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Sonderkommando : Dans l'enfer des chambres à gaz



Description ajoutée par Lady_H 2011-08-27T20:26:47+02:00

Résumé

Des Sonderkommandos (ces " équipes spéciales " de déportés obligées par les SS à travailler dans les usines de mort), il ne restait que quelques dizaines de rescapés à la fin de la guerre, étant eux-même systématiquement gazés au bout de trois mois après avoir travaillé en esclaves dans les chambres à gaz car ils avaient vu ce que personne ne devait voir.

Seuls quelque uns ont témoigné, très partiellement (dont un, inoubliable, dans Shoah, le film de Claude Lanzmann). Jamais aucun n'a raconté tout son parcours en enfer.

L'homme qui a accepté de répondre aux questions de Béatrice Prasquier, ancienne responsable du collectif " Mémoire " de l'UEJF (et fille de Richard Prasquier, président du comité Yad Vashem France) est Shlomo Venezia, issu de la communauté juive italienne de Salonique. D'abord protégés par l'Italie, ces juifs furent déportés dès que les Allemands prirent le contrôle de la Grèce. Shlomo qui avait 18 ans a été embrigadé de force dans la maintenance des chambres à gaz d'Auschwitz-Birkenau.

Son témoignage est d'une précision terrifiante, et son récit brut, sans aucune sensiblerie, vraiment bouleversant. Il illustre les propos de Primo Lévi : " Avoir conçu et organisé les équipes spéciales a été le crime le plus démoniaque du national-socialisme. Au moyen de cette institution, on tentait de déplacer sur d'autres, et spécialement sur les victimes, le poids de la faute ". Le suicide n'était même pas un échappatoire, car " le suicide est un acte humain, et non animal, c'est un acte médité, un choix non instinctif, pas naturel, et dans un Lager, il y avait peu d'occasions de choisir, on vivait comme des animaux asservis, auxquels il arrive de se laisser mourir, mais qui ne se tuent pas "

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Classement en biblio - 60 lecteurs

extrait

Qu'est-ce qui a été détruit en vous par cette expérience extrême ?

La vie. Je n'ai plus jamais eu une vie normale. Je n'ai jamais pu prétendre que tout allait bien et aller, comme d'autres, danser et m'amuser en toute insouciance...

Tout me ramène au camp. Quoi que je fasse, quoi que je voie, mon esprit revient toujours au même endroit. C'est comme si le "travail" que j'avais dû faire là-bas n'était jamais vraiment sorti de ma tête...

On ne sort jamais vraiment du Crématoire.

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Commentaires récents

Diamant

Le témoignage de Shlomo Venezia est un récit poignant sur l'enfer des chambres à gaz... L'horreur de ce travail en assistant la mort au quotidien...

Il tient à ce que le récit est uniquement son témoignage et vécu ainsi il reste d'une justesse dans ses propos

C'est un livre bouleversant

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Diamant

Un livre glaçant tellement il est immersif. Salomon Venezia nous conte l’horrible vérité d’un crime commis contre l’humanité. Nous sommes en cœur de l’horreur, l’auteur n’omet aucun détaille.

Un témoignage essentiel pour ne pas oublier.

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Or

Un livre coup de poing…

Shlomo Venezia est issu de la communauté juive italienne de Salonique (Grèce). Son nom, Venezia, renvoie au temps où ses ancêtres, suite de l'expulsion des Juifs d'Espagne en 1492, avaient pris le chemin de l'Italie avant de s’établir à Salonique, la "Jérusalem des Balkans", ville dont nonante pour cent de la communauté juive a été exterminée.

Shlomo Venezia est un des très rares survivants des "Sonderkommandos".

Il a couché ses mémoires dans "Sonderkommando". Sous la forme d’un entretien avec Béatrice Prasquier, aidée par un historien italien spécialiste d'Auschwitz, Marcello Pezzetti, Shlomo Venezia raconte en 2006 son enfance en Grèce, l’invasion italienne puis allemande de la Grèce, la déportation en avril 1944 à l'âge de 21 ans dans le camp d’extermination d’Auschwitz-Birkenau, la sélection, la quarantaine, l’incorporation dans le "Sonderkommando", la "marche de la mort", les camps de Mauthausen, Melk et Ebensee, la libération des camps par les Américains et "l’après".

