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Commentaires de livres faits par Lewan

Extraits de livres par Lewan

Commentaires de livres appréciés par Lewan

Extraits de livres appréciés par Lewan

Tout d'abord, impression générale : j'ai aimé !
J'ai vraiment passé un bon moment, dans l'ensemble c'était particulièrement mignon, plein de gentille fantasy avec des personnages attachants.

Ça m'a un peu fait penser au film Neverland (avec Johnny Depp et Kate Winslet, à voir absolument si ce n'est pas déjà fait). Pas au niveau de l'histoire en elle-même mais au niveau de l'approche : quand la vie de tous les jours inspire des actions et des personnages. On le voit très bien dans le film et dans l'Attente d'Eleova.
Et j'aime beaucoup la progression qu'il y a : au départ l'histoire est presque du copier/coller version fantasy de la réalité. Puis petit à petit l'histoire gagne en autonomie -tout en faisant toujours écho au réel- et trouve son propre rythme.
Je trouve la mise en abîme très originale. On suit l'aventure d'une auteure ET de ses personnages, et on peut s'amuser à relever tous les parallèles.

Je crois que l'erreur serait de prendre le livre comme un roman fantasy lambda. Pour moi en tout cas, je retourne sur la comparaison avec Neverland, c'était l'histoire de la naissance d'un roman. Alors oui on trouve quelques petites incohérences dans l'histoire d'Eleova et le final est un peu facile. Mais c'est tout à fait normal puisqu'on assiste presque en direct à la rédaction d'un premier jet de roman, avec ses faiblesses et tout ce qu'il y a de perfectible à la fin d'une première écriture. C'est comme un biopic avec des touches de fantastique en plus.
Pour le coup c'est assez captivant et très original ! J'ai aussi souvent souri aux références, notamment StarWarsiennes !!
Merci à l'auteure pour ce bon moment, je ne regrette pas du tout mon achat :D
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date : 01-02-2014
«Tiens, ça a l’air marrant… ». Voici la première réflexion que l’on se fait en lisant la quatrième de couverture.
« Oula… bizarre. Mais d’accord, pourquoi pas…». Réflexion à la lecture du Prologue.
« Euh… » Pour le premier Chapitre.
« Qu’eeeest-ce que c’est que ce délire ??!! » Pour le second.

Et ainsi de suite. Ça ne se calme pas. Jamais. Le moins que l’on puisse dire c’est que la surprise est au rendez-vous. C’est peut-être ma première uchronie mais je suis à peu près certaine que toutes ne sont pas aussi déjantées. De moins je l’espère, sinon je serais contrariée d’être passée si longtemps à côté d’une telle folie furieuse.
Car c’est ce que L’Équipée Volage est : de la pure dinguerie.
Pas grand-chose de négatif dans cette constatation. Il faut simplement le temps de se faire au ton et accepter d’être totalement dépaysé. Ce dernier point ne tient pas seulement au genre en lui-même (par définition on ne peut qu’être dépaysé par une uchronie) mais bien au style de l’auteur. Et à ses personnages plus improbables les uns que les autres. Qui eux-mêmes ne sont pas moins abracadabrants que l’ensemble des actions.

La narration, complètement décomplexée, est un peu perturbante au début. L’auteur joue à fond la carte de l’humour décalé quitte à perdre les lecteurs mal accrochés. Plus tordus qu’originaux parfois, les jeux de mots et comparaisons loufoques systématiques oscillent entre tic rédactionnel et choix stylistique. Car si Christophe Colomb n’a été que soulevé et renvoyé par la Main de brume noire (« Hein ? » Vous n’avez qu’à lire pour comprendre !), nous lecteurs sommes complètement gobés par le récit.
Qu’on le veuille ou non il faut se défaire des codes littéraires dont on a l’habitude et se laisser avaler, digérer par l’historie. Inutile de lutter, de faire le difficile, de s’énerver ou d’imaginer un ralentissement.
Car oui, tout est fou de A à Z : les mamies Alsaciennes sont zombifiées, Sherlock Holmes et Rouletabille s’associent après avoir déserté l’imaginaire de leur auteur respectif, une mystérieuse Brume Noire avale des passants la nuit tombée, et des piratesses aux mœurs légères mènent l’aventure. Entre autres. Autant être prévenu.
Ça peut faire beaucoup et à vrai dire il arrive que trop de personnages, trop d’actions (apparemment c’est possible), et trop d’humour d’un coup alourdissent certains passages. Les situations folles font tiquer puis, passés maints tressautements de sourcils circonspects et grimaces éberluées, on fini par tout accepter. Ou bien on ferme le livre pour le lire plus tard ou plus jamais.
Ce dernier cas serait un peu dommage. Après tout on ne vit pas souvent ce genre d’expérience littéraire, alors autant prendre son mal en patience et oser s’autoriser à aimer. Une fois affranchie de ses petites habitudes on peut enfin se laisser porter et se montrer attentif aux détails.

Car l’air de rien, dans ce qui s’apparente en premier lieu à une sorte de soupe à l’extravagance, se cachent un nombre impressionnant de références en tout genre. Peut-être même trop si on tient compte des pauvres êtres (moi) dont la culture générale tutoie le noyau terrestre et qui ne saisissent pas toujours toutes les subtilités. Heureusement, rien de trop élevé non plus en la matière, tout le monde peut s’y retrouver et sourire ou pouffer des adaptations de l’auteur. Au passage, les provençaux seront ravis d’apprendre que dans le monde de Rolland Auda, une tribu d’Amaz’oc parle occitan (j’avais envie de le souligner pour des raisons diverses et variées). Question références, on redécouvre également des mots et expressions aux sonorités plus hilarantes que leur signification, qui ajoutent une note désuète à l’humour déjà bien décalé.
Mais passons ! Outre les références, c’est aussi aux détails qu’il faut faire attention. L’auteur se plaît à endormir notre vigilance intellectuelle en nous noyant dans des situations aberrantes et voudrait faire passer certains dialogues pour plus fous qu’ils ne le sont. Restez attentifs, il n’en est rien (du moins pas toujours).

