Un crime d'amour
Auteur
- Paul Bourget (Écrivain)
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extrait
Pourquoi le coeur qui aime possède-t-il cette seconde vue qui redouble les malheurs en les devançant ?
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« Un crime d’amour » fut écrit dans la période où les naturalistes, Zola, Maupassant,… avaient, sans mauvais jeu de mot, voix au chapitre. Paul Bourget, en ces années 1880, durant lesquelles Emile Zola allait, avec les Rougon-Macquart, de succès en succès, se démarque, s’affranchit du carcan de la description à outrance. Paul Bourget ne décrit pas en dix pages les intérieurs des salons, les verrières, les marchés, les églises, la bourse, la mine, la guerre, les trains… non il dépeint avec une grande sensibilité et une immense intelligence les sentiments, la souffrance et l’âme des trois protagonistes : Hélène, l’épouse si proche psychologiquement d’Emma Bovary, Alfred, le mari trompé et Armand, l’amant. Pathétiques diront certains !? Pour ma part, je dirais dotés d’une grandeur d’âme faisant, au final, de la pitié et du respect une manière de vivre.
Je ne doute pas que chaque lecteur ou lectrice, pourra, ici ou là, s’y reconnaître et pourra, parfois, profiter des analyses de Paul Bourget pour réaliser sa propre introspection. En cela, « Un crime d’amour » se révèle être un livre très émouvant et… très pédagogique. Un livre extraordinaire !!
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Résumé
Nouvelle Description
Résumé :
« M. Paul Bourget, avec Un crime d’amour, nous fait pénétrer dans le monde (...) de l’âme et du sentiment. C’est l’histoire de trois âmes, le drame de trois cœurs, qui revit en ces pages désolées et tout attendries d’une analyse féroce, et pourtant toutes parfumées de ces parfums rares : la tendresse et la pitié.
Il se dégage d’Un crime d’amour je ne sais quelle puissance d’observation, quelle grandeur de pensée, quelle bonté éparse à travers chaque ligne, qui font songer à Anna Karénine, malgré la différence du milieu, des caractères et des influences psychologiques.
De même que Cruelle énigme, ce nouveau roman est l’étude d’un adultère – j’allais dire de l’adultère –, car toutes les angoisses, les terreurs, les déceptions, les hontes et les brisements définitifs des âmes dont se composent ce que les gens gais appellent les joies de l’adultère, y sont mis en des reliefs saisissants. » O. Mirbeau
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