toujours de visualiser clairement l'environnement dans lequel évoluaient les personnages. Et surtout, la distinction entre l'homme et la sirène a été parfaitement rendue du point de vue du style.

Les personnages m'ont assez plu. J'ai aimé découvrir que l'humain n'était pas un prince. Les parallèles entre l'homme et la sirène au début du roman, et entre leurs relations envers la terre et la mer m'ont vraiment plu. Une fois que la sirène rencontre l'homme, j'ai aimé la voir s'adapter dans son nouvel environnement
Spoiler(cliquez pour révéler)
,surpasser ce blocage qu'est la perte de la parole, comme si, finalement, la sorcière n'avait plus d'emprise sur elle[/spoiler].

Et malgré ça, la fin m'a vraiment déplu. Pourquoi ? Parce qu'elle repose sur l'absence de ce qui est, pour moi, fondamental dans une relation. C'est un peu comme dire "j'ai voulu faire une mayonnaise. Elle a raté", mais ne pas avoir utilisé d'oeufs.

[spoiler] Car à aucun moment, on ne voit Galathée et Yvon discuter entre eux. Or, sans communication, pas de relation. Alors, oui, Galathée a perdu la parole. Mais elle apprend la langue des signes. Elle peut donc communiquer. Et puis la communication ne passe pas exclusivement par le langage. Un peu de communication non verbale, c'est aussi utile. Galathée avait la possibilité de vaincre la malédiction de la sorcière, avec la langue des signes. Là, ce qui bloque Galathée et Yvon c'est "mais je crois qu'il/elle veut sortir avec ma/mon pote". A aucun moment, ils n'osent faire un pas vers l'autre. Donc forcément, la mayonnaise ne prend pas. Ce n'est pas une histoire de grands sentiments, d'amour absolu ou de magie, c'est juste deux randoms qui se passent à côté parce qu'ils ne veulent pas faire le premier pas. Et c'est d'autant plus agaçant que ça ne justifie, de fait, pas la fin. Elle justifie son meurtre en disant qu'il a brisé une promesse. Il n'a rien promis, rien brisé. A quel moment Yvon a-t-il "promis" quoi que ce soit à Galathée ? Elle agit impulsivement, sans se rendre compte qu'elle a au moins autant de responsabilité dans leur non-relation, par son immobilisme et ses rêves qui ont inventé une relation là où il n'y avait rien. Ce qui, pour moi, la rend juste... Méchante.


En somme, j'ai adoré l'écriture, adoré tout le début, cette course poursuite entre Galathée et Yvon, tous les parallèles entre eux... Et puis... La fin m'a vraiment déplu.

Gros plus pour la maison d'édition, qui imprime au bout de l'ouvrage l’œuvre originale d'Andersen, que je n'avais jamais lue.
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Relire un livre Secret d'Histoire plusieurs années après mes lectures du premier et du deuxième tome a été assez intéressant.

Si je reconnais toujours le côté plaisant et divertissant de la lecture de ces livres, je me rend compte aujourd'hui qu'il y a parfois peu de choses à retenir des différents chapitres. De plus, j'ai regretté qu'il n'y ai pas plus d'explications du contexte sur certains sujets moins connus du grand public français.

Et, même si Stéphane Bern se défend lui-même de faire œuvre d'historien, il aurait été plaisant de voir quelques sources citées.

En somme c'est un livre divertissant, dans lequel il y a peut-être moins à retenir que ce que j'imaginais dans mon adolescence
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Le Chien des Baskerville est une très bonne nouvelle à lire lors d'une nuit d'octobre. On y retrouve une ambiance qui tire vers le gothique (manoir effrayant, sur une lande désertique, avec des touches fantastiques qui effraient le personnage principal), sans être véritablement effrayante.
L'enquête m'a convaincue, alors que j'avais peur d'un certain "effet Sherlock", à savoir l'enquêteru qui arrive à la fin et dénoue toute l'enquête là où le lecteur n'aurait rien pu deviner car il apporte de nouvelles informations. Au final, Watson nous aura donné suffisamment d'information pour que je me doute de certains éléments de la résolution.

Conan Doyle a eu une très bonne idée en laissant Watson nous raconter l'histoire. Et il l'a très bien exécutée. En effet, on se retrouve totalement à la place de Watson, on enquête avec lui, on connaît tous les éléments qu'il nous partage, et on se retrouve aussi perdu que lui quand c'est Holmes qui reprend le dessus et qui met son plan à exécution.

J'ai hâte de lire une autre enquête
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J'avais commencé la Chute des Géants parce que j'étais attirée par la forme de fresque historique. Je voulais retrouver une grande variété de personnages dont les petites histoires allaient se mêler à la grande Histoire.

J'ai très rapidement été happée par les personnages et leurs histoires. J'ai aimé naviguer aux quatre coins de l'Europe, rencontrer des personnages d'univers totalement différents, et suivre les "premières" mésententes politiques entre les pays. J'ai aimé voir comment chaque personnage en fonction de son pays et de sa classe sociale allait réagir face à ces événements. J'ai aimé suivre l'Histoire sous un angle par lequel je ne l'avais encore jamais vue. Je voyais des détails que je ne connaissais pas (La crise autour du Mexique, ou les dettes Britanniques qui ont pu les précipiter dans le conflit).

Et pourtant une fois le conflit débuté... J'ai été moins embarquée. Les premières années de conflit passent très rapidement. Du début de la guerre à 1916, il ne se passe finalement que très peu de choses pour nos personnages. En 1916, nous avons droit à un magnifique morceau sur la bataille de la Somme, suivie par le moment encore plus déchirant où les mères et femmes des soldats de cette bataille reçoivent les lettres annonçant la mort de leurs proches.

Le roman reprenait alors pour moi en rythme. Jusqu'à la fin, où encore une fois, les chapitre sont tellement espacés dans le temps, qu'ils perdent en rythme.

J'ai beaucoup aimé voir la révolution russe de l'intérieur, avec son chaos, son horreur et son espoir.

