Ces rêves qu'on piétine

Quelle belle plume ! J'ai simplement été subjuguée par ma lecture, j'ai suivi ces personnages et j'ai découvert leur vie avec passion. Un plaisir à lire.

Récit percutant et réaliste, à la limite du témoignage historique. Horriblement bien fait, les passages sont pour certains très durs ou les propos crus mais très représentatifs de la période. Recommandé pour les fans d'histoire ou de témoignages mais vous abstenir si vous cherchez une lecture tranquille.

Lu en 2018. Un roman choral composé d'une alternance de chapitres courts qui racontent, d'une part l'ascension fulgurante de Magda (future Goebbels), de son heure de gloire à sa funeste destinée et, d'autre part, la tentative de survie de quatre personnages des "marches de la mort".

Si je salue l'entreprise de documentation qui a permis à l'auteur d'écrire ce roman, j'avoue n'avoir pas été très sensible à sa plume. Un style que j'ai trouvé trop dépouillé, n'incitant pas assez le lecteur à pousser l'analyse, à approfondir sa réflexion. Pour ma part, un récit trop déséquilibré dans sa structuration pour me captiver totalement. Le portrait psychologique de Magda Goebbels, cependant, a été bien dressé.

Un roman qui décrit deux destins antithétiques, celui d'Ava, petite fille rescapée des camps d'extermination et celui de Magda Goebbels, dont le sujet m'a conquise immédiatement. Mais j'ai hélas vite déchanté. Le style est lourd, atone, le récit manque totalement de relief, la plume est encore plus triste que les deux histoires (ce n'est pas peu dire !) et on étouffe sous les figures de style type sujet-verbe-complément supposées marquer des sentiments et des pensées prégnantes.

Spoiler(cliquez pour révéler)Et le mystère des lettres de Richard Friedländer à Magda (est-ce sa fille ou non?) donne au départ l'impression d'une levée de voile mais à la fin, on a plus l'impression que ce n'est qu'un ajout très artificiel de l'auteur pour épaissir un doute qui ne pourrait jamais avoir de réponse.

J'ai vraiment aimé le style d'écriture de l'auteur, le fait qu'il jongle entre plusieurs histoires.

J'ai été touché par l'histoire de la petite Lava et j'ai apprécié comment il a amené l'histoire de Magda et son beau-père méconnu.

Je vous le recommande, ce fut une bonne découverte pour ma part.

https://leboudoirdulivre.wordpress.com/2020/03/31/ces-reves-quon-pietine-de-sebastien-spitzer/

Magda Goebbels assiste au dernier concert en compagnie des dignitaires nazis encore présents. La fin est là, toute proche. Elle le sait, ils le savent.

Speer lui remet la fameuse capsule… L’Allemagne est vaincue. Sous les bombes, Magda se remémore sa jeunesse, sa rencontre avec son mari, tous les sacrifices pour être la femme la plus importante et admirée du IIIème Reich, maintenant réduit à néant.

Tandis que Berlin vit ses dernières heures, des survivants des camps tentent de survivre aux marches de la mort. Parmi eux, Aimé, Judah, Fela et sa fille Ava.

Celle-ci est une enfant qui a tout vu, en plus d’être une enfant miraculée, c’est la mémoire des camps et c’est elle qui va transporter le rouleau renfermant entre autres les lettres de Richard Friedländer, condamné par la folie d’Hitler et le silence de sa propre fille… Magda.

L’histoire de la femme la plus adulée du IIIème Reich et ses nombreux secrets.

Magda qui a renié sa famille, ses origines, son passé pour accéder au rôle si ambitieux d’une des femmes les plus influentes du IIIème Reich. Pour sa soif de pouvoir, elle est allée jusqu’à à un acte impensable pour une femme dont son foyer était le centre du monde, ses enfants qui lui ont permis d’être le modèle de l’aryenne parfaite qu’on a reproduit sans jamais égaler.

