Prélude au Ragnarök, Tome 2 : Le Royaume des brumes

C’est avec enthousiasme que je me suis plongée dans cette suite de Fédérico Saggio. Car ce récit mêle avec brio les teintes sombres de la dark fantasy aux nuances éclatantes d'un mythe revisité.

Dans l'empyrée des récits mythologiques, "Le Royaume des Brumes" illumine d’un jour nouveau la voie tracée par les sagas nordiques. Second tome de « prélude au Ragnarök", ce chef-d'œuvre revisite avec une finesse inouïe le mythe du guerrier Sigurd, héritier d'un destin aussi grandiose que tragique.

La trame de ce récit, tissée avec toujours autant de dextérité, nous entraîne dans les méandres de la quête de Sigurd. Ce dernier, tenu par un serment divin, s'aventure au cœur du Royaume des Brumes, sous la quatrième branche d'Yggdrasil. Dans ce monde éthéré, où les frontières entre la réalité et l'irréel se brouillent, il doit affronter le dragon Fafnir et conquérir l'or maudit des Nibelungen. Cette quête, telle une épopée homérique, se déroule dans un univers où la magie des mots fait écho à la puissance des runes antiques.

J’ai ressenti une empathie profonde pour ce héros, prisonnier de son honneur, en quête de liberté et d'autonomie dans un monde régi par des forces qui le dépassent. L'aspect humain, si finement dépeint, apporte une profondeur bienvenue à ce personnage mythique, enrichissant grandement l’histoire en elle-même.

L’auteur, avec une plume trempée dans l'encre des légendes, réussit à insuffler une nouvelle vie à la figure de Sigurd. Au-delà du guerrier légendaire, c'est l'homme, avec ses failles et ses doutes, qui se révèle à nous. Prisonnier de son serment, Sigurd se débat dans les filets de sa destinée, tiraillé entre honneur et désespoir, entre liberté et prédestination. Ce portrait d'un héros aux prises avec son humanité est une exploration touchante de la complexité de l'âme. Cette dualité temporelle, telle une danse entre passé et présent, offre une perspective fascinante sur la vie de Sigurd, marié à la sœur du roi mais aspirant à un autre destin.

La prose de l'auteur, à la fois sombre et envoûtante, crée une ambiance immersive qui m'a fascinée du début à la fin. Les scènes de combat, épiques et bien orchestrées, s'harmonisent parfaitement avec les moments plus introspectifs, offrant par cela même, un équilibre captivant.

La violence, pourtant présente, sert l'histoire et ses enjeux. Les personnages, de Sigurd à Mîme, sont sculptés avec une attention méticuleuse, chaque trait de leur personnalité faisant écho à la complexité de la mythologie nordique. Leur évolution, particulièrement celle de Sigurd, est un hommage vibrant à la capacité humaine de croître au-delà de ses faiblesses.

C’est un véritable bonheur que de lire un tel roman. Chaque phrase, ciselée avec précision, est une invitation à plonger dans un univers où le mythique et le réalisme se côtoient harmonieusement. La narration, rythmée et immersive, nous transporte dans un monde où les dieux et les hommes tissent ensemble la trame de leur destin.

En conclusion, "Le Royaume des Brumes" n'est pas seulement une réinterprétation du mythe de Sigurd : c'est une œuvre qui, par sa profondeur et son éloquence, nous invite à réfléchir sur des thèmes universels tels que le libre arbitre, l'héritage familial et la quête de sens. C'est un voyage inoubliable au cœur d'un monde où la mythologie nordique est sublimée par une écriture riche et profonde, un livre qui marque l'esprit et l'âme longtemps après avoir tourné la dernière page.

Pour tous les amateurs de mythologie nordique et de récits épiques, c'est une lecture incontournable, un voyage à travers les brumes du temps et de l'âme et je ne peux que vous conseiller de partir, aux côtés de Sigurd, dans une épopée fantastique dont vous n’en sortirez pas indemne.

Je remercie les Editions Cavaliers seuls ainsi que l’auteur, Fédérico Saggio, de m’avoir permis de découvrir cet univers en dehors du temps.