Autre bizarrerie, les titres de Chapitre qui en listent grosso-modo le contenu. C’est plutôt inhabituel mais somme toute nécessaire pour organiser la folie à venir et nous préparer psychologiquement à l’affronter. C’est si osé et inattendu qu’on ne s’offusque même plus de cette entorse au suspens. Qui n’en est pas vraiment une tant on rebondi sur plus improbable encore à chaque fois.
Improbables sont aussi les diverses inventions et créatures. Les bébés-bocaux sont particulièrement glauques et –au cas où on ne se serait pas suffisamment traumatisés seuls en imaginant l’immondice- une illustration balaye les derniers doutes. Mais ce n’est pas plus mal car l’univers est si riche qu’il mériterait son encyclopédie illustrée.

Pour conclure je dirais que ce livre est bizarre, original, fou… le genre d’histoire soupape d’une imagination débordante mijotant depuis trop longtemps. Impossible de s’ennuyer et difficile de respirer entre deux actions. L’équipe se constitue petit à petit jusqu’au grand dénouement. J’ai dit plus haut que l’on pouvait deviner la fin. C’est vrai, mais pas décevant pour autant car, si on devine « le plus gros », la description de ce dernier moment est absolument géniale. À faire palpiter le cœur des réalisateurs en herbes. À vous filer l’envie de chopper une caméra et de la balader au fil des mots puis de visualiser le résultat sur grand écran.
Une... troublante découverte !
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date : 01-02-2014
Quelle bonne surprise ! Ce livre est une petite merveille de bout en bout.
À première vue, d’après le résumé, on s’attend à un grand coup de ras-le-bol, un STOP tonitruant, un cri d’alarme pour tordre le cou à la crise sur fond de tracas d’adolescents. C’est vrai… mais pas seulement.
Car cela aurait impliqué un parti pris trop flagrant, incitant limite à la violence (puisque Joan s’en va quand même avec la ferme intention de flinguer l’homme jugé responsable du sort de son père).
Mais on ne tombe pas dans cette facilité, ni dans une vision trop manichéenne où le grand patron est un pur méchant et le père de Joan un saint. Pas de pacifique et molle égalité non plus puisqu’on suit l’histoire du point de vue de Joan. Et à vrai dire plus les pages défilent plus on se moque de savoir si son acte est justifié, si le grand patron mérite son sort ou si son père ne doit s’en prendre qu’à lui.

On découvre que ce n’est pas ce qui compte, que le livre n’est pas là pour juger des torts et des raisons de chacun.
Certes, le thème de la crise tombe à propos, on se sent concerné et on imagine parfaitement la situation, de sorte qu’on s’implique émotionnellement bien plus qu’on ne l’aurait fait en d’autre temps. Je suis sa fille bénéficie donc d’un sérieux avantage contextuel, au point qu’on se surprendrait presque à y chercher un guide de survie. Pourtant, ce qui fait la force de ce roman, c’est qu’il ne s’embourbe pas dans un procès de la crise.

Il n’y a qu’à s’attarder sur le titre : Je suis sa fille. Le genre de phrase qui sonne comme une sentence si on s’en tient au désir de vengeance de Joan, une explication simple justifiant l’élimination de son bourreau. Un argument implacable qui incarne un thème bien plus puissant que celui de la vengeance : celui de l’amour d’une fille pour son père.
Plus qu’une histoire de crise et de ses conséquences, Je suis sa fille est une ode à l’amour paternel. La relation entre Joan et son père est bouleversante, profondément sincère et pure. De quoi émouvoir un rocher.
Le roman ne manque d’ailleurs pas de secouer le lecteur. Les émotions s’enchaînent, sans qu’elles semblent préconstruites. On ne cherche ni à tirer les larmes ni à s’apitoyer pour forcer la sympathie et c’est ce qui en fait tout le charme. Car on ne se sent pas manipulés d’un côté ou d’un autre. Au contraire, c’est la crédibilité des situations, des scènes et des sensations décrites qui permet d’établir l’empathie sans la forcer.

Autre point fortifiant la crédibilité de l’ensemble : les personnages. Que ce soit Joan et Hugo ou les secondaires, tous sont justement typés. Les héros n’en sont pas vraiment, ce ne sont pas non plus des antihéros, ils sont juste humains, accessibles, avec leurs qualités et leurs défauts. Normaux quoi qu’uniques. On s’y attache très vite et il est facile de se sentir proche d’eux.
Finalement on est embarqué avec eux dans la super voiture de Hugo (enfin… pas tout à fait la sienne) et on profite du voyage et de ses péripéties.
Le voyage aussi est important car, contrairement à d’autres romans abordant les mêmes thèmes forts comme la vengeance, un drame familial etc, le ton n’est pas lourd. L’auteur ne nous noie pas dans la déprime, bien au contraire ! L’humour est omniprésent, le style léger, les dialogues tournés si naturellement qu’on croirait les avoir déjà entendus.
On découvre une complémentarité ton/personnage d’une grande justesse qui manque souvent aux auteurs axés ados. Dans Je suis sa fille, rien n’est sur joué, et on nous épargne même les sentiments exacerbés au possible.

Tout est parfaitement dosé. Que ce soit l’humour, la peur, la tristesse, les bêtises ou la raison, tout ce qui compose naturellement un individu et une vie, tout y est, sans chercher à corriger un caractère pour rendre le personnage meilleur ou à l’enlaidir pour l’avilir à nos yeux. L’équilibre des caractères et de l’histoire en générale est assez stupéfiant, surtout pour un roman aussi court. On se concentre sur l’essentiel, on savoure le voyage comme un véritable parcours initiatique, guettant tantôt, oubliant parfois, et appréhendant le dénouement. Tout comme Joan dont on s’imprègne du rythme des pensées.

