La Dame blanche

Chaque jour, BABELIO me propose, sur mon profil, des recommandations : 10 livres de tout genre que je parcours avidement. Ma PAL augmente à une vitesse vertigineuse : j’ai des envies de plus en plus nombreuses et de plus en plus diversifiées. Cette bande dessinée faisait partie des livres sélectionnés. Quel bon conseil car je l’ai adorée !

Après lecture, je note le nom de l’auteur, Quentin ZUTTION, qui aborde des thèmes contemporains. Il traite ces sujets avec une sensibilité acerbe. La dame blanche aborde la fin de vie, les EPADH, les soignants dévoués mais exténués face aux tâches qui leur incombent. Les exigences sont telles qu’elles deviennent insurmontables : hygiène, repas, activités, accompagnement humain et psychologique… quand parfois les familles démissionnent ou sont sans espoir.

Ce texte et ces images m’ont laissée pantoise, émue, déstabilisée. Ce récit est touchant jusqu’au chamboulement. Alors que j’écris plus tôt mon adoration pour cette BD, je l’ai surtout appréciée grâce aux messages véhiculés qui portent vraiment un impact choc sur la lectrice que je suis. Je n’ai pu rester insensible aux ressentis et aux émotions des personnages. Je suis rentrée en empathie avec la femme âgée autant qu’avec les aides soignantes, que le compagnon incrédule face à tant d’émotions de la part de sa partenaire.

Un seul point m’a un peu déstabilisée : parfois les bulles qui n’étaient pas suffisamment orientées (vers le personnage qui s’exprimait. Les illustrations sont en noir (bleu) et blanc et parfois j’ai eu du mal à distinguer la direction des paroles écrites ce qui a créé des moments d’incompréhension ou de doute. Il a fallu que je revienne en arrière pour bien comprendre la suite des écrits et faire le lien avec le visuel sans contradiction.

C’est une œuvre poignante, une expérience qui fauche l’esprit et qui remet en question beaucoup d’ignorance et d’indifférence. Je me questionne davantage aujourd’hui sur la fin de l’existence et plus encore, sur ce dévouement de ces soignants qui souffrent devant tant de souffrance et de maltraitance.

Je suis très proche du COUP DE COEUR.

Je reviendrai vers cet auteur, certainement avec Touchées ou Appelez-moi Nathan. Les images choc de la couverture m’interpellent déjà.

Ça faisait un petit moment que cette BD me tentait, et je n'ai pas été déçue. C'est un récit très terre à terre sur la réalité du métier d'aide-soignante, mais aussi rêveur sur la vieillesse. Pas rêveur dans le sens positif, hein, rêveur dans le sens que c'est un univers un peu à part qu'on ne peut comprendre tant qu'on en est pas le protagoniste principal. En attendant nous ne pouvons qu'en être les spectateurs laissés sur le côté.

Par contre qu'est-ce que j'ai pu pleurer.

Un très bon et beau roman graphique.

L'auteur aborde ici la difficultés des personnes âgées à finir leur vie en EHPAD mais aussi la cruelle détresse des soignants qui doivent faire face à la perte de leurs résidents. Certes cela fait parti de leur travail de soigner, accompagner, consoler parfois même mais comment faire face au deuil de patients auxquels on s'est attaché ?

Une dure réalité peu abordée je trouve mais si réelle dans ce métier. Un thème joliment mis en image.

La dame blanche est une magnifique BD. Quentin Zuttion ré-humanise les personnes âgées en EHPAD. Avec leurs corps, leur intimité et leurs émotions quelles qu’elles soient. Il ré-humanise également les soignants, aidants et accompagnants. On ne se met jamais à leur place, à ces personnes qui doivent tout le temps dire Adieu. Grâce aux illustrations, il nous transmet cette douceur.

Ma chronique complète est dispo ici : https://sorbetkiwi.fr/index.php/la-dame-blanche-de-quentin-zuttion/

Un sujet rarement abordé mais nécessaire. J'ai aimé la réflexion autour du quotidien des soignants, mais aussi celle du cycle de la vie. Le style graphique est original et agréable. Une très bonne BD dans l'ensemble.

Que j’aime ce genre de roman graphique !

Quentin Zuttion nous plonge dans le quotidien, vraiment pas tendre, des infirmiers, infirmières et sages-femmes des EHPAD avec cette impression tenace que c’est un autre monde.

Les simples gestes d’hygiène, les repas, les prises de médicaments, les visites familiales, les activités et les décès rythment les jours souvent moroses parfois joyeux.

Estelle adore son métier, les résidents. Pourtant la peine, la tristesse la saisissent lorsqu’elle quitte l’établissement.

LA DAME BLANCHE est une magnifique ode à la vie, à l’accompagnement vers ces derniers instants. Ses sourires, ses mots, ses gestes sont des baumes sur les corps fatigués. Quentin Zuttion célèbre la vie, lui rend parfois justice, l’honore dans des explosions de couleurs avant que la triste réalité reprenne le pouvoir. Noires, blanches et bleues, les planches se succèdent en de magnifiques aquarelles. Une certaine intimité transparaît, attachante, pesante et souvent bienfaisante.

Une jolie réappropriation du mythe.

Voilà plusieurs jours que j'ai fini ce roman graphique et il continue à hanter mon cerveau. L'Hepad, on en entend souvent parler mais peu du personnel qui y travaille et de ce qu'ils reçoivent. Estelle, jeune infirmière, a bien conscience que les patients qui arrivent mourront ici, souvent dans ses bras. Mais comment ne pas s'attacher à certains ? Comment gérer leurs derniers rêves même s'ils sont loin du réel alors que ça les aide à passer leurs journées ?

Dure réalité, prise de conscience, tendresse, émotion, coup de coeur.

Un très beau roman graphique, tant sur son fond que sur sa forme. J'ai trouvé les dessins très doux et cette couleur pastel adoucit l'histoire parfois sombre et tragique. On nous transporte dans le quotidien d'une infirmière pour qui la mort fait partie de son quotidien, c'est un bel hommage à ce métier si difficile à faire. Les personnages sont attachants et j'ai trouvé la fin bien trouvé.

C'est la gorge serrée que je referme cet ouvrage remarquable tant pour sa forme que pour son fond.

Ce roman graphique nous plonge dans le quotidien d'une infirmière en maison de retraite. Ses relations avec les personnes âgées, ses proches peu réceptifs à la beauté de son travail, ses collègues parfois lassés, ses amours qui partent à la dérive dans un monde en perte de sens pour elle qui est confrontée à l'inéluctable fin de vie nous touchent énormément.

Par des dessins simples et aux touches de couleurs recherchées, avec parfois des détails insoupçonnés au premier regard (je vous laisse trouver lesquels ! ), l'auteur dépeint une réalité encore taboue, mais si habitée par la vie !

Cette vie, justement, que des résidents comme Mme THOMAS, Sophie ou encore Germano nous dévoilent leurs souvenirs et leurs doutes, leurs manquements et leurs rires. Leurs jours en EHPAD sont racontés avec beaucoup de finesse et d'humanité.

Un coup de cœur graphique à mettre entre toutes les mains, malgré les sujets forts qu'il traite.

Magnifique