Extrait :

Spoiler(cliquez pour révéler)Les archives du musée d'Auschwitz-Birkenau indiquent qu'après la sélection, sur les deux mille cinq cents Juifs déportés en même temps que Shlomo, trois cent vingt hommes sont entrés dans le camp avec les numéros d'immatriculation allant de 182440 à 182759, et trois cent vingt-huit femmes, enregistrées avec les numéros allant de 76856 à 77183. Tous les autres ont été immédiatement envoyés à la mort dans les chambres à gaz.

Ce témoignage représente un véritable document historique apporte une meilleure compréhension des mécanismes de l'extermination de masse des Juifs.

Le rôle des membres du Sonderkommando n’était pas de tuer mais de veiller à la fluidité et à la rapidité du terrible processus d’extermination : accompagner les victimes dans la salle de déshabillage en évitant qu'elles comprennent quoi que ce soit du sort tragique qui les attendait, les aider à se dévêtir le plus rapidement possible, rassembler leurs vêtements pendant que les victimes étaient gazées, extraire les corps de la chambre à gaz, retirer les prothèses, les dents en or et couper les cheveux des femmes, brûler ces corps dans les fours crématoires ou les fosses communes à ciel ouvert, réduire les os, jeter les cendres dans le fleuve et nettoyer la chambre à gaz en blanchissant les murs à la chaux pour qu'elle soit prête pour le "traitement" d'un nouveau transport.

Ce témoignage est d’autant plus précieux qu’il est rare étant donné que les personnes affectées au Sonderkommando étaient tous les trois mois "sélectionnées" et "transférées" vers un autre camp afin d’y être à leur tour éliminées dans les chambres à gaz. Ceux qui rentraient dans le "Crématoire" n’étaient ni plus ni moins que des morts en sursis…

"Personne ne pouvait survivre. Tout le monde devait mourir, nous y compris : ce n'était qu'une question de temps.

Extrait :

Spoiler(cliquez pour révéler)Mais moi, je ne pensais pas que je pourrais jamais me libérer de cet enfer. Je ne pense pas qu'aucun homme dans le Sonderkommando ait gardé un espoir aussi naïf. Il n'y avait aucun moyen de s'en sortir. Seul un miracle... Mais plus personne ne croyait aux miracles. On continuait, jour après jour, sachant que la fin approchait.

Shlomo Venezia décrit avec une précision "chirurgicale" les tâches qu’il devait accomplir, en tant que membre du Sonderkommando, sous peine d’être exécuté sur-le-champ. Il se fie uniquement à ses souvenirs, à ce qu’il est certain d’avoir vu et rien de plus. Il met des mots sur cet enfer…

Extrait :

Spoiler(cliquez pour révéler)Nous sommes devenus des automates, obéissant aux ordres en essayant de ne pas penser, pour pouvoir survivre encore quelques heures. Birkenau était un véritable enfer, personne ne peut comprendre ni entrer dans la logique de ce camp.

Spoiler(cliquez pour révéler)Au bout d’un moment, on ne sentait plus rien. On était entré dans la roue qui tourne. Mais on ne s’en rendait pas compte, car tout simplement, on ne pensait plus à rien.

Extrait :

Spoiler(cliquez pour révéler)Pour sortir les corps de la chambre à gaz, on n'avait pas besoin de rajouter de l'eau par terre, car le sol était déjà suffisamment humide de tout. Je dis vraiment de tout : le sang, les excréments, l'urine, le vomi, tout... on glissait parfois dedans.

Extrait :

Spoiler(cliquez pour révéler)Le pire était surtout au début, quand il fallait tirer les premiers corps, car nous n'avions pas d'appui. Les corps étaient tellement imbriqués, amassés les uns contre les autres; les jambes là, la tête ici. Les cadavres s'amoncelaient sur plus d'un mètre, un mètre et demi de hauteur.

