Sandman, Tome 10 : Veillée mortuaire

Bien que je n'ai pas tout compris et que je ne suis pas sure de beaucoup aimé le choix fait pour conclure cette run, il faut bien admettre que c'était magistralement fait. C'était touchant, bouleversant même et il faut bien avouer... assez triste.

Quoi qu'il en soit, ça reste une fin incroyable, tout en nuance et émotions fortes.

Tous les personnages de la série se retrouvent une dernière fois dans le Rêve pour dire au revoir à Morpheus avant que David reprenne le trône du royaume des songes.

C’est l’un de mes moments préférés de toute la série, j’ai versé des larmes à plusieurs reprises. Pareil pour le chapitre avec Hob Gadling et la Mort. Par contre, le tout dernier chapitre sur Shakespeare, bien que j’en comprenne le placement et que j’en conçoive l’intérêt, a fait retomber toute l’émotion, c’est dommage. Je n’ai pas accroché plus que ça aux chapitres sur le Barde de toute manière, que ce soit the Tempest ou A Midsummer Night’s Dream. Pas que les idées n’aient pas été fabuleuses, mais j’ai trouvé l’exécution lourde et beaucoup moins subtile et belle que ce à quoi Gaiman m’a habitué.

Sandman n’en reste pas moins une œuvre majeure des comics que je suis content d’avoir fait l’effort de découvrir jusqu’au bout.