Et pourtant, au final... J'ai l'impression qu'il m'a manqué quelque chose. Je crois que cette impression vient des personnages, que je n'ai pas vu suffisamment évoluer à mon goût. Tous les personnages, de Fitz à Lev, en passant par Gus, on vieillit de presque 10 ans entre les premières pages du roman et les dernières. Billy était un enfant lorsqu'on l'a rencontré. Certains ont vécus l'enfer des tranchées, d'autres ont vécus d'autres traumatismes. Et pourtant, il ne me semble pas qu'aucun d'entre eux ait remis ses idéaux de côté. Ils n'ont pas revu leur comportement après avoir dû en subir les conséquences plusieurs fois (coucou Lev) et ils n'ont pas remis en cause leur vision de la vie.
De plus, ils m'ont tous semblé rester très spectateur des événements. Qu'a réellement fait Ethel pour faire changer le quotidien des femmes ? Et Maud ? Les interventions de Walter et d'Otto n'ont jamais eu d'incidence sur la politique de l'Allemagne.
A l'exception de Grigori. Grigori est le seul a avoir fait bouger les choses, en soutenant la révolution bolchévique. C'est aussi le personnage qui a le plus évolué en tant que personnage.
Spoiler(cliquez pour révéler)
Il refuse d'aider Lev, là où il l'aurait fait des années plus tôt (même si je ne suis pas sûre qu'il le fasse vraiment pour le laisser se démerder, mais plus par peur qu'il ne brise ce que Grigori avait construit jusque là. )



En fait, j'ai vraiment aimé ce livre, mais je me sens bloquée par tout ce qu'il aurait pu être (ce qui n'est pas très juste, je vous l'avoue). Il aurait pu être encore mieux. Mais j'ai passé un super moment de lecture. J'ai énormément appris et j'ai adoré apprendre de cette façon.
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J'ai beaucoup aimé ce troisième tome. J'avais eu peur en le commençant, j'avais vu passer pas mal d'avis de gens qui avaient été déçus du troisième tome... Mais à moi il m'a plu.

J'ai adoré l'arche de Babel, sa construction m'a semblé bien plus complexe que ne l'avaient été Anima et le Pôle, elle mélange joliment un climat tropical, des influences antiques et ultra-technologiques, tout en ressemblant fortement à une mégalopole cosmopolite actuelle...

J'ai bien aimé ce qui a été fait d'Hélène et Pollux, je m'attendait à ce que l'influence de la mythologie greco-romaine soit beaucoup plus forte, j'ai été très surprise.

Quand à l'histoire... Eh bien je crois que comme beaucoup de monde j'aurais voulu que l'on apprenne plus de choses plus rapidement sur l'intrigue autour de D, au lieu de créer une nouvelle intrigue ... Mais je ne me suis pas ennuyée. La deuxième moitié du livre gagne en rythme et en enjeux, nous rapprochant petit à petit du but...

J'ai hâte de lire la suite.
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J'ai beaucoup aimé la nouvelle Olalla. Placée à la fin d'un recueil de 4 nouvelles de Stevenson (Jekyll et Hyde, Les Gais Lurons et Le Voleur de Cadavres), c'est celle qui m'a le plus plu.

Après avoir un peu ramé avec les Gais Lurons, qui ne m'avaient pas plus plu que ça, j'ai commencé Olalla en comptant y trouver la même chose que dans les autres nouvelles : un personnage qui se croit parfait, moralisateur, par rapport aux autres personnages qui l'entourent. Eh bah non ! Dans Olalla, le personnage principal va beaucoup plus laisser tomber ses barrières, et s'ouvrir aux autres, même s'ils lui semblent un peu étranges. Il va être fasciné, amusé par ces gens. Et c'est peut-être même ces gens là, qui risquent de lui apprendre une leçon...

Et c'est ce qui m'a le plus plu dans cette nouvelle. Le narrateur n'est plus cet espèce d'être parfait qui nous tient à distance du "fantastique", mais au contraire, quelqu'un qui va rester (plus ou moins) au même niveaux que les autres (surtout d'Olalla, en fait, mais c'est déjà ça de prit ^^' )

De plus, j'ai beaucoup aimé la fin. Elle m'a davantage donné envie de réfléchir que les autres, qui m'avaient tenue à l'écart de la réflexion en me paraissant trop moralisatrices.

L'utilisation du fantastique m'a également plus parlée que dans les autres nouvelles, ou je la trouvais trop peu présente.
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J'ai beaucoup aimé l'utilisation de l'image du vampire dans une forme déjà proche de ce que l'on connait aujourd'hui (force décuplée, apparence améliorée, ...)[/spoiler]

[spoiler]De plus, j'ai énormément apprécié la petite pointe de romance entre Olalla et le personnage principal. J'avais l'impression que chacun faisait un petit pas pour sortir de son monde (Olalla qui est légèrement différente de sa mère et de son frère, et le perso principal qui accepte Olalla telle qu'elle est)
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Troisième nouvelle de Stevenson que je lis. Peut-être celle qui a été la plus empreinte d'une ambiance fantastique : huis clos sur une île isolée, tempête et naufrages.

Le personnage principal débarque sur une île pour vivre quelques temps avec son oncle et sa cousine, et se rend compte dès son arrivée de l'état inhabituel de son oncle et de l'îlot...

Stevenson passe beaucoup de temps à installer l'ambiance, les paysages et le contexte de sa nouvelle. Peut-être plus qu'à installer l'intrigue !
Après avoir lu Jekyll et Hyde, ainsi que Le voleur de Cadavres, je commence à croire que Stevenson ne devait pas être très fun : dans les trois nouvelles, les narrateurs sont des moralisateurs, symbole de la morale, de la bonne éducation, de la bonne naissance et de la bonne religion... qui s'opposent totalement à l'antagoniste qui symbolise la folie, la perversité, le mal.
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L'histoire de Jekyll et Hyde fait partie de ces histoires que l'on croit tous connaître, et pourtant ...