J'ai beaucoup aimé cette réécriture du mythe de Sigurd. L'auteur s'éloigne assez de l'œuvre de Wagner mais reste cohérent avec les œuvres d'origines. De plus, on peut retrouver dans ce mythe, l'histoire du Hobbit et de Smaug qui m'a bien plut Spoiler(cliquez pour révéler)Un peu de peine pour le pauvre Sigurd quand même qui à été trahis à plusieurs reprises dans ce tome par sa famille (son père et ces frères) Mais le tome reste très bon, j'espère que la suite de cette série seras aussi bonne que ces deux premiers tomes, qui suivront surement la chut des dieux je pense, à voir lorsqu'ils seront lues. De plus, les passages ou Sigurd retrouve ces souvenirs imbriquer dans le récit rends le tout plutôt cohérent, même si on ne sait pas forcément que ce sont ces souvenirs au début

Un roman court mais une lecture plutôt laborieuse. Ce second tome souffre d'un gros déséquilibre : les scènes d'atermoiement de Sigurd prennent beaucoup de place dans le récit, donnant une impression de remplissage plutôt que de faire avancer l'intrigue, et à contrario les scènes d'action sont vite expédiées.

De plus, le récit alterne entre des scènes se passant dans l'instant présent et des scènes se déroulant plus tard chronologiquement, ce qui rend la lecture plus confuse qu'autre chose.

Cela ne m'a pas donné envie de poursuivre la saga.

Ayant adoré le premier tome de la duologie, c’est avec beaucoup d’enthousiasme que je me suis plongée dans cette suite qui nous présente une version bien plus humaine et vulnérable de Sigurd. Amputé de certains de ses souvenirs, le voilà enfermé dans une vie qui ne lui sied guère auprès d’une femme fourbe et possessive appréciant plus l’idée d’avoir un mari de sa stature que le mari en lui-même ! Mais comment le fier et fort Sigurd, bras armé des Dieux, est-il tombé aussi bas ? Pourquoi ne réagit-il pas avec plus de véhémence afin de se libérer d’une vie qu’aucun homme sain d’esprit n’accepterait, a fortiori un homme de légende tel que lui ? Et quel est ce sentiment indicible de perte et de manque qui lui étreint le cœur et qui lui donne cette impression qu’en épousant une femme qu’il méprise, il a trahi la seule et unique femme qui possédait une quelconque valeur à ses yeux ?

Ces questions, je vous rassure, l’auteur y répond grâce à un jeu entre présent et passé : un présent dans lequel Sigurd n’est que l’ombre de lui-même, et un passé à la hauteur de ce descendant des Dieux qui ne craint personne. L’alternance entre les époques, d’une finesse caractéristique de la plume de l’auteur, fait tout le charme de ce roman puisqu’elle suscite une curiosité que l’on a grand hâte d’apaiser. À mesure que défilent les pages, on saisit toute l’ampleur du drame qui s’est joué sans que Sigurd n’ait réussi ni à l’anticiper ni à l’empêcher. Excès de confiance ? Preuve de la supériorité des Dieux sur les hommes ? Les deux probablement, car Sigurd ne semble pas avoir tiré les leçons de son histoire familiale, pensant pouvoir réussir là où ses parents avaient échoué. Et la punition divine est sans appel : cynique et brutale !

Au cœur d’un drame comme seules les divinités savent les créer, Sigurd représente, à son corps et cœur défendant, le symbole d’une lutte entre le libre arbitre et la fatalité, entre la liberté et un destin contre lequel il semble bien vain de s’opposer. N’est-il pas illusoire de penser que la volonté seule peut lutter contre le poids de forces surnaturelles qui prennent un plaisir sournois à manipuler et à châtier, à faire espérer avant de tout emporter ? Évidemment, nous sommes ici dans le domaine de la légende et de la mythologie avec une fatalité qui semble coller à la peau d’un personnage que les Dieux s’amusent à façonner selon leur bon vouloir. Mais le roman possède également une portée quasi philosophique : poids de l’héritage familial, complexité des relations père-fils (alternant entre haine et amour maladroit), liberté et sacrifices que l’on est prêt à consentir en son nom, richesse qui forme les solitudes, cycle immuable de la vie dont seule la mort peut nous délivrer à moins que, comme pour Sigurd, elle marque le commencement de tout…