La fin justement, est bouleversante. Le rythme, déjà très agréable tout du long, s’accélère subitement et ne décélère plus avant le point final.
Une fin intelligente, également. Prévisible ? Oui et non. On sait très bien comment cela doit finir (c’est quand même un roman pour jeunes au départ, pas une apologie des bas instincts), mais l’auteur réussit à ne pas rester trop sage ou trop moralisateur. Il ne prend pas non plus le risque de répondre vraiment à la grande question que l’on ne manque pas de se poser… et que je n’aborderai pas dans un souci d’éthique et de moralité, de peur de déclencher un vif et désagréable débat.
Chacun appréciera donc la fin selon sa sensibilité et en tirera les conclusions qu’il voudra. Pour ma part je l’ai trouvé sacrément maline et bien tournée.
Chapeau bas pour monsieur Benoît Minville qui à travers ce roman a su joué avec mes nerfs, me laissant pour finir dans un sentiment inédit de satisfaction frustrée. (Si si c’est une bonne chose !)

En bref : Je suis sa fille est un véritable exutoire. Un coup de ras-le-bol à travers une aventure qui chamboule et bouscule. Et qui se paie le luxe au milieu de tous ces thèmes, ces personnages et ces situations, de garder magistralement l’équilibre.
À lire absolument.
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Avant tout je tiens à souligner que j'avais acheté ce livre dans l'optique de vérifier si les auteurs contemporains étaient capables d'écrire des romances "historiques" avec autant de talent qu'Austen ou Brönte. Ma critique sera donc nettement influencée par cette attente.

La réponse est... rien à voir !

J'ai découvert O'Donnell avec ce livre, puisque je n'ai pas testé les Rebecca Kean. Première constatation : j'adhère complètement au style, fluide, agréable, aux tournures de phrases sobres mais fines... En cela la lecture est rapidement devenue addictive, d'autant qu'un humour léger et quasi constant dans la narration tisse une certaine forme de complicité entre le lecteur, les personnages et l'auteur. Car bien que cette dernière ne nous interpelle pas directement, ses propos sont si accessibles et ses réflexions tellement naturelles que l'on se surprend à sourire et à vouloir s'immiscer dans la conversation.
Certains dialogues sont d'ailleurs particulièrement savoureux et collent parfaitement aux personnages principaux aux caractères affirmés. Limite stéréotypés mais bien construits. En fait, si on en s'en tient à tous ces points, l'histoire aurait pu tout aussi bien se dérouler de nos jours que cela n'aurait pas fait grande différence.

C'est là que je vois un bémol. Oui j'ai aimé lire ce livre, oui je me suis assez attachée aux personnages, mais je n'y ai malheureusement pas retrouvé le charme désuet que j'attendais. Pour certains, le caractère vif et entier de Morgana (l'héroïne) et ses mœurs "légères" seront considérés comme une note d'originalité abordant l'époque sous un jour différent, à travers des personnages très modernes. Trop moderne pour moi en revanche... Ce que j'aime dans les romances historiques c'est cette rigueur des mœurs, toutes ces coutumes, ces jeux de séductions tout à la fois passionnés et platoniques. C'est se plonger dans une époque aussi dure que vertueuse, stricte et cruelle, entre misère et richesse ! La capacité des personnages d'exprimer leurs différences en manœuvrant habilement leur langage, leur faculté à tirer leur épingle du jeux tout en suivant ou manipulant les règles établies...
Bref, cette subtilité m'a manqué. Autre "originalité" (et donc petite déception pour moi) les un ou deux rapports sexuels sur lesquels on s'attarde suffisamment pour sortir définitivement du "charme désuet" que j'espérais. A ce niveau là d'ailleurs je relèverais quelques incohérences ATTENTION SPOILER
Spoiler(cliquez pour révéler)
notamment le surprenant passage où l'oncle de Morgana la surprend en pleine "fessée" (si si) administrée par Malcolm (l'autre personnage principal que le dit oncle a à peine croisé), un homme avec qui elle n'est même pas fiancé. La réaction du dit oncle : rire et proposer un verre à son futur gendre pour faire sa connaissance... je veux bien qu'on soit ouvert d'esprit mais à cette époque et à ce point, ça me paraît aberrant)


Je ne veux pas tout citer non plus mais je n'ai pas compris l'utilité d'une des scènes à la fin qui était on ne peut plus tiré par les cheveux avec la petite sœur de Morgana. Dommage, ces quelques écarts ont un peu gâché mon plaisir.
J'ai donc envie de retenir les dialogues et l'effort stylistique mais reste un peu frustrée du traitement de certains passages abordés de façon trop contemporaines quand j'attendais plus de classe et de retenue. Néanmoins c'est un choix qui peut plaire à la majorité !
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À première vue, l’histoire a l’air déjantée. À première vue partie deux, l’histoire a l’air « jeun’s » puisque le livre a reçu le titre de Pépite du Roman Adolescent européen 2012. Et enfin, à première vue partie trois, l’histoire a l’air de ressembler à un Forest Gump pour ado (pour rappel, un jeune homme doté de la particularité de ne pas ressentir la peur et qui, une fois retiré de la guerre, est recruté par la CIA et va en quelque sorte changer le cours de l’Histoire).

Voilà ce qui m’est venu à l’esprit en voyant le livre et en lisant la quatrième de couverture.
Mais plongeons dans la pratique et commençons la lecture. Première constatation en demi-teinte : la narration à la première personne. Beaucoup aime, moi nettement moins, mais pourquoi pas ? Le personnage promettant d’être haut en couleurs, ses réflexions le seront probablement tout autant. Non ?
Et bien non. Alors oui, il y a certaines répliques assez amusantes mais le reste du temps je n’ai pas du tout accroché à l’humour. Pire, les fautes (certes volontaires) de langue m’ont hérissé le poil. Je comprends que ce soit un choix artistique et je ne demande pas du langage soutenue pour un personnage peu fut-fut, mais le strict minimum ne fait pas de mal. D’autant que les quelques pépites fusant de temps en temps semblent du coup presque déplacées venant de ce brave Bibow. Au point que je me suis plusieurs fois demandée si l’auteur ne s’était pas brimé en optant pour la narration à la première personne.