La nouvelle m'a surprise. Je n'y ai rien retrouvé qui me semblait effrayant ou "fantastique". Bien au contraire, tout est décrit comme très humain et scientifique. Le livre pose un vrai questionnement moral sur les limites de la culpabilité d'une personne face à ses pulsions, et la séparation entre Jekyll et Hyde est pour moi bien plus floue qu'on ne veut bien le croire.
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L'histoire est pleine de suspense, suit un véritable questionnement moral, tout comme Jekyll et Hyde, mais j'avoue ne pas comprendre pourquoi l'on insiste autant sur le genre "fantastique". On ne peut pas nier qu'il y ait du fantastique là dedans, mais je n'ai pas l'impression que ce soit l'essence même de la nouvelle ...
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date : 30-11-2020
The magicians, c'est un livre qui m'a un peu déroutée.

D'un côté, le rythme est assez plat dans ce premier tome. La plupart des personnages sont survolés, ce qui surprend par rapport à la série (la fan d'Eliot que je suis a été effroyablement frustrée). Certaines choses qui m'avaient plu dans la série ont totalement disparu. Mais d'un autre côté...
J'ai adoré l'univers. J'ai adoré la façon qu'a Lev Grossman de le décrire. Le ton est doux-amer, à l'image de Quentin... A vrai dire, j'ai vraiment l'impression que ce tome est calé très précisément sur la fréquence de Quentin. Il est perdu, il entre dans un monde magique qui s'avère moins exaltant que prévu. Au début, je ne voyais vraiment pas où on allait aller, tout comme Quentin, et par la suite j'avais vraiment l'impression de ressentir cette petite déception avec lui. La vie de Quentin est faite de "oui, mais...". Il voulait faire de la magie, il atterrit dans une université "magique". "Oui, mais" ça reste une université, c'est loin d'être aussi exaltant que les livres d'aventure de sa jeunesse. Quand l'aventure se profile à l'horizon "oui, mais"... il s'est passé d'autres choses avant qui lui gâchent sa joie. J'avais vraiment l'impression de rentrer dans la tête de ce personnage qui semble voué à la déception...

La temporalité du roman est très surprenante. Un tome pour toutes ses années universitaire, c'est un rythme très rapide que je n'avais pas encore lu.

Pour une fois, j'ai rempli un livre de petits post-it. Il y a des passages où la vision qu'à Grossman de la magie m'a bluffée, j'ai adoré sa façon de mettre en place ce système. Et sa façon de voir les personnages, certaines réflexions qu'il peut leur faire avoir... ça m'a véritablement plu.
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Lorsque j'ai commencé Roses Blanches et Roses Rouges, j'avais lu très peu de réécritures de contes de fées. Je me rappelais plutôt bien du conte originel, que j'ai relu avant de commencer le livre. J'avais besoin de magie, d'un livre jeunesse, alors je me suis jetée dessus.

Dans les premières pages, j'ai tout de suite compris que l'écriture n'allait pas vraiment me correspondre. J'aime les écritures plus soutenues et plus subtiles. Je ne décelais pas la poésie que d'autres personnes semblent y avoir trouvé. Et surtout, les descriptions m'ont beaucoup dérangées. Leur rythme me semblait incohérent : il y avait certains détails insignifiants qui prenaient bien de trop de place pour moi (comme la brioche de la page 42), tandis que certains passages intéressants me paraissaient survolés.

Pourtant, j'ai aimé l'univers. J'ai aimé le merveilleux. J'ai aimé certains passages à mi-chemin entre le merveilleux et le fantastique. J'aurais d'ailleurs adoré un plus grand travail sur cette entr'ouverture entre fantastique et merveilleux, puisque Sirona est réfractaire à la magie dès le départ. J'ai aimé les lieux visités, que je m'imaginais facilement, puisant dans les "stéréotypes" de contes de fées : la chaumière, le château ensorcelé... L'arrivée au château m'a beaucoup plue, puisqu'elle a fait remonter en moi des souvenirs de la Belle et la Bête, tant du film de Disney ( principalement pour la table et le repas) que du film de Cocteau (principalement pour l'ambiance sombre et les chandeliers qui s'allument sur le passage de l'héroïne). En même temps, le Pianiste me semblait avoir un faux air du Joueur de Flûte de Hamelin... Vers la fin, j'ai même observé quelques détails qui m'ont fait penser à La Passe-Miroir, dont j'avais relu le tome un juste avant d'attaquer Ronces Blanches et Roses Rouges. Le parallèle était-il prévu ? Je ne saurais le dire.

L'intrigue dans son ensemble m'a paru convaincante, même si j'aurais apprécié qu'elle prenne parfois plus son temps. Certains détails ont pourtant pu me faire lever un sourcil. J'avais d'ailleurs l'impression que plus le roman avançait, plus j'avais du mal à m'attacher à l'intrigue. La fin m'a plutôt surprise. Et peut-être un peu déçue. Le dernier chapitre, avant l'épilogue, nous laisse avec de nombreuses interrogations sur ce qui vient véritablement de se passer. Et si je ne suis pas réfractaire aux fins ouvertes, j'avais du mal à accepter cela dans le genre du conte. L'épilogue répond à certaines des questions restées en suspend. Cependant, pour moi, ce n'est pas le rôle d'un épilogue. Le dernier chapitre se doit de donner le fin mot de l'histoire, ce qui n'a pas tout à fait été le cas ici.