Si j’ai apprécié le premier tome, j’ai eu un coup de cœur pour cette suite dans laquelle jamais mythologie et humanité n’auront autant été liées. En perdant cette cruauté qui le rendait parfois difficile à comprendre, Sigurd n’est pas devenu un modèle de gentillesse, mais un héros béni et honni par les Dieux, dont le destin nous tient à cœur. Sa détresse est devenue mienne, sa colère légitime m’a terrassée et sa détermination m’a frappée par sa force. Surprise, mais conquise par l’évolution du personnage, j’ai apprécié la manière dont l’auteur l’a amorcée tout au long de cette duologie, mais également la subtilité avec laquelle elle s’impose à nous.

Nous connaissions Sigurd froid, imbu de lui-même et implacable, nous le découvrons ici capable d’une certaine empathie et de reconnaître des liens avec un être qu’il a pourtant toujours détesté, mais nous le découvrons surtout prêt à faire le plus grand des sacrifices. Car en refusant de répéter ce qu’il a lui-même connu, il fait montre d’une noblesse d’âme surprenante qui l’enfermera à tout jamais dans la pire des tourmentes. Amour d’un père pour son enfant ou d’un homme pour son amante, richesse ou liberté, avec les Dieux, il faut toujours choisir, mais le résultat est rarement celui escompté et le cœur s’en retrouve bien souvent piétiné.

Poétiquement dramatique, ce roman l’est, la mythologie scandinave n’ayant rien à envier à la mythologie grecque, mais il se part également d’une dimension épique avec le voyage de Sigurd sur les traces de l’or maudit des Nibelungen et du dragon Fafnir. L’auteur nous retrace avec précision et un sens de l’immersion incontestable, les épreuves traversées par Sigurd qui acceptera que Mîme l’accompagne dans ses aventures. Bien que ce soit un ivrogne méprisable, le nain est également la seule figure paternelle que notre héros ait jamais connue. Alors si sa présence se révélera bien plus utile que prévu, elle sera surtout l’occasion pour l’auteur de creuser les liens père-fils et nous offrir une autre vision de la relation particulière unissant ces deux personnages, dont le destin a été lié par la volonté des Dieux.

Si Mîme nous a longtemps paru insignifiant, sa complexité nous frappe à mesure que l’on apprend à le connaître et que l’on découvre des bribes de son passé. Mais rien d’étonnant à cela si l’on considère que l’auteur ne tombe jamais dans le manichéisme avec cette duologie dont les personnages sont complexes et finement travaillés… Même le dragon Fafnir finira par susciter chez les lecteurs des sentiments ambivalents, ce dernier semblant autant le possesseur que le débiteur d’un trésor qui nous apparaît bien plus malédiction que bénédiction.

Quant à la plume de l’auteur, elle m’a de nouveau enchantée par sa finesse, et la manière dont elle alterne entre brutalité et poésie, nous saturant d’émotions et de sensations. On saluera également le travail sur le rythme autant au niveau de l’enchaînement des actions que de la structure des phrases et de leur découpage. J’ai également parfois eu l’impression que comme dans une œuvre musicale, le roman suivait un phrasé soulignant tantôt le tempo de la marche tantôt celui d’un cœur qui bat et qui se retrouve submergé par des émotions fortes et contradictoires… Une musicalité empreinte de lyrisme et digne de la légende de Sigurd !

Le Royaume des brumes, en plus de nous offrir une aventure épique et humaine particulièrement immersive et haletante, pose un certain nombre de questions sur, entre autres, le poids de l’héritage familial, le libre arbitre et le destin. Mais c’est également une superbe plongée dans le monde cynique, brut et violent de la mythologie scandinave dans laquelle les Dieux semblent prendre un plaisir sournois à interférer avec la vie des hommes, a fortiori avec celle de l’un de leurs descendants. Parce qu’être issu d’une grande lignée, vous assure certes une grande destinée, mais pas vraiment la sérénité, Sigurd va devoir s’imposer dans un monde régi par des lois qu’il faut parfois faire voler en éclats avant de pourvoir s’en libérer !

https://lightandsmell.wordpress.com/2020/11/04/le-royaume-des-brumes-federico-saggio/

Le Royaume des Brumes est une suite aussi bien que le premier livre !!!