Ensuite, j’ai dit « brave Bibow », mais ce n’est pas du tout le cas. J’ai été strictement incapable de m’attacher à ce personnage. Le problème avec les anti-héros c’est qu’ils ne font généralement pas dans la demi-mesure question effet sur le lecteur. Soit on les adore, soit on les déteste. Soit on adore les détester. Or il m’a juste ennuyée, voir agacée, mais n’a rien déclenché de plus palpitant qu’un haussement de sourcil (le droit).

Autre problème selon moi, la particularité partiellement définie de Bibow. On nous l’annonce dès la quatrième de couverture : il est insensible à la peur. Ceci étant dû à un problème physiologique, et non psychologique. Pour ceux qui ont du mal avec les dictionnaires je simplifie au maximum : physiologique = de cause physique. Psychologique = c’est dans la tête. Ici Bibow est véritablement né avec un problème physique (au niveau des amygdales si mes souvenirs sont bons) qui le rend inapte à ressentir la peur.
La-Peur. Et juste la peur. Pourtant on découvre assez rapidement que le personnage a d’autres tares nettement plus inquiétantes. Il n’est pas juste exempte de peur il est aussi à moitié exempte de toute émotion. Du genre psychopathe.

Dans l’absolu, j’ai rien contre un personnage psychopathe, et même ce-que-vous-voulez-path, à partir du moment où il est captivant. Malheureusement Bibow est plat.
On part pourtant d’une particularité qui aurait pu être très intéressante et qui ouvrait une large palette de possibilités voir de moment épiques, mais pwouf, ça retombe comme un soufflé !
Je partais peut-être avec trop d’attentes, justement, m’attendant à une épopée à la Forest Gump version ado. Je préfère prévenir pour ceux qui se berceraient de la même illusion : ce n’est pas le cas…
Autre point m’ayant un peu gêné, les réflexions anti-guerre, anti CIA, anti capitalisme, bref, anti-tout ou presque, mille et une fois rabâchées -avant et ailleurs- donnant un petit ton moralisateur qui arrive avec des années de retard.

Dernier soucis, l’équilibre général. Je ne parle pas du rythme, lui est plutôt à classer dans les points forts tant il est régulier. Les chapitres courts et efficaces accélèrent grandement la lecture. Le problème réside dans la répartition d’importance des personnages, du temps, et des lieux. On saute x années sans que cela paraisse avoir d’incident sur Bibow, les faits historiques sont relatés très succinctement, juste assez pour situer la scène, il n’y a quasiment aucune description de lieu… Les personnages secondaires sont plutôt grossiers, et ne suscite que peu, voir pas, d’intérêt. Ils auraient tout aussi bien pu s’appeler « Bidule » et « Machin », qu’on ne leur aurait guère prêté moins d’attention. En bref, le strict minimum pour le cadre et les personnages secondaires, et tout dans le personnage principal. C’est une stratégie qui peut s’avérer payante dans le cas d’un personnage principal vraiment fascinant, mais dans le cas de Bibow, c’est plutôt pénalisant.

Ce qui me frustre au plus haut point en plus c’est qu’il ne manquerait pas grand-chose pour me faire aimer ce roman ! Simplement plus de légèreté ou de peps dans le ton aurait changé la donne. Je le répète, il y a quelques phrases, quelques réflexions vraiment tordantes. Rares, mais revigorantes. Dommage que l’auteur ne nous ait pas fait profiter de son humour décalé plus souvent car celui de Bibow, mortellement désabusé, manque de piquant.

Finalement je dirai que ce livre –et je devrai dire plutôt « ce personnage » car le reste a si peu de place que ça en est négligeable- créé des attentes auxquelles il ne répond pas.

Selon moi, à réserver aux adolescents (plutôt garçons) en révoltes, trouvant l’apathie irrésistible. Les lecteurs novices réfractaires aux descriptions devraient aussi passer un bon moment.
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Livre lu il y a quelques années dont je garde un excellent souvenir. L'impression générale est un genre de "Le diable s'habille en prada", mais dans le milieu de l'édition plutôt que dans celui de la mode.
L'héroïne est attachante, les personnages secondaires agréablement travaillés, et l'ensemble de l'histoire bien ficelée. L'humour est aussi très agréable, on sourit souvent grâce aux remarques de l'héroïne et au style fluide et agréable de l'auteur.

Un livre idéal pour briser l'ennuie ou tout simplement pour se détendre et passer un bon moment. En plus il se lit très vite ! Je le conseil vivement.
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En entendant parler de ce livre et en voyant la couverture j'ai tout de suite eu envie de le lire. Déjà parce que j'aime beaucoup toutes les histoires ayant traits avec le temps et les univers parallèles, et entre la couverture et le résumé, je pensais faire le plein de science-fiction romantique.

Malheureusement j'ai assez rapidement déchanté... Selon moi le livre ne tient pas toutes ses promesses. Enfin, il n’a pas répondu à mes attentes en tout cas.

Alors, pas de panique, je ne dis pas que le livre est mauvais, ça serait complètement faux.
Mais je suis déçue. L'idée de départ est très attrayante, deux jeunes gens liés à travers le monde par un canal psychique, cherchent à se retrouver sans preuve de leur existence. Là dessus se greffe la théorie des univers parallèles, la menace d’une fin imminente détruisant l’ensemble des espaces-temps, et bien sûr Jenny et Alex sont les détenteurs d’un pouvoir immense capable de tout sauver.

Bon, outre le côté exagéré où les héros ne doivent plus seulement sauver LE monde mais carrément TOUS les mondes du multivers existants (on va loin dans la surenchère), l’histoire ne se prive pas pour cumuler tous les clichés possibles. L’histoire d’amour entre les ados manque de profondeur, leur personnalité est prévisible, et on a même droit aux interminables déclarations d’amour vues, revues et re-re-revues. Les personnages manquent vraiment de signes distinctifs, de ce petit quelque chose qui les rend attachants, détestables, troublants, inoubliables…. Tout simplement unique ! C’est très dommage car je n’ai pas réussi à créer l’empathie nécessaire pour vivre l’histoire à travers eux.