Spoiler(cliquez pour révéler)
Parmi les éléments qui ont pu me déplaire, il y a notamment la soudaine volonté d'Eloane pour la richesse. Si cela est en majorité cohérent avec le reste du scénario, il y a un détail qui fait que cela ne peut pas avoir de sens : la chaumière est perdue au milieu des bois, seule, sans village alentour. Or, le principe de base de l'argent, c'est d'acheter des choses avec, ou de l'exhiber. Il se place donc nécessairement au sein d'une société, qui n'est pas présente dans le roman. [/spoiler]


[spoiler]De plus, le dernier chapitre m'a vraiment laissée la bouche ouverte et les sourcils froncés. "Qu'est-ce qu'il vient de se passer ? Qui est-ce qu'elle a tué ? Mais en fait Manu il est gentil ?" Autant de questions qui restent en suspend alors que selon moi, ce n'est pas à l'épilogue d'y répondre. Si la question de "qui est mort" trouve sa réponse dans l'épilogue, la question de "qui est responsable de cette mort ?" me semble encore floue. Dans le conte originel, les deux jeunes filles n'y sont pour rien dans la mort du nain. C'est l'ours qui se venge et qui les défend. Cependant, de nos jours, les romans travaillent plus sur l'évolution du héros, et si Sirona avait été sauvée par l'ours, cela m'aurait laissé un goût amer dans la bouche. Ce roman est son roman, on y voit son évolution, si ce n'est pas elle qui prend les rênes de sa vie, la plupart des clichés de contes seraient revenus à la charge. La résolution est globalement entre les deux. Ce n'est pas elle qui a consciemment oeuvré pour tuer la vieille, ce n'est pas vraiment l'ours. L'ours, ou plutôt, les deux "ours", ont oeuvré pour la protéger. Il lui ont finalement donné l'occasion de tuer la vieille. Son geste n'a pourtant été que défensif et hasardeux. Pour moi, cela limite la force du personnage de Sirona.[/spoiler]

Parlons un peu de l'épilogue, parce que j'ai l'impression qu'il a véritablement gâché toute la joie que j'ai eu à la lecture du texte. A quoi sert un épilogue ? Pour moi, il peut présenter une nouvelle normalité, issue de la résolution du noeud de l'histoire. Il peut présenter une ouverture. Ici, l'épilogue, ou "postlude", résume tout ce qu'on vient de lire. Mais pourquoi ?! On vient de passer 200 pages à suivre les aventures de Sirona, pourquoi les répéter encore une fois pendant six pages ? Il apporte aussi une réponse à une question laissée en suspend après le dernier chapitre. Et c'est tout. Un bon vieux "Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants" m'auraient semblé aussi intéressant, et n'aurait pas pris six pages. Et surtout, l'épilogue est saupoudré d'une mièvrerie qui ne va pas du tout avec le reste du roman.

Vous aurez peut-être remarqué que je n'ai jusqu'ici pas mentionné la soeur de Sirona. C'est normal. L'histoire est celle de Sirona, pas de sa soeur. Pourtant, c'est un peu ce que l'on nous avait vendu. Eloanne, au cours du livre, est principalement un prétexte pour faire avancer Sirona dans les péripéties. J'ai aimé le personnage de Sirona. Elle m'a semblé plutôt courageuse et j'ai aimé la voir se battre pour sa famille. Eloanne est un bon personnage secondaire. J'ai peut-être été un peu déçue du manque de subtilité autour du personnage de Mme Whitecombe et de l'évenement qui a fait tomber les filles dans ses griffes. [spoiler]Jusqu'au bout j'ai espéré que l'ours c'était le père des filles... RIP petit monsieur gentil...[/spoiler]

Le livre reprend très bien la trame et les thèmes du conte, sans que toutes les ficelles soient trop apparentes. [spoiler]A vrai dire, c'est surtout le fait d'avoir deux "ours" qui n'est pas apparent. Emmanuel apparaît pendant tout le roman comme étant le nain, et pourtant il n'est qu'un "ours" de plus, que Mme Whitecombe, le "nain", avait transformé en personnage mauvais.


Une dernière chose qui m'a dérangée a été le tout début du livre. J'ai eu du mal à passer du prélude au reste du roman. J'avais du mal à me situer dans le temps. De part la thématique, la couverture, le résumé, j'avais traduit le prologue comme étant déjà dans un univers de "contes de fées", un peu hors du temps, alors que ça n'est pas vraiment le cas. De plus, avec ce prologue, je savais déjà tout de Sirona et Eloane, alors que j'aurais aimé découvrir tout cela en même temps qu'elles.


Pour conclure, ce livre a été une bonne découverte. Pour l'histoire, pour l'utilisation de ce conte que j'aimais déjà avant. Parce qu'il m'a permis de comprendre des choses sur ce que j'attends en tant que lectrice. Et même si, par beaucoup d'aspects, je n'y ai pas trouvé le coup de coeur que j'espérais, il a su me transporter dans un monde de magie au moment où j'en avais besoin.
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Je n'avais jamais lu de littérature blanche, je n'avais jamais lu de Modiano. Et pourtant, ce livre a été une très bonne surprise.

Je n'avais aucune idée de ce dans quoi je me lançais lorsque je l'ai ouvert. Je l'avais juste choisi parce qu'il était court, en attente d'un autre livre.

Dans ce livre, on suit un vieil homme, Jean Daragane. Deux inconnus vont faire irruption dans la vie de l'homme, et le replonger dans son passé. Le personnage principal va petit à petit reprendre contact avec des souvenirs enfouis.

J'ai beaucoup aimé la plume de Modiano. Sans que je sache expliquer pourquoi, j'ai pris beaucoup de plaisir à suivre ses mots. Je ressentais toute la tendresse de Daragane pour certains de ses souvenirs.

Ce qui est très marquant dans ce livre, c'est que l'on ne sort jamais de la tête de Daragane. Lui-même n'étant pas très curieux, on se retrouve à avoir des bribes de souvenirs, quelques informations éparses, mais aucune résolution totale des questions soulevées dans le livre. C'est peu commun, mais cela m'a somme tout plu. On se retrouve, comme lui, perdus, avec quelques morceaux de passé, sans réellement pourvoir les imbriquer les uns dans les autres.

Je me suis perdue, parfois, entre les temporalités. On est sans cesse en train de voyager entre le présent, l'enfance et la jeunesse (~20 ans) du personnage principal, et j'avoue que parfois je ne savais plus très bien quand cela se passait. Le livre donne très peu de repères, sans doute pour nous aider à nous plonger encore plus dans la tête de Daragane. Dès le départ, j'avais du mal à cerner les âges des personnages, ce qui m'a un peu dérangée.