A travers l’histoire d’Ava, c’est celle d’un peuple qui se dévoile afin que leurs morts ne soient pas veine et que leur histoire perdure grâce à une enfant !

Alternant les lettres de Richard Friedländer, le passé de Madga et l’histoire d’Aimé, Judah, Fela et Ava, c’est toute une histoire qui s’offre au lecteur, des personnes de camps différents qui sont réunis par ces fameuses lettres, devoir de mémoire de ce qui se passait dans les camps mais aussi des lettres du père adoptif de Magda.

Sébastien Spitzer dresse le portrait intime de Magda Goebbels à travers les fragments de sa vie, de sa jeunesse à ses rencontres avec les puissants de cette époque, de ses pensées les plus intimes à ses non-dits… Pour mieux comprendre ses actes, il faut remonter à la source, là où tout a commencé. Jusqu’au bout, Magda n’a jamais eu de regrets et ce même après avoir assassiné ses enfants… Jusqu’au bout pour ses convictions, jusqu’au bout pour le IIIème Reich, jusqu’au bout pour conserver son image, celle d’une mère et d’une épouse parfaite qui sait tout, voit tout, accepte tout mais utilise son pouvoir pour contrôler son mari…

Un lien, celui d’un père à sa fille adoptive unit tous les personnages dans un récit où le suspense saisit le lecteur jusqu’à la dernière page !

impossible de le finir, tellement mauvais !

J'ai beaucoup aimé l'écriture de cet auteur, vive, précise, concise.

Concernant le récit, une déception pour la fin, surtout concernant Ava.

Et puis reste aussi dans l'attente quant à Gary et Lee.

Un gout d'inachevé pour ce livre.

Lorsqu'il part en déplacement pour le travail, mon mari me ramène toujours un souvenir du lieu où il se trouvait : un livre ! Parmi ceux qu'il m'a offerts, il y en a beaucoup sur le thème de la Seconde Guerre Mondiale, thème qu'il affectionne. "Ces rêves qu'on piétine" en fait donc partie. Je l'ai terminé avec de nombreuses questions en suspens. Je m'explique. Malgré la note de l'auteur à la fin qui explique ses recherches, sa bibliographie et la fiction, j'ai l'impression que le personnage de Magda ne ressemble absolument pas à la réalité, qu'il correspond plus à l'idée que s'en fait l'auteur. Cette femme a quand même tué six de ses enfants, un par un, avec un sang-froid absolu, ce qui, selon moi, n'a rien à voir avec cette première dame du Reich apeurée et dépressive qui est décrite ici. Je me trompe peut-être mais cette partie m'a laissée sur ma faim. Par ailleurs, à la lecture de la quatrième de couverture, je ne m'attendais pas du tout à ce schéma narratif. Les lettres prennent finalement que très peu de place dans le récit, et la relation entre Magda et son beau-père reste trop survolée. Par contre, j'ai apprécié suivre les rescapés du camp, leur fuite et leurs combats, intérieurs et extérieurs. Les descriptions dans cette partie sont véritablement bien écrites, au point que ça en devient vraiment réaliste. Ça fait froid dans le dos. Je conseillerai donc cette histoire, non pas pour l'épouse Goebbels, mais bien pour la chasse à l'homme liée à la fuite de prisonniers du camp de concentration.

Deux récits croisés qui témoignent de la fin de seconde guerre mondiale.

Aimé subit une marche forcée depuis le camp de travail dans lequel il a été enfermée. Il conserve des précieux documents qu'il va protéger et conserver tout au long de sa détention.

Martha assiste au dernier concert avant le confinement dans le bunker présidentiel. Au fil du récit, on découvre sa vie et son terrible secret.

J'ai trouvé ce récit historique très intéressant . Mais dommage, l'articulation du récit est très brouillon et gâche le plaisir de suivre facilement le fil de l'histoire.