L’histoire évolue autour de deux époques différentes. J’ai trouvé ça très intéressant à découvrir. Il y a un fort contraste entre les deux époques et je dirais même entre les deux Sigurd. Ça m’a rendu curieuse et impatiente d’en lire plus à chaque page.

Sigurd se dévoile encore plus à nous et nous avons une autre vision de lui avec ces deux récits en parallèle. J’ai été heureuse de le retrouver parce que je me suis attachée à lui. Il va décider de suivre son destin face au Dragon Fafnìr et en même temps, il va être dans une quête de lui-même. Sigurd est un personnage torturé, meurtri, un peu brute que l’on voit évoluer depuis le début. Une évolution tout à fait intrigante et intéressante. Le personnage de Sigurd est très profond et bien construit. Ses états d’âme le rendent authentique, vrai et complexe aussi.

C’est un tome avec de la tragédie, de la violence, de la réflexion et des sentiments. J’ai trouvé que ce tome était plus psychologique que le premier et j’ai aimé ça ! L’auteur nous charme avec cette ambiance sombre qui trouve parfois son petit pan de lumière et de douceur. C’est ce qui rend le récit si beau et prenant !

L’auteur a une plume très plaisante, à la fois puissante et poétique qui se lit facilement. C’est très fluide. J’ai été prise dans l’histoire et emportée dans le récit avec de nombreuses émotions et les rebondissements présents. L’univers est riche, détaillé et on s’immerge terriblement bien dedans. Je n’ai pas mis longtemps à dévorer ce tome 2. Plonger dans la mythologie scandinave avec ses contes et ses légendes aux côtés de Sigurd est incroyable !

Parlons aussi de la couverture qui est magnifique et qui donne très envie de lire !

Ça a été un véritable délice à lire et j’ai passé un très bon moment !! Laissez-vous tenter par le style de Federico Saggio ! Je vous le recommande !

Tout d’abord, je tiens à remercier Federico une fois de plus pour la confiance qu’il m’accorde. C’est le deuxième partenariat que l’on fait ensemble et en tout cas de mon côté j’en suis extrêmement ravie! J’avais adoré Sigurd et j’ai tout autant adoré Le royaume des brumes qui est la suite. D’ailleurs, je vous invite à lire la chronique de Sigurd qui se trouve juste ici. Etant donné vu que c’est un deuxième tome, je vous conseille de lire Sigurd avant de lire cette chronique.

Tout comme le premier tome, ici on continue de traiter de la mythologie scandinave. Et qui dit mythologie dit parfois grande violence. Donc parfois on a des scènes qui peuvent choquer certains ou certaines. Vous êtes prévenu, si ça ne vous dérange pas alors franchement foncez découvrir Sigurd et ses aventures!

J’ai adoré retrouver la plume de Federico. Elle est toujours aussi belle et agréable à lire. C’est vraiment une des plumes que je préfère. Il a vraiment ce petit truc en plus qui fait toute la différence. C’est fluide, c’est addictif et franchement on a du mal à lâcher le roman. Ca se lit vite, ça se lit bien et même si on est pas les pros de la mythologie scandinave, on comprend parfaitement bien tout ce que l’auteur nous dévoile. La mythologie est tellement fascinante, c’est un sujet si vaste que l’on ne cesse d’apprendre de nouvelles choses!

On reprend l’histoire où l’avais laissé. Sigurd va se mettre en route pour poursuivre sa quête. Il va enfin accomplir son destin et se met en route pour combattre le dragon Fafnir. Ce deuxième tome se divise en deux temps. On alterne entre le présent, où on suit Sigurd dans le Royaume des Brumes et le futur où on découvre un Sigurd marié à la sœur du roi mais totalement ailleurs, en colère avec l’impression de s’être littéralement fait manipuler. J’ai adoré avoir ces deux temporalités. Ca rend l’histoire encore plus prenante qu’elle ne l’est déjà. Et puis c’est très plaisant de découvrir la vie de Sigurd après sa quête dans le royaume des brumes.