J’ai aussi cette désagréable impression que l’auteur a voulu traiter plusieurs sujets en même temps et qu’il n’a pas vraiment réussi à se positionner. Ni dans son style, ni dans son sujet. En lisant j’ai parfois eu le sentiment qu’il y avait des scènes en trop, ou que d’autres auraient du être abordées différemment pour un ensemble plus harmonieux.
On n’échappe pas au cliché du voyant mystérieux, ni de l’homme détenant toutes les informations mais n’en donnant aucune d’utile, pas même à celui du meilleur ami geek. Tout mis ensemble, c’était un peu trop pour moi.

Je vais quand même parler de ce qui m’a permis de lire le livre jusqu’au bout :
Comme je le disais plus haut, l’idée de base est intéressante. J’avais envie d’en savoir plus sur le Multivers, sur le lien entre Alex et Jenny et le pourquoi de ce lien. Cette envie m’a accompagnée dans ma lecture. Et, bizarrement, si je n’ai pas été surprise par ce premier tome, je reconnais qu’il ne manque pas de rebondissements. Ce qui facilite la lecture. Chaque fin de chapitre pousse à lire le suivant, et les actions s’enchaînent assez bien. Ensuite, point fort ou faible selon les goûts, le côté un peu fantastique. Certains passages donnaient la chair de poule. Sans que ce soit paranormal, puisqu’il s’agit de science-fiction, le ressentit penchait plus dans le fantastique. Ce qui peut plaire, ou pas. De mon côté j’avais vraiment envie d’un livre de pure science-fiction, donc forcément cela m’a un peu gênée, mais bon, c’est un choix artistique. Quitte ou double.
Je ne sais pas encore si je lirai le tome 2. Je n’en fais pas une priorité mais je ne l’exclue pas non plus.

Je conclue en disant que ce qui est assez paradoxal au final c’est que l’idée de départ est bonne, fraiche, mais que le rendu manque d’originalité.

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A première vu je croyais me retrouver face à de la bit-lit, vu la couverture.
Et bien non.
C'est du fantastique.

J'ai été extrêmement surprise par ce tome. Moi qui appréhendait sa lecture m'attendant à une énième aventure fantastico-romantique cousue de fil blanc au ton suintant de sentiments clichés avec une héroïne fade à en pleurer, paf dans les dents ! Je recrache donc mes canines pour exhiber un grand sourire lorsque je réalise dès les premières pages (voir lignes) que... c'est drôle.

Oui oui, drôle. On ne dirait pas comme ça avec cette couverture sombre, mais l'humour est omniprésent. Narration à la première personne, du point de vu de l'héroïne nommée Gwendolyn. Héroïne un brin immature, pleine d'humour, et reconnaissant volontiers être dépassée par les évènement. Mais avec une légèreté des plus appréciables.

Pour en savoir un peu plus sur l'histoire :
Gwendolyn est issue d'une famille un peu particulière. En effet les femmes de sa famille possèdent un gène unique se révélant dans certaine génération : le don de voyager dans le temps.
Vivant dans une grande maison avec une partie de sa famille (sa grand-mère rigide, sa grande-tante un peu barge, sa tante condescendante, sa cousine hautaine, sa mère et son frère et sa sœur), Gwendolyn coule des jours heureux au lycée avec sa meilleure amie, une joyeuse excentrique. Elle pourrait être tout à fait banale si elle ne voyait pas certaines choses invisibles aux autres, comme des fantômes un peu collants par exemple.

Ce que j'aime : L'humour et les personnages. Les réflexions de Gwendolyn donne une dimension comique aux évènements. On est loin de l'héroïne aseptisée qui s'apitoie sur son sort. Elle est jeune, réagit en jeune, est spontanée, drôle, humble... Bref ! moi qui ai tendance à critiquer les filles des romans, celle-ci je l'aime bien !
Les voyages dans le temps. Trop peu abordés à mon sens ces derniers temps dans le monde littéraire. Et surtout, trop rarement sur fond de fantastique ! D'habitude c'est de la SF. Pas là. Donc j'aime cette originalité qui rend en plus le thème plus léger, sans maux de tête en prévision quoi que tout reste logique.

Ce que j'aime moins : Le fait qu'on mélange voyage dans le temps et fantômes. Oui il y a deux secondes j'ai dit que j'aimais que ce soit abordé sur fond de fantastique. Ça, je maintient ! Mais je ne suis pas friande d'histoires de fantômes. Même si c'est traité ici avec humour, rien de malsain, et qu'il y a une logique à cela, qu'on découvrira plus tard. Mais je préfère quand on se focalise sur une seule hum... anomalie. Par exemple dans les histoires de vampires je préfère qu'on s'en tienne : aux vampires. Limite loup-garou en plus si leur hostilité est nécessaire, mais pas en plus sorcières, démons, nécromanciers ect ect. Mais bon, dans le cas de Rouge Rubis ce n'est pas non plus fouillis ou surchargé, donc pas choquant. Il fallait juste que je soulève ce point pour râler sur quelque chose.
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J'ai eu beaucoup de mal avec ce tome. L'alternance des points de vus Cassia/Ky était un peu déstabilisante. Peut-être aussi parce que je ne suis pas particulièrement friande des récits à la première personne.
Mais surtout parce que les chapitres sont trop courts et les changements trop fréquents. Pas le temps de s'imprégner du sentiment de l'un qu'on bascule à l'autre.

Bonne suite, cela dit, dans le même ton que le premier, en un peu plus sombre et profond, toujours aussi lyrique. Toujours trop de poèmes à mon goût mais c'est vraiment très personnel comme avis !

Un rebondissement intéressant néanmoins concernant Xander, qui brille malheureusement pas son absence. On le voit une fois, certes, et on en entend beaucoup parler, mais ses fans risquent de rester sur leur faim.

