Veiller sur elle

Belle decouverte. Je conseille.

C'est un roman que j'ai écouté. Et c'est un roman qui m'a emporté en Italie, avec des personnages attachants et un destin incroyable semé d'embûches. Un très bon roman.

Très beau roman à l'écriture très agréable. C'est une saga qui traverse les années en Italie. Elle raconte l'amitié ?, l'amour ? (on ne sait pas trop) mais une grande complicité entre Viola, fille d'une famille très riche, avec Mimo, sculpteur issu d'une famille pauvre et de surcroit nain...

Ce sont 2 personnages hors du commun, fantasques auxquels on s'attache tout de suite.

Ce roman permet de voyager en Italie, de Rome à Florence en passant par la campagne. Il permet aussi de voyager dans le temps en assistant à la montée du fascisme et aussi à sa chute.

La lecture de ce roman fut un vrai moment de bonheur !

Le roman débute dans un monastère avec Mimo à la fin de sa vie. Il est là depuis 40 ans à veiller sur elle, son chef-d'oeuvre, sa Pietà. Jugée scandaleuse, le Vatican la garde cachée à l'abri des regards.

Mimo et Viola, deux âmes soeurs qui se trouvent et tissent un lien indéfectible. Tout les oppose, mais de cette improbable rencontre va naître une amitié belle et pure. De séparations en retrouvailles, elle traversera les guerres, survivra aux disputes et aux trahisons et résistera au temps et aux conventions.

"Nous sommes une symphonie. Et même la musique a besoin de silence."

Michelangelo, Mimo est atteint de nanisme. À la mort de son père, il est envoyé en apprentissage chez un oncle, sculpteur et alcoolique. Lui aussi sera sculpteur, un grand sculpteur.

Viola Orsini, seule fille d'une puissante famille d'aristocrates italiens, est une fille brillante, fantasque et rebelle. Féministe, voulant à tout prix s'affranchir du carcan des conventions et du patriarcat, elle fera tout pour briser ses chaînes et s'envoler.

J'ai adoré le personnage de Viola, complexe, difficile à cerner et imprévisible. Mon seul petit bémol, c'est qu'elle passe souvent en coup de vent, comme une présence évanescente.

"Il y avait pire que de perdre sa liberté, c'était d'en perdre le goût."

Le contexte historique s'étend sur la première moitié du 20e siècle. De la Première à la Seconde Guerre mondiale, en passant par la montée du fascisme.

J'ai adoré les promenades dans Rome et Florence à travers l'art italien.

Le suspense du roman réside dans le mystère de la statue qui évidemment ne nous sera révélé que dans les dernières pages. Je comprends aisément pourquoi le Vatican la jugeait sulfureuse. Je ne sais pas à quoi je m'attendais, mais la surprise fut au rendez-vous.

L'auteur m'a embarquée dans cette captivante histoire, riche, intense et émouvante aux côtés de personnages attachants. Un merveilleux moment d'évasion.

J'ai été charmée par les voix des narrateurs. Ils sont exceptionnels. Lila Tamazit avec sa voix douce et apaisante. Et Léo Dussolier nous fait vivre ce roman. Il module sa voix, donnant un timbre différent à chaque personnage et son interprétation est superbe. Une très belle écoute !

Jean-Baptiste Andrea, en excellent conteur, nous livre une fresque romanesque riche en émotions et portée par des personnages extraordinaires. Une magnifique histoire d'amitié, sublimée par une plume poétique et délicate. J'ai adoré !

"Il est des absences dont on ne se remet pas."

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Quel plaisir de retrouver Jean-Baptiste Andrea !

Après avoir lu « Cent millions d'années et un jour » dont j'avais apprécié l'équilibre entre la justesse de l'écriture et l'émotion autour des personnages, je m'étais promise de revenir un jour vers cet auteur.

Mon choix s'est porté sur « Veiller sur elle », pas seulement en raison du prix Goncourt 2023 qu'il a obtenu, mais surtout à cause du mystère entourant son titre et de la thématique liée à l'Art.

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Cette histoire est celle d'une magnifique amitié entre Michelangelo Vitaliani, surnommé Mimo, un sculpteur de pierre de génie et Viola Orsini, l'héritière d'une famille issue de la noblesse italienne.

De cette rencontre improbable va naître la statue de la Piéta, dissimulée dans les sous-sols d'une abbaye. le Vatican tient en effet, à la garder à l'abri des regards et pour en saisir la raison, le lecteur va devoir plonger dans le destin incroyable de son sculpteur.

Ce roman commence par la fin. Mimo devenu vieux agonise dans sa cellule. Entouré et veillé par ses frères, il est le seul à ne pas être moine. On raconte une étrange histoire à propos de cet homme aux doigts de fée : il serait là pour veiller sur elle. « Elle qui attend, dans sa nuit de marbre, à quelques centaines de mètres de la petite cellule. Elle qui patiente depuis quarante ans. »

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Le roman se déploie sur un demi-siècle d'Histoire pour élucider l'énigme autour de cette statue et de cet artiste au nom prédestiné.

Jean-Baptiste Andrea, en merveilleux conteur d'histoires, nous fait changer d'époque. Par une construction originale qui traverse le temps et convoque les souvenirs, on remonte au début du XXème siècle pour revivre, sur près de six cents pages, l'Histoire de l'Italie au rythme de ses grands bouleversements : la première et la seconde guerre mondiale, la montée du fascisme.

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Le récit porte en lui le dépaysement et le charme de l'Italie.

