Tu n’as jamais pensé que si nous dépensions d’une autre façon, ne serait-ce que la moitié de l’énergie que nous mettons à nous détester, ça pourrait être explosif?

Je m’étais toujours considérée comme partie prenante de cette terre, aussi enracinée que les saules plantés par mes ancêtres près de soixante-dix ans auparavant – mais eux, personne ne les avait déracinés.

La passion, la vraie. Extrême. Sans limites. Sans règles. Cette chose fabuleuse et meurtrière, cet incendie qui ne peut être maîtrisé, ce raz de marée que rien ne peut arrêter.

C’était écrit. Un drôle de coup du destin qui avait choisi de les rapprocher dans un moment décisif. L’appel de l’ange, comme disait sa grand-mère…

Parce que, à la seconde où je m’étais épris d’une Enchanteresse, aucun de ceux que j’aimais n’avait plus été en sécurité. Lena pensait qu’elle était la seule à être maudite. Elle se trompait. À présent, nous l’étions tous les deux.

Je me sentais plus à l’abri dans la nature, aussi traîtresse et impardonnable, aussi dénuée de promesses et d’illusions soit-elle que chez moi…

Je me demande ce qui arrivera cette fois, après la démone dévoratrice de sorciers, les dimensions parallèles, les monstres métamorphes et les loukoums explosifs. Je m’attends à peu près à tout et n’importe quoi.

Rien n’est compliqué en soi. Ce sont nos choix et nos désirs qui rendent les choses plus complexes.

Deux de ses clients morts en moins d’une semaine. Une coïncidence? Probablement. Mais ce fut les doigts tremblants qu’elle déchira l’article et le glissa dans sa poche.

Keeper était un village rempli de mystère et j’allais assurément tout faire pour découvrir ce qui se passait ici. Après des cauchemars, des moments où je m’endormais n’importe où, il y avait Jackson, un type qui était devenu étrange avec moi en apprenant que j’étais une Sawyer et, pour finir, il y avait River, encore plus troublant celui-là.

Et il ne ferait rien qui puisse abîmer cette amitié-là. Rien du tout. Chacune de ses histoires avec une femme s’était soldée soit pas un non-lieu, soit par un désastre. Sa solide amitié avec Brenna était la seule relation qu’il avait réussi à préserver au fil des ans. Et il avait la ferme intention de la garder intacte sur le long terme.

L’essentiel, c’est que vous soyez tous réunis. Si longtemps après, je ne m’attendais pas à vous retrouver vivants et en bon état! L’appât du gain, ça conserve.

C’est un humain. Et je suis simplement une humaine. Comment je vais faire pour être à la hauteur?

Parce qu’il y a une chose que cette foutue planète n’a pas pu nous prendre : ce qu’on a vécu là-bas, qui nous lie à jamais et qui est plus fort que tout!

Oubliez l’hypnotisme conventionnel. Découvrez un monde plus sombre, un univers plus troublant : celui de vos propres ténèbres intérieures.

Mac n’avait pas l’intention de prendre ce risque : pas question de souffrir de nouveau, et encore moins de faire souffrir ses fils.

Ses pensées se mélangeaient constamment et se répondaient à elles-mêmes, donnant l’impression à Jeanne de n’être qu’une spectatrice dans la propre tête. Sa condition rendait très difficile n’importe quelle prise de décision.

Toni est un atout incroyable, mais à côté d’elle, j’ai l’impression d’être une mémé gâteuse.

Depuis toujours, je me sentais intruse, condamnée à observer un monde dont j’étais exclue. Au Royaume, j’avais existé, mais jamais vraiment vécu. Ma rencontre avec Xavier avait tout changé. Il m’avait sortie de ma solitude, m’avait aimée et s’était occupé de moi. Il se moquait bien de ma différence. Certes, notre chemin serait semé d’embûches ; mais dorénavant nous étions liés et rien, ni le Ciel ni l’Enfer, ne nous séparerait plus.

Les détails de l'enquête ne s'emboîtent pas les uns dans les autres. Les pistes partent dans tous les sens et ne se recoupent pas. À moins que nous ne soyons aveugles, mon cher Marlow, ce qui serait pour le moins irritant.

Les chemins difficiles mènent souvent à de merveilleuses destinations.

Ce n'était pas bon. Pas bon du tout. Il s'agissait d'une provocation délibérée qui m'était clairement destinée, qui plus est dans la maison où j'avais grandi. Cela signifiait deux choses terrifiantes. Quelqu'un connaissait mon nom d'emprunt... et mon vrai nom.

J'essaie toujours de me rappeler, dit-elle, que tout le monde porte des cicatrices. Souvent pires que les miennes. La seule différence étant que chez moi, ça se voit, mais pas chez la plupart des gens.

Cette maison qui a vu tant de choses au cours de son existence, toutes ces années – les dîners, les rires, les conversations et les disputes, la danse et la musique –, cette maison qui a vu tant de vie, tant de gens, est maintenant totalement silencieuse. C’est troublant d’en être la seule occupante. Quels échos entendrait-elle – quels souvenirs du passé – si seulement elle savait quoi écouter?

Le mal, voyez-vous, ne s'en va pas. Vous l'enterrez, il refait surface. Vous le balancez dans la mer, il vous revient en pleine poire comme un raz de marée.

Il sent le chat domestique! Ne me dites pas qu'on doit dormir dans la même tanière. Quelle odeur écoeurante!