J’ai, encore une fois, adoré le personnage de Sigurd. Cette grosse brute en apparence mais qui s’avère être très touchant lorsque l’on creuse un peu. On apprend à le connaitre encore plus dans ce deuxième tome. Et ca rend son personnage encore plus intéressant encore. J’ao adoré le duo formé par Sigurd et Mime. Bien que dans le premier tome Mime ne m’a pas fait bonne impression, ici on le découvre sous un tout nouveau jour et j’irais même jusqu’à dire qu’il m’a beaucoup touché. Et le duo qu’ils forment est vraiment surprenant et improbable mais au final c’est un duo qui fonctionne et que j’ai trouve vraiment touchant.

On ne s’ennuie clairement pas dans ce deuxième tome. L’action est bien mené, on a droit à de nombreux rebondissements, des révélations. Tout est vraiment bien rythmé pour nous tenir en haleine pendant tout le long du roman. L’univers est toujours aussi bien travaillé. J’ai vraiment été subjugué de la première à la dernière page.

C’est avec regret que j’ai fini ce roman. Tout est absolument parfait dedans. Tout est réuni pour passer un excellent moment durant notre lecture. La plume de l’auteur est vraiment incroyable. Elle est fluide et addictive, si bien que l’on ne voit clairement pas le temps passer. L’univers est absolument palpitant et incroyablement bien travaillé. Les personnages sont haut en couleurs mais attachants. En bref, si vous n’avez pas lu le premier tome ni celui ci, c’est vraiment deux romans que je ne peux que vous conseiller.

🌹Mon avis: J’ai retrouvé l’univers avec grand plaisir. Toujours aussi addictif. Avec une couverture toujours aussi sublime. Et bien évidemment la plume de l’auteur captivante.

Pour ce second, tome j’ai trouvé que l’histoire ressemblait à une tragédie grec mais avec la version des dieux nordiques et j’ai trouvé que c’était vraiment intéressant. Enfaite, j’ai adoré!

Le mélange entre les souvenirs et la réalité de Sigurd nous a plongé encore plus profond dans la légende du héros. Et bien évidemment les sentiments contradictoires qu’il développe au fil de ses aventures. On a un personnage qui mûrit. D’ailleurs j’ai beaucoup aimé le personnage de Brunehilde, un mélange de douceur mais également de force guerrière.

Enfin, c’est une très bonne suite. Aller le lire mais lisez d’abord le tome 1 Sigurd. 😆 https://www.instagram.com/p/CFYx_tDKvUE/?utm_medium=copy_link

« Vous aviez raison… J’ai été fou de croire que les Dieux nous laisseraient nous en tirer ; j’ai été fou de penser que je serais en mesure de me dresser contre leur volonté. »

Et oui, Sigurd était imbu de sa personne, valait mieux que tout le monde. Ne s’inclinant devant personne, il a du dans ce tome, se remettre en question, lui, ces actes, …

Autant vous dire que j’ai réellement apprécié réflexion. J’en parlais dans ma chronique du tome 1, cela manquait beaucoup même si tout ca collait au personnage. Dans ce tome-ci, Sigurd réfléchit autrement que via son égo et son honneur. Il pense par son cœur !

Autre point important et positif selon moi : les différentes temporalités ! Mais qui dit temporalité différente dit aussi évolution du personnage différente ! En effet, d’un côté nous avons un personnage fier, imbus qui entame seulement une remise en question et de l’autre côte poufff un Sigurd complètement métamorphosé pris entre deux feux (je n’en dis pas plus sinon je vous spoil !). Entre envie et devoir, le choix risque d’être difficile !

Pour reprendre au niveau de la plume et du vocabulaire, tout correspondait. Le vocabulaire est adapté à la situation, l’époque et aux caractéristiques mythologiques. Pour la plume, même si nous sommes face à un vocabulaire différent de ce qu’on utilise tous les jours, la lecture reste très fluide. Les pages sont passées encore plus vite que celles du 1er tome !

