Le Meunier hurlant
Auteur
- Arto Paasilinna (Écrivain)
Classement en biblio - 69 lecteurs
extrait
« J’ai moins hurlé que d’habitude, ce printemps. Je ne me suis vraiment laissé aller que quelques fois. — Tu insultes les gens, tu fais le clown, tu te moques. Même Tanhumäki, l’instituteur, en a parlé. Tu imites toutes sortes de bêtes, et il faut encore que tu jettes des bombes dans la rivière. — C’était pour plaisanter.
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C'est dommage que Cellophane ait si mal reçu le Meunier hurlant, cela lui fait tenir des propos lapidaires voire méprisants (?), ce que ne mérite certainement pas Paasilinna.
Paasilinna est un auteur optimiste, ironique et critique de ses contemporains, et son regard mis en scène dans une fiction (n'importe lequel de ses romans, même si je ne suis pas "emballé" par tous comme dit avec humour (?) Cellophane) montre bien qu'il ne manque guère d'imagination.
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On m’avait dit, « lis Paasilinna, lis Paasilinna ! »
J’ai donc lu Paasilinna. En prenant ce qu’il y avait de disponible à la bibliothèque.
Pas de bol, ce fut le « meunier hurlant » - pas de bol parce que j’ai découvert par la suite que ça n’était pas le livre typique de l’auteur. J’ai donc commencé par LE bouquin qui ne le reflète pas…
Cela étant, tant mieux parce que je n’ai pas été emballé…
Si l’écriture est assez fluide, l’histoire n’est pas palpitante outre mesure et le titre livre déjà un tiers de l’histoire : c’est un meunier ; il hurle. Voilà, voilà…
Alors bien sûr, après, ça se développe mais avec assez peu d’imagination et des situations qui ne cessent de se répéter sans réel changement (pour quasi deux tiers du livre).
Par moment, j’ai eu l’impression d’être retourné en 1960 et de suivre les aventures de Don Camillo tant ça se déroule scène après scène, sympathiquement, mais sans éclat particulier…
La fin arrive quasi comme un cheveu sur la soupe sans se justifier beaucoup et se clôt avec une rapidité qui amène à se demander ce que ça vient faire là…
Non, pas convaincu.
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Dans la lignée du Lièvre de Vatanen, Paasilina nous fait vivre les péripéties d'un meunier dont la folie ne pourra finalement être jugée que par la nature.
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C'est le premier roman de Paasilinna que j'ai lu, et j'en garde un souvenir précieux, bien éloigné de ce qui ressort du commentaire de Pasdel, mais il me faudrait certainement le relire.
C'est un livre que je ne cesse de racheter et de perdre car je le conseille et le prête (et évidemment on ne me le rend pas). Il marque pour moi l'essence même de la littérature de l'auteur : profondément humaine grâce tout particulièrement à l'énormité de ses personnages. Paasilinna ne se soucie pas de crédibilité, il met en scène, à l'instar de Molière, les caractères humains et les confronte à leurs propres immobilismes.
Contrairement à l'idée d'un personnage "simplet dans ses sentiments" comme le dépeint Pasdel, le Meunier hurlant est le représentant le plus abouti des personnages de Paasilinna. Les personnages principaux (dans l'oeuvre de Paasilinna en général) ne se soucient pas de ce que les autres pensent, ils sont mus par un projet, une idée du bonheur, et tentent de corriger (ou de s'adapter) incessamment la trajectoire que prend leur destinée au contact des réticences de la société qui les entoure.
Il n'y a pas de dramatisation, il y a juste un élan optimiste qui se nourrit de tous les rêves humains malmenés par l'Histoire.
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Date de sortie
Le Meunier hurlant
- France : 1994-02-15 - Poche (Français)
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Résumé
Un petit village du nord de la Finlande, peu après la guerre, voit arriver un inconnu qui rachète et remet en marche le vieux moulin. D'abord bien accueilli, le nouveau meunier Gunnar Huttunen a malheureusement un défaut : à la moindre contrariété, il se réfugie dans les bois pour hurler à la lune, empêchant les villageois de dormir. Ces derniers n'ont dès lors qu'une idée, l'envoyer à l'asile. Mais Huttunen, soutenu par Sanelma Käyrämö la conseillère rurale, est bien décidé à se battre pour défendre sa liberté.
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