Je sais que je suis probablement passée à côté d'une tonne d'éléments, mais j'ai vraiment apprécié ma lecture. Une relecture sera sans doute nécessaire, mais ma première lecture a déjà été un très agréable moment.
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date : 02-09-2020
Ce livre a été pour moi une bonne première approche de la mythologie nordique. J'y connaissais rien. Que dalle. Nada. Et maintenant, ... Bon, j'y connais quelque chose, mais j'ai pas forcément retenu tous les noms.

J'ai apprécié découvrir cette mythologie, mais ce livre ne m'a pas tout à fait passionnée. Je ne sais pas si c'est lié à la mythologie en elle-même (c'est quand même plutôt le bordel là dedans, mais l'est-ce plus que chez les greco-latins ?) ou si c'est juste le style qui ne m'a pas marquée. Je l'ai trouvé... Fade. Je ne sais pas si c'était vraiment le cas, ou si c'est parce que je l'ai lu en anglais, et que du coup, je ressentais moins les subtilités de la langue, mais à la fin, j'avoue que je n'étais pas très triste de quitter les divinités vikings.
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J'avais lu, partiellement, ce premier tome il y a très longtemps, et pour quelque obscure raison je me suis décidée à replonger dedans. J'ai vu les deux films à leur sortie, j'avais apprécié le premier. J'aime la mythologie alors je me suis dit : pourquoi pas ?

Le livre s'avère assez différent du film. La première énorme différence étant que Percy est supposé avoir douze ans alors que Logan Lerman en a clairement au moins dix-sept dans le film. Et ce détail de l'âge a été la plus grosse incohérence du livre selon moi. Clairement, il est impensable qu'un gosse de douze ans de notre époque ait des aptitudes spontanées au combat et à la survie. Et ça m'étonnerait aussi que les gens laissent vagabonder trois gosses de douze ans à travers les Etats-Unis sans s'étonne de les voir seuls et sans parents. Et ce n'est qu'un des détails incohérents que j'ai pu noter tout au long de ma lecture.

En plus des incohérences, j'ai trouvé beaucoup de clichés avec lesquels j'ai du mal, notamment autour du côté "Elu" de Percy. Je déteste les héros "élus" qui sont plus forts que tout le monde, qui ont les supers pouvoirs jamais vus depuis des millénaires, qui ont une quête au bout de trois jours alors que les autres n'en ont jamais... C'est vraiment un motif qui me déplaît.

Le travail sur la psychologie des personnages est clairement curieux, notamment à propos de Percy qui, pour un gamin de douze ans, prend vachement facilement des nouvelles de type : les divinités grecques existe, je suis en danger, mon entourage est en danger.
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Ah, et ma mère est morte sous mes yeux. Mais c'est pas siii grave. Et mon prof de latin est en fait Chiron. Donc baaah... un centaure.

Percy n'est pas très bien défini : parfois il a la bêtise et la naïveté de la jeunesse, parfois il devine des choses qui ne sont pas tout à fait à sa portée... Annabeth et Grover sont au final souvent là pour le sauver alors que lui-même n'a pas souvent l'occasion d'en faire de même. Clairement, sans ses deux amis, il serait mort avant de sortir de la colline.

Et malgré tout ça, c'était une chouette lecture. ça n'ira pas plus haut que chouette, mais c'est déjà ça. J'ai rien trouvé de plus ou de moins que ce que je m'attendais à y trouver. J'ai accepté les incohérences et les clichés, et j'ai finalement bien accroché avec l'aventure des Percy et de ses amis. Je me suis laissée aller, sans chercher forcément la vraisemblance la plus parfaite.

J'ai beaucoup aimé certaines adaptations de la mythologie que nous fait Rick Riordan (typiquement : Méduse et ses statues). Il y a de très bonnes idées, et rien qui m'ait paru incorrect d'un point de vue mythologique.
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date : 09-08-2019
C'est pour moi un déchirement que de sortir de cette lecture...
J'en ressors sans avoir pleuré, mais avec la gorge serrée et une indiscutable envie de vomir (allez savoir pourquoi l'émotion me provoque d'abord des nausées avant de créer des larmes...)
Et surtout, je n'ai aucune idée d'où je vais bien pouvoir classer cette lecture. Diamant ? Or ? Lu aussi ? Il y a des points immensément positifs et des points tout aussi négatifs... Ce livre est effroyablement inégal.

Le chant d'Achille raconte l'histoire de deux héros, Achille, bien sûr, et Patrocle, personnage principal, qui a, dans la mythologie grecque, une place ambigüe aux côtés d'Achille.

Dans le livre, on suit Patrocle depuis son jeune âge. Fils de roi, exilé à la cour de Pelée. C'est là qu'il découvre Achille, prince de Phtie, fils d'une déesse. Les deux garçons passent la moitié du livre à se découvrir. Cette partie est intéressante pour la mise en place des personnages, pour comprendre leur évolution, mais surtout pour nous donner à voir un autre Achille. Madeline Miller s'explique elle-même dans le tout dernier chapitre, en empruntant la voix de Patrocle. Elle ne veut pas qu'on garde de lui uniquement ce qu'il a fait pendant la guerre de Troie. Il y a passé presque dix ans, mais en avait vécu dix-huit juste avant. Il n'est pas uniquement la machine à tuer des grecs. C'était un jeune homme beau, talentueux, juste.
On avouera tout de même que pendant ce temps... baaaaah... il ne se passe rien. Nada, niet. Les personnages n'agissent pas. Surtout Patrocle. Patrocle, jusqu'à ce qu'il arrive à son moment de grâce final dans le livre, il est, pour moi, une caméra braquée sur Achille, qui de part sa qualité de caméra, ne sert à rien. Et c'est dommage, parce que ça gâche son coup d'éclat final ! Certes, c'est intéressant de suivre leur apprentissage, mais cela m'a semblé bien plus long que nécessaire.

La guerre de Troie a duré dix ans. Ces dix années sont résumées assez rapidement dans le livre, et pourtant elles ont quand même réussi à casser mon rythme de lecture. Il s'y passe peu de choses et les personnages n'y sont pas très actifs. Le principal intérêt est dans le changement du personnage d'Achille.
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L'adolescent sensible s'y transforme au fur et à mesure en une machine à tuer. Un être qui n'a plus grand chose d'humain. Il devient à la fois bestial dans sa rage au combat et divin dans son habileté. Son ego y prend également de plus en plus de place. Il sait qu'il va mourir et fait donc tout ce qu'il peut pour sauver sa légende.