Extrait :

Spoiler(cliquez pour révéler)Une fois que la salle était vidée, il fallait la nettoyer entièrement, car les murs et le sol étaient souillés, et il était impossible de faire entrer de nouvelles personnes sans qu'elles s'affolent en voyant les traces de sang et de tout le reste sur les murs et par terre. Il fallait d'abord nettoyer le sol, attendre qu'il sèche et repeindre les murs à la chaux. Le ventilateur continuait de nettoyer l'air. Tout était ainsi prêt pour l'arrivée d'un nouveau groupe. Même si les gens, en entrant, voyaient le sol mouillé, ça ne leur paraissait pas suspect, car on leur avait dit qu'ils allaient à la douche pour la désinfection.

Shlomo Venezia donne des détails particulièrement insoutenables notamment lors de l’ouverture des portes des chambres à gaz après que les victimes aient été gazées au Zyklon B afin que les hommes du Sonderkommando extraient les corps imbriqués les uns dans les autres…

Extrait :

Spoiler(cliquez pour révéler)C'était une mort immonde, sale. Une mort forcée, difficile et différente pour tous.

Spoiler(cliquez pour révéler)Je ne l'avais jamais raconté jusqu'à maintenant; c'est tellement pesant et triste que j'ai du mal à parler de ces visions de la chambre à gaz. On pouvait trouver des gens avec des yeux sortis des orbites à cause de l'effort fourni par l'organisme. D'autres saignaient de partout, ou étaient salis par leurs propres excréments, ou bien ceux des autres. Sous l'effet de la peur et du gaz sur l'organisme, les victimes évacuaient souvent tout ce qu'elles avaient dans le corps.

Extrait :

Spoiler(cliquez pour révéler)Certains corps étaient tout rouges, d'autres très pâles, chacun réagissait différemment. Mais tous avaient souffert dans la mort. On pense souvent que le gaz était jeté, et voilà, les gens mouraient. Mais de quelle mort !... On les retrouvait agrippés les uns aux autres, chacun avait cherché désespérément un peu d'air. Le gaz jeté par terre dégageait de l'acide par le bas, donc tout le monde voulait trouver de l'air, même si pour cela il fallait grimper les uns sur les autres jusqu'à ce que le dernier meure. Selon moi, je ne peux pas en être sûr mais je pense que de nombreuses personnes mouraient avant même que le gaz ne soit jeté. Ils étaient tellement serrés les uns contre les autres que les plus petits, les plus faibles, étaient immanquablement étouffés. À un certain moment, sous cette pression, cette angoisse, on devient égoïste et on ne cherche plus qu'une chose : se sauver. C'était ça, l'effet du gaz. L'image qu'on voyait en ouvrant la porte était atroce, on ne peut même pas se faire une idée de ce que ça pouvait être.

Pour illustrer les propos de Shlomo Venezia, quelques dessins au lavis et à l'encre de Chine de David Olere ont été insérés. Cet homme faisait lui aussi partie des Sonderkommandos d'Auschwitz-Birkenau et est également l'un des rares survivants des camps d’extermination.

Le 18 janvier 1945, au moment de l'évacuation générale du complexe d'Auschwitz, il réussit à se faufiler dans les colonnes de déportés en marche pour être évacués vers des camps à l'intérieur du Reich. C’est ainsi qu’il parvient à échapper à une mort certaine en tant que membre du "Sonderkommando". Il entame ainsi la "marche de la mort" qui le conduira dans trois camps : Mauthausen, Melk et Ebensee.

Le 6 mai 1945, le camp d’Ebensee est libéré par l’armée américaine. Rapatrié en Italie, il passera trois ans en sanatorium.

Comme beaucoup d’autres survivants, Shlomo Venezia a longtemps gardé le silence sur ses expériences dans un monde qui ne voulait pas l’écouter. Il s’est heurté à l’incrédulité, l’indifférence voire même l’hostilité des autres.