Lorsque j’apprécie un premier tome je suis toujours un petit peu anxieuse quant à l’idée de savoir si je vais aimée ou pas la suite . Dans le cas présent sachez que je n’ai pas été déçue et, ai même, préférée ce second tome au premier.

Sans spoil bien sûr, on retrouve ici notre cher Sigurd dans un contexte assez inattendu, et visiblement ce n’est pas seulement inattendu pour le lecteur, mais également pour le personnage lui-même.

En effet, il a beau essayer de se souvenir, c’est un total black out, il ne parvient pas à comprendre comment il a atterri dans cette situation. Lui, qui partait dans l’idée d’accomplir une mission ayant pour but de l’amener vers l’accomplissement de son désir le plus cher, est à ce jour complètement perdu et ce sent pris au piège.

C’est ainsi que l’auteur nous propose une double temporalité dans laquelle nous passons du Sigurd vivant dans un présent plein d’interrogation, au Sigurd que nous avions laissé à la fin du premier tome, décidé à mener à bien sa quête afin de pouvoir vivre la vie qu’il s’est choisi. J’ai adoré ce choix de narration qui donne au récit une ambiance et un rythme très plaisant.

Ainsi, au fil des pages, nous allons peu à peu boucher les trous, afin de parvenir à lier le passé au présent , dans l’espoir de comprendre ce qui nous échappe.

Sans surprise, la plume est toujours aussi belle, et les actions s’enchaînent si bien, que je n’ai pas pu m’empêcher de finir ce livre là en un temps record.

J’ai également aimée voir les personnages secondaires prendre davantage de place, et je dois dire, que de pouvoir en apprendre plus sur Mime, et d’être spectatrice de ce lien qui l’uni à notre héros/anti-héros , était un vrai plaisir.

Petit plus, il y a dans cette suite, un personnage féminin vraiment intéressant, qui a contribué à nous permettre de voir davantage, l’homme derrière la bête.

À tous ceux qui aiment les récits de mythologie nordique, ce second volet aura fini de vous convaincre quant à la capacité de l’auteur à nous faire magnifiquement bien voyager dans l’histoire du légendaire Sigurd.

Je suis contente d'avoir plus continuer de suivre les aventures de Sigurd dans cette suite "Le Royaume des Brumes" alors merci encore à l'auteur pour l'envoi de ses romans. Je tiens aussi à préciser que cette duologie s'inscrit dans une saga en cours de développement de l'auteur et ça c'est juste génial !

Dans le Royaume des Brumes on retrouve donc ce monde violent des hommes et des dieux de la mythologie nordique. Ce deuxième tome de cette duologie est différent du premier. Déjà le roman se déroule dans 2 temporalités. La première, dans le présent où on suit Sigurd dans sa quête et l'autre dans le futur qui se passe après sa quête. Et j'ai trouvé que les 2 se rassemblent très bien au fil de l'histoire.

Ensuite, ce tome est beaucoup plus psychologique concernant les personnages. Sigurd se pose beaucoup de questions, que ce soit sur lui ou son avenir (j'avais d'ailleurs évoqué sa quête d'identité dans mon post sur "Sigurd"). Il est torturé, a des doutes et la folie toujours présente. Il a également grandit, le passage à l'âge adulte ainsi que les responsabilités que ça engendre. C'est un Sigurd plus mature mais qui est toujours aussi sanguinaire et qui a soif de sa liberté. On en apprend également sur les autres personnages, par exemple Mime, et c'était vraiment intéressant, bien tourné et bien écrit. Les personnages sont vraiment tous bien travaillés.

L'écriture est toujours aussi belle et philosophique que le premier tome. L'action, le suspens, et le danger est toujours là. La violence est également présente mais moins que dans le premier tome. L'histoire est captivante, l'intrigue très bonne et on voyage pendant sa lecture. On sent vraiment qu'il y a beaucoup de recherches derrière, pour la création de cet univers et de ses personnages.

C'est une lecture que je recommande aux amateurs de mythologie nordique et de dark fantasy. Pour ma part, j'ai hâte de découvrir la suite de cette saga pleine de possibilités ♡