Un peu lent pour moi qui préfère les rythmes plus soutenus, mais tout à fait dans la lignée du premier. Une suite bien logique, plus qu'à lire "Conquise" pour avoir le fin mot de l'histoire !
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date : 05-08-2013
Concept original, malgré les multiples adaptations des personnages de conte de fées vivant dans notre monde. Je m'attendais vraiment à un récit purement fantastique et haletant (la couverture est superbe) et j'ai été déçue. Peut-être à cause de cette attente, car, mieux vaut prévenir : Ce n'est pas le cas !!

L'histoire est assez lourde, le rythme irrégulier...
Un point aussi positif que négatif selon les goûts : la dimension historique et politico-social. Ok c'est peut-être "pédagogique", mais pas du tout divertissant. L'un et l'autre peuvent pourtant aller ensemble mais pas là.

Je me suis un peu ennuyée, j'ai stoppé ma lecture un long moment avant de la reprendre, il y a eu un mieux vers la fin puis plop ! en plein dénouement un (trop long) flash-back replombe le rythme.
Dommage, car l'idée de départ est bonne, mais traité avec trop de lourdeurs à mon goût.

A lire toutefois si vous aimez les adaptations de conte de fées de ton adulte.
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Un premier tome qui s'adresse à une classe d'âge assez spécifique, entre 12 et 15 ans je dirais. Pour les plus vieux (vous savez les "jeunes adultes" qui s'ennuient de tout, ces fourbes... Zut je suis dedans !) le début est un peu long. Non pas qu'on attende longtemps avant d'entrer dans un corps - pour ceux qui n'auraient pas suivis, c'est le pouvoir d'un Medicus-, mais c'est plutôt au niveau du rythme. Et du caractère des personnages très jeunes qui, du coup, ne sont plus très familiers...

J'ai eu un peu de mal à entrer dans l'histoire, mais une amie m'a conseillé de m'accrocher et j'ai bien fait de l'écouter ! Une fois sorti des Univers plus conventionnels (ou au moins courant), on s'adapte peu à peu à celui des Medicus, et on fini par ne plus lâcher le livre.

Une fois l'addictivité installée, il n'y a plus qu'à avaler les pages et se laisser guider à travers le corps humains ou pas, qui, à lui seul, représente l'équivalent de plusieurs mondes avec ses géographies et modes de fonctionnement.

Le livre est aussi intéressant par son côté pédagogique. Sans être un cours d'anatomie, on se surprend à intégrer certaines détails et à imaginer les correspondances entre fiction et réalités. C'est très amusant tout compte fait !

Les cent ou cent cinquante dernières pages sont particulièrement fascinantes. On est complètement embarqué par l'action et on s'angoisse de voir les dernières pages s'envoler trop vite. Finalement lorsqu'on ferme le premier tome, malgré quelques ronchonnements de départ (de mon point de vu), on a qu'une envie : s'attaquer au second.

N'ayant eu que des éloges concernant la suite -en plus !- j'ai hâte de m'y atteler et de voir Oscar et ses amies évoluer dans leur quête.

Pour résumer : Je conseil ce livre, tout en prévenant qu'il faut un peu s'ennuyer au début (et râler en pensant aux ressemblances avec Harry Potter) avant de se régaler.
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Vraiment pas mal ! Lu sous les conseils de mon libraire, je ne regrette pas. A l'air des dystopies et du fantastique, il fallait oser prôner l'utopie contemporaine.
L'originalité est donc au rendez-vous.

Point fort du livre : Les multiples anecdotes et explications scientifiques et autres semées dans le récit. Très instructif, donc ! L'utopie par l'écologie et une conscience mondiale de vivre dans un "petit monde".

Points faibles : C'est un premier roman. L'histoire est donc parfois soumise aux petits problèmes habituels à savoir : confusion des genres, tendance à "tirer par les cheveux", quelques petits clichés...

Heureusement l'ensemble n'en souffre que peu et j'espère que le Tome 2 saura corriger ce qui doit l'être.

L'histoire trouve vraiment son rythme vers le milieu (un peu avant) et la lecture devient addictive. Pour ceux qui commencent tout juste à lire et qui hésitent à continuer : tenez-bon ! Ce qui vous attend vaut le coup.
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Mention spécial pour le titre qui annonce d'emblée la couleur. Ce livre est précisément ce à quoi on s'attend... en mieux.
Les personnages sont complètement délirants, le scénario aussi improbable que déjanté tout en tenant miraculeusement la route.

L'humour est sans contexte le point fort du roman. Décalé au possible, rempli de pépites tordantes et de répliques cultes, mieux vaut faire quelques pauses pendant la lecture pour se remettre d'un fou-rire.

Il fallait oser créer une héroïne aussi sexy que violente mais parlant dauphin et tatoué pieuvre sans tomber dans le ridicule, et bizarrement ça marche ! On est emporté par ce délire complet et prêt à tout accepter pour y rester. Au final on se laisse porter par l'aventure au rythme haletant et on plonge tête la première dans la folie du récit.

Un livre à lire d'une traite pour rester dans l'ambiance.
Pour les filles : ne croyez pas voir Johnny Depp en personnage principal... mais n'hésitez pas à lire quand même !
Pour les garçons : le récit est à la première personne, du point de vu de David. Donc dans la tête d'un mec ! Ça change enfin un peu des narrations féminines...
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date : 25-02-2013
Un bon livre ! La fluidité d'écriture rend la lecture addictive et le style en général est sobre, léger, tout en étant poétique (mais pas pompeux). L'histoire est intéressante, le déroulement bien rythmé quoi qu'il manque d'action à mon goût. Néanmoins la suite promet de rattraper cela j'ai donc hâte de la lire !
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Avant d'aimer Percy Jackson, j'ai fondu sur EverWorld. Cette fois ce n'est pas seulement la mythologie grecque qui est mise à l'honneur mais toutes les mythologies. Les personnages ont chacun un style bien différent dont ils enrichissent la lecture grâce à l'alternance de leurs points de vus.

