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Dans un jardin tropical vénéneux et inquiétant, la richissime Mrs Venable tente de convaincre le jeune et très beau docteur Sucre : sa nièce Catherine est coupable, c'est elle qui est responsable de la mort de Sébastien, son fils unique et adoré, décédé dans des circonstances étranges l'été dernier. La sentence exigée par la vieille femme est terrible : une lobotomie pour faire taire Catherine et faire cesser ses insupportables ragots.
Tennessee Williams convoque ici les thèmes qui lui sont chers : la vieillesse et la beauté des femmes, la folie et son cortège diabolique, tout cela sous un soleil blanc, aveuglant, incandescent, qui donne un charme salé insupportable à cette grande pièce de théâtre.
« La plage étroite, couleur de caviar, grouillait tout entière ! Mais le ciel lui aussi grouillait…
Et la plage tout entière était vivante, tout entière – vivante ! avec les jeunes tortues qui se précipitaient vers la mer, tandis que les oiseaux planaient au-dessus d’elles, attaquaient en piqué, remontaient planer, puis attaquaient en piqué. Ils s’abattaient sur les jeunes tortues, les retournaient, exposaient leur ventre tendre, crevaient ce ventre à coup de bec, déchiquetaient et dévoraient la chair » (pages 16- 17).
Captivant, toute l'ambiance du sud, origine de Tennessee Williams, la chaleur que l'on combat grace aux cocktails, la nonchalence, des dialogues savoureux, comment ne pas penser au fabuleux film de Mankiewicz et au superbe monologue de Liz Taylor, ce mélange de luxe et de vulgarité, la pièce est suvi de "le train de l'aube ne s'arrête plus ici" qui donnera "Boom" toujours avec Taylor accompagné de Burton. Sagan s'inspirera de l'univers de T. Williams pour ecrire une pièce. J'aime beaucoup son univers désabusé, à conseiller, à lire d'une traite.
C’est une maison à la Nouvelle Orléans, un jardin d’Eden particulier. Le rideau se lève sur une splendide verrière envahie de toutes parts par de gigantesques plantes tropicales. La maîtresse des lieux fait allusion à des plantes carnivores du début des âges, se délectant de drosophiles achetées à prix d’or. Et l’histoire dévorante commence. Elle oppose une mère castratrice, Violet Venable et une jeune femme, Catharina, qui ont chacune une version différente de la mort de Sebastian 40 ans, le fils unique de Violet, poète et homosexuel notoire. Violet est la seule qui peut le faire vivre, qui l’aide à accoucher de ses œuvres. Le combat des vérités s’engage. Violet rêve de faire lobotomiser la jeune femme qu’elle tient en son pouvoir, pour taire à jamais l’horrible fin de son fils. Un autre thème se déploie : l’appât de l’or qui peut lever tous les scrupules d’honnêteté, tant de la part du docteur Sugar, pris à partie, que de la part de Georges, frère de Catharina, et de leur mère, fort inquiets de leur subsistance, eux qui vivent aux crochets de la toute puissante Violet.
Un pièce magistrale. Tennessee Williams nous livre un propos qui prend aux tripes en nous donnant à voir une famille qui se déchire sur fond de secret inavouable. Les langues peinent à se délier et pourtant le lecteur (ou spectateur si vous avez la chance de voir la pièce sur scène) ne s'y trompe pas : tout finira par exploser à la manière d'une tragédie grecque qui avance inéluctablement vers une fin aussi brillante qu'inattendue.
La tirade de la fin est sublime, rien que pour ce moment de pure poésie il faut lire cette pièce.
Si vous aimez les mères abusives, les balbutiements de la psychanalyse, les serres remplies de plantes exotiques et les souvenirs d'été sur la plage, cette pièce est faite pour vous.
"Je dois être en train de rêver, cela ne peut pas être vrai", cette réplique de Catherine au troisième tableau veut tout dire.
Pièce avec laquelle j'ai découvert l'auteur américain Tennessee Williams.
Tout ce que j'aime dans une histoire s'y trouve : un huis-clos (bien que l'action se passe à l'extérieur, dans un jardin), une histoire de famille glauque, des personnages haut-en-couleur - les uns ont des élans tragiques, les autres semblent sortir tout droit d'un vaudeville - des révélations, des rebondissements, et une fin dantesque.
C'est dommage que l'adaptation de Mankiewicz ne rend compte que partiellement de la force de ce texte indémodable.
Résumé
Dans un jardin tropical vénéneux et inquiétant, la richissime Mrs Venable tente de convaincre le jeune et très beau docteur Sucre : sa nièce Catherine est coupable, c'est elle qui est responsable de la mort de Sébastien, son fils unique et adoré, décédé dans des circonstances étranges l'été dernier. La sentence exigée par la vieille femme est terrible : une lobotomie pour faire taire Catherine et faire cesser ses insupportables ragots.
Tennessee Williams convoque ici les thèmes qui lui sont chers : la vieillesse et la beauté des femmes, la folie et son cortège diabolique, tout cela sous un soleil blanc, aveuglant, incandescent, qui donne un charme salé insupportable à cette grande pièce de théâtre.
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