Si l'auteur saisit les bas-fonds de Florence et de Rome, il transcende la beauté des collines entourant Pietra d'Alba et le domaine des Orsini par son écriture vivante, rythmée et chaleureuse, pleine de poésie et de délicatesse. L'auteur en capture la beauté surannée, les parfums subtils des orangers, l'odeur iodée portée par le vent venu de la mer, la palette de couleurs chaudes et douces avec ses tonalités de terre cuite et le rose de son marbre.

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Jean-Baptiste Andrea offre de personnages hauts en couleur, charismatiques, pleins d'humanité, touchants avec leurs émotions, leurs rêves, leurs expériences, leurs failles et leurs erreurs. Leurs portraits provoquent l'empathie ou l'antipathie immédiates du lecteur.

Dès les premières pages, je me suis attachée au jeune Mimo, à son combat pour devenir un sculpteur respecté et estimé. Cela provient sans aucun doute du fait de vivre dans un même temps, l'émotion de ses derniers instants et l'élan de ses jeunes années.

Face à Mimo, Viola est tout en exubérance, fragile et rebelle à la fois.

Le lecteur est le témoin privilégié de leur amitié indéfectible, de leur complicité, de cette force magnétique qui les attire l'un vers l'autre tout en les repoussant inextricablement. Leurs destins s'effleurent, se frôlent, s'éraflent, se croisent et se décroisent sans jamais se rejoindre réellement.

« Elle me sourit, un sourire qui dura trente ans, au coin duquel je me suspendis pour franchir bien des gouffres. »

J'ai adoré et savouré ma rencontre avec Viola : j'ai aimé son extravagance, sa folie et son intelligence, sa force de caractère et son besoin de s'affranchir, d'aller contre son temps. Malgré ses fêlures, Viola a soif de connaissance, elle aspire intensément à la vie, la liberté.

« Viola était une funambule en équilibre sur une frontière trouble tracée entre deux mondes. Certains dirent entre la raison et la folie. Je me battis à plus d'une reprise, parfois physiquement, contre ceux qui l'accusèrent d'être folle. »

L'auteur a été aussi très attentif aux personnages secondaires, dressant de superbes portraits, bons ou mauvais. Celui d'Emmanuele Orsini, un des frères de Viola, est particulièrement réussi.

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C'est une lecture résolument romanesque et intimiste qui se concentre sur les personnages mais qui nous fait pareillement voyager dans le monde de l'Art, dans un passé à la fois proche et lointain. Elle parle de la puissance des rêves, du lien étroit entre le sculpteur et la pierre, de la force du savoir et de la connaissance par les livres, de la valeur des rencontres et de l'amitié malgré l'appartenance à des milieux sociaux différents.

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Je ressors enchantée de cette escale de quelques jours au coeur de l'Italie. Je retiendrai de ce superbe roman la qualité du texte, la sensibilité et la douceur de la plume de Jean-Baptiste Andrea, la profondeur des deux personnages principaux, leur amour platonique et pudique et ce dénouement émouvant qui dévoile enfin le secret entourant la Piéta.

Entre humour et tragédie, un excellent moment de lecture !

Je me suis lancée dans ce livre en ne sachant que deux choses: il a reçu le goncourt, et je n'en n'ai vu que des avis positifs. Et aucune de ces raisons n'auraient dues me pousser à le lire. Et pourtant...

Et pourtant, j'ai eu raison de m'y intéresser parce que je l'ai beaucoup aimé. J'aime ces romans qui fusionnent l'histoire dans l'Histoire, puisque nous sommes ici dans l'Italie des années 20 jusqu'au milieu des années 80.

Je trouve que ce qui fait la force de ce roman, ce sont vraiment les personnages de Mimo et Viola. Ces deux enfants qui se rencontrent et dont l'amitié devient de plus en plus belle au fur et à mesure que l'Histoire devient de plus en plus laide.

Viola est pleine de vie, elle est une "femme debout", qu'elle soir à terre, où dans les airs. Et Mimo, du haut de son 1m40 à bien plus de prestance que la plupart de ses camarades.

J'ai aimé tout le côté artistique, autour des œuvres de Mimo, et bien sur, en particulier l'aura mystique qui entoure sa "Pietà".

Je n'ai ressenti aucune longueurs dans ce texte.

C'est un roman intense et bouleversant, celui d'un amour indicible

Un vrai bijou, une écriture tellement profonde qu'elle vous soulève des lames de fond d'émotions. Une histoire merveilleuse, des personnages que l'on quitte avec regret. Bravo,, un merveilleux moment

Très beau roman qui m’a plongée en pleine période trouble italienne et qui m’a surtout rappelé des souvenirs olfactifs et visuels de l’Italie découverte au cours d’un voyage il y a plus de 25 ans. J’avais à l’époque eu un véritable coup de foudre pour l’architecture de Florence et j’ai retrouvé ce cadre grâce aux magnifiques descriptions de l’auteur. L’histoire est belle et les personnages très contrastés l’habitent merveilleusement. Je suis passée assez près du coup de foudre total si ce n’était un petit relâchement du rythme au début de la seconde moitié du roman mais il est vrai que je l’ai pendant une semaine de travail très chargée où j’étais souvent fatiguée le soir. Au final, un roman virevoltant plein de sensations, de beauté et de fougue.

Tout les opposé, lui Mimo nain, né pauvre est donné comme apprenti de sculpteur sur pierre, elle Viola héritière d un riche famille de Gène mais malgré ca ,dès enfants ils jurent de ne jamais se quitter.

Un roman qui se passe au début 20 ieme siècle en Italie avec l arrivée du faschisme.Une belle histoire d amour d amitié? Viola intelligente moderne rebelle riche ne cessera de réaliser ses rêves Sublime roman dans une fresque historique italienne très bien racontée avec des faits réels

c'est à travers ce livre que j'ai découvert cet auteur.

je l'ai 'avalée' en trois jours, je crois que par la tout est dit