Extrait :

Spoiler(cliquez pour révéler)Si lui, comme moi et bien d'autres, nous n'avons parlé que tardivement, c'est parce que personne ne voulait nous écouter. Nous revenions d'un monde où l'on avait voulu nous bannir de l'humanité : nous voulions le dire, mais nous nous sommes heurtés à l'incrédulité, l'indifférence voire l'hostilité des autres. Ce n'est que des années après la déportation que nous avons trouvé le courage de parler, parce que, enfin, nous avons été écoutés.

Ce n’est qu’en 1992, quarante-sept ans après sa libération, que Shlomo Venezia a recommencé à parler car l’antisémitisme refaisait surface en Italie. Il devient alors l'un des porte-paroles de la Shoah.

À la fin de son témoignage, Shlomo Venezia se confie avec pudeur sur l’impact qu’a eu sa déportation sur sa vie entière.

Extrait :

Spoiler(cliquez pour révéler)Qu'est-ce qui a été détruit en vous par cette expérience extrême ?

Spoiler(cliquez pour révéler)La vie. Je n'ai plus jamais eu une vie normale. Je n'ai jamais pu prétendre que tout allait bien et aller, comme d'autres, danser et m'amuser en toute insouciance...

Spoiler(cliquez pour révéler)Tout me ramène au camp. Quoi que je fasse, quoi que je voie, mon esprit revient toujours au même endroit. C'est comme si le "travail" que j'avais dû faire là-bas n'était jamais vraiment sorti de ma tête...

Spoiler(cliquez pour révéler)On ne sort jamais vraiment du Crématoire.

À la fin du livre, l’historien Marcello Pezzetti, historien spécialiste d'Auschwitz et directeur du Musée de la Shoah à Rome, propose quelques pages d’explications sur le système de persécution des Juifs dans le Reich de 1933 à 1939 (la première phase), le processus de persécution et de destruction des Juifs d'Europe de 1939 à 1941 (la deuxième phase), l’extermination physique des Juifs – la Shoah – à partir de 1941 (la troisième phase), Auschwitz-Birkenau et son rôle dans la "Solution finale", le Sonderkommando de Birkenau.

Un témoignage glaçant, dérangeant, très souvent insoutenable…

Shlomo Venezia relate purement et simplement ce qu’il a vu et ce qu’il a vécu. Des faits, rien que des faits, sans rien omettre ni en se dédouanant de certains actes. Il livre ce qu’il a vu en personne. Il se refuse à relayer des histoires entendues dans les camps ou des anecdotes qu’on lui a rapportées. Il veut s’assurer que tout ce qu’il raconte est la stricte vérité.

Un criant appel à la réflexion et à la vigilance…

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Or

témoignage unique et poignant

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Lu aussi

Impossible de mettre ce témoignage si dur et tellement authentique dans une des catégories proposées par booknode et encore plus dur de mettre une note, même globale. Je préfère en référer à la préface écrite par Simone Veil, qui résonne par ses mots simples, justes, forts et assurés.

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Diamant

Ce livre vous donne des frissons du début à la fin. J'en ai lu des livres témoignages de la Shoah. Mais celui-ci est vraiment très particulier... D'habitude nous avons la vie dans les camps, les conditions extrême de survie, la violence, mais jamais on ne sais se qu'il se passe dans les chambre à gaz et dans les Crematoires. Certe les Sonderkommando était mieux nourris, mieux loger, avec moins de violence, mais ce qu'ils ont vu à de quoi détruire l'esprit d'un homme.

Très peu de survivant chez les Sonderkommando, donc peu de témoignages, et en lisant se livre on comprend très vite pourquoi les Allemands exterminé systématiquement leur sonderkommando tout les trois mois, afin de ne laisser aucun témoins. Ce que les Allemands on fait est tout bonnement inhumain. Comment ses SS ont-ils pu tuer froidement des hommes, femmes et enfants, comment ont-ils pu pendre plaisir à les torturer jusqu'à la dernière seconde avant leur mort, puis rentrer chez eux embrasser leur femme et leurs enfants. Il faut être un monstre pour ça... Même une fois rentrer dans la chambre à gaz, certain Allemand '' s'amuser '' à faire peur à leurs victimes...