Les premiers chapitres sont intrigants, on ne sait pas encore sur quel pied danser ni sur quoi on va tomber. Mais une fois le décor planté on ne peut que succomber au charme de ses aventuriers (non volontaires !) modernes plongés dans un monde dont ils ne savent rien, contraint de se sortir des ennuis par les moyens les plus loufoques possibles.

Le ton est tantôt léger, drôle, tantôt sombre, inquiétant... On peut rire, pleurer, trembler, sans que cela paraisse exacerbé ou incohérent. Finalement ce premier tome est à la fois complet et équilibré.
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Traumatisés de langues mortes, réfractaires à l'antiquité, Percy Jackson est fait pour vous ! Rick Riordan hausse la mythologie grecque au goût du jour en la plantant dans un décor moderne ! Les personnages sont jeunes, frais, vifs, attachants... De quoi vous réconcilier avec Zeus, Poséidon et compagnie. Bon pas avec les déclinaisons mais ça c'est tan mieux !

Et si au contraire vous êtes comme moi gaga de mythologie, que vous pouvez citer les douze dieux de l'Olympe par leur nom grec et latin la tête en bas et les yeux fermés, Percy Jackson vosu comblera également ! Le coup de jeune ne fait pas de mal, bien au contraire, et c'est là un excellent moyen d'enrichir un peu sa culture tout en dégustant une aventure palpitante.

L'humour est sans contexte le point fort de ce roman. Le rythme ne flanche pas et le scénario est surprenant d'originalité. Je ne m'en lasse pas !
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Fascinant ! Un univers fabuleux, des personnages hauts en couleurs, des pouvoirs d'une originalité et d'une créativité rare... Ce premier tome m'a époustouflé. Je l'ai découvert au collège et je n'ai plus jamais lâché la saga. Une fois entamé il est impossible de stopper sa lecture. Pierre Bottero avait l'art et la manière de faire pénétrer les lecteurs en Gwendalavir, d'attiser leurs soifs de révélations et de combler leur vœux au-delà de leurs espérances. Les décor sont magnifiques, les créatures sortent du communs, et les personnages secondaires sont si travaillés qu'on aimerait qu'ils aient leur propre saga. C'est le cas pour Ellana.
Ce premier tome est captivant, drôle, léger et le style addictif. Un vrai plaisir que je ne me lasse pas de relire régulièrement.
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date : 24-02-2013
Une excellente pièce du théâtre de l'absurde, pleine d'humour, de cynisme, aux personnages intriguant. J'ai eu peur la première fois qu'on m'a demandé de lire Fin de Partie, pensant risquer ma vie en sombrant dans l'ennuie... Mais au final, une belle claque. Parce que j'ai rit, j'ai aimé la jouer en imaginant la mise en scène, j'ai aimé la voir jouer, et surtout : j'ai adoré la lire.

Un petit régal inattendu, très court et pourtant efficace. N'attendez pas une fin surprenante, ce n'est pas le but. Il ne faut d'ailleurs rien attendre de cette pièce, mais simplement se laisser porter et s’immerger dans la psychologie des personnages, la compréhension vient toute seule et la réflexion se fait sans effort.
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Difficile de résister au style de Shakespeare qui sait manier les mots comme personne et véhiculer les émotions avec une précision d'orfèvre. Impossible de passer devant ce grand classique, c'est la référence en matière de romance et de tragédie.
Un peu niais à mon goût mais cela est si cohérent avec la naïveté des personnages qu'on ne peut que s'en accommoder... et même s'en moquer un peu, lorsqu'on ne succombe pas au charme des descriptions.
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date : 24-02-2013
Un excellent souvenir. L'humour est excellent, les dialogues entre Dom Juan et Sganarelle méritent une médaille.
Difficile de contredire Dom Juan dans ses raisonnements aux arguments efficaces, et pourtant la morale s'affole. Dom Juan est aussi détestable qu'il est admirable, on se délecte de son phrasé alors que son attitude débecte. Un personnage paradoxal des plus fascinants.

A lire de toute urgence si ce n'est déjà fait (et re fait et re re fait).
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Une excellente surprise. Sincèrement j'ai grimacé en cours lorsqu'on a du l'étudier puis, dès les premières pages j'ai changé du tout au tout. Adieu les froncements de sourcils et la moue contrariée, bonjour le sourire béat et l’œil qui brille. J'ai énormément rit. Le rythme est soutenu tout du long, les personnages attachants, le comique de situation tordant... On a envie d'entrer dans la pièce et de hurler la vérité aux personnages tout en se délectant encore de leurs quiproquos.
Autre point positif, la longueur. La pièce se lit très rapidement ce qui ajoute à son charme et en fait une pièce d'étude de choix, alliant praticité, divertissement, bref apprendre en s'amusant. Excellent choix de programme (pour une fois !), cette pièce fait partie de celles qui m'ont laissé un souvenir des plus agréables et que je relirais volontiers.
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date : 23-02-2013
Je ne suis pas spécialement attirée par ce genre de lecture d'habitude et pourtant ! Je crois que tout tient au style de Sartre. Sa plume est complexe, profonde, subtile, intelligente... Surprenante.
J'ai lu ce livre à l'âge de seize ans, par défi, décidée à engranger un peu de culture littéraire en sortant de mes mondes préférés. Je le dis haut et fort : Sartre, c'est comme les jeux vidéos. Il faut faire une pause au moins une fois par heure de lecture sinon gare à la migraine ! Alors oui, il m'est arrivée de carburer au paracétamol pour poursuivre ma lecture mais je ne le regrette pas.

Pour lire j'avais pris un rythme un peu spécial, consistant à relire une ou deux fois chaque partie et oh surprise ! Chaque fois je comprenais autre chose, ma réflexion s’approfondissait et j'étais stupéfaite de constater qu'une seule phrase recelait mille idées. C'est à ce moment là que le titre "Les Mots" a prit un sens tout particulier pour moi. Sartre ne joue pas seulement avec les mots, il ne se contente pas de les maîtriser. Il les habite, les nourrit, les manipule et les transcende. D'où peut-être cette impression de lourdeur que je comprends qu'on puisse ressentir, qui la rend si dense... mais cela m'a particulièrement touchée.

