La Vie de Lazarillo de Tormes
Auteur
- Anonyme (Écrivain)
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Classement en biblio - 91 lecteurs
extrait
Ainsi persécutés de faim et de misère, un jour, je ne sais par quelle chance ou aventure, au pauvre pouvoir de mon maître tomba un réal ; armé duquel, il s’en vint à la maison aussi triomphant que s’il eût eu le trésor de Venise, et, d’un air fort satisfait et souriant, me le donna, en disant : « Tiens, Lazare, voici que Dieu nous entr’ouvre sa main, va à la place et achètes-y pain, vin et viande. Crevons un œil au diable. Et qui plus est, je t’annonce, pour que tu t’en réjouisses, que j’ai loué une autre maison et que nous ne resterons dans la malencontreuse où nous sommes que jusqu’à la fin de ce mois. Maudite soit-elle et maudit soit celui qui y posa la première tuile ; en male heure j’y suis entré. Par Notre-Seigneur, depuis que je l’habite, goutte n’y ai bue, bouchée de pain n’y ai mangée, ni repos aucun n’y ai trouvé, tel est son aspect et telles son obscurité et tristesse. Va et reviens vite, et dînons aujourd’hui comme des comtes. »
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Petit roman où chaque chapitre relate les tribulations d'un jeune homme avec une personne différente. Cela se lit vite, on sourit parfois, et on se dit que notre personnage a eu une vie pleine de péripéties.
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Lu pour mon cour d'espagnol dans une version simplifié. Donc je n'ai pas eu trop de difficulté à le comprendre.
Pour ce qui est de l'histoire disons que c'est de la littérature donc pas trop de suspense et d’additivité. Cependant ça reste un livre sympathique et assez drôle par moment.
Maintenant plus qu'à l'étudier en classe.
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Lecture un peu compliquée, car en vieux castillan. Histoire un peu plate et répétitive, sans beaucoup d'action avec une fin bâclé et décevante. Mais je soulève quand même un point positif, les critiques de la société de cet époques sont biens et nous amène à une réflexion. Je suis quand même fière de l'avoir lu, car il fait parti des grands classiques de la littérature espagnole. Pas à relire.
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Alors, je suis quand même fière de moi d'avoir réussi à finir ce livre, car il est écrit en vieil espagnol (du moins mon édition, je ne sais pas pour les autres) et donc a été plutôt difficile ^^' . Mais sinon pour le livre en lui-même, je l'ai trouvé un peu répétitif et triste. On finit par en avoir un peu marre au bout d'un moment, à moins que cela soit la difficulté qui m'ait freiné, je ne sais pas. Dans tout les cas, même si je suis contente d'avoir lu ce livre, je ne le relirai pas.
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Una novela ineludible de la Literatura española: Corta, graciosa, moralizadora, interesante. El lector no puede hacer nada sino seguir a Lazarillo en todas sus aventuras rocambolescas, con placer y alegría.
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Roman plein d'humour qui raconte l'histoire d'un petit chenapan et montre la vie quotidienne du peuple et des "hidalgos" du XVI. Œuvre incontournable de la littérature espagnole pour plusieurs raisons:
-Elle est rédigée comme une lettre, une nouveauté pour l'époque.
- Deviens LA référence des "novelas picarescas"
- Elle a eu un succès si phénoménal que, même au XXIème siècle, on appelle encore les guides pour aveugles "Lazarillos"!!!
Facile à lire et pas trop long, je la conseille à tous ceux qui veulent découvrir un classique de la littérature.
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Un récit d'une étonnante brièveté et d'une non moins piquante ironie, qui lui confère une double-lecture ... désespérante et drôle. Rien de moins.
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Bah, à lire. C'est court, comme livre. Ca n'apportera pas vraiment de culture, mais bon...
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Activité récente
Titres alternatifs
- Lazarillo de Tormes - Français
- La vida de Lazarillo de Tormes - Espagnol
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Évaluations
Résumé
En 1554, on publie simultanément à Burgos, Alcalá et Anvers, une courte biographie anonyme La vida de Lazarillo de Torms : oeuvre surprenante qui retrace non les amours d'un berger ou les exploits d'un chevalier, mais la vie d'un va-nu-pieds. Après un triomphe initial, l'ouvrage va figurer sur la liste des livres interdits. Peine perdue, le succès ne s'est pas démenti, Jusqu'à nos jours. Lazare, le héros, est un personnage très nouveau, un gueux, un picaro ! Il tourne en dérision les valeurs fondamentales de la société espagnole : foi et honneur. Lazare est un espagnol pauvre, qui porte un regard ironique sur la société et met à nu la dureté, l'hypocrisie et le cynisme du monde. Voleur d'andouilles ou perceur de coffres, le picaro ne se paye pas de mots : la vérité n'est pas celle qu'on dit. Pour survivre, il lui faut aller voir de l'autre côté de la vie, selon l'expression de Céline. Car Lazarillo a eu une prospérité féconde : entre autres, Guzmán de Alfarache, Simplicius, Moll Flanders, Bardamu ou implicius, Moll Flanders, Bardamu ou Schveik sont tous cousins picaresques de Lazare.
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