Ce qui m'a emporté est clairement la dernière percée troyenne. A partir de là, les descriptions de la bataille sont réellement épiques, réalistes, saisissantes. J'en avais l'estomac tordu, frappé par la douleur des blessés, le dégoût des giclées de sang et la peur omniprésente. A partir de là, tout ce que l'on attendait (si l'on connait l'histoire d'Achille) se met enfin en place. C'est là qu'on découvre véritablement "la sauvagerie et le frisson de l'antiquité". C'est là que les personnages se mettent (enfin) à agir. Quelles qu'en soient les conséquences. C'est là qu'on retrouve les sentiments exacerbés peur, amour, haine, désir de vengeance, qui font tout le sel de ces épopées.


L'histoire d'amour m'a également convaincue sur la dernière partie. Avant, j'étais assez perturbée de lire une romance qui aurait très bien pu se passer à notre époque. La façon de traiter l'amour, la sexualité et l'homosexualité me semble tout à faire actuelle, ce qui m'a dérangée. Je n'imagine pas les grecs considérer ces points comme nous le faisons.

J'ai adoré retrouver les personnages de la mythologie grecque que je connaissais déjà pour avoir lu l'Iliade et l'Odyssée. (Ah, et ce livre n'est pas une réécriture de l'Iliade. L'Iliade représente un sixième de l'histoire qui est racontée. Voilà, info gratuite, parce que ça m'énerve de voir cette petite erreur ^^)
Madeline Miller leur donne vraiment corps. J'étais ravie de voir Ulysse, Agamemnon et Ménélas prendre vie devant mes yeux. J'avais l'impression que pour la première fois, ils étaient vraiment humains, grâce à la plume naturelle de Madeline Miller, loin de l'écriture hermétique d'Homère.
J'ai découvert des éléments que j'ignorais : l'enfance de Patrocle, l'importance de Pyrrhus lors de la guerre de Troie, ... J'ai également un peu mieux compris leurs modes de vie.


Bref... je ressors émue de ma lecture, bien que tout ne m'ait pas convaincue. J'ai énormément appris, j'ai ressenti pleins de choses différentes, mais une grande partie du livre m'a plutôt ennuyée...
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C'est un assez bon livre jeunesse, plutôt original.

On y suit une jeune fille Rose, et sa famille qui créent des gâteaux enchantés pour aider les habitants de leur petite ville. Leur boutique va cependant être fermée à cause d'une loi interdisant les petites pâtisseries, loi largement encouragée par une immense entreprise de pâtisseries industrielles. Mais cette loi ne lui suffit pas à conquérir tous les consommateur, et le directeur se dit qu'il pourrait avoir besoin des capacités magique de la jeune Rose...

J'ai un peu de mal à comprendre à quel public s'adresse le livre. Le texte est vraiment très jeunesse mais trop long par rapport à l'âge que l'écriture m'évoque...
Tout est très manichéen : on oppose la gentille petite fille au vilain monsieur en costume, la petite pâtisserie de quartier à l'immense multinationale vilaine tout plein qui veut zombifier la planète...
Certains passages paraissent un peu faciles pour quelqu'un d'adulte.

Ce n'était pas adapté à la lectrice que je suis, mais l'histoire est légère et se lit facilement
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Ce commentaire sera vraiment plus positif que les autres.

Dans Le Soldat Chamane, nous rencontrons Jamère un jeune garçon dont le destin semble tout tracé : 2e fils d'un noble, il deviendra militaire, comme son père l'était avant lui. Ce premier tome nous présente ce personnage et toute son initiation, depuis son plus jeune âge jusqu'à son entrée à l'école militaire.

Le roman ne semble pas installer de réelle péripétie longue et captivante, néanmoins j'ai été véritablement fascinée par les personnages mis en place.

Jamère le premier, ce jeune garçon qui vit au départ dans un monde de certitude qui vont petit à petit s'effondrer à cause de son père, de Dewara, de ses camarades de l'école... J'ai beaucoup aimé découvrir un personnage qui n'est pas un rebelle-né et qui commence par suivre aveuglément les règles de sa société. En réalité, il ne semble avoir aucune raison de les mettre en cause au début du roman.
Son assurance quand à l'immuabilité des choses vient notamment de son père, qui est lui-même parfaitement fondu dans le moule de sa culture. Il ne semble pas pouvoir imaginer que les choses se passent autrement.
J'ai également beaucoup apprécié les différents instructeurs de Jamère et ses camarades. Ces derniers n'arrivent qu'à la fin de l'histoire, mais ils apportent véritablement de la fraîcheur et de la vie après un long voyage en bateau.

Petit à petit, on voit se mettre en place des éléments d'intrigue, qui restent assez légers.
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Je pense notamment à l'attachement toujours croissant de Jamère pour la nature.


Les quelques dernières pages m'ont vraiment surprise : d'un coup l'intrigue semblait se jeter à nos yeux avant de disparaître jusqu'au prochain tome... Il semble assez évident que cette tomaison n'est pas celle prévue initialement par l'auteure mais que la maison d'édition a préféré sortir deux livres moins volumineux plutôt qu'une brique. En conséquence, la fin du livre est tout sauf une conclusion. Au contraire, c'est une véritable ouverture.

L'univers est également fascinant. On y reconnaît de façon évidente des références à l'histoire dans le système politique et social (monarchie, patriarcat sur-développé, notion de dynastie, absence de choix face à l'avenir, mariages arrangés, ...) mais surtout dans le traitement d'un peuple différent. A chaque fois que les relations avec les Nomades étaient décrites, je ne pouvais m'empêcher de faire un lien avec l'arrivée de la vieille Europe en Amérique (c'est d'ailleurs sûrement valable pour l'arrivée de la vieille Europe un peu partout dans le monde...). Le traitement des personnages féminins est tout aussi archétypal : leur éducation ne s'intéresse qu'aux jeux, aux arts et à la broderie, on épouse une jeune fille car elle est mignonne et surtout pour faire des enfants, ... Bref, c'est pas le livre du respect et de la tolérance, mais c'est justement ce que j'ai trouvé intéressant. Cela permet de mettre en parallèle notre façon actuelle de traiter l'autre.