J'espère que toute les personnes qui ont organiser se massacre, ceux qui on pris plaisir à participer et à faire souffrir ses hommes, femmes et enfants, jusqu'à la dernière secondes, brûlent en Enfer.

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Or

C'est un livre témoignage très marquant, qui est sous forme de question- réponse, donc qui ce lit vite.

Les Sonderkommando étaient des équipes d'hommes chargées par les SS de vider les chambres à gaz et de brûler les corps, avant d'être éliminés à leur tour au bout de quelques mois.

Shlomo est l'un des seuls rescapés, il a fait la "marche de la mort" aussi, et il a survécu à cet enfer.

Ce témoignage est poignant, extrêmement fort, et c'est l'un des seuls témoignage sur les Sonderkommando que j'ai pu lire jusqu'à maintenant, et que je conseil de lire à tout le monde.

Je ne sais pas quoi dire d'autres, mais lisez- le, rassurez vous, il n'est pas choquant, il est très fort, et surtout très digne.

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Diamant

Difficile d'émettre un commentaire sur un tel ouvrage. Ca ne se commente pas, ça se lit.

Néanmoins, il s'agit d'un magnifique témoignage qui permet encore une fois de perpétuer la mémoire de ceux qui sont morts.

La place occupée par le narrateur dans le camp d'Auschwitz rend le témoignage d'autant plus poignant.

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Diamant

Il m'est toujours difficile de classer les témoignages de la Shoah selon les listes booknode, mais celui-ci est sans conteste un témoignage exceptionnel, ne serait-ce que par le fait que Shlomo Venezia est l'un des seuls prisonniers à être sorti vivant des Sonderkommandos. Ce que les travailleurs voyaient dans ces crématoires était si terrible qu'on les tuait afin qu'ils ne puissent pas le raconter. Si terrible qu'après la libération, on ne croyait pas les récits des quelques rescapés de cet enfer.

J'ai déjà lu pas mal de livres traitant de la seconde guerre mondiale, de l'holocauste, de la solution finale, c'est un sujet qui m'intéresse autant qu'il m'horrifie. Je pensais cependant que j'avais lu le quota d'horreurs qu'il y avait à lire... Et bien non. C'est parfois très dur à lire, à imaginer, mais c'est pourtant nécessaire pour ne pas oublier. Cet homme ne nous cache rien : les instincts primaires qui ont refait surface, l'égoïsme, la solidarité parfois aussi.

J'ai particulièrement été touchée par les souvenirs précis de Shlomo Venezia dans les camps, par une femme belge et ses deux filles, par tel homme, par tel autre... J'ai posé des visages imaginés d'après les descriptions sur cette foule exterminée.

J'ai aimé le fait que j'en ai appris plus sur ce qu'ont été les Sonderkommandos, sur le travail effectué durant parfois 36h d'affilées par les juifs de ces équipes.

La forme d'interview/entretien est particulièrement appropriée je trouve pour ce récit.

A lire absolument!

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Or

Ce livre n'ai pas un témoignage de rescapé ordinaire, Shlomo Vénézia à pus voir ce qui avait de plus horrible dans les camps de concentration. C'est a dire, la mort de ces confrères. Je le recommande à tout ce qui veulent en savoir plus sur les chambres à gaze et autres fours crématoire.

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Dates de sortie

Sonderkommando : Dans l'enfer des chambres à gaz

  • France : 2007-01-24 (Français)
  • France : 2009-10-21 - Poche (Français)

Activité récente

Titres alternatifs

  • Sonderkommando Auschwitz : La verità sulle camere a gas - Italien

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Les chiffres

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extraits 68
Evaluations 20
Note globale 9.65 / 10

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