Je n'ai jamais osé lire quoi que ce soit d'autre de Sartre, craignant de ne pas y retrouver "Les mots" magiques.
Finalement je conseillerai ce livre aux lecteurs aimant relever des défis en prenant le risque de s'autoriser à l'aimer d'avance et n'ayant pas peur de s'investir intellectuellement et émotionnellement.
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date : 23-02-2013
Comme pour beaucoup, ce livre est associé au lycée. La première expression qui me vient lorsque je le vois est : "Plus jamais !". Je suis pourtant une adepte de re-re-relecture. Mais je ne pourrai sans doute pas le relire de si tôt.

Long, ennuyeux, désespérément plat, une héroïne sans saveur ni relief, des personnages secondaires d'une banalité affligeante... Mes souvenirs ne sont pas tendres.
Il y avait pourtant matière à rendre l'histoire superbe, palpitante, de donner à la déchéance d'Emma une profondeur intéressante. A eux seuls le lieu, l'époque et l'intrigue principale avaient de quoi inspirer.

Et pourtant non. Rien. Quelques rares passages où le style se révèle enfin autrement que profondément fade, quelques éclairs de vies et puis... Plus rien. Je ne ressens rien en lisant ce livre si ce n'est l'agacement proche de la colère qui surgit lorsque je m'ennuie terriblement et que j'ai le sentiment de perdre mon temps.

Pour moi Flaubert fait partie de ces auteurs prétendument géniaux qui -toujours à mon sens- tue le désire de lecture chez les jeunes. J'en connais qui ont définitivement cessé de s'intéresser à la lecture suite à leur "traumatisme" scolaire. Véridique !
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Je dois avouer que j'ai eu du mal à accrocher avec cette saga. Ce tome ne fait pas exception. L'écriture a un peu évoluée, certains passages sont plus aboutis et j'ai même rit une ou deux fois.
Malheureusement le suspens n'est pas au rendez-vous. L'auteur s'est donné beaucoup de mal pour ne pas nommer par leurs vrais noms les deux personnages principaux mais le lecteur a tôt fait de les découvrir seul dès le départ. Inutile alors d'attendre la "révélation" et lire leur pseudo prend une tournure agaçante.

La quatrième de couverture promet de trouver les réponses aux questions posées par les précédents tomes et c'est plus ou moins le cas, si on omet que certaines sont terriblement tirées par les cheveux. Pire, d'autres petits mystères et de découvertes ponctuent le récit, soulevant de nouvelles questions comme si l'auteur désirait semer de nouvelles énigmes.
Difficile de savoir si cela annonce une suite ou une saga dérivée, ou si c'est un effet volontaire pour titiller l'imagination. Personnellement ça titille surtout ma frustration car j'ai un goût d'inachevé, comme si ces "mystères" étaient en fait des éléments sortit de nul-part pour désamorcer une situation mais qu'ils n'avaient pas de réelles explications. Et donc pas d'existence logique. Mais ce n'est qu'une interprétation personnelle, je suis peut-être mauvaise langue.

Point positif, si on parvient à se plonger dans le décor on ne doute pas qu'il soit fabuleux, et certaines descriptions relèvent un peu le niveau général.
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L'ultime tome d'Ellana, celant au passage le sort de nos héros favoris...

La première chose qui me vient c'est : beaucoup d'émotions. L'émotion d’abord, de conclure une saga mythique de Pierre Bottero. De vivre une dernière aventure. Ce n'est pas tous les jours qu'un auteur jeunesse français me laisse un souvenir impérissable.
L'émotion ensuite découlant de l'histoire elle-même bien sûre ! Les âmes sensibles auront sans doute versées quelques larmes à quelques reprises. Le moins que l'on puisse dire c'est que j'ai eu très TRES peur pour mon personnage préféré !
L'émotion enfin, toute particulière, de la dernière bataille. Cette poussée d'adrénaline qui réveil les instincts guerriers les plus primitifs, faisant du plus doux des lecteurs un combattant acharné luttant de concert avec les personnages. Personnellement j'ai tutoyé l'infarctus...

Si je devais pousser dans mes retranchements pour trouver un petit défaut, je parlerai de ce qu'implique le titre : "Prophétie". Je ne suis pas friande de ce concept et j'avoue avoir un peu ronchonner en voyant le titre. Tout simplement parce que j'ai l'impression d'avoir fait le tour du sujet et que l'idée d'évènements écrits à l'avance est surexploitée.

Mais je chipote! Et ça ne m'a pas gâcher le plaisir de lire pour autant. Aussi épais soit-t-il ce dernier Tome n'a pas fait long feu bien que j'ai économisé les dernières pages, redoutant l'instant fatidique où il me faudrait fermer le livre et avec lui une aventure formidable m'ayant accompagné quelques années.
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C'est de loin le Tome qui m'a le moins transportée. Sans doute parce qu'une (trop) longue partie se déroule sur Terre ce qui enlève de la magie à l'histoire.

Mais aussi parce que Salim et Ewilan sont trop présents. Certes ce sont les personnages principaux ! MAIS ce qui fait la profondeur d'un roman c'est la qualité des personnages secondaires.
Or, Edwin, Ellana, Bjorn et compagnie ont une importance capitale dans tous les autres Tomes et il faut attendre énormément avant de les revoir.

Je regrette également cette histoire d'Institution. Toute l’œuvre est tellement originale que tomber dans l’expérimentation humaine m'est apparu banal. Heureusement que le brave ermite avec ses chèvres colore un peu la première partie, trop lourde à mon goût.

Contrairement aux autres tomes qui m'ont laissé scotché à leurs pages plusieurs heures sans me lasser, j'ai dû lire celui-ci en plusieurs fois et jeter un œil vers la fin pour m'encourager.

Bon, sur six tomes je trouve que cinq exceptionnels c'est déjà fabuleux ! On peut bien supporter un (tout petit) couac et poursuivre cette saga fantastique.
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