En bref : Ce roman m'a véritablement intéressée dans ses thématiques et dans ses personnages, malgré une intrigue faible dans ce tome. J'ai hâte de découvrir comment les personnages vont pouvoir évoluer dans le tome suivant.
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date : 14-03-2019
J'ai vraiment été surprise par ce roman. Après les premières lettres, j'ai vraiment eu l'impression que j'allais détester Laurel et ses copines tout le long de l'histoire. L'image du lycée renvoyée par le livre ne correspondait pas du tout à ce que j'avais vécu, et j'étais assez mal à l'aise face au comportement des filles, qui n'ont que quinze ans.

Mais j'ai persévéré. Parce que petit à petit, j'ai arrêté de voir des gamines qui se prennent pour des rebelles en picolant, et j'ai juste vu des personnages qui avaient souffert.
Tous les personnages du livre ont une souffrance au fond d'eux, et c'était super intéressant de les voir apparaître petit à petit. Certes, certaines histoire se devinent au fur et à mesure que le roman avance, avant d'être explicitement révélées, mais ça ne m'a pas dérangée. Parce que je savais que le but n'était pas de faire un livre à rebondissement, mais de voir comment petit à petit les personnages s'avouent à eux-mêmes leur part de souffrance.

J'ai adoré Laurel, dans sa fragilité. Je me suis mise à vraiment l'apprécier lorsque je me suis rendue compte que cette fragilité de datait pas de la mort de sa soeur, mais qu'elle existait bien avant. L'image qu'elle se faisait de sa soeur évolue tout au long de l'histoire ce qui rend le tout très touchant.

J'ai bien aimé Nathalie et Hannah aussi. Au départ je m'attendais vraiment à les détester, mais elles ont su me toucher

L'écriture est aussi très jolie (en tout cas, ce qui a été traduit l'est)
J'ai beaucoup aimé les parallèles entre la vie des personnages et la vie des destinataires des lettres, j'ai adoré la poésie qu'il y avait dans tout le roman, qui n'arrive pas à calmer la violence des sentiments. J'ai vraiment été touchée par le roman, notamment la toute dernière lettre, qui pourtant me paraissait si simple...
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date : 07-12-2018
Ce livre m'aura vraiment étonnée jusqu'au bout…

Je le connaissais rapidement de nom, mais je n'avais aucune fichue idée de ce qui se passait à l'intérieur. J'ai été parfaitement surprise dès le départ de l'ambiance sombre qui se détachait. Nous ne sommes pas dans une aristocratie mondaine, mais dans une petite noblesse de campagne éloignée de tout. Au travers du récit d'une femme de chambre, nous découvrons Hurlevent et ses personnages : Heathcliff, le premier d'entre eux, un jeune mendiant accueillit par un riche père de famille. Petit à petit, les sentiments humains vont apparaître. Haine, amour, jalousie… Nous allons suivre toute la vie de ces personnages, et même celle de leurs enfants.

Tout le monde parle d'une histoire d'amour en pensant aux Hauts de Hurlevent. Oui, c'est bien une histoire d'amour, mais pour moi c'est avant tout une histoire de vengeance. Comme un homme maltraité va chercher à dérober tout ce dont il a été privé.

Chaque personnage est unique, a ses propres défauts qui font qu'on ne sait s'attacher parfaitement à aucun d'entre eux, mais tous ont une grande part de souffrance qui nous empêche de les haïr…

On ne comprend que petit à petit les stratagèmes à l'œuvre dans le récit pour finir dans un retournement de situation qui paraît incroyable.
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Je ne sais pas vraiment que penser de ce livre...

Les personnages sont tous très intéressants, réalistes et bien construits. Malheureusement, j'ai eu l'impression de passer trop peu de temps avec certains d'entre eux pour vraiment les connaître, notamment Cherubina qui m'a l'air d'être vraiment intéressante ^^

L'univers est lui aussi très bien construit et crédible. Et il nous est dévoilé de façon suffisamment progressive pour qu'on l'appréhende facilement. Il est aussi très original ^^

J'ai beaucoup aimé observer les opinions et les affrontements des personnages, voir comment ils interagissent entre eux.

Le plus gros problème du livre selon moi est dans la construction de l'histoire en elle-même : je suis convaincue qu'il faut vraiment lire toute la trilogie pour saisir tout le concept du récit. Au final, dans ce livre on en apprend assez peu sur le pacte (ou alors c'est que j'ai rien compris aux explications plutôt obscures..). J'ai aussi des doutes sur l'unité narrative à laquelle je tiens beaucoup entre les tomes : d'où part-on ? Pour aller où ? Au final, on voit ici la réalisation du pacte mais pas de réel aboutissement pour les personnages...
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date : 08-09-2018
Une très jolie pièce très facile à lire et à visualiser (plus que du Racine en tout cas ^^ )
J'ai adoré le personnage de Topaze et l'ambiance scolaire du premier acte. J'ai un peu moins accroché à la suite, mais l'évolution des personnages est très intéressante.
J'aime beaucoup la plume de Pagnol, et je me suis surprise à rire de bon cœur en lisant ses dialogues (alors qu'il m'arrive rarement de rire en lisant ! )
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ça faisait un bon moment que j'avais lu les deux premiers tomes lorsque j'ai lu celui-là, je me rappelais de l'histoire, mais plus vraiment de l'écriture. J'ai eu la bonne idée de lire des commentaires négatifs avant de commencer ma lecture... ce qui m'a fait avoir très peur...
Mais... clairement c'était une super bonne surprise. J'ai l'impression que le ton est plus mature que dans les deux premiers tomes. J'ai toujours beaucoup aimé les personnages, même si je ne distingue toujours pas Ethan, Tom & cie. Le rythme est très rapide, ce qui nous garde bien accroché.
Je met même un gros plus pour une scène précise
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celle du "suicide" de Cassiopée,[/spoiler] à la toute fin de la deuxième partie, parce que je l'ai trouvée vraiment bien écrite. On n'avait ni un personnage tragique qui s'abandonnait à son destin, ni un personnage qui paraissait insensible. Et tout ce qui avait un lien direct avec ça me paraissait bien écrit également.
Le seul petit bémol pour moi serait la toute fin, juste avant le prologue, parce que je trouve le côté révélation un peu trop gros, et aussi parce que j'adore quand un roman me pointe une situation du doigt en me disant "tu vois, c'était sous ton nez !", sauf que là on avait peu d'indices pour que ce soit vraiment sous mon nez... mais il y en avait quelques uns donc je ne râle pas trop ^^
J'ai a-do-ré l'épilogue, c'était d'une choupitude incongrue et aussi, je m'attendais plus ou moins à un truc dans ce goût là.

J'ai même fait des choses nouvelles avec ce livre. Moi qui ne veux jamais regarder en avance ce qui se passera dans l'histoire, je n'ai pas pu m'empêcher de jeter un oeil après la fameuse fin de deuxième partie. Et je me suis remise à réduire mon nombre d'heures de sommeil pour continuer ma lecture... Je ne l'avais pas fait depuis au moins quatre ans...

Bref, pour moi ça a été une vraie bonne surprise rafraîchissante pour cet été :)
[spoiler]Sauf que moi je l'aimais bien, Deb
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J'ai acheté ce livre uniquement parce qu'il était question de comédie musicale.
J'y ait trouvé exactement ce que je m'attendais à y trouver : une histoire d'ados qui ne m'a pas passionnée, mais qui tournait autour de l'univers de la comédie musicale.
Ce qui est positif, c'est que le livre se lit vite, donc je n'ai pas eu le temps d'être écœurée par les personnages ou les histoires d'amours particulièrement inintéressantes...
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date : 25-06-2018
C'était ... long. Et décevant...

Le pitch de base était assez original et prometteur. Le Zodiaque comme un système solaire, c'est une bonne idée et j'ai lu assez peu de SF YA ces derniers temps.

Sauf que... Par où commencer ?
L'héroïne, Rhoma, est une jeune fille de 16 ans qui se voit propulser du jour au lendemain à la tête de sa planète. En soit, au vu du système politique du coin, ça ne m'avait pas plus choquée que ça (passé le moment : forcément, le perso principal doit nécessairement avoir les plus grands pouvoirs que la galaxie n'a jamais vu ... ) mais le personnage a 16 ans... Elle ne fait pas vraiment preuve de maturité tout au long du livre et surtout elle n'a aucune évolution... Elle passe presque tout le livre à essayer de convaincre tout le monde qu'elle a raison, sauf que personne ne la croit. Au lieu d'opter pour une méthode pragmatique qui pourrait fonctionner et au lieu de suivre le type qu'elle a elle même élu comme conseiller, elle s'entête dans sa voie vouée à l'echec... Et puis ils élisent un gardienne et personne ne lui fait confiance ? Vraiment ?

On a aussi droit à un triangle amoureux des plus... isocèles. A aucun moment on n'a le moindre indice sur le fait que Rhoma puisse préférer l'un ou l'autre, même si elle semble faire un choix, avant de se raviser, puis de décider de ne pas choisir... Jusqu'à ce que l'auteur règle ça une bonne fois pour toute
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à grand coup de matière noire dans la tête du personnage que j'ai préféré dans le livre...[/spoiler]

Mathias est le personnage que j'ai préféré. Il est pour moi le plus compréhensible, avec sa dévotion au Cancer et à sa gardienne malgré ses doutes, qui correspondent à son caractère de Cancer.

En parlant des caractères, j'ai trouvé ça un peu dommage de stéréotyper les habitants des différentes planètes. En soit, je comprend l'idée qui est assez intéressante, mais puisqu'ils viennent tous à la base d'une même humanité, j'ai du mal à voir comment ils ont pu évoluer ainsi... D'autant plus qu'on ne connait le plus souvent qu'une personne ou deux de chaque signe, on a donc l'impression qu'ils sont tous interchangeables...

[spoiler]J'ai rêvé pendant tout le livre que Rhoma se trompe. Histoire qu'il y ait un peu d’inattendu... Sauf que non, du coup, hein. D'autant plus qu'au final on n'a pas plus d'infos qu'au départ...


Il y a peu de chance que je lise la suite, même si je suis quand même curieuse de voir ce qui peut réellement se cacher derrière Ochus
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Un petit hors série encore plus passionnant que les livres de la série ^^

Le personnage est, comme d'habitude chez Laura Scala, une femme forte et indépendante, mais j'ai trouvé que la marquise avait quelque chose de plus juste que ses autres héroïnes... Peut-être parce qu'elle est la seule des Millicent à faire pleinement partie de son époque. Dans les précédents livres, ils cherchaient plutôt à se faire discrets...

Comme d'habitude toujours, il est impossible de s'attendre à tous les rebondissements... A chaque chapitre je sursautais presque de surprise ! Ce qui le rend effroyablement difficile à lâcher.

La mythologie développée est toujours incroyable d'originalité et les personnages très attachants !

Je suis déçue qu'il ne soit qu'un hors série et qu'on ne verra peut-être plus tous ces personnages passionnants.... A moins que la faculté de la Marquise ne lui permette de dépasser les séries ?
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J'ai attendu avec un impatience monstrueuse ce 10ème tome... Et il est magnifique !
Bon, certes vu que ça fait une éternité que je n'avais pas lu les premiers tomes je ne me souvenais plus trop de tous les personnages, mais je n'ai quand même pas réussi à le lâcher...
Les dessins sont toujours superbes, l'ambiance est toujours magnifique, ...
Mention spéciale pour la dernière planche, que je trouve géniale, autant dans l'idée